La Banque africaine de développement et São Tomé-et-Principe signent trois nouveaux accords de financement sous forme de dons

Source: Africa Press Organisation – French

Le Groupe de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) et le gouvernement de São Tomé-et-Principe ont renforcé leur partenariat de développement par le biais d’un nouveau financement de 18 millions de dollars sous forme de dons.

Ces trois accords, signés jeudi lors du Forum d’investissement de São Tomé-et-Principe à Bruxelles, soutiendront l’énergie, l’agriculture climato-intelligente et le nexus eau-énergie-sécurité alimentaire.

Le premier accord alloue 7,5 millions de dollars à la troisième phase du Programme de renforcement de la viabilité budgétaire et de la résilience économique -Financement supplémentaire (FSERP-SF)-, qui s’inscrit dans le cadre d’une opération d’appui budgétaire lancée en décembre 2023. Ce financement porte le montant cumulé à 20 millions de dollars, qui seront versés directement au budget national.

Le programme soutient les réformes autour de deux axes principaux : la viabilité budgétaire et la transition énergétique. Dans le cadre de ce programme, le gouvernement de São Tomé-et-Principe s’est engagé à entreprendre des réformes essentielles du système de passation des marchés publics, des douanes et de la gestion de la dette.

En ce qui concerne la transition énergétique – une priorité absolue du Plan national de développement du pays -, le programme finance l’amélioration de la gouvernance de la compagnie nationale d’électricité, l’ajustement des tarifs pour le recouvrement des coûts et l’accélération de la transition vers les sources d’énergie renouvelable. Ce cadre politique complète les investissements en faveur de la transformation énergétique dans les infrastructures de production et de distribution. Le Fonds spécial du Nigéria (FSN), administré par la Banque africaine de développement, finance cette troisième phase.

Le deuxième accord de financement canalise les ressources du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) vers le Projet de cogestion des facteurs climatiques pour la résilience de l’agriculture et de la pêche (PRIASA III). L’objectif est de renforcer les chaînes de valeur de l’agriculture et de la pêche tout en déployant des technologies résilientes au climat afin de préserver les moyens de subsistance face aux sécheresses, aux inondations et aux pénuries d’eau.

Avec un investissement total de 18,9 millions de dollars, dont 10 millions de dollars de financement de la Banque africaine de développement et 8,9 millions de dollars du FEM, le projet sera mis en œuvre à travers trois composantes : l’amélioration des chaînes de valeur et des avantages socio-économiques, la réduction de la vulnérabilité grâce à des technologies climato-intelligentes et au renforcement des capacités, et la garantie d’une gestion de projet efficace pour une adaptation au climat intégrée dans les domaines de l’agriculture et de la pêche.

Le troisième accord porte sur une Facilité de préparation de projet (PPF) de 1,4 million de dollars pour le nexus eau-énergie-sécurité alimentaire, dans le cadre de l’initiative NEW-ERA, afin de favoriser le développement durable dans les secteurs de l’eau, de l’énergie et de l’agriculture. Sur une période de deux ans, cette facilité permettra d’élaborer des études essentielles et des plans directeurs pour la gestion intégrée des ressources en eau, incluant la construction d’un barrage polyvalent, d’une station d’épuration, de mesures de résilience climatique et d’un plan d’assainissement à l’échelle de la ville.

Le PPF jette les bases d’investissements futurs visant à assurer l’accès universel à l’eau potable, à explorer le potentiel de production d’énergie hydroélectrique et à améliorer la production alimentaire d’ici à 2030, tout en renforçant la gouvernance et les capacités des parties prenantes. Le projet créera des emplois, renforcera la résilience des écosystèmes et soutiendra les engagements climatiques du pays.

« Au moment où São Tomé-et-Príncipe présente à la communauté internationale son Plan national de développement et sollicite des investisseurs pour dynamiser son secteur privé, ces trois accords de financement témoignent clairement de l’engagement de la Banque africaine de développement aux côtés du pays en tant que fournisseur de capital patient et de solutions d’atténuation des risques », a déclaré Pietro Toigo, chef du bureau pays du Groupe de la Banque africaine de développement pour l’Angola et São Tomé-et-Principe.

Le 30 novembre 2025, le portefeuille actif du Groupe de la Banque africaine de développement à São Tomé-et-Principe totalisait 89,4 millions de dollars environ, répartis entre 12 instruments de financement, avec un âge moyen de 4,2 ans et un ratio de décaissement de 49,5 %. Sa répartition sectorielle est dominée par l’agriculture (43 %), suivie des opérations multisectorielles (23 %), de la finance (17 %), de l’énergie (15 %) et de l’eau (2 %).

Le portefeuille du Groupe de la Banque est fortement axé sur la résilience, la sécurité alimentaire, la transition énergétique et les réformes macroéconomiques, et montre un engagement croissant dans l’économie verte et bleue et l’infrastructure financière.

Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

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Canada – Groupe de la Banque africaine de développement : des échanges pour redessiner la coopération

Source: Africa Press Organisation – French


La vice-présidente principale du groupe de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org), Marie-Laure Akin-Olugbade a reçu l’envoyé spécial pour l’Afrique du Canada, l’ambassadeur Ben Marc Diendéré, ce mardi 9 décembre 2025 au siège de l’institution. Une rencontre conviviale pendant laquelle des échanges francs ont permis de poser les jalons d’une relation renouvelée. 

« Le Canada est un partenaire et un très grand soutien de la Banque. Votre pays a montré un leadership sur des sujets tels que le climat, la croissance inclusive et aussi la question de l’égalité des genres », a déclaré Marie-Laure Akin-Olugbade. Elle a également rappelé que le Canada fait partie des cinq plus gros contributeurs du Fonds africain de développement, guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement, dont la 17e reconstitution des ressources aura lieu à Londres les 15 et 16 décembre 2025.

