« Le Meilleur Tablier du Local » : Un concours inédit qui révèle les talents culinaires du Bénin

Source: Africa Press Organisation – French


Il y a des initiatives qui marquent un tournant. Le Concours Culinaire « Le Meilleur Tablier du Local », première du genre au Bénin, s’est imposé comme l’une des plus belles innovations de la 6ᵉ édition du Mois du Consommer Local. Plus qu’une compétition, ce fut une véritable célébration du génie gastronomique béninois, portée par un processus rigoureux, transparent et inclusif. 

Pensé pour mettre en lumière les talents des 12 départements et valoriser la richesse des produits du terroir, le concours a attiré des candidatures de tout le pays, révélant une pluralité de saveurs, d’histoires et de savoir-faire. Afin de garantir la crédibilité du classement final, tout le dispositif a été structuré autour d’un mécanisme clair, traçable et équilibré : 50% pour le jury, 50% pour le public lors des phases vidéo, puis une évaluation 100% jury pour la grande finale. 

Diffusé sur les réseaux sociaux, l’appel à candidatures a suscité un fort engouement. Chaque participant devait envoyer une vidéo culinaire selon un format standard. Les critères du jury portaient notamment sur la durée et la qualité de la vidéo, la présentation du candidat et de son département, la mise en avant d’un mets typique et d’ingrédients locaux, la cohérence et la clarté du message. En parallèle, le public votait via une plateforme WhatsApp sécurisée, avec limitation stricte à un vote par personne. 

Les 12 départements ont été regroupés en six binômes, chacun comptant six candidats issus de la présélection. Au terme de cette étape, trois finalistes nationaux ont décroché leur place pour Cotonou. 

Devant un jury exclusivement responsable de la notation dirigé par Madame Valérie VINAKPON, les finalistes ont présenté leurs plats en live, évalués sur : l’hygiène et la maîtrise technique, la valeur nutritionnelle, la créativité culinaire et l’innovation dans la présentation. C’est à l’issue de ce dernier verdict que les trois meilleurs tabliers locaux du Bénin ont été révélés. 

Le podium national : Trois talents qui honorent la cuisine béninoise 

  • 3ᵉ Prix : Ella Michelle GOHOUE (Abomey, Zou) Elle repart avec 200.000 FCFA, une médaille, un trophée, une attestation et plusieurs autres récompenses. 
  • 2ᵉ Prix : Zacharie TOSSOU (Lokossa, Mono) Il a remporté 300.000 FCFA, une médaille, un trophée et une attestation de reconnaissance. 
  • 1er Prix : Meilleur Tablier Local 2025 : Abde Rayanath SEIBOU TOLEBA (Djougou, Donga) Elle devient la première détentrice du Tablier Local, avec 500.000 FCFA, une médaille d’Or, un trophée spécial, un certificat et de nombreux autres cadeaux. 

Ces trois lauréats incarnent à la fois l’inventivité, la maîtrise des produits locaux et la volonté de porter haut la cuisine béninoise. Les prix ont été remis le 21 novembre 2025 à la Maison Rouge à Cotonou, lors de la cérémonie de clôture du Mois du Consommer Local. Une soirée riche en couleurs et en émotions, présidée par le Secrétaire général du Ministère de l’Industrie et du Commerce, Monsieur Éric Kader GBIAN TABE, représentant la Ministre Alimatou Shadiya ASSOUMAN. 

La cérémonie a réuni plusieurs invités de marque, dont Madame Maryse LOKOSSOU, Directrice générale de la Caisse des Dépôts et Consignations du Bénin, et a été l’occasion de saluer les partenaires ayant accompagné cette première édition. 

Ce concours, au-delà des trophées, laisse une empreinte forte : celle d’un Bénin gastronomique résolument tourné vers la valorisation du local, la créativité et la promotion des talents régionaux. 

« Le Meilleur Tablier du Local » est plus qu’un concours : c’est une promesse. La promesse de célébrer, chaque année, celles et ceux qui font rayonner nos saveurs avec passion, audace et identité.

Distribué par APO Group pour Gouvernement de la République du Bénin.

Bénin – Construction du Musée international du Vodun : Le gouvernement évalue l’avancement des travaux à Porto-Novo

Source: Africa Press Organisation – French


Le Ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, Monsieur Jean-Michel ABIMBOLA, a effectué ce jeudi 27 novembre 2025, une descente sur le chantier de construction du Musée International du Vodun (MIV), situé à l’entrée de la ville de Porto-Novo. Cette visite de terrain s’inscrit dans le suivi rapproché des grands projets culturels engagés par le Gouvernement du Bénin. 

