Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) met en garde face à une crise qui s’aggrave avec un triplement des réfugiés soudanais qui arrivent au Tchad


Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, tire la sonnette d’alarme face à l’aggravation de la crise humanitaire dans l’est du Tchad, où le nombre de réfugiés soudanais a plus que triplé en un peu plus de deux ans de conflit meurtrier.

Depuis avril 2023, plus de 844 000 réfugiés soudanais ont franchi la frontière tchadienne. Avant cette nouvelle crise, le Tchad accueillait environ 409 000 réfugiés soudanais qui avaient fui les précédentes vagues de conflit au Darfour entre 2003 et 2023. En un peu plus de deux ans, le pays a vu sa population de réfugiés dépasser 1,2 million de personnes, un chiffre bien supérieur à celui enregistré au cours des deux décennies précédentes. Cette situation met à rude épreuve la capacité du Tchad à faire face à l’afflux de réfugiés.

La dernière vague d’arrivées au Tchad a commencé fin avril 2025, à la suite d’attaques violentes perpétrées par des groupes armés dans le nord du Darfour début avril. Les attaques contre des camps de déplacés, notamment à Zamzam et Abu Shouk, ainsi que dans la ville d’El Fasher, ont fait plus de 300 morts parmi les civils et poussé des dizaines de milliers de personnes à fuir en quête de sécurité. En un peu plus d’un mois, 68 556 réfugiés sont arrivés dans les provinces tchadiennes de Wadi Fira et Ennedi Est, avec une moyenne de 1400 personnes franchissant la frontière quotidiennement ces derniers jours. Ces civils fuient dans la terreur, souvent sous les tirs, et doivent franchir des postes de contrôle, faire face à des extorsions et à des restrictions strictes imposées par les groupes armés.

Les équipes de protection du HCR ont interrogé 6810 réfugiés nouvellement arrivés depuis fin avril, qui ont livré des témoignages bouleversants sur les violences et les pertes subies. Pas moins de 72 % d’entre eux ont fait état de violations graves des droits humains, notamment de violences physiques et sexuelles, de détentions arbitraires et de recrutements forcés ; 60 % ont déclaré avoir été séparés des membres de leur famille.

Outre l’urgence liée aux déplacements de populations, une crise dévastatrice touche les enfants.

Parmi les enfants en âge scolaire, 66 % ne sont actuellement pas scolarisés. Trente enfants sont arrivés avec des blessures graves.

Parmi eux se trouve Hawa, une fillette de sept ans qui a fui au Tchad avec sa sœur aînée après avoir perdu sa mère, son père et ses deux frères lors d’un bombardement à Zamzam. Lors de l’attaque, Hawa a été gravement blessée et a dû être amputée d’une jambe. Son histoire n’est qu’un exemple parmi tant d’autres qui témoignent des conséquences physiques et psychologiques dévastatrices de la guerre qui sévit actuellement au Soudan sur les civils. Il est urgent de renforcer les services de santé et le soutien psychologique afin de soulager les souffrances immédiates des populations et de jeter les bases du relèvement et de la réconciliation.

Malgré les efforts des partenaires humanitaires et des autorités locales, les interventions d’urgence restent largement sous-financées. Les conditions d’hébergement des populations sont tout aussi désastreuses. Seuls 14 % des besoins actuels sont couverts, laissant des dizaines de milliers de personnes exposées à des conditions météorologiques extrêmes et à l’insécurité. Les réfugiés ne reçoivent actuellement que 5 litres d’eau par personne et par jour, ce qui est bien en deçà de la norme internationale de 15 à 20 litres pour les besoins quotidiens de base. Cette grave pénurie oblige les familles à faire des choix cornéliens qui mettent en péril leur santé et leur dignité. En outre, environ 290 000 réfugiés sont toujours bloqués à la frontière, exposés aux intempéries, à l’insécurité et au risque de nouvelles violences.

Le HCR souligne également la nécessité pour la communauté internationale de prendre conscience de la gravité des violations des droits humains commises au Soudan et d’agir pour y mettre fin. Les violences à El Fasher et dans ses environs, la multiplication des postes de contrôle et les restrictions de mouvement imposées par les groupes armés rendent les déplacements des civils de plus en plus périlleux et contribuent à accroître les risques pour ceux qui tentent de fuir.

Dans le cadre de la réponse régionale en faveur des réfugiés du Soudan, le HCR et ses partenaires au Tchad sollicitent d’urgence 553,7 millions de dollars pour répondre aux besoins vitaux des réfugiés qui fuient le Soudan vers l’est du Tchad, notamment en matière de protection, d’hébergement, de nourriture, d’eau et d’assainissement.

Depuis le début de la guerre, qui en est maintenant à sa troisième année, quatre millions de personnes ont fui le Soudan vers les pays voisins. C’est un chiffre terrible qui illustre la gravité de ce qui constitue actuellement la crise de déplacement la plus grave au monde. Si le conflit se poursuit, des milliers d’autres personnes continueront de fuir, mettant en péril la stabilité régionale et mondiale.

Il s’agit d’une crise humanitaire et sécuritaire qui touche avant tout les enfants. La vie et l’avenir de millions de civils innocents, dont des enfants comme Hawa, sont en jeu. Sans une augmentation significative des fonds, l’aide vitale ne pourra être fournie à l’échelle et à la vitesse requises.

Distribué par APO Group pour United Nations High Commissioner for Refugees (UNHCR).

African Energy Week (AEW) 2025 mettra en avant les opportunités offertes par la Guinée avec la participation du directeur général de la Société nationale des pétroles de Guinée (SONAP)

Lanciné Conde, directeur général de la Société nationale des pétroles de Guinée (SONAP), prendra la parole lors de la conférence African Energy Week (AEW) : Invest in African Energies de cette année. Se déroulant du 29 septembre au 3 octobre 2025 au Cap, cet événement est le rendez-vous incontournable du secteur énergétique africain. La participation de M. Conde permettra non seulement de mieux comprendre les opportunités énergétiques émergentes du pays, mais aussi de jeter les bases de nouveaux accords et partenariats. 