« Nous croyons en la Banque africaine de développement, un instrument important pour le continent », a pour sa part souligné Ben Marc Diendéré, présent en Côte d’Ivoire à l’occasion de l’investiture du président Alassane Ouattara. « Au-delà de la relation que nous entretenons, le Canada a lancé sa stratégie Canada-Afrique afin de renforcer notre coopération avec le continent. En tant que pays, nous avons des enjeux politiques de diversification des marchés. Nous voulons voir comment les entreprises canadiennes peuvent profiter de l’instrument qu’est la Banque africaine de développement », a-t-il ajouté. 

L’envoyé spécial du Canada pour l’Afrique a évoqué des thèmes de prédilection qui pourraient, à l’avenir, être au cœur de ce partenariat. Il s’agit entre autres des énergies renouvelables, des mines, de l’agrobusiness, de la santé, de l’enseignement et la formation technique et professionnelle, de l’intelligence artificielle, de la transformation numérique ou encore des industries culturelles et créatives.  

Marie-Laure Akin-Olugbade et son équipe ont présenté la Stratégie décennale adoptée en 2024 ainsi que les Quatre points cardinaux qui guident les investissements de la Banque. La vice-présidente principale a présenté des temps forts qui permettent de renforcer le partenariat, à savoir les séminaires d’opportunités d’affaires qui se tiennent deux fois par an. Elle a ensuite souligné que l’Africa investment forum – dont la dernière édition a clôturé le 29 novembre et qui a permis d’enregistrer près de 15,3 milliards de dollars d’intérêt d’investissement couvrant 39 projets bancables – est une parfaite opportunité pour les entreprises canadiennes.  

Elle a enfin soulevé des pistes de partenariats, à commencer par le financement de la conception et d’études de faisabilité de projets et encouragé les entreprises à participer aux appels d’offres de programmes que la Banque accompagne. 

Le représentant spécial a adressé une invitation à la Banque, à venir au Canada, afin de présenter ses activités au secteur privé. Les participants à la rencontre ont convenu de la mise en place d’une feuille de route pour poser les bases d’un renouvellement de la relation et afin de travailler ensemble différemment.  

Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

Contact médias :
Aissatou Diallo
Département de la communication et des relations extérieures
media@afdb.org 

À propos du Groupe de la Banque africaine de développement :
Groupe de la Banque africaine de développement est la principale institution du financement du développement en Afrique. Il comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). Représentée dans 41 pays africains, avec un bureau extérieur au Japon, la Banque contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 Etats membres régionaux. Pour plus d’informations: www.AfDB.org

L’ancien directeur des ressources humaines de Gucci et Loro Piana, Diego Moriondo, est nommé responsable du marketing et de la communication du programme de bénévolat d’APO Group qui soutient l’Église catholique romaines en Afrique

Source: Africa Press Organisation – French

APO Group (www.APO-opa.com), leader panafricain du conseil en communication et de la distribution de communiqués de presse, a le plaisir d’annoncer la nomination de Diego Moriondo en tant que Responsable du Marketing et de la Communication au sein de son programme de bénévolat soutenant l’organe directeur de l’Église catholique en Afrique, le Symposium des Conférences Épiscopales d’Afrique et de Madagascar (SECAM).

Diego Moriondo occupera ce poste essentiel après une carrière distinguée dans les médias et le marketing dans les prestigieuses maisons de mode internationales Gucci et Loro Piana. Son expérience stratégique de haut niveau jouera un rôle déterminant dans la professionnalisation et l’élargissement de la portée du message de l’Église catholique romaine à travers le continent africain.

Dans sa fonction de Responsable du Marketing et de la Communication pour le programme de bénévolat d’APO Group, Diego Moriondo sera chargé d’aider les équipes du SECAM à conceptualiser, développer et superviser l’ensemble de la stratégie de communication et de marketing de l’Église catholique romaine en Afrique. Sa mission consiste à amplifier la voix du SECAM, à renforcer sa visibilité et à assurer la diffusion cohérente de ses messages à travers les 38 conférences épiscopales nationales et régionales.

« L’ajout de l’expertise de classe mondiale de Diego Moriondo est une étape importante pour notre programme de bénévolat et notre partenariat avec l’organe directeur de l’Église catholique romaine en Afrique », déclare Nicolas Pompigne-Mognard (www.Pompigne-Mognard.com), Fondateur et Président d’APO Group. « L’expérience de Diego dans l’élaboration de récits pour des marques de luxe mondiales telles que Gucci et Loro Piana jouera un rôle central dans l’élaboration d’une stratégie de communication puissante et unifiée qui résonnera fortement auprès de la communauté catholique africaine et d’un public mondial plus large. »

Diego Moriondo exprime son enthousiasme pour relever ce nouveau défi : « Je suis honoré de consacrer mon expérience au soutien de la mission d’APO Group et du travail essentiel du SECAM. L’opportunité d’apporter mes compétences en communications stratégiques pour avoir un impact sur la vie de millions de personnes à travers l’Afrique revêt un sens profond. J’ai hâte de travailler avec toute l’équipe à l’élaboration d’une stratégie intégrée qui permette au SECAM de communiquer efficacement sur l’ensemble du continent ».

L’Église catholique administre 82 235 écoles catholiques en Afrique, qui accueillent 30 629 476 élèves. Son vaste réseau de santé comprend 13 880 établissements tels que des hôpitaux, des cliniques, des dispensaires, des centres de lutte contre la lèpre, des foyers pour personnes âgées et malades chroniques, des centres pour personnes handicapées, des orphelinats, des jardins d’enfants et des centres de conseil matrimonial.