Accompagné du Chargé de Mission du Chef de l’État, Monsieur Alain GODONOU, et de quelques cadres techniques du ministère, le Ministre est allé constater l’état d’avancement des travaux sur ce vaste complexe culturel implanté sur une superficie d’environ un hectare et demi. 

Sur place, une brève séance de travail a été tenue avec les entreprises en charge du chantier. Les échanges ont porté sur le taux d’exécution physique, les points d’attention relevés, et quelques questions d’ordre technique nécessitant un suivi particulier. À la suite de ces échanges, la délégation ministérielle a parcouru l’ensemble des compartiments du projet. De la salle d’accueil à l’auditorium en passant par le bâtiment afro-brésilien, les édifices en forme de calebasse, ainsi que les ateliers prévus pour les besoins muséographiques. 

La visite s’est également étendue à la Place Toffa où se dresse la statue du Roi Toffa. Le Ministre et sa suite ont minutieusement observé chaque segment du site, veillant à ce que les travaux se déroulent conformément aux normes internationales et traduisent fidèlement l’ambition du Gouvernement de doter le Bénin d’un musée de référence dédié au Vodun.

Distribué par APO Group pour Gouvernement de la République du Bénin.

Ambassador Zhao Weiping Attends the Handover and Takeover Certificate Signing Ceremony of China-Aided Satellite Ground Data Receiving Station and Processing System Construction Project in Namibia

Source: APO – Report:

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On November 20, the handover and takeover certificate signing ceremony of China-Aided Satellite Ground Data Receiving Station and Processing System Construction Project in Namibia was held in Windhoek. Chinese Ambassador to Namibia Zhao Weiping attended the ceremony and jointly signed the project handover and takeover certificate with Dr. Lisho Mundia, Deputy Executive Director of the Ministry of Education, Innovation, Youth, Sports, Arts and Culture of Namibia.

In his remarks, Ambassador Zhao said that this project is the first high-tech project aided by China in Namibia, which holds significant importance for advancing Namibia’s scientific and technological development. It’s also a vivid example of implementing the spirit of the FOCAC Beijing Summit in joining hands with African countries to advance modernization. Zhao expressed his hope that both sides will further deepen cooperation in science and technology in future.

Dr. Lisho Mundia expressed gratitude for China’s selfless support to Namibia and said in his speech that China is a global leader in high-tech fields such as space technology, and Namibia cherishes China’s friendship in sharing science and knowledge with Namibia. He stated that Namibia looks forward to deepening cooperation with China in the field of science and technology.

– on behalf of Embassy of the People’s Republic of China in the Republic of Namibia.

South Sudan: United Nations (UN) Police Officer Shalemi Kumari urges communities in Jonglei to end conflict and choose peace

Source: APO – Report:

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“There is always a way forward if we seize the chance for change and choose peace.”

Working as a United Nations peacekeeper in Jonglei is a challenge at the best of times, but UN Police Officer, Shalemi Kumari, is relentlessly positive about the possibility of securing sustainable peace in the world’s newest nation.

She works for the United Nations Mission in South Sudan in a region that is plagued by intercommunal conflict and severe climate shocks, including flooding which has affected 625,000 people this year.

Many of those displaced by the rising waters are sheltering in overcrowded public facilities or relocating to higher ground. Impassable roads are impacting humanitarian assistance, the already dire economic situation, and peacebuilding efforts.

Despite the challenges, Shalemi Kumari is committed to protecting vulnerable civilians by strengthening community policing and supporting preparations to ensure a secure environment for the country’s first democratic elections. 

“The context here is one in which vulnerable people are adversely affected by crime and conflict. Our role is to reach out to these communities, particularly to address gender-based violence and conflict-related sexual violence, to ensure that victims’ rights are realized and perpetrators held accountable.”

Utilizing her 22 years of experience as a criminal investigator, community policing officer and police prosecutor in her home country of Fiji, Shalemi Kumari is particularly focused on supporting women and girls, who are disproportionately impacted by conflict and often excluded from participating in political and peacebuilding activities.

“We go out into the communities to hear their concerns, make them aware of their rights and how to report incidents of violations and abuses,” she says.

“We also conduct training for the South Sudan National Police Service officers, advising, mentoring and empowering them, to build their capacity to protect their own citizens.”

For Shalemi, her work is a professional duty but also a personal commitment given how far she is away from her home on the other side of the world.

“I maintain contact with my family back home through daily phone and video calls,” she says.