Bien que la Guinée-Conakry n’ait pas encore fait de découverte commerciale de pétrole, le pays met en œuvre des mesures pour inverser cette tendance. Il est en train de finaliser les conditions d’un cycle d’octroi de licences potentiel, cherchant à attirer de nouveaux acteurs sur le marché frontalier du pétrole et du gaz. Ce cycle d’octroi de licences, qui propose 22 blocs à explorer, devrait redynamiser l’exploration dans le pays et est complété par une multitude de données sismiques offshore. Lors de l’AEW : Invest in African Energies 2025, M. Condé partagera son point de vue sur ces opportunités et soulignera le potentiel considérable du marché pétrolier et gazier en amont de la Guinée-Conakry. 

AEW : Invest in African Energies est la plateforme de choix pour les opérateurs de projets, les financiers, les fournisseurs de technologies et les gouvernements, et s’est imposée comme le lieu officiel pour la signature d’accords dans le domaine de l’énergie en Afrique. Visitez le site http://www.AECWeek.com pour plus d’informations sur cet événement passionnant. 

Afin de soutenir l’exploration pétrolière et gazière offshore, la Guinée-Conakry renforce sa bibliothèque de données sismiques. La SONAP a créé le premier centre national de visualisation des données sismiques du pays en collaboration avec les sociétés mondiales d’acquisition de données et de technologie SLB et TGS. Le centre offre 15 000 km² de données sismiques 3D et 45 000 km² de données sismiques 2D. La SONAP recherche également des partenaires techniques pour acquérir davantage de données sismiques 3D, en ciblant les gisements offshore. À terre, la société recherche des partenaires pour développer des études gravimétriques et magnétiques. Ces efforts visent à soutenir l’exploration. À ce jour, cinq puits d’exploration ont été forés dans le pays. La poursuite de l’exploration pourrait non seulement permettre de mieux comprendre le potentiel pétrolier et gazier du pays, mais aussi déboucher sur des découvertes commerciales. 

Le potentiel pétrolier et gazier en amont de la Guinée-Conakry est confirmé par les succès commerciaux enregistrés dans les bassins régionaux. Les projets à grande échelle menés au Sénégal et en Mauritanie ont mis en évidence le potentiel important de la région MSGBC, ce qui plaide fortement en faveur de l’exploration en Guinée. Parmi ceux-ci figurent le champ pétrolier de Sangomar au Sénégal, d’une capacité de 100 000 barils par jour, qui a commencé à produire en 2024, et le projet de GNL Greater Tortue Ahmeyim (GTA), d’une capacité de 5 millions de tonnes par an (mtpa), situé à cheval sur la frontière maritime entre le Sénégal et la Mauritanie. Le premier gaz a été produit dans la première phase du projet GTA au début de 2025, avec une capacité de 2,5 mtpa. Investir dans les bassins offshore de la Guinée-Conakry pourrait ouvrir la voie à des développements similaires. La participation de Conde à AEW : Invest in African Energies 2025 permettra de partager des informations détaillées sur les opportunités à venir dans ce domaine. 

Parallèlement, afin de soutenir ses activités minières, la Guinée-Conakry développe un projet GNL multiforme. Ce projet comprend le développement de terminaux de réception de GNL, d’unités de regazéification à haute capacité, d’infrastructures de distribution et de centrales électriques au gaz d’une capacité totale estimée à 1 800 MW. Le GNL sera importé, regazéifié, puis distribué aux consommateurs dans tout le pays. En 2024, West Africa LNG Group a annoncé son intention d’alimenter le pays en électricité d’ici 2025 dans le cadre de ce projet. Cette annonce fait suite à un accord conclu en 2023 entre la société et le gouvernement de Guinée-Conakry pour le développement d’un projet GNL de 3 milliards de dollars. De plus amples informations seront communiquées lors de l’AEW : Invest in African Energies 2025. 

« La Guinée-Conakry représente un marché frontalier doté d’un potentiel pétrolier et gazier important. Stratégiquement situé à proximité de projets régionaux et offrant une multitude de données sismiques, le pays est devenu un point chaud pour les explorateurs mondiaux. En investissant dans le pays, les opérateurs sont susceptibles de faire des découvertes qui ouvriront de nouvelles perspectives tout en créant une nouvelle province hydrocarbonée en Afrique de l’Ouest », a déclaré Ore Onagbesan, directeur de programme, AEW : Invest in African Energies. 

Distribué par APO Group pour African Energy Chamber.

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La flotte tout-terrain de série de GWM participe au plus grand rallye désertique de Chine

Le 20 mai, le Rallye Taklimakan 2025 a officiellement débuté dans le désert de Taklamakan, le plus vaste désert de Chine. Surnommée le « Dakar d’Asie », cette épreuve extrême est réputée pour ses conditions environnementales hostiles et ses défis techniques redoutables. Elle représente le summum de la course tout-terrain longue distance en Chine, et figure parmi les rallyes désertiques les plus prestigieux au monde. Une décennie après avoir remporté le titre général, GWM (www.GWM-Global.com) fait son grand retour avec des modèles de série issus de trois de ses principales gammes, affichant sa volonté de triompher et de démontrer sa maîtrise technologique ainsi que sa confiance stratégique.