Selon des données récentes du Vatican, il y a 1,39 milliard de catholiques dans le monde, ce qui représente 18% de la population mondiale. Les 236 millions de catholiques d’Afrique représentent déjà 20% de la population catholique mondiale, mais ils constituent également la région du monde qui connaît la croissance la plus rapide. D’ici 2050, la World Christian Database estime que les catholiques africains représenteront 32% de la population catholique mondiale.

Selon le rapport 2022 des Nations unies sur l’état du volontariat dans le monde, on estime à 862,4 millions le nombre de bénévoles dans le monde. S’engager dans le bénévolat offre une occasion unique d’acquérir une expérience pratique, de compléter son profil professionnel et de développer des compétences précieuses grâce à un service utile.

Pour de plus amples renseignements sur le programme de bénévolat d’APO Group en soutien à l’Église catholique romaine en Afrique, veuillez consulter : https://apo-opa.co/48UBkl1

Distribué par APO Group pour APO Group.

Contact presse :
marie@apo-opa.com

À propos d’APO Group : 
Fondé en 2007, APO Group (www.APO-opa.com) est le leader panafricain du conseil en communication et de la distribution de communiqués de presse. Réputés pour notre expertise africaine profondément enracinée et notre perspective globale, nous sommes spécialisés dans l’optimisation de la réputation et de la valeur de la marque des organisations privées et publiques à travers l’Afrique. En tant que partenaire de confiance, notre mission est d’exploiter le pouvoir des médias, en élaborant des stratégies sur mesure qui ont un impact tangible et mesurable en Afrique et au-delà.

Notre engagement en faveur de l’excellence et de l’innovation a été récompensé par des prix prestigieux, notamment un PRovoke Media Global SABRE Award et plusieurs PRovoke Media Africa SABRE Awards. Nous avons été nommés Leading Public Relations Firm Africa et Leading Pan-African Communications Consultancy Africa en 2023, et Best Public Relations and Media Consultancy of the Year South Africa en 2024 et en 2025, lors des World Business Outlook Awards. En 2025, Brands Review Magazine nous a reconnus en tant que Leading Communications Consultancy in Africa pour la seconde année consécutive. Le magazine nous a également nommé Best PR Agency et Leading Press Release Distribution Platform in Africa en 2024. En 2025, nous avons reçu la médaille d’or de la meilleure campagne RP et la médaille de bronze des événements hors catégorie aux Davos Communications Awards.

La clientèle estimée d’APO Group, qui comprend des géants mondiaux tels qu’Emirates, Canon, Nestlé, Western Union, le PNUD, Network International, African Energy Chamber, Mercy Ships, Marriott, Africa’s Business Heroes et Liquid Intelligent Technologies, reflète notre capacité inégalée à évoluer dans l’écosystème médiatique africain complexe. Avec une équipe multiculturelle à travers l’Afrique, nous offrons des perspectives et une portée inégalées à travers le continent. APO Group se consacre à la refonte de la narration sur l’Afrique, à la remise en question des stéréotypes et à la présentation de récits africains inspirants à un public mondial. Notre expertise dans l’élaboration et l’accompagnement de campagnes de relations publiques dans le monde entier nous permet d’amplifier les messages des marques, de renforcer les réputations et d’établir un lien pertinent avec les publics cibles.

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Department welcomes High Court judgement on the publishing NSC results 

Source: Government of South Africa

Department welcomes High Court judgement on the publishing NSC results 

The Department of Basic Education (DBE) has welcomed a high court decision confirming the publication of the National Senior Certificate (NSC) examination results in newspapers and across accredited media platforms, consistent with long-standing national practice.

“The Department of Basic Education welcomes the judgment delivered by the High Court, which confirms that the department is lawfully authorised to publish NSC examination results in newspapers and across accredited media platforms, consistent with long-standing national practice.

“The judgment provides crucial legal clarity for learners, parents, institutions and the media, following recent uncertainty regarding the publication of matric results. In its findings, the Court condoned the department’s late filing of the appeal and proceeded to consider the matter on its merits,” the department said in a statement.

This as the full bench of the Pretoria High Court to set aside the Information Regulator’s Enforcement Notice wherein the regulator sought to block the publication of matric results.

The Enforcement Notice was issued against the DBE on 18 November 2024 following a finding from an assessment of how the department processes the personal information of learners who sit for matriculation exams.

The department said that the court further held that the established method of publishing NSC results does not constitute the processing of personal information as defined in the Protection of Personal Information Act (POPIA). 

“As such, allegations of infringement of POPIA fall away,” it said.

In addition, the court upheld the department’s appeal, setting aside both the enforcement and infringement notices that had previously been issued. 

“Collectively, these determinations affirm the legality of the department’s long-standing dissemination practices and remove any residual ambiguity surrounding the continued publication of NSC results.

“The department welcomes this clarity, which reinforces a results-access system that has, for decades, provided candidates, families, and post-school institutions with equitable and reliable means of obtaining examination outcomes,” said the department.

The department further reiterated its confidence in the Information Regulator and acknowledges its essential role in safeguarding personal information across the Republic.

The DBE remains committed to working collaboratively with the Regulator to uphold learners’ rights and strengthen digital safety in alignment with POPIA.

Meanwhile, the Information Regulator is studying the court decision.
READ | Regulator studying court decision on publication of matric results

In its statement on Friday, the regulator noted the decision by the full bench. –SAnews.gov.za 
 

Neo

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The price of going home: Christmas boxes and the final return from South Africa to Zimbabwe

Source: The Conversation – Africa – By Saana Hansen, Postdoctoral Researcher in Social and Cultural Anthropology, University of Helsinki

Each December, long-distance buses, minibus taxis and private cars stream northwards from South Africa as Bulawayo, Zimbabwe’s second biggest city, prepares for its annual ritual: the seasonal homecoming of “injiva” – migrants returning for Christmas.