“But to be honest, I don’t feel lonely here. I have bonded with my colleagues and friends from various countries and regions. I feel like I now also have a family here in South Sudan.”

While the separation is difficult, the appreciation of her three children for her service in the cause of peace also gives her strength.

In every step she takes, she carries, not only, her duty as a peacekeeper, but also the heart of a mother determined to make South Sudan a better place for the next generation.

– on behalf of United Nations Mission in South Sudan (UNMISS).

Le pass Asie d’Emirates : votre clé pour explorer plusieurs villes d’Asie du Sud-Est en un seul voyage

Source: Africa Press Organisation – French

Emirates (https://www.Emirates.com) a annoncé le lancement d’Emirates Asia Pass, une nouvelle offre exclusive permettant aux voyageurs issus de marchés africains ciblés de bénéficier d’un accès élargi et simplifié à l’Asie du Sud-Est. 

Le Pass est disponible pour les clients en Afrique du Sud, au Kenya, au Sénégal, en Ouganda, en Tunisie, en Côte d’Ivoire, en Guinée, au Congo, en Tanzanie et en Égypte, offrant une option simplifiée et flexible pour les voyages multi‑villes dans la région  

Grâce au Pass, les clients peuvent réserver et personnaliser leurs itinéraires à travers la Thaïlande, l’Indonésie, le Vietnam, la Malaisie, le Cambodge, Singapour et le Laos, le tout sous un seul billet. Qu’ils veuillent profiter de la tranquillité des îles paradisiaques, des patrimoines culturels emblématiques ou de l’effervescence des villes, le Pass leur permet de voyager facilement d’une destination à l’autre et d’explorer la région à leur convenance.  

Le Pass offre aux voyageurs la liberté de personnaliser leurs voyages, en combinant les destinations de leur choix et même en revisitant une même ville à plusieurs reprises. Les voyageurs peuvent choisir entre un et dix vols en Asie du Sud-Est, ce qui leur permet d’adapter facilement leurs itinéraires à leur style de voyage et à leur emploi du temps. Pour obtenir la liste complète des destinations incluses dans le Pass, veuillez consulter le site https://www.Emirates.com.  

Le Pass est disponible pour les voyageurs réservant un vol international Emirates à destination du Cambodge, de l’Indonésie, de la Malaisie, de Singapour, de la Thaïlande, du Vietnam ou du Laos, soit directement auprès d’Emirates, soit via leur agence de voyage habituelle. Cette nouvelle solution de voyage supprime la nécessité de multiples billets de différentes compagnies aériennes et permet aux clients de gérer tous leurs vols facilement d’une seule plateforme.  

Des plages paisibles de Koh Samui aux rues animées de Bangkok, le Pass Asie d’Emirates invite les voyageurs à planifier simplement et à prolonger leur séjour en toute sérénité.  

Des portes d’entrée populaires telles que Singapour, Bangkok et Kuala Lumpur constituent des points de départ idéaux pour l’exploration, avec des correspondances fluides assurées en partenariat avec Bangkok Airways et Batik Air Malaysia. De plus, les vols opérés par Emirates relient les voyageurs entre la Thaïlande et le Vietnam, ainsi qu’entre la Thaïlande et le Cambodge, élargissant davantage les possibilités de voyage à travers la région.  

Les voyageurs des marchés africains spécifiques d’Emirates peuvent acheter le Pass Asie d’Emirates en même temps que leur billet international Emirates, via https://www.Emirates.com, les centres de contact Emirates, les bureaux de vente et de billetterie, ou auprès des agences de voyage. 

Pour plus de flexibilité, les clients peuvent modifier leurs vols après l’achat moyennant des frais symboliques de 15 dollars US par changement sur les vols inclus dans leur Pass  

Distribué par APO Group pour The Emirates Group.

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Fórum Africano de Investimento: Banco Africano de Desenvolvimento nomeia Société Générale como consultora principal para plataforma inovadora de titularização sintética

Source: Africa Press Organisation – Portuguese –

O Grupo Banco Africano de Desenvolvimento (www.AfDB.org) nomeou a Société Générale como consultora principal para a estruturação e execução da sua Plataforma de Securitização Sintética Multioriginadora (Plataforma SST).

As duas entidades assinaram o acordo a 26 de novembro durante os Market Days do Fórum Africano de Investimento de 2025, em Rabat.

