Le Groupe de la Banque africaine de développement développe une idée originale pour présenter ses solutions climatiques aux participants à la 30e Conférence des Parties (COP30)

Source: Africa Press Organisation – French

Lors de la COP 30 qui s’est tenue à Belém (10-21 novembre), le Groupe de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) a développé une idée originale pour présenter ses différentes solutions en matière de climat : des sessions parallèles ordinaires avec, d’un côté, des orateurs, et de l’autre, un public qui écoute. Le Groupe de la Banque a organisé en lieu et place, un dialogue interactif avec les participants pour échanger de façon directe et conviviale, autour d’un café, sur ses différentes solutions climatiques. Les discussions portaient sur l’accélération du développement durable et résilient face au changement climatique en Afrique.

De nombreux participants ont pu, à cette occasion, en apprendre davantage sur les actions du Groupe de la Banque en matière de lutte contre les changements climatiques et sur les guichets de financement climatique de l’institution panafricaine de développement.

Autour de la première table, Davinah Milenge, coordinatrice de programmes en chef, changement climatique et croissance verte au sein du Groupe de la Banque, a échangé avec les participants sur les initiatives spéciales de la Banque, notamment celles portant sur l’économie circulaire en Afrique.

Gareth Phillips, chef de la division du financement climatique et environnemental au sein du Groupe de la Banque, présent à la seconde table, a, lui, échangé avec ses interlocuteurs sur les initiatives de la Banque en matière de finance verte, avec un accent particulier sur l’initiative sur les banques vertes en Afrique. Quant à James Kinyangi, coordonnateur du Fonds spécial ClimDev et du Guichet d’action climatique, il a tenu ses interlocuteurs en haleine sur les services d’information climatique financés par la Banque dans le cadre de ces deux guichets de financement. Arona Soumaré, spécialiste régional en chef sur le changement climatique de la Banque en Afrique de l’Ouest, a dirigé le dialogue sur l’action climatique de l’institution dans cette région considérée comme l’un des « points chauds » en matière de changement climatique dans le monde, échangeant surtout avec ses interlocuteurs sur l’engagement de la Banque sur la synergie entre les trois Conventions de Rio (climat, biodiversité, désertification).

Cet événement a offert une occasion conviviale aux participants de poser des questions diverses liées aux actions de la Banque en matière de changement climatique et de croissance verte en Afrique.

Cette session parallèle, unique en son genre, a enthousiasmé l’audience de par son originalité, l’interaction directe entre orateurs et participants et l’ouverture, dont ont fait preuve les différents responsables de la Banque.

Reilo Idagiza Sirali et Lydia Wanjo, deux participantes kényanes, ont salué « l’idée originale » de cette session. « C’est comme si nous nous étions rencontrés autour du café pour discuter de problèmes pourtant sérieux sur l’avenir de la planète », s’est félicitée Lydia Wanjo.

Nakita Aboyo, ressortissante du Cameroun, a salué la tenue de cette rencontre qui a permis, en un tour de table, d’apprendre des résultats de financement de la Banque et d’autres actions de l’institution en faveur des jeunes tel que le Programme des jeunes professionnels.

« C’était très intéressant. J’ai beaucoup appris sur la transition énergétique juste, les Contributions déterminées au niveau national (CDN), les mesures de la Banque sur l’économie circulaire », a déclaré Maria Micah Maua, membre de la délégation des jeunes Kényans à la COP 30. 

Al-Hamndou Dorsouma, chef de la division du Climat et de la Croissance verte au sein du Groupe de la Banque africaine de développement, en lançant les échanges, a expliqué que les pays africains, bien que contribuant à moins de 4 % des émissions mondiales, subissaient une hausse des températures, des phénomènes météorologiques extrêmes et une vulnérabilité croissante. Pourtant, l’Afrique est aussi un moteur de solutions climatiques, avec un vaste potentiel en matière d’énergies renouvelables, de minéraux critiques et certains des puits de carbone les plus importants au monde. « À la Banque africaine de développement, notre rôle est de contribuer à libérer ce potentiel grâce à une action intégrée et transformatrice », a déclaré M. Dorsouma. Il a souligné que sous la direction du président Sidi Ould Tah, le Groupe de la Banque vient d’adopter une nouvelle orientation stratégique structurée autour de « Quatre points cardinaux » guidant son action : « Premièrement, améliorer l’accès au capital pour libérer le potentiel financier de l’Afrique et accroître les investissements ; deuxièmement, réformer et consolider les systèmes financiers pour renforcer la résilience et accroître l’influence du continent ; troisièmement, tirer parti de la transformation démographique de l’Afrique grâce à l’innovation, aux compétences et à la création d’emplois, notamment pour la transition écologique ; quatrièmement,  mettre en place des infrastructures et des chaînes de valeur résilientes face au changement climatique afin de garantir une croissance durable à long terme ».

« Les initiatives que nous abordons aujourd’hui – économie circulaire, services d’information climatique et finance verte – contribuent directement à ces axes prioritaires et illustrent comment la Banque intègre l’innovation, l’information et l’investissement pour impulser une action climatique à grande échelle », a ajouté M. Dorsouma.

Les échanges autour du café ont permis de mieux apprécier le rôle du Groupe de la Banque africaine de développement, qui demeure en première ligne en Afrique en matière d’adaptation et d’atténuation climatiques.

Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

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