La composition de l’équipe GWM pour le Rallye Taklimakan 2025 incarne l’assurance stratégique de l’entreprise. Tous les véhicules engagés sont des modèles de série, notamment le HAVAL B26 (essence), le HAVAL H9 (diesel), le TANK300 Hi4-T, le TANK400 Hi4-T, le TANK500 Hi4-Z, ainsi que le GWM POER V6. Chacun d’eux est équipé de moteurs et de transmissions d’origine, identiques à ceux proposés aux clients, seuls des équipements de sécurité essentiels ayant été ajoutés pour répondre aux exigences de la compétition. En alignant des véhicules identiques à ceux commercialisés, GWM soumet ses processus de R&D, de contrôle qualité et de validation à l’épreuve ultime, démontrant la fiabilité, la robustesse et la stabilité de ses produits dans les conditions les plus extrêmes.

L’équipe HAVAL engage deux modèles HAVAL B26 et deux HAVAL H9 (versions essence et diesel) dans le cadre d’une stratégie double motorisation. En tant qu’« expert mondial du SUV », HAVAL vise à s’imposer dans la catégorie des 4×4 extrêmes. À travers cette participation, la marque met en lumière ses dernières avancées en matière de technologies tout-terrain, illustrant la parfaite transition de la conduite quotidienne à la compétition de haut niveau.

L’équipe TANK Hi4 ouvre une nouvelle ère en alignant une gamme pionnière de véhicules à énergies nouvelles dans la toute nouvelle catégorie NEV (New Energy Vehicle). Les modèles TANK300 Hi4-T, TANK400 Hi4-T et TANK500 Hi4-Z sont engagés pour tester les limites de la puissance et de l’efficacité énergétique face à des conditions climatiques et géographiques extrêmes. Cette architecture de nouvelle génération repousse les standards en matière de performance tout-terrain grâce à l’innovation technologique, affrontant les concurrents thermiques les plus robustes.

L’équipe POER V6 représente la catégorie des pick-up chinois sur la scène des performances extrêmes. Doté d’un moteur 3.0T développé en interne, le POER V6 délivre une puissance explosive et une réponse instantanée à l’accélération, déchirant les dunes comme une bête en liberté. Il incarne l’ambition de GWM de redéfinir les standards du pick-up de haute performance.

Essence, énergie nouvelle, SUV ou pick-up : l’équipe GWM dépasse les frontières de la marque et des technologies motrices pour lancer une offensive totale. Chaque équipe engagée reflète la philosophie « Smart Off-Road » de la marque, à la croisée de la puissance produit et de l’esprit d’entreprise.

Créé en 2005, le Rallye Taklimakan, officiellement nommé « Rallye Auto-Moto du Désert de Taklamakan », est reconnu par la FIA et s’impose comme l’un des plus grands événements internationaux du sport automobile tout-terrain. Surnommé le « Dakar de l’Est », ce rallye attire chaque année des concurrents du monde entier grâce à ses défis extrêmes et à la beauté saisissante de ses paysages naturels.

L’édition 2025 s’étend sur environ 4 500 kilomètres, dont 2 350 kilomètres de spéciales chronométrées. Elle traverse plusieurs régions emblématiques du Xinjiang telles qu’Aksu, Kachgar et Hotan, au cœur des reliefs les plus spectaculaires et impitoyables de Chine : dunes, déserts de pierres (gobi) et formations rocheuses de type yardang. Avec 65 % du parcours situé en zone désertique, le rallye impose une intensité maximale, mettant à l’épreuve les compétences de pilotage et la performance des véhicules sur des aspects clés comme le réglage du châssis, le refroidissement du groupe motopropulseur, la suspension et la réactivité de la transmission.

Le Taklimakan ne constitue pas seulement une épreuve sportive, mais un véritable laboratoire de développement produit pour GWM. Des collectes de données aux analyses techniques, en passant par la validation structurelle et les ajustements de performance, chaque étape du rallye s’intègre au processus de conception de l’entreprise. En parallèle, l’événement devient un vecteur puissant de diffusion de la culture de marque.

Ce rallye désertique à haut risque se déroule du 20 mai au 1er juin, sur des terrains impitoyables en constante évolution. Il pousse les véhicules comme les pilotes dans leurs retranchements et captive l’attention passionnée des amateurs de tout-terrain du monde entier.

Distribué par APO Group pour GWM.

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Secretary-General’s message to the Global Young Academy General Meeting and International Conference of Young Scientists

Source: United Nations – English

extend my warm greetings to the Global Young Academy and the International Conference of Young Scientists.

As an institutional partner of our Scientific Advisory Board, the Global Young Academy plays a vital role in ensuring that science – and scientists – are an essential part of global decision-making.

Your gathering in Hyderabad is another example of the power of science to unite across borders, disciplines, and generations.  At a time when our world faces profound challenges – from the climate crisis, to raging conflict, to rising inequalities, to runaway technology without guardrails – your voices, research, and leadership are more vital than ever.

As early-career researchers, you are not only the future of science – you are its present. Your work is essential to advancing the Sustainable Development Goals and building a more peaceful, just, and sustainable world.

We are inspired by your innovative research and encouraged by your efforts towards a future of open and accessible science.

I look forward to further collaboration with the Global Young Academy and wish you the best of success for your Conference.

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Secretary-General’s message on the International Day for Dialogue among Civilizations [scroll down for French version]

Source: United Nations – English

strong>Download the video:
https://s3.us-east-1.amazonaws.com/downloads2.unmultimedia.org/public/video/evergreen/MSG+SG+/SG+INTL+DAY+DIALOGUE+AMONG+CIVILIZATIONS+05+MAY+25/3374148_MSG+SG+INTL+DAY+DIALOGUE+AMONG+CIVILIZATIONS+05+MAY+25.mp4

The United Nations was built on a fundamental conviction: dialogue is the path to peace.

On this First International Day for Dialogue Among Civilizations, we celebrate that conviction – and the rich diversity of civilizations as a force to promote mutual understanding and global solidarity.

Today, that mission is more urgent than ever. 