Juntando-se a outras três transações executadas desde 2018 no âmbito da bem-sucedida iniciativa Room to Run (R2R) do Grupo Banco, a Plataforma SST funcionará como um veículo de transferência de risco rotativo, permanente e escalável, oferecendo às instituições financeiras de desenvolvimento alívio de capital regulatório, maior resiliência do balanço patrimonial e um caminho para mobilizar investimentos privados em grande escala. A Société Générale, um parceiro proeminente devido à sua vasta experiência em transações de transferência de risco significativo (SRT), desempenhará um papel de liderança na conceção e estruturação da plataforma antes do seu lançamento, ao mesmo tempo que oferecerá modelação financeira e preparação de materiais de divulgação para investidores.

A fase inicial da Plataforma SST tem como alvo uma carteira de referência de 2 mil milhões de dólares, com setores, geografias e perfis de risco diversificados, combinando ativos do Banco Africano de Desenvolvimento, do Banco de Desenvolvimento da África Austral e, potencialmente, de outras instituições. A longo prazo, espera-se que a Plataforma SST introduza documentação de emissão harmonizada, abordagens padronizadas de avaliação de crédito e uma estrutura compartilhada de Veículos de Propósito Específico para atrair a participação de outras instituições financeiras de desenvolvimento africanas e internacionais.

Pascale Olivié, consultora sénior de Soluções Baseadas em Ativos da Société Générale, afirmou: “A Société Générale tem o prazer de aproveitar a sua profunda experiência em soluções de transferência de risco para aconselhar o Banco Africano de Desenvolvimento, o DBSA e outras instituições de desenvolvimento proeminentes na criação de uma plataforma inovadora de titularização sintética com múltiplos originadores. Isto representa um marco significativo no avanço do financiamento sustentável e na atração de investimento privado para o crescimento inclusivo em toda a África”.

Na assinatura, Max Ndiaye, diretor sénior do Banco Africano de Desenvolvimento para Sindicâncias, Soluções para Clientes e para o Fórum Africano de Investimento, afirmou: “Espera-se que a plataforma SST seja um catalisador para expandir a margem de crédito para projetos de alto impacto, posicionando-a como uma pedra angular nos esforços de África para ampliar as soluções de financiamento que impulsionam o crescimento sustentável em todo o continente”.

O acordo promove a Estratégia Decenal do Grupo Banco e está também alinhado com os Quatro Pontos Cardeais do Presidente Sidi Ould Tah, que dão prioridade à aceleração da mobilização de capital privado para África.

Distribuído pelo Grupo APO para African Development Bank Group (AfDB).

Contacto para os media:
Olufemi Terry
Departamento de Comunicação e Relações Externas
media@afdb.org

Sobre o Grupo do Banco Africano de Desenvolvimento:
O Grupo Banco Africano de Desenvolvimento é a principal instituição financeira de desenvolvimento em África. Inclui três entidades distintas: o Banco Africano de Desenvolvimento (AfDB), o Fundo Africano de Desenvolvimento (ADF) e o Fundo Fiduciário da Nigéria (NTF). Presente no terreno em 41 países africanos, com uma representação externa no Japão, o Banco contribui para o desenvolvimento económico e o progresso social dos seus 54 Estados-membros. Mais informações em https://AfDB.org/pt

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La Chambre africaine de l’énergie (AEC) soutient la décision de la Cour de justice de l’Afrique de l’Est et met en garde contre l’escalade des « guerres juridiques » financées par l’étranger contre le développement énergétique africain

Source: Africa Press Organisation – French


L’Afrique de l’Est est entrée dans une phase décisive de son parcours énergétique. Avec le rejet par la Cour de justice de l’Afrique de l’Est (EACJ) d’un procès de longue haleine visant à mettre fin au projet d’oléoduc East African Crude Oil Pipeline (EACOP), la région a réaffirmé son engagement à faire avancer un projet stratégiquement vital destiné à créer des emplois, à développer les chaînes d’approvisionnement et à garantir la sécurité énergétique à long terme de l’Ouganda et de la Tanzanie. 

La Chambre africaine de l’énergie (AEC) se félicite vivement de cette décision. Pour la Chambre, la décision de la Cour renforce un message qu’elle défend depuis des années : l’Afrique doit être autorisée à construire son propre avenir énergétique sans ingérence, intimidation ou litiges utilisés comme arme et financés par l’étranger. Ce jugement est non seulement une affirmation bienvenue de l’état de droit dans la région, mais aussi un signal clair que l’Afrique ne permettra pas à des obstructions venues de l’extérieur de faire dérailler son développement. Après cinq ans de procédure, la Cour africaine de justice a confirmé sa conclusion antérieure selon laquelle le recours introduit par un consortium d’organisations de la société civile avait été déposé après l’expiration du délai de 60 jours prévu par le traité. Avec cette décision, la plus haute juridiction de la région a envoyé un message fort : les procédures judiciaires doivent être respectées, les délais sont importants et les projets essentiels à l’industrialisation de l’Afrique de l’Est ne peuvent être indéfiniment pris en otage par des manœuvres procédurales. 