The old industrial city, where businesses have declined and shops and restaurants struggle to survive, fills temporarily with cars with South African number plates and people dressed in trendy clothes signalling urban South African lifestyles. Trailers are loaded with remittances known as “Christmas boxes” containing cooking oil, soap and other groceries. A jumping castle is erected in the park, and popular music merges with laughter in the restaurants.

These are historically rooted signs of achievement and success earned abroad. They are a refashioned form of the festive season of colonial-era injivas: men from the Matabeleland region of Zimbabwe who worked in South African mines and farms, returning home typically once a year with gifts.

Yet, it is common knowledge that this performance is often hard-earned, and injivas – both women and men – struggle to meet these expectations. The real-life migration experiences include economic and legal uncertainties and discrimination in the labour market, low wages and difficulty in sending remittances home.

Amid the festive return lies a quieter and more solemn south-north movement – that of Zimbabwean migrants who have passed away and are taking their final journey home. Contrasting with the festivities surrounding Christmas visits, the coffin-shaped trailers along the A6 highway from the Beitbridge border post to Bulawayo are a reminder that migration’s promise of prosperity comes with risk and loss.

This homecoming, which I studied for my PhD in anthropology and have described in a recent paper, is shaped by bureaucracy, cost and intergenerational care.

The study reveals how a life-sustaining web of care is maintained. It contributes to anthropological discussions on migration, kinship, the state, documentary practices, law and development.

The moral duty and economic headache of return

The migration pattern between Zimbabwe and South Africa has its roots in colonial-era labour migration and has intensified since Zimbabwe’s independence in 1980. In the early 2000s, Zimbabwe’s economic collapse, marked by hyperinflation, political violence and mass unemployment, drove millions to seek economic opportunities and protection in South Africa.

Estimating the number of Zimbabweans in South Africa is difficult due to the largely unregulated nature of this mobility, but figures generally range between one million and three million.

Although deceased migrants, documented or not, can be buried in South African soil, bringing a body home is a vital act in Zimbabwe, as in many other African contexts. It is to restore the deceased to the lineage and to enable the spirit to be mourned and settled so it will protect younger generations. Failing to do so risks spiritual and social disorder. The respectful return in death, like the festive Christmas return of the able-bodied injivas, reinforces ties between generations.

Despite the religious and cultural importance of burial at home, repatriating a body from South Africa poses economic challenges to a family. It’s not only a moral duty but also a financial burden. So, in principle, only those whose death has been unforeseen return in coffins. Those who can will return home before they die to save the cost of repatriation.

Families make extraordinary efforts to make repatriation possible. Relatives collect and borrow money, and reach out to kin across borders. Burial societies mobilise payments from their members to collect the funds for embalming, transportation, paperwork and funerals. These obligations reveal the importance of the ancestral continuity being an economic matter, and sustenance of family welfare continuing after death.

Formal and informal burial societies

Since the 1990s, Bulawayo’s once-thriving industries have largely collapsed, leaving its old mills and factories deserted or refunctioning as spaces for religious congregations, education and garages. Amid these modest ventures, funeral services stand out in the city’s otherwise melancholic landscape.

As Zimbabwe’s economic and political instability pushes many to seek livelihoods in South Africa, the funeral industry has expanded. The Beitbridge border, crossing the Limpopo River between Zimbabwe and South Africa, has long organised the movement of labour and remittances, governing also the return of bodies.

Indeed, funeral parlours and burial societies date back to the colonial era when injured and dead migrants had to be sent home. Today, carrying prosperous names such as Doves, Kings & Queens and African Pride, funeral parlours function as key institutions in managing transnational death.

Besides these licensed funeral services, people belong to informal money pooling societies that mobilise money collectively to cover the cost of death. While some collect steady monthly deposits, others gather money ad hoc during emergencies.

These societies blur boundaries between formal and informal systems. Many “undocumented” migrants, who cannot have bank accounts, participate through friends or relatives with legal status, contributing to pooled funds tracked via mobile communication apps and bank transfer receipts. Societies sustain solidarity networks, and transparent contributions signal both moral and financial responsibility, shaping participants’ social standing.

Bureaucracies of transnational death

Between the death and the burial, numerous legal and bureaucratic steps must be completed, from obtaining death certificates and health clearances to coordinating with South African and Zimbabwean authorities.

Often, identity documents from Zimbabwe need to be collected to prove that the deceased is a Zimbabwean national. When the deceased has not revealed their identity to the South African authorities and remains “undocumented”, or has two legal identities, the disparity needs to be explained in affidavits.


Read more: Migrants in South Africa have access to healthcare: why it’s kicking up a storm


These administrative steps are not simply procedural; they are part of the politics of death. The paperwork that allows a body to move, such as a stamp, a signature, or an affidavit, is both a form of recognition and a reminder of inequality. While some deaths can move across borders with relative ease, others become delayed or trapped in institutional procedures.

Bureaucracy is a space where care, legality and belonging intertwine. State officials may draw not only on formal guidelines but also their cultural logics of care. They are central in navigating the legal and bureaucratic challenges. Immigration officers might be sympathetic and share the cultural understanding of the importance of returning home respectably.

The homecoming of the dead mirrors, in reverse, the December journeys of the living. Both are seasonal movements that bind families across generations, space and time. The same routes that carried migrants south in search of work now carry their bodies northward, accompanied by papers, payments and prayers.

In the end, the bureaucracies that regulate transnational death are not merely state procedures, but central to how families remake connection, dignity and belonging under precarious conditions.