Where dialogue is missing, ignorance fills the void. 

Around the world, we hear rising voices of intolerance and xenophobia, amplified by online misinformation and hate speech.

In our fractured world, dialogue is not optional – it is essential for building bridges of understanding and trust.   

So, too, is the work of the United Nations Alliance of Civilizations, re-enforced by the global platform for dialogue that it has created over the past two decades.
 
This International Day is a call to action – to listen, to speak, to connect.

Let’s answer hate with humanity.

Let’s listen with open hearts and open minds.

Let’s choose dialogue over division.

And let us strive to be one human family, rich in diversity, united in solidarity, and equal in dignity and human rights.

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L’ONU est née d’une conviction fondamentale : c’est par le dialogue que peut advenir la paix.

La première Journée internationale pour le dialogue entre les civilisations est l’occasion de mettre à l’honneur cette idée et de souligner que la grande diversité des civilisations sert de terreau fertile à la compréhension mutuelle et à la solidarité mondiale.

Cette ambition est plus que jamais d’actualité.

Lorsque le dialogue fait défaut, l’ignorance prospère.

Partout dans le monde, les voix de l’intolérance et de la xénophobie gagnent du terrain, amplifiées par la mésinformation et les discours de haine en ligne.

Dans notre monde fracturé, le dialogue est une nécessité : il est indispensable pour favoriser la compréhension et la confiance.

Tel est également le rôle de l’Alliance des civilisations de l’ONU, dont les travaux s’appuient sur une plateforme mondiale de dialogue depuis deux décennies.

Cette journée internationale nous invite à faire preuve d’écoute, à dialoguer et à nouer des liens.

Répondons à la haine par l’humanité.

Faisons preuve d’empathie et d’ouverture d’esprit.

Privilégions le dialogue à la division.

Et tâchons de former une seule et même famille humaine, riche de sa diversité, unie dans la solidarité et égale en dignité et en droits humains.

***
 

Secretary-General’s remarks at the opening of the UN Ocean Conference [bilingual, as delivered; scroll down for all-French]

Source: United Nations – English

onsieur le Président de la République française, Cher Emmanuel Macron
Señor Presidente de la República de Costa Rica, Estimado Rodrigo Chaves Robles
 
Excellences, chers amis,
Dear President of the French Republic, Dear Emmanuel Macron
Mr. President of the Republic of Costa Rica, Dear Rodrigo Chaves Robles
Excellencies, dear friends,
 
Permettez-moi tout d’abord de remercier nos hôtes, les gouvernements de la France et du Costa Rica, d’avoir organisé cette conférence.
Let me begin by thanking our hosts, the Governments of France and Costa Rica, for convening this conference.
 
Et merci à tous d’être là, à Nissa la bella – ville à la mer d’azur et au ciel pur.
And thank you all for being here, in “Nissa la bella” – city of azure seas and clear skies.
 
Nous voici réunis sur les rives de la Méditerranée, carrefour de continents, de cultures et de commerce.
We gather beside the Mediterranean –  a crossroads of continents, cultures, and commerce.
 
Une mer qui, depuis des millénaires, est source de vie – et qui nous rappelle notre profonde dépendance à l’égard de l’océan.
A sea that has sustained life for millennia –reminding us of our deep dependence on the ocean.
 
L’océan produit la moitié de l’oxygène que nous respirons.
The ocean generates half of the oxygen we breathe.  
 
Il nourrit 3 milliards de personnes et fait vivre 600 millions d’autres.
It feeds 3 billion people and sustains 600 million livelihoods.
 
L’économie des océans a plus que doublé en 30 ans – et elle continue de croître.
The ocean economy has more than doubled in 30 years – and keeps growing.
 
Le transport maritime assure, à lui seul, plus de 80 % du commerce mondial.
Maritime transport alone moves over 80 per cent of global trade.
 
L’océan est notre bien commun par excellence.
The ocean is the ultimate shared resource.
 
Pourtant, nous sommes en train de le piller.
But we are failing it.
 
Les stocks de poissons s’effondrent.
Fish stocks are collapsing.
 
La surconsommation et la pêche illégale poussent des espèces au bord de l’extinction.
Over-consumption and illegal fishing are pushing marine life to the brink.
 
Chaque année, 23 millions de tonnes de plastique sont déversées dans les eaux et asphyxient les écosystèmes.
Plastic pollution is choking ecosystems – with 23 million tonnes of waste entering waters every year.
 
Les émissions de carbone provoquent l’acidification et le réchauffement des océans – détruisant les récifs de corail et accélérant la montée des eaux.
Carbon emissions are driving ocean acidification and heating – destroying coral reefs and accelerating sea level rise.
 
Si on ne change pas de cap, cette acceleration va submerger les deltas, detruire les récoltes et engloutir les littoraux, menaçant la survie même de nombreuses îles.
If we do not change course, this rise will submerge deltas, destroy crops, and swallow coastlines – threatening many islands’ survival.
 
L’océan absorbe désormais 90 % de l’excédent de chaleur piégé par les gaz à effet de serre.
The ocean now stores 90 per cent of the excess heat trapped by greenhouse gases.
 
Autant de symptômes d’un système en crise… et qui s’auto-alimente.
These are symptoms of a system in crisis – and they are feeding off each other.
 
Brisant les chaînes alimentaires… Anéantissant les moyens de subsistance… Augmentant l’insécurité.
Unravelling food chains. Destroying livelihoods. Deepening insecurity.
 
Cette insécurité est exacerbée par la criminalité : piraterie, trafic d’êtres humains, réseaux organisés et pillage des ressources volent des vies, freinent le développement et privent les communautés côtières de leurs droits.
And insecurity is rising not only from natural forces – but from criminal ones.  Piracy, organized crime, human trafficking, and the looting of natural resources are threatening lives, undermining development, and robbing coastal communities of their rights.
 