La Chambre considère cette décision comme une victoire pour l’Ouganda, la Tanzanie, TotalEnergies, CNOOC et toutes les communautés locales qui devraient bénéficier des emplois, des investissements et des infrastructures liés à l’EACOP. La Chambre s’est rendue sur le terrain en Ouganda, visitant les zones dites « touchées » que les militants mentionnent fréquemment dans leurs campagnes à l’étranger. Ce que la Chambre a pu constater de ses propres yeux contredit bon nombre des récits amplifiés par les médias occidentaux. Les communautés ne demandent pas l’arrêt des projets ; elles réclament le progrès, des opportunités et la possibilité de tirer profit de leurs propres ressources naturelles. C’est exactement ce que représente l’EACOP : un pipeline stratégique qui acheminera 210 000 barils par jour de pétrole brut ougandais vers le port de Tanga, débloquant ainsi des chaînes de valeur susceptibles de transformer les deux économies.  

« Les Ougandais soutiennent ce projet. Ils veulent des emplois, des investissements et la possibilité de participer à un avenir industriel », déclare NJ Ayuk, président exécutif de l’AEC. « Cette décision renforce ce que nous avons toujours soutenu : le développement ne peut être externalisé, retardé ou compromis par des groupes extérieurs qui utilisent les tribunaux africains pour mener des batailles idéologiques. » 

La décision du tribunal intervient à un moment où les « guerres juridiques » financées par des fonds étrangers s’intensifient à travers le continent. Le même schéma observé en Afrique de l’Est est déjà bien documenté en Afrique du Sud, où des poursuites judiciaires intentées par des organisations non gouvernementales soutenues par des fondations occidentales ont réussi à retarder des projets offshore de TotalEnergies et Shell. La décision prise en 2025 par la Haute Cour du Cap-Occidental d’annuler l’autorisation environnementale pour les blocs 5/6/7, après des années de litige, est désormais un exemple type de la manière dont des contestations judiciaires continues peuvent paralyser les investissements. L’affaire Wild Coast, qui oppose Shell depuis longtemps, suit la même formule : appels répétés, obstacles procéduraux et campagnes visant à créer de l’incertitude plutôt qu’à garantir la conformité. Ces actions, bien que présentées comme des actions de défense des intérêts de la communauté, sont de plus en plus considérées par les parties prenantes africaines comme des efforts systématiques visant à bloquer le développement énergétique africain, tandis que l’Europe et l’Amérique du Nord développent leurs propres infrastructures de combustibles fossiles. 

Le Mozambique est confronté à des obstacles similaires. Les litiges visant le financement du projet GNL au Mozambique se sont étendus à plusieurs juridictions, avec des poursuites judiciaires intentées aux États-Unis pour bloquer un prêt de plusieurs milliards de dollars de la banque américaine Exim Bank et des plaintes pénales en France pour complicité de crimes de guerre. Si un contrôle légitime des droits de l’homme est nécessaire, l’effet cumulatif de ces poursuites judiciaires est le blocage prolongé du plus grand projet de développement de GNL en Afrique, un projet essentiel pour l’électrification régionale et la croissance économique à long terme. Chaque retard renforce l’argument de l’AEC selon lequel l’Afrique est soumise à un double standard, censée répondre aux besoins de développement sans disposer des systèmes énergétiques qui ont alimenté la croissance industrielle de l’Occident.  

Dans ce contexte, la décision de la CJUE se distingue comme une réaffirmation de la capacité, de la crédibilité et de l’engagement des institutions africaines à garantir que les projets de transformation se déroulent dans le respect de la loi et des procédures régulières. La Chambre félicite l’Ouganda et la Tanzanie pour leur leadership inébranlable et salue TotalEnergies et CNOOC pour avoir su faire preuve de discipline et de vision à long terme tout en faisant face à la pression intense des réseaux militants. L’AEC maintient que l’EACOP est l’un des projets d’infrastructure les plus importants d’Afrique, un pipeline qui permettra la création de valeur, la croissance des exportations, l’expansion du contenu local et des sources de revenus pour les décennies à venir. 