– The price of going home: Christmas boxes and the final return from South Africa to Zimbabwe
– https://theconversation.com/the-price-of-going-home-christmas-boxes-and-the-final-return-from-south-africa-to-zimbabwe-268046

A próxima década de inclusão: do acesso à aceleração (Por Andris Kan̄eps)

Source: Africa Press Organisation – Portuguese –

Por Andris Kan̄eps, Diretor Executivo – Watu (https://WatuAfrica.com).

Há dez anos, em Mombaça, o nosso trabalho começou com uma pergunta simples mas ambiciosa: O que aconteceria se mais pessoas na economia informal tivessem acesso às ferramentas necessárias para obter um rendimento estável? A resposta, como aprendemos na última década, não é apenas um benefício individual. Trata-se de uma transformação económica.

Atualmente, milhões de pessoas dependem de motociclos, tuk-tuks e smartphones para participarem nas economias digitais e de serviços em rápido crescimento. Estes ativos permitem o transporte de pessoas e bens, facilitam os pagamentos e a logística e ligam os empresários a clientes, fornecedores e oportunidades. No entanto, durante muito tempo, o acesso a esses ativos esteve limitado àqueles que podiam cumprir requisitos rigorosos e formais em matéria de crédito. Estes critérios excluíam a maioria dos trabalhadores.

Durante a última década, a Watu expandiu-se para oito países africanos e dois na América Latina, apoiando mais de 5 milhões de clientes cujos meios de subsistência sustentam o movimento urbano e a circulação económica. O que aprendemos ao trabalhar tão de perto com este setor é que o empreendedorismo nestes mercados raramente é opcional. É assim que as famílias pagam as propinas escolares, constroem casas e apoiam as comunidades. É um trabalho que se baseia não no risco, mas na resiliência.

O percurso não foi simples. A nossa evolução do microfinanciamento para o financiamento da mobilidade e, mais tarde, para a conetividade digital, não foi o resultado de uma estratégia fixa, mas sim de observação e adaptação. Os clientes demonstraram que a posse de um bem gerador de rendimentos, em particular um motociclo, proporcionava um aumento mais forte e imediato dos rendimentos do que um pequeno empréstimo. Mais tarde, quando os smartphones se tornaram infraestruturas essenciais em vez de artigos de luxo, expandimo-nos para o financiamento de dispositivos. Tanto na mobilidade como na conetividade, o princípio continua a ser o mesmo: o acesso às ferramentas certas permite ganhar dinheiro, planear e progredir.

Mas a escala também trouxe lições. A inclusão financeira só tem sentido quando os resultados são positivos e duradouros. Assistimos a choques económicos, volatilidade de rendimentos e transições regulamentares que testaram tanto os nossos clientes como o nosso modelo. Estes momentos obrigaram-nos a reforçar a forma como avaliamos a acessibilidade económica, comunicamos as obrigações e os riscos e apoiamos os clientes durante períodos de dificuldades inesperadas. O crescimento responsável exige rigor e que aprendamos tão rapidamente quanto nos expandimos.

O panorama económico geral também está a mudar. Em África e nos mercados emergentes a nível mundial, três transições estão a redefinir a forma como as pessoas trabalham e se deslocam.

Em primeiro lugar, o setor dos transportes está a ser gradualmente eletrificado. Os veículos elétricos de duas e três rodas oferecem custos de exploração mais baixos, margens mais previsíveis e benefícios ambientais, desde que sejam apoiados por infraestruturas e modelos de financiamento adequados.

Em segundo lugar, os pagamentos estão a tornar-se cada vez mais digitais. Os ecossistemas de dinheiro móvel não se limitam a facilitar as transações. Estão a gerar uma visibilidade económica valiosa e a criar vias de crédito onde antes não existiam.

Em terceiro lugar, o trabalho informal está a ganhar estrutura. Através da tecnologia, das plataformas GIG e da identidade digital, os trabalhadores que antes eram invisíveis para os sistemas financeiros estão a tornar-se legíveis e, por conseguinte, financiáveis.

Estas transições representam uma mudança fundamental na forma como a participação económica funciona. A sua utilização implica um desafio claro: os sistemas têm de acompanhar a velocidade das pessoas que deles dependem.

Olhando para a nossa próxima década, a tónica deve, portanto, passar do alargamento do acesso à aceleração da mobilidade ascendente. Uma mota ou um smartphone já não são o ponto final da inclusão. É o ponto de partida. As questões que agora colocamos a nós próprios são as seguintes: Como é que ajudamos os clientes a passar do seu primeiro ativo para o segundo e, eventualmente, para a expansão do negócio? Como é que utilizamos os dados para os ajudar a antecipar os choques de rendimento antes que eles ocorram? Como colaboramos com os reguladores, fabricantes e parceiros de desenvolvimento para garantir que as novas tecnologias, como a mobilidade elétrica, se traduzem em benefícios económicos reais?

Não se trata de preocupações abstratas. Representam a próxima fronteira da inclusão financeira, onde o acesso é acompanhado de capacidades a longo prazo e onde as oportunidades a curto prazo evoluem para um progresso sustentável.

Em todos os mercados que servimos, vemos indivíduos que são engenhosos e determinados, trabalhando arduamente para melhorar as suas vidas e as dos que os rodeiam. Os seus esforços geram emprego, capacitam os serviços e mantêm as cidades em movimento. A questão agora não é saber se conseguem construir o futuro. A questão é saber se as infraestruturas financeiras, regulamentares e tecnológicas que as rodeiam estarão preparadas para acompanhar o ritmo.