Ladies and gentlemen,
 
Since the last UN Ocean Conference in Lisbon, we have seen progress.
 
We have also seen a growing awareness of the deep interconnection between preserving biodiversity and marine ecosystems, combatting climate change, and stopping pollution.
 
The Kunming-Montreal Global Biodiversity Framework set a bold pledge:
 
To conserve and manage at least 30 per cent of marine and coastal areas by 2030.
 
Member States also adopted the Agreement on Marine Biological Diversity of Areas beyond National Jurisdiction – a historic breakthrough.
 
I urge all delegations to ratify it – and welcome good news delivered by President Macron and the momentum this Conference is generating toward its swift entry into force.
                
I also call on all countries to agree on an ambitious and legally binding treaty on plastic pollution – this year.
 
It is essential to successfully conclude the agreement on fisheries currently discussed at World Trade Organization.
 
The International Maritime Organization committed to reach net-zero emissions from shipping by 2050.
 
And last year’s General Assembly Meeting on Sea Level Rise underscored that statehood and sovereignty cannot be undermined by rising seas.
 
This proves multilateralism works – but only if we match words with action.
 
By developing concrete national plans aligned with global targets;
 
By harnessing science, driving innovation, and ensuring fair access to technology;
 
By empowering fishers, Indigenous peoples, and youth;
 
And above all, by investing.
 
SDG 14 on life below water remains one of the least funded Sustainable Development Goals.
 
This must change – through increased public finance, greater support from development banks, and bold models to unlock private capital. 
 
I urge all countries to come forward with bold pledges.
 
Small Island Developing States need support to build resilience and thrive in the blue economy.
 
Many struggle to access healthy, affordable food –  underscoring the urgent need to restore local fisheries and strengthen ocean-based food systems.
 
We must also strengthen maritime security as a pillar of sustainable development.
 
And we must embed ocean priorities across climate, food systems and sustainable finance.
 
Because without a healthy ocean, there can be no healthy planet.
 
Finally, nations are also navigating new waters on seabed mining:
 
I support the ongoing work of the International Seabed Authority on this important issue.
 
The deep sea cannot become the Wild West.
 
Ladies and gentlemen,
 
We live in an age of turmoil, but the resolve I see here gives me hope.
 
Hope that we can turn the tide.
 
That we can move from plunder to protection.
 
From exclusion to equity.
 
From short-term exploitation to long-term stewardship.
 
We know it’s possible.
 
When we reached a global moratorium on commercial whaling, whale populations recovered.
 
When we protect marine areas, life returns.
 
Today, we have the opportunity to restore marine abundance.
 
What was lost in a generation can return in a generation.
 
The ocean of our ancestors – teeming with life and diversity – can be more than legend.
 
It can be our legacy.
 
I wish you a successful conference.
 
Thank you.

**** 

[All-French]
 

Monsieur le Président de la République française, Cher Emmanuel Macron
Monsieur le Président de la République du Costa Rica, Cher Rodrigo Chaves Robles
 
Excellences, chers amis,
 
Permettez-moi tout d’abord de remercier nos hôtes, les gouvernements de la France et du Costa Rica, d’avoir organisé cette conférence.
 
Et merci à tous d’être là, à Nissa la bella – ville à la mer d’azur et au ciel pur.
 
Nous voici réunis sur les rives de la Méditerranée, carrefour de continents, de cultures et de commerce.
 
Une mer qui, depuis des millénaires, est source de vie – et qui nous rappelle notre profonde dépendance à l’égard de l’océan.
 
L’océan produit la moitié de l’oxygène que nous respirons.
 
Il nourrit 3 milliards de personnes et fait vivre 600 millions d’autres.
 
L’économie des océans a plus que doublé en 30 ans – et elle continue de croître.
 
Le transport maritime assure, à lui seul, plus de 80 % du commerce mondial.
 
L’océan est notre bien commun par excellence.
 
Pourtant, nous sommes en train de le piller.
 
Les stocks de poissons s’effondrent.
 
La surconsommation et la pêche illégale poussent des espèces au bord de l’extinction.
 
Chaque année, 23 millions de tonnes de plastique sont déversées dans les eaux et asphyxient les écosystèmes.
 
Les émissions de carbone provoquent l’acidification et le réchauffement des océans – détruisant les récifs de corail et accélérant la montée des eaux.
 
Si on ne change pas de cap, cette accélération va submerger les deltas, détruire les récoltes et engloutir les littoraux – menaçant la survie même de nombreuses îles.
 
L’océan absorbe désormais 90 % de l’excédent de chaleur piégé par les gaz à effet de serre.
 
Autant de symptômes d’un système en crise… et qui s’auto-alimente.
 
La montée des eaux submerge les deltas, détruit les récoltes et engloutit les littoraux, menaçant la survie même de nombreuses îles.
 
L’océan est pris au piège d’un cercle vicieux – victime et accélérateur du changement climatique.
 
Brisant les chaînes alimentaires… Anéantissant les moyens de subsistance… Augmentant l’insécurité.
 
Cette insécurité est exacerbée par la criminalité : piraterie, trafic d’êtres humains, réseaux organisés et pillage des ressources volent des vies, freinent le développement et privent les communautés côtières de leurs droits.
 
Mesdames et Messieurs,
 
Depuis la dernière Conférence des Nations Unies sur l’océan, qui s’est tenue à Lisbonne, des progrès ont été accomplis.
 
Nous avons également vu une prise de conscience croissante des liens profonds entre la préservation de la biodiversité et des écosystèmes marins, la lutte contre le changement climatique et l’arrêt de la pollution.
 
Le Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal contient un engagement audacieux :
 
Conserver et gérer au moins 30 % des zones marines et côtières d’ici à 2030.
 