« Cette décision est une déclaration de confiance dans la souveraineté africaine et un rejet des efforts visant à dicter l’avenir énergétique de l’Afrique depuis l’étranger. Alors que le continent continue de lutter contre une profonde pauvreté énergétique, il ne peut se permettre de laisser son développement être freiné par des litiges financés par des fonds étrangers qui n’offrent aucune alternative viable pour l’industrialisation ou l’essor économique. L’AEC continuera à soutenir l’Ouganda, la Tanzanie, TotalEnergies et tous les partenaires qui développent l’EACOP. Ce projet est légal, stratégique et essentiel pour la prospérité à long terme de l’Afrique de l’Est », conclut M. Ayuk. 

Distribué par APO Group pour African Energy Chamber.

Africa Investment Forum: African Development Bank appoints Societe Generale as Lead Advisor for innovative Synthetic Securitization Platform

Source: APO – Report:

The African Development Bank Group (www.AfDB.org) has appointed Societe Generale as Lead Advisor for the structuring and execution of its Multi-Originator Synthetic Securitization Platform (SST Platform).

The two entities signed a contract on November 26 during the Africa Investment Forum Market Days 2025 in Rabat (Morocco).

Joining three other transactions executed since 2018 under the Bank Group’s successful Room to Run (R2R) initiative, the SST Platform will operate as a revolving, evergreen and scalable risk-transfer vehicle offering development finance institutions regulatory capital relief, improved balance sheet resilience, and a pathway to mobilize private investment at scale.

Societe Generale, an eminent partner owing to its extensive expertise in significant risk transfer (SRT) transactions, will play a lead role in the design and structuring of the platform ahead of its launch, while offering financial modeling and preparation of investor outreach materials.

The initial phase of the SST Platform targets a USD2 billion reference portfolio featuring diversified sectors, geographies, and risk profiles, and combining assets from the African Development Bank, Development Bank of Southern Africa and potentially other institutions. In the long-term, the SST Platform is expected to introduce harmonized issuance documentation, standardized credit assessment approaches, and a shared Special Purpose Vehicle structure to attract participation by additional African and international development finance institutions.

Pascale Olivié, Senior Advisor, Asset-Backed Solutions at Societe Generale said:
“Societe Generale is pleased to leverage its in-depth expertise in risk-transfer solutions to advise African Development Bank, DBSA and other prominent development institutions in establishing a groundbreaking multi-originator synthetic securitization platform. This marks a significant milestone in advancing sustainable finance and attracting private investment for inclusive growth across Africa.”

At the signing, Max Ndiaye, African Development Bank Senior Director for Syndications, Client Solutions and the Africa Investment Forum, said: “The SST Platform is expected to be a catalyst for expanding lending headroom for high-impact projects, positioning it as a cornerstone in Africa’s efforts to scale financing solutions that drive sustainable growth across the continent.”

The agreement advances the Bank Group’s Ten-Year Strategy and is also aligned to President Sidi Ould Tah’s Four Cardinal Points, which prioritize accelerating private capital mobilization for Africa.

– on behalf of African Development Bank Group (AfDB).

Media Contact:
Olufemi Terry
African Development Bank Group
media@afdb.org

About the African Development Bank Group:
The African Development Bank Group is Africa’s premier development finance institution. It comprises three distinct entities: the African Development Bank (AfDB), the African Development Fund (ADF) and the Nigeria Trust Fund (NTF). On the ground in 41 African countries with an external office in Japan, the Bank contributes to the economic development and the social progress of its 54 regional member states. For more information: www.AfDB.org

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African Energy Chamber (AEC) Backs East Africa Court Ruling, Warns of Escalating Foreign Funded “Lawfare” Against African Energy Progress

Source: APO – Report:

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East Africa has entered a decisive moment in its energy journey. With the East African Court of Justice (EACJ) dismissing a long-running lawsuit aimed at stopping the East African Crude Oil Pipeline (EACOP), the region has reaffirmed its commitment to advancing a strategically vital project designed to unlock jobs, supply chains and long-term energy security for Uganda and Tanzania. 

The African Energy Chamber (AEC) strongly welcomes the ruling. For the Chamber, the court’s decision reinforces a message it has championed for years: Africa must be allowed to build its own energy future without interference, intimidation or weaponized litigation funded from abroad. The judgement is not only a welcome affirmation of the rule of law in the region, but also a clear signal that Africa will not allow externally driven obstructionism to derail its development. After the five years of litigation, the EACJ upheld its earlier finding that the lawsuit brought by a consortium of civil society organizations had been filed outside the treaty’s 60-day limitation period. With this ruling, the region’s highest court has sent a strong message: legal processes must be respected, timelines matter and projects central to East Africa’s industrialization cannot be held hostage indefinitely by procedural maneuvering. 