O papel da Watu é ajudar a garantir que a resposta seja afirmativa. À medida que entramos na nossa segunda década, o nosso compromisso é escalar de forma responsável, inovar com ousadia e mantermo-nos intimamente ligados às realidades dos empresários que impulsionam as nossas economias. O seu sucesso não é apenas uma prova de inclusão. É uma prova de aceleração.

Se há uma lição que se destaca das restantes, é a seguinte: quando se dão às pessoas trabalhadoras as ferramentas para criar oportunidades, elas não ficam paradas. Nós também não devemos ficar.

Distribuído pelo Grupo APO para Watu.

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The Next Decade of Inclusion: From Access to Acceleration (By Andris Kan̄eps)

Source: APO – Report:

By Andris Kan̄eps, CEO – Watu (https://WatuAfrica.com).

Ten years ago in Mombasa, our work began with a simple but ambitious question: What would happen if more people in the informal economy had access to the tools they needed to earn a stable income? The answer, as we have learned over the past decade, is not merely individual benefit. It is an economic transformation.

Today, millions of people rely on motorcycles, tuk-tuks, and smartphones to participate in the fast-growing digital and service economies. These assets enable transportation of people and goods, facilitate payments and logistics, and connect entrepreneurs to customers, suppliers, and opportunities. Yet for a very long time, access to such assets was limited to those who could meet strict, formal credit requirements. These criteria excluded the majority of working people.

Over the past decade, Watu has expanded to eight African countries and two in Latin America, supporting more than 5 million customers whose livelihoods underpin urban movement and economic circulation. What we have learned from working so closely with this sector is that entrepreneurship in these markets is rarely optional. It is how families pay school fees, build houses, and support communities. It is work rooted not in risk, but in resilience.

The journey has not been straightforward. Our evolution from table banking to mobility financing, and later to digital connectivity, was not the result of a fixed strategy but of observation and adaptation. Customers demonstrated that owning an income-generating asset, particularly a motorcycle, provided a more powerful and immediate uplift in earnings compared to receiving a small loan. Later, as smartphones became essential infrastructure rather than luxury items, we expanded into device financing. In both mobility and connectivity, the principle remains the same: access to the right tools unlocks the ability to earn, to plan, and to progress.

But scale has also brought lessons. Financial inclusion is only meaningful when the outcomes are positive and enduring. We have witnessed economic shocks, income volatility, and regulatory transitions that tested both our customers and our model. These moments forced us to strengthen how we assess affordability, communicate obligations and risk, and support customers during periods of unexpected hardship. Responsible growth demands rigour and that we learn as fast as we expand.

The broader economic landscape is shifting, too. Across Africa and emerging markets globally, three transitions are redefining how people work and move.

First, the transportation sector is gradually electrifying. Electric two-wheelers and three-wheelers offer lower operating costs, more predictable margins, and environmental benefits, provided they are supported with the right infrastructure and financing models.

Second, payments are becoming increasingly digital. Mobile money ecosystems are not only facilitating transactions. They are generating valuable economic visibility and creating credit pathways where none existed before.

Third, informal work is gaining structure. Through technology, gig platforms, and digital identity, workers who were once invisible to financial systems are becoming legible and therefore financeable.

These transitions represent a fundamental shift in how economic participation operates. They come with a clear challenge: systems must keep pace with the speed of the people who rely on them.

Looking ahead to our next decade, the focus must therefore move from broadening access to accelerating upward mobility. A motorcycle or smartphone is no longer the endpoint of inclusion. It is the starting point. The questions we now ask ourselves include: How do we help customers advance from their first asset to their second, and eventually toward business expansion? How do we use data to help them anticipate income shocks before they occur? How do we collaborate with regulators, manufacturers, and development partners to ensure that new technologies, such as electric mobility, translate into real economic benefits?

These are not abstract concerns. They represent the next frontier of financial inclusion, where access is paired with long-term capability and where short-term opportunity evolves into sustainable progress.

Across every market we serve, we see individuals who are resourceful and determined, working hard to improve their lives and those around them. Their efforts generate employment, enable services, and keep cities moving. The question now is not whether they can build the future. It is whether the financial, regulatory, and technological infrastructure around them will be ready to keep pace.

Watu’s role is to help ensure that the answer is yes. As we step into our second decade, our commitment is to scale responsibly, to innovate boldly, and to stay closely connected to the realities of the entrepreneurs who power our economies. Their success is not simply evidence of inclusion. It is evidence of acceleration.

If there is one lesson that stands above the rest, it is this: when you give hardworking people the tools to build opportunity, they do not stand still. Neither should we.

– on behalf of Watu.

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Majodina in Lesotho

Source: Government of South Africa

Majodina in Lesotho

Water and Sanitation Minister Pemmy Majodina has expressed satisfaction with progress made on Phase II of the Lesotho Highlands Water Project (LHWP), with 48% of construction completed on the Polihali Transfer Tunnel.

This, whilst also stressing the urgency of meeting the 2028/2029 completion deadline for Phase II of the project and warning that no further extensions will be granted. 

Accompanied by Deputy Minister of Planning, Monitoring and Evaluation Seiso Mohai, Majodina led a South African delegation on an oversight visit to Lesotho on Sunday. The delegation met Lesotho’s Minister of Natural Resources, Mohlomi Moleko, to assess progress on the multibillion-rand project.

The visit follows Majodina’s undertaking in August 2025, to return to Lesotho to monitor and review implementation of the project.

The Minister’s programme on Sunday started with a briefing on project progress, including the resettlement of 24 households which were moved to make way for the dam construction. About 300 households were relocated, with construction of 105 replacement houses currently under way.

Social and environmental impacts

Majodina also received reports on the project’s social and environmental impacts, which include improved road access, better access to health and education facilities, and the provision of electricity.