Les États Membres ont également adopté l’Accord portant sur la diversité biologique marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale, qui marque une avancée historique.
 
J’exhorte toutes les délégations à ratifier cet accord et je me félicite des bonnes nouvelles partagées par le President Macron et de l’impulsion donnée par la Conférence pour en favoriser l’entrée en vigueur rapide.
 
Par ailleurs, j’appelle tous les pays à s’entendre cette année sur un traité ambitieux et juridiquement contraignant sur la pollution plastique.
 
Il est également essentiel de conclure avec succès l’accord sur la pêche actuellement discuté à l’Organisation mondiale du commerce.
 
L’Organisation maritime internationale est résolue à faire en sorte que, d’ici à 2025, le transport maritime ne produise plus aucune émission nette.
 
L’année dernière, durant la réunion de l’Assemblée générale sur l’élévation du niveau de la mer, il a été dit avec force que la montée des eaux ne saurait porter atteinte à la souveraineté et à l’intégrité des États.
 
Toutes ces initiatives montrent que le multilatéralisme fonctionne, mais seulement si nous traduisons nos paroles en actes.
 
En développant des plans nationaux concrets alignés sur les objectifs mondiaux.
 
En exploitant la science, en stimulant l’innovation, et en garantissant un accès équitable à la technologie.
 
En donnant des moyens d’action aux pêcheurs, aux populations autochtones, aux scientifiques et aux jeunes.
 
Et, par-dessus tout, en investissant.
 
L’objectif de développement durable no 14 relatif à la vie aquatique demeure l’un des objectifs de développement durable les moins bien financés.
 
Les choses doivent changer. Pour cela, il faut augmenter les financements publics, accroître l’appui apporté par les banques de développement et favoriser l’afflux de capitaux privés grâce à des modèles de financement audacieux.
 
J’exhorte tous les pays à prendre des engagements ambitieux [et je remercie ceux qui l’ont déjà fait].
 
Les petits États insulaires en développement ont besoin d’aide pour renforcer leur résilience et prospérer dans l’économie bleue.
 
Nombreux sont ceux qui peinent à se procurer une alimentation saine à un coût abordable, ce qui montre combien il est urgent de restaurer les pêches locales et de renforcer les systèmes alimentaires basés sur l’océan.
 
Nous devons également renforcer la sécurité maritime qui est l’un des piliers du développement durable.
 
Nous devons intégrer les priorités liées à l’océan dans toutes nos activités touchant le climat, les systèmes alimentaires et la finance durable.
 
Car sans un océan en bonne santé, il ne peut y avoir de planète en bonne santé.
 
Enfin, l’exploitation minière des fonds marins pose aux pays de nouveaux défis.
 
Je soutiens les travaux en cours de l’Autorité internationale des fonds marins sur cet enjeu important.
 
Les grands fonds ne peuvent pas devenir un Far West.
 
Mesdames et Messieurs,
 
Nous vivons une époque de troubles, mais la détermination que je constate ici me donne de l’espoir.
 
J’espère que nous pourrons redresser la situation.
 
Que nous pourrons remplacer le pillage par la protection.
 
L’exclusion par l’équité.
 
La surexploitation à court terme par la bonne gestion à long terme.
 
Nous savons que c’est possible.
 
Lorsque nous sommes parvenus à un moratoire mondial sur la chasse commerciale à la baleine, les populations de baleines se sont reconstituées.
 
Lorsque nous protégeons des aires marines, la vie revient.
 
Aujourd’hui, nous avons la possibilité de redonner à l’océan son abondance.
 
Ce qui a été perdu en l’espace d’une génération peut renaître en l’espace d’une autre.
 
L’océan qu’ont connu nos ancêtres, qui regorgeait de vie et de diversité, peut être davantage qu’une légende.
 
Il peut être notre héritage.
 
Que votre conférence soit couronnée de succès.
 
Je vous remercie.

Secretary-General’s remarks at the Summit “Africa for the Ocean” [All-French, as delivered; scroll down for All-English]

Source: United Nations – English

otre Altesse Royale, Princesse Lalla Hasnaa du Royaume du Maroc,
Monsieur le Président de la République française, Cher Emmanuel Macron,
Excellences, Chers amis,

Je vous remercie d’organiser ce sommet afin de réaffirmer un message clair :

Les destins de l’Afrique et de l’océan sont profondément liés.

Pour des millions de personnes à travers le continent, l’océan est source de vie, d’identité, de promesses.

Avec plus de 30 000 kilomètres de littoral et 38 États côtiers, l’Afrique est une puissance maritime.

Son avenir s’écrit aussi dans ses eaux.

Mais cette richesse bleue est trop souvent sous-évaluée et surexploitée.

L’insécurité maritime menace la paix.

La pollution empoisonne les côtes et les écosystèmes.

Et la crise climatique – dont l’Afrique n’est pourtant pas responsable – ravage ses rivages.

Face à ces défis, l’Afrique propose, innove, agit.

Elle forge des solutions qui inspirent bien au-delà du continent.

Nous le voyons dans des projets ambitieux de coopération régionale – ou encore la Stratégie intégrée de l’Union africaine pour les mers et les océans à l’horizon 2050.

Et nous le voyons dans les négociations internationales, où l’Afrique fait entendre sa voix avec force.

L’Accord sur la diversité biologique marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale – l’Accord BBNJ – en est un exemple.

Le Groupe africain a été un acteur central des négociations, obtenant des engagements sur le partage équitable des avantages, le renforcement des capacités et le transfert de technologies marines.

À ce jour, 28 États africains ont signé l’Accord. Trois l’ont déjà ratifié. Peut-être que ces chiffres sont déjà surpassés par les chiffres que le Président de la République a annoncé ce matin.