The Chamber views the decision as a win for Uganda, Tanzania, TotalEnergies, CNOOC and every local community that stands to benefit from the jobs, investment and infrastructure linked to EACOP. The Chamber has been on the ground in Uganda, touring the so-called affected areas that activists frequently reference in campaigns abroad. What the Chamber witnessed firsthand contradicts many of the narratives being amplified in Western media. Communities are not calling for projects to be shut down; they are asking for progress, opportunity and the chance to benefit from their own natural resources. EACOP represents exactly that – a strategic pipeline that will deliver 210,000 barrels per day of Ugandan crude to the port of Tanga, unlocking value chains that can transform both economies.  

“Ugandans support this project. They want jobs, investment and the opportunity to participate in an industrial future,” says NJ Ayuk, Executive Chairman, AEC. “This ruling reinforces what we have always maintained: development cannot be outsourced, delayed or derailed by external groups using African courts for ideological battles.” 

The court’s ruling arrives at a time when foreign funded “lawfare” is escalating across the continent. The same pattern witnessed in East Africa is already well documented in South Africa, where lawsuits filed by non-governmental organizations backed by Western foundations have successfully delayed offshore projects by TotalEnergies and Shell. The Western Cape High Court’s 2025 decision to rescind the environmental authorization for Block 5/6/7, after years of litigation, is now a textbook example of how continuous legal challenges can paralyze investment. Shell’s long-running Wild Coast case follows the same formula – repetitive appeals, procedural hurdles and campaigns designed to generate uncertainty rather than ensure compliance. These actions, while framed as community advocacy, are increasingly viewed by African stakeholders as systematic efforts to block African energy development while Europe and North America expand their own fossil fuel infrastructure. 

Mozambique is facing similar obstacles. Litigation targeting financing for the Mozambique LNG project has escalated to multiple jurisdictions, with lawsuits filed in the United States to block a multibillion-dollar loan from the U.S. Exim Bank and criminal complaints in France alleging war-crimes complicity. While legitimate human rights oversight is necessary, the cumulative effect of these lawsuits is the prolonged stalling of Africa’s largest LNG development – a project critical for regional electrification and long-term economic growth. Each delay reinforces the AEC’s argument that Africa is being held to a double standard, expected to meet development needs without the very energy systems that powered the industrial growth of the West.  

Against this backdrop, the EACJ ruling stands out as a reaffirmation that African institutions are capable, credible and committed to ensuring that transformative projects proceed within the bounds of law and due process. The Chamber commends Uganda and Tanzania for their steadfast leadership and congratulates TotalEnergies and CNOOC for maintaining discipline and long-term vision while navigating intense pressure from activist networks. The AEC maintains that EACOP is one of Africa’s most important infrastructure projects – a pipeline that will enable value creation, export growth, expanded local content and revenue streams for decades to come. 

“This ruling is a statement of confidence in African sovereignty and a rejection of efforts to dictate Africa’s energy future from abroad. As the continent continues to grapple with deep energy poverty, it cannot afford to allow its development to be stalled by foreign funded litigation that offers no viable alternative for industrialization or economic upliftment. The AEC will continue supporting Uganda, Tanzania, TotalEnergies and all partners developing EACOP. The project is lawful, strategic and essential for East Africa’s long-term prosperity,” concludes Ayuk.  

– on behalf of African Energy Chamber.

Afreximbank a clôturé avec succès sa deuxième émission d’obligations samurai, levant 81,8 milliards de yens (environ 527 millions de dollars US)

Source: Africa Press Organisation – French

La Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank) (www.Afreximbank.com) a clôturé avec succès sa deuxième émission d’obligations samouraï, levant au total 81,8 milliards de yens (environ 527 millions de dollars US) par le biais d’offres d’obligations samouraï régulières et de détail.

Cette opération dépasse le montant de la première émission de la banque en 2024 et a attiré des ordres de plus de 100 investisseurs institutionnels et particuliers, ce qui témoigne une nouvelle fois de la forte confiance des investisseurs japonais dans le crédit de la banque et de sa présence croissante sur les marchés financiers en yen.