The project has so far created about 16 000 job opportunities, including business development and skills transfer initiatives. Its broader objectives include strengthening climate resilience, improving food and nutrition security, promoting economic diversification, enhancing integration of farm-based initiatives, and building trust and collaboration among stakeholders.

On women’s empowerment, 77 women from four local councils within the project area have benefited from training programmes, including detergent and cosmetics manufacturing.

During the visit, the delegation toured several construction sites, including the 165m high Concrete Faced Rockfill Dam at Polihali, located downstream of the confluence of the Khubelu and Senqu-Orange rivers.

Chief Resident Engineer Ivaho Vanzaghi reported that concrete placement has reached over 60 metres from the riverbed, with about 100 metres remaining.

Majodina also visited the approximately 38km long concrete-lined gravity tunnel linking the Polihali and Katse reservoirs, where she inspected construction progress underground.

Addressing the media at the Sengqu Bridge construction site, an 825-metre-long structure, Majodina said she was encouraged by the pace of development and confirmed that South Africa is preparing to receive water once the project is completed.

“I am very satisfied with the progress. While relocation has taken longer than expected, there is a plan in place. We are also pleased that 92 professionals have been developed through this project, including women, and that 16 000 jobs have been created. That is quite significant.

“We cannot allow further delays. We are here to ensure accountability because South Africans want to know what is happening, and Basotho also want to know what is happening,” the Minister said.

She urged that the communities living near the dam should also be considered for access to water provision.

Lesotho’s Minister of Natural Resources, Mohlomi Moleko, commended Majodina for honouring her commitment to return for an oversight visit.

“She is a woman of her word. Each time she visits, there is visible progress because stakeholders understand that at the highest level of government, we want this project to succeed efficiently,” Moleko said.

He described the LHWP as one of Africa’s largest infrastructure projects, noting its potential to support hydropower development and boost tourism in Lesotho.

Long-standing cooperation between SA and Lesotho

Mohai commended the Ministers from both countries for providing strong leadership on the project, noting that its scale requires close cooperation between the two countries and high-level engineering expertise.

Mohai said the project demonstrates long-standing cooperation between South Africa and Lesotho, particularly in the democratic era, to advance sustainability and economic growth.

He said the project ensures that communities can enjoy access to water, which is a fundamental right, sustains life, and improves health outcomes.

“It is fascinating to be here in the Kingdom of Lesotho and witness that Lesotho will continue to provide this important resource to many nations in the continent for many centuries. We really appreciate their generosity and are committed to ensure that we share economic spinoffs as countries, as water is an important ingredient to stimulate economic activity,” Mohai said.

Majodina is on Monday expected to visit the Katse Dam. – SAnews.gov.za
 

GabiK

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La prochaine décennie d’inclusion : de l’accès à l’accélération (Par Andris Kan̄eps)

Source: Africa Press Organisation – French

Par Andris Kan̄eps, CEO – Watu (https://WatuAfrica.com).

Il y a dix ans de cela, à Mombasa, notre travail a commencé par une question simple, mais ambitieuse : que se passerait-il si davantage de personnes de l’économie informelle avaient accès aux outils dont elles ont besoin pour gagner un revenu stable? La réponse, comme nous l’avons appris au cours de la décennie écoulée, n’est pas seulement un avantage individuel, mais aussi une véritable transformation économique.

Aujourd’hui, des millions de personnes comptent sur les motos, les tuk-tuks et les smartphones pour participer aux économies numériques et de services en pleine croissance. Ces actifs permettent le transport de personnes et de marchandises, facilitent les paiements et la logistique, et relient les entrepreneurs aux clients, aux fournisseurs et aux opportunités. Pourtant, pendant très longtemps, l’accès à ces actifs a été limité à ceux qui pouvaient satisfaire à des exigences de crédit strictes et formelles, des critères qui excluaient la majorité des travailleurs.

Au cours de la dernière décennie, Watu s’est étendu à huit pays africains et deux en Amérique latine, soutenant plus de cinq millions de clients dont les moyens de subsistance sous-tendent les mouvements urbains et la circulation économique. Ce que nous avons appris en travaillant si étroitement avec ce secteur est que l’entrepreneuriat sur ces marchés est rarement facultatif : c’est comme cela que les familles paient les frais de scolarité, construisent des maisons et soutiennent les communautés. Il s’agit d’un travail ancré non pas dans le risque, mais dans la résilience.

Le parcours n’a pas été simple. Notre évolution, de la banque transactionnelle au financement de la mobilité, et plus tard à la connectivité numérique, n’a pas été le fruit d’une stratégie rigide, mais de l’observation et de l’adaptation. Les clients ont démontré que la possession d’un actif générateur de revenus, en particulier une motocyclette, a fourni une augmentation plus prononcée et immédiate des bénéfices par rapport à la réception d’un petit prêt. Plus tard, comme les smartphones sont devenus des infrastructures essentielles plutôt que des articles de luxe, nous nous sommes étendus au financement des appareils. Tant en matière de mobilité que de connectivité, le principe reste le même : l’accès aux bons outils permet de gagner de l’argent, de planifier et de progresser.

Mais l’échelle a également apporté des leçons. L’inclusion financière n’a de sens que lorsque les résultats sont positifs et durables. Nous avons été témoins de chocs économiques, de volatilité des revenus et de transitions réglementaires qui ont mis à l’épreuve à la fois nos clients et notre modèle. Ces événements nous ont forcés à renforcer la façon dont nous évaluons l’abordabilité, communiquons les obligations et les risques, et soutenons les clients pendant les périodes de difficultés imprévues. La croissance responsable exige de la rigueur et que nous apprenions aussi vite que nous nous développons.

Le paysage économique au sens large évolue également. À travers l’Afrique et les marchés émergents à l’échelle mondiale, trois transitions redéfinissent la façon dont les gens travaillent et se déplacent.