Et plusieurs autres prévoient de le faire aujourd’hui, lors de la cérémonie spéciale sur les traités pour l’Accord BBNJ.

C’est un signal fort : l’Afrique est au cœur de l’action pour les océans.

Mais pour libérer pleinement ce potentiel, il faut un sursaut politique et financier.

Cela commence par renforcer la sécurité maritime face aux menaces transnationales – piraterie, trafic d’armes et d’êtres humains et crime organisé.

Les Nations Unies continueront de soutenir les efforts africains, notamment à travers l’Architecture de Yaoundé, qui a contribué à une baisse significative des actes de piraterie dans le golfe de Guinée.

Cela passe également par une gouvernance océanique fondée sur la science et la coopération.

Il faut lutter contre la pollution et la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, renforcer les capacités de collecte et de partage des données océanographiques, et protéger la biodiversité.

Nous devons valoriser les énergies marines renouvelables, l’aquaculture et le tourisme durable, autant de sources d’emplois décents – notamment pour les jeunes et les femmes.

Mais ces efforts ne porteront pleinement leurs fruits que si l’Afrique est connectée – dans ses territoires et avec le reste du monde.

Les océans africains doivent devenir de véritables corridors d’intégration – reliant pays côtiers et enclavés, au service d’une croissance partagée.

Cela suppose des investissements concrets dans les infrastructures maritimes et portuaires : des ports interconnectés, résilients face au changement climatique, capables de répondre aux besoins d’un commerce en croissance.

Les États sans littoral doivent être reliés aux chaînes de valeur mondiales.

Aucun pays ne doit rester à quai.

Mais pour que cette transformation soit durable et équitable, nous devons mettre fin aux injustices historiques.

Ces injustices se traduisent aussi dans l’océan : les investissements ont trop souvent contourné l’Afrique, alors même que ses ressources marines étaient exploitées par d’autres.

Le Pacte pour l’Avenir, adopté en septembre dernier, appelle à une réforme profond des institutions financières mondiales – afin qu’elles soient au service de tous.

Il est temps que les pays en développement soient équitablement représentés dans ces institutions. D’ailleurs, comme au Conseil de Sécurité des Nations-Unies.

Nous avons besoin d’un système qui reflète les réalités du XXIème siècle – un système plus juste, plus solidaire et plus efficace.

C’est pourquoi j’appelle les institutions financières, les bailleurs bilatéraux et multilatéraux, les banques de développement et le secteur privé à répondre présent – y compris lors de la quatrième Conférence internationale sur le financement du développement à Séville.

Chers amis,

De Dakar à Djibouti, du Cap à Casablanca, l’Afrique prouve qu’on peut conjuguer prospérité et préservation.

Le monde a besoin de l’Afrique pour répondre aux défis de l’océan.

Et l’océan a besoin d’une Afrique qui trace sa voie et navigue résolument vers l’avenir.

Je vous remercie.

***
[All-English]

Your Royal Highness, Princess Lalla Hasnaa of the Kingdom of Morocco,
Mr. President of the French Republic, Dear Emmanuel Macron,
Excellencies, Dear friends,

Thank you for organizing this summit to reaffirm a clear message:

The destinies of Africa and the ocean are deeply linked.

For millions of people across the continent, the ocean is a source of life, identity and promise.

With over 30,000 kilometers of coastline and 38 coastal states, Africa is a maritime powerhouse.

Its future is also written in its waters.

But this blue wealth is too often undervalued and overexploited.

Maritime insecurity threatens peace.

Pollution poisons coasts and ecosystems.

And the climate crisis – that Africa did little to cause – is ravaging its shores.

In the face of these challenges, Africa is proposing, innovating, taking action.

It is forging solutions that inspire far beyond the continent.

We see this in ambitious regional cooperation projects – and in the African Union’s 2050 Integrated Maritime Strategy for the Seas and Oceans to 2050.

And we see it in international negotiations, where Africa is making its voice heard loud and clear.

The Agreement on Marine Biological Diversity beyond Areas of National Jurisdiction – the BBNJ Agreement – is one example.

The African Group was a key player in the negotiations, securing commitments on equitable benefit sharing, capacity building and marine technology transfer.

To date, 28 African states have signed the Agreement. Three have already ratified it. These numbers have increased with the news that President Macron shared with us earlier today.

And several more are planning to do so today, at the special treaty ceremony for the BBNJ Agreement.

This is a strong signal: Africa is at the heart of ocean action.

But to fully unleash this potential, we need a political and financial surge.

This begins by strengthening maritime security in the face of transnational threats – piracy, arms and human trafficking and organized crime.

The United Nations will continue to support African efforts, notably through the Yaoundé Architecture, which has contributed to a significant decline in acts of piracy in the Gulf of Guinea.

This also requires ocean governance based on science and cooperation.

We must combat pollution and illegal, unreported and unregulated fishing, strengthen capacities for collecting and sharing oceanographic data, and protect biodiversity.

We must promote renewable marine energies, sustainable aquaculture and tourism – all of which create decent jobs, in particular for young people and women.

But these efforts will only bear fruit if Africa is connected — within its territories and with the rest of the world.

Africa’s oceans must become integration corridors – linking coastal and landlocked countries, for a shared growth.

This calls for concrete investments in maritime infrastructures – interconnected ports, resilient to climate change, capable of meeting the needs of growing trade.

Landlocked states must be connected to global value chains.

No country should be left behind.

But for this transformation to be sustainable and equitable, we must put an end to historical injustices.

These injustices are also reflected in the ocean: investments have too often bypassed Africa, even as its marine resources were exploited by others.

The Pact for the Future, adopted last September, calls for deep reforms of global financial institutions – so that they serve everyone.

It is time for developing countries to be fairly represented in these institutions.

We need a system that reflects the realities of the 21st century – a system that is more just, more supportive, and more effective. As is the the case with the United Nations Security Council.