Le 18 novembre, Afreximbank a fixé le prix d’une tranche de 45,8 milliards de yens à 3 ans sur le marché régulier des obligations samouraïs, à la suite d’une série complète d’activités d’engagement des investisseurs tirant parti de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD9), notamment des tournées de présentation sans transaction (NDR) à Tokyo, Kanazawa, Kyoto, Shiga et Osaka, une conférence mondiale avec les investisseurs et un processus de sondage informel de deux jours qui a permis de tester l’appétit des investisseurs pour des échéances de 2,5, 3, 5, 7 et 10 ans. Les marchés anticipant une hausse des taux d’intérêt par la Banque du Japon, la demande des investisseurs s’est concentrée sur les échéances courtes, ce qui a donné lieu à une tranche à 3 ans lors de la commercialisation officielle.

Cette tranche a suscité un vif intérêt de la part des gestionnaires d’actifs (22,3 %), des assureurs-vie (15,3 %), des entreprises régionales et des investisseurs fortunés (39,7 %). Parallèlement, Afreximbank a fixé le prix de sa deuxième obligation samurai de détail le 18 novembre, une tranche à 3 ans d’un montant de 36 milliards de yens, soit plus du double de l’émission inaugurale de 14,1 milliards de yens réalisée en novembre 2024. L’obligation samurai de détail 2025 marque également la première obligation de ce type émise au Japon en 2025.

 À la suite de la modification de l’enregistrement de référence d’Afreximbank le 7 novembre 2025, SMBC Nikko a mené une vaste enquête de demande sur sept jours ouvrables auprès de son réseau d’agences national, suivie d’une période d’offre obligataire de six jours ouvrables. L’offre a bénéficié d’une forte visibilité grâce à l’engagement d’Afreximbank auprès des investisseurs à travers le pays, notamment sa participation à la TICAD9, où la Banque a organisé le Séminaire sur la finance africaine afin de présenter le mandat de la Banque multinationale de développement en Afrique et son profil de crédit aux principaux investisseurs institutionnels japonais.

SMBC Nikko Securities Inc. a agi en tant que chef de file et teneur de livre pour les transactions Samurai régulières et de détail.

Chandi Mwenebungu, Directreur général de la Trésorerie et des Marchés et trésorière du Groupe Afreximbank, a déclaré :

« Nous nous félicitons du succès de notre deuxième émission d’obligations Samurai, qui représente une augmentation significative par rapport à notre première émission d’obligations Samurai destinées aux particuliers en 2024 et témoigne du renforcement de nos relations avec les investisseurs japonais. La forte demande, tant pour les offres régulières que pour les offres au détail, témoigne d’une confiance soutenue dans le crédit et le mandat d’Afreximbank. Nous restons déterminés à renforcer notre engagement sur le marché Samurai grâce à des activités régulières auprès des investisseurs et à une collaboration continue avec nos partenaires japonais ».

Distribué par APO Group pour Afreximbank.

Contact Presse : 
Vincent Musumba
Responsable des communications et de la gestion événementielle (Relations presse)
Courriel : press@afreximbank.com  

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À propos d’Afreximbank :
La Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank) est une institution financière multilatérale panafricaine dédiée au financement et à la promotion du commerce intra et extra-africain. Depuis 30 ans, Afreximbank déploie des structures innovantes pour fournir des solutions de financement qui facilitent la transformation de la structure du commerce africain et accélèrent l’industrialisation et le commerce intrarégional, soutenant ainsi l’expansion économique en Afrique. Fervente défenseur de l’Accord sur la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf), Afreximbank a lancé les le Système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS) qui a été adopté par l’Union africaine (UA) comme la plateforme de paiement et de règlement devant appuyer la mise en œuvre de la ZLECAf. En collaboration avec le Secrétariat de la ZLECAf et l’UA, la Banque a mis en place un Fonds d’ajustement de 10 milliards de dollars US pour aider les pays à participer de manière effective à la ZLECAf. À la fin de décembre 2024, le total des actifs et des garanties de la Banque s’élevait à environ 40,1 milliards de dollars US et les fonds de ses actionnaires s’établissaient à 7,2 milliards de dollars US. Afreximbank est notée A par GCR International Scale, Baa1 par Moody’s, AAA par China Chengxin International Credit Rating Co., Ltd (CCXI), A- par Japan Credit Rating Agency (JCR) et BBB par Fitch. Au fil des ans, Afreximbank est devenue un groupe constitué de la Banque, de sa filiale de financement à impact appelée Fonds de développement des exportations en Afrique (FEDA), et de sa filiale de gestion d’assurance, AfrexInsure, (les trois entités forment « le Groupe »). La Banque a son siège social au Caire, en Égypte.

Pour de plus amples informations, veuillez visiter www.Afreximbank.com

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