Premièrement, le secteur des transports s’électrise progressivement. Les deux-roues et les trois-roues électriques offrent des coûts d’exploitation plus faibles, des marges plus prévisibles et des avantages environnementaux, à condition qu’ils soient soutenus par les bonnes infrastructures et les bons modèles de financement.

Deuxièmement, les paiements deviennent de plus en plus numériques. Les écosystèmes d’argent mobile ne facilitent pas seulement les transactions. Ils génèrent une visibilité économique précieuse et créent des opportunités de crédit là où elles n’existaient pas auparavant.

Troisièmement, le travail informel gagne en structure. Grâce à la technologie, aux plateformes de petits boulots et à l’identité numérique, les travailleurs qui étaient autrefois invisibles aux systèmes financiers deviennent lisibles et donc finançables.

Ces transitions représentent un changement fondamental dans le fonctionnement de la participation économique. Elles apportent un défi clair : les systèmes doivent suivre le rythme des personnes qui comptent sur eux.

Dans la perspective de notre prochaine décennie, l’accent doit donc être mis non plus sur l’élargissement de l’accès mais sur l’accélération de la mobilité ascendante. Une moto ou un smartphone n’est plus le point d’arrivée de l’inclusion. C’est le point de départ. Les questions que nous nous posons maintenant sont les suivantes : comment pouvons-nous aider les clients à passer de leur premier actif au deuxième, puis à l’expansion de leur activité ? Comment utiliser les données pour les aider à anticiper les chocs de revenus avant qu’ils ne se produisent ? Comment collaborer avec les régulateurs, les fabricants et les partenaires de développement pour faire en sorte que les nouvelles technologies, telles que la mobilité électrique, se traduisent par de réels avantages économiques ?

Ce ne sont pas des préoccupations abstraites. Ces questions représentent la prochaine frontière de l’inclusion financière, où l’accès est jumelé à une capacité à long terme et où les opportunités à court terme évoluent vers des progrès durables.

Dans tous les marchés que nous servons, nous voyons des personnes ingénieuses et déterminées qui travaillent dur pour améliorer leur vie et celle de leurs proches. Leurs efforts génèrent de l’emploi, facilitent les services et maintiennent les villes en mouvement. La question n’est pas maintenant de savoir si elles peuvent construire l’avenir. Il s’agit de savoir si l’infrastructure financière, réglementaire et technologique qui les entoure sera prête à suivre le rythme.

Le rôle de Watu est de contribuer à ce que la réponse soit « oui ». Alors que nous entamons notre deuxième décennie, notre engagement est d’évoluer de manière responsable, d’innover avec audace et de rester étroitement liés aux réalités des entrepreneurs qui alimentent nos économies. Leur succès n’est pas simplement une preuve d’inclusion. C’est la preuve d’une accélération.

S’il y a une leçon qui se tient au-dessus du reste, la voici : lorsque vous donnez aux travailleurs les outils nécessaires pour créer des opportunités, ils continuent d’avancer. Nous devons faire de même.

Distribué par APO Group pour Watu.

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No extensions for Lesotho Highlands Water Project, Majodina

Source: Government of South Africa

No extensions for Lesotho Highlands Water Project, Majodina

Water and Sanitation Minister Pemmy Majodina has stressed the urgency of meeting the 2028/2029 completion deadline for Phase II of the Lesotho Highlands Water Project (LHWP), warning that no further extensions will be granted.

While acknowledging progress made on the project, Majodina said delays could not be tolerated, particularly given that the project had already been delayed by nine years.

“If you are running behind schedule, you must have a clear turnaround plan on how and when you are going to catch up, because we cannot afford to delay this project any further. The taste is in the eating of the pudding,” Majodina said.

Majodina was speaking to stakeholders on Sunday during the first day of her oversight visit to the project, where she received a progress briefing on Phase II implementation. The visit follows her commitment made in August 2025 to return to Lesotho to monitor and review progress.

During presentations, the Minister was briefed on resettlement linked to the dam construction, including the relocation of 24 households to date. She was also informed that approximately 300 households are affected by the project, with construction of 105 replacement houses currently under way.

Majodina expressed concern over the slow pace of relocations and questioned the underlying causes.

“Is it because you are slow, or is it resistance from the community? Why such a low number?” she asked.

She also raised concerns about the criteria guiding relocation decisions, noting reports of requests for relocation beyond Lesotho’s borders.

“Is there no framework to say you can only be relocated up to this far? I’m asking this because I’ve received a lot of petitions where people want to be relocated from here to Ladybrand [Free State]. There’s nothing in the Treaty that says across the borders, and that must be explained thoroughly. You must act within the Treaty,” Majodina said.

The Minister further called for greater transparency regarding expenditure on infrastructure development, particularly road construction.

“How many feeder roads and how many kilometres have been built? You’ve mentioned schools, clinics and hospitals that have been built, but there’s no timeframe,” she said.

To date, R21 billion has been spent on the R53 billion project, which involves the construction of dams and a network of tunnels to transfer water from the Orange–Senqu River in the Lesotho highlands to South Africa, while also supporting hydro-electric power generation in Lesotho.

The water transfer component of Phase II includes a 165-metre-high concrete faced rockfill dam at Polihali, downstream of the confluence of the Khubelu and Senqu-Orange rivers, as well as a 38-kilometre concrete lined gravity tunnel linking the Polihali and Katse reservoirs.

Once completed, Phase II will increase water transfers from Lesotho to South Africa by an additional 490 million cubic metres per year, raising total deliveries from 780 million cubic metres to 1.26 billion cubic metres annually through the Integrated Vaal River System (IVRS). – SAnews.gov.za
 

GabiK

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