That is why I call on financial institutions, bilateral and multilateral donors, development banks and the private sector to step up – including at the Fourth International Conference on Financing for Development in Seville.

Dear friends,

From Dakar to Djibouti, from Cape Town to Casablanca, Africa is proving that prosperity and preservation can go hand in hand.

The world needs Africa to meet the ocean’s challenges.

And the ocean needs an Africa that charts its own course and navigates decisively toward the future.

Thank you.

Secretary-General’s message on World Oceans Day [scroll down for French version]

Source: United Nations – English

he ocean covers most of our planet – and sustains all of it.  

Our ocean has not only shaped cultures, stirred imaginations, and inspired wonder across the ages. It supplies the air we breathe, the food we eat, the jobs we need, and the climate we count on.

But today, the ocean needs our help. The distress signals are clear – from plastic-choked waters to collapsing fish populations and loss of marine ecosystems, from rising temperatures to rising seas.

We must sustain what sustains us.

The illusion that the ocean can absorb limitless emissions and waste must end.

We must invest massively in science, conservation, and the sustainable blue economy – and extend far greater support to coastal communities, Indigenous Peoples and Small Island Developing States already bearing the brunt of climate change.  

And we must protect marine biodiversity, reject practices that inflict irreversible damage, and deliver on the promise of the Biodiversity Beyond National Jurisdiction Agreement.  

The United Nations Ocean Conference that begins tomorrow will be a crucial moment to advance these priorities and renew the world’s collective promise to the ocean.  

I urge all governments and partners to deliver – with ambition, resources, and resolve.

***

L’océan recouvre la plus grande partie de notre planète et en assure la subsistance.

L’océan n’a pas seulement façonné les cultures, stimulé l’imagination et nourri l’émerveillement à travers les âges : il fournit l’air que nous respirons, les aliments que nous mangeons, les emplois qui nous sont nécessaires et le climat dont nous dépendons.

Aujourd’hui, toutefois, c’est l’océan qui a besoin de notre aide. Les signaux de détresse sont partout : eaux encombrées de plastique, effondrement des populations de poissons, disparition des écosystèmes marins, hausse des températures, montée des eaux…

Nous devons faire vivre ce qui nous fait vivre.

Il faut se défaire de l’illusion qui voudrait que l’océan puisse absorber une quantité illimitée d’émissions et de déchets.

Il nous faut investir massivement dans les sciences, la préservation du milieu marin et l’économie bleue durable et apporter un soutien beaucoup plus grand aux populations côtières, aux peuples autochtones et aux petits États insulaires en développement qui sont déjà les plus touchés par les effets des changements climatiques.

Il nous faut protéger la biodiversité marine, abandonner les pratiques qui causent des dommages irréversibles et tenir les promesses que recèle l’Accord portant sur la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale.

La Conférence des Nations Unies sur l’océan qui s’ouvre demain offre une belle occasion de faire avancer ces priorités et de permettre au monde de renouveler les engagements qu’il a pris en faveur de l’océan.

Je demande à tous les États et à tous nos partenaires de tenir leurs promesses, de faire preuve d’ambition et de détermination et d’allouer les ressources voulues.

***
 

Statement attributable to the Spokesperson for the Secretary-General – on passing of former President Edgar Lungu of Zambia

Source: United Nations – English

he Secretary-General has learned of the passing of former President Edgar Chagwa Lungu of Zambia. Former President Lungu made significant contributions to diplomacy and spearheaded key infrastructure projects in the country during his tenure. The Secretary-General extends his condolences to his family, the Government and the people of Zambia.

Secretary-General’s remarks at the Annual Memorial Service to honour United Nations Personnel who lost their lives in the line of duty from 1 January to 31 December 2024 [as delivered]

Source: United Nations – English

ear colleagues, family members and friends,

We gather to pay tribute to the 168 women and men who lost their lives in 2024 in the line of duty.

We honour those who gave everything in the pursuit of peace, justice, and human dignity.  

Not only were they dear colleagues, they were sons and daughters, husbands and wives, fathers and mothers, brothers and sisters.

We extend our deepest condolences to the families with us today, both in person and online.

Our thoughts and our hearts are with you.

Your grief is shared by the entire United Nations family.

Your sorrow is our sorrow.

Please join me in a moment of silence to honour our fallen colleagues.

[MOMENT OF SILENCE]

Thank you.

The women and men we honour today embodied the very essence of our mission.

They were driven by the cause of peace, by the need to alleviate human suffering, and to ensure dignity for all.

They came from all countries of the world, representing 31 nationalities.

They were teachers, engineers, doctors, and administrators.

They were military, police and civilian personnel.

They were humanitarians, peacekeepers, and peacemakers and so much more.

When conflict erupted, they worked for peace…

When violence and disasters hit, they provided life-saving assistance…

When human rights were trampled, they lifted people up …

And when the vulnerable needed help, they worked to ensure no one was left behind.

Recent years have been devastating for the UN family.

We have suffered unspeakable and unprecedented losses in Gaza.

This past year alone, 126 of our colleagues were killed in Gaza, including 125 women and men who worked for UNRWA.

Some were killed with their families.

I repeat my call for full accountability.

Excellencies, dear colleagues, friends,

Our work is far more than just a job.

It is a calling. 

All our fallen colleagues answered the call to serve humanity. 

They did so in their own ways – without fanfare – and with determination. 

They represented humanity in action.

At a time when some may question international cooperation or the very notion of multilateralism, we would all do well to remember these lives taken far too soon.

Let us take inspiration from how they lived.

Let us commit to provide support and comfort to their families.

Let us keep working to improve the safety and wellbeing of our staff.

And let us vow that the memory and mission of our fallen colleagues will endure. 

They were the best of us.

Let them live on through our work.

Thank you.