Djibouti: Le Président Guelleh procède à l’inauguration des nouveaux locaux du Ministère de l’Energie

Le Président de la République, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, a procédé ce lundi matin, à l’inauguration des nouveaux locaux du Ministère de l’Energie, Chargé des Ressources naturelles.

Construit sur un périmètre de 5000 mètres carrées, les nouveaux locaux du Ministère de l’Energie, repartis dans deux bâtiments distincts, flambants neufs, sont construits sur le site de l’ancienne Gare de Djibouti, au Plateau du Serpent.

Le premier immeuble, de 8 étages, abritera les locaux du Ministre, de son cabinet et de l’ensemble de services, Institutions et personnels cadres, employés et responsables du département.

Edifice moderne, il allie confort et aptitude élevée à servir de support à la réalisation de travail performant.

Ses locaux sont tous connectés à un débit internet de haut niveau.

Etabli aussi sur un format de standard international de construction, le nouveau siège du Ministère de l’Energie, Chargé des Ressources naturelles, est adjoint de tous les aménagements et dispositions propices à l’insertion et à l’organisation de charges pluri-formes de prestations.

Ses nombreuses salles de conférences, d’auditoriums et d’amphithéâtres donnent effectivement la pleine mesure de sa capacité à abriter des séminaires internationaux et par voie de conséquence, sa volonté manifeste d’accorder un volet central de ses missions et objectifs à l’échange d’expertises, à l’innovation et à la créativité.

Erigé sur 5 étages, le deuxième immeuble dévolu à la SIHD n’est pas moins loti non plus : il jouit lui aussi des mêmes dispositions technologiques et aptitudes à joindre l’utile à l’agréable.

Bien que les 2 édifices inaugurés aujourd’hui relèvent d’un partenariat technique avec la China Communication Construction Compagny (CCCC), ils ont été acquis avec un fonds propre.

Cela signifie que le coût de leurs constructions a intégralement été pris en charge par la République de Djibouti.

Dans une réaction faite à l’issue de cet évènement, le Président de la République, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, s’est réjoui de « l’acquisition de ses structures. »

« Avec ces nouvelles dispositions, notre pays rompt avec la situation difficile d’autrefois où, les différents services et départements du Ministère de l’Energie étaient repartis sur plusieurs sites. », a fait observer le Président Guelleh.

« Ces nouveaux locaux offrent donc à notre pays la possibilité d’appréhender désormais la problématique, cruciale, de son développement énergétique à partir d’un seul et même centre nerveux, d’une seule et même plateforme », s’est félicité le Président de la République.

« Il s’agit là également de modalités propices d’attrait à nos partenaires étrangers qui, à travers ces conditions nouvelles, accèdent désormais à la possibilité de trouver sur le même lieu l’ensemble d’interlocuteurs et de responsables publics en matière énergétique dans notre pays », a dans son élan ajouté le Chef de l’Etat, formant « l’espoir d’une rapide transition énergétique de notre pays. »

Le Premier Ministre par Intérim et Ministre de la Justice et des Affaires Pénitentiaires, chargé des Droits de l’Homme, M Ali Hassan Bahdon, le Président de l’Assemblée nationale, Dileita Mohamed Dileita et l’ensemble des membres du Gouvernement dont le Ministre de l’Energie, Chargé des Ressources naturelle, M Yonis Ali Guedi, entouré des principaux responsables de son département, ont, entre autres officiels de haut rang, pris part à cet évènement.

Distribué par APO Group pour Présidence de la République de Djibouti.

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Le risque de génocide reste « très élevé » au Soudan, prévient Nations Unies (ONU)


Le risque de génocide, de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité reste « très élevé » au Soudan, a averti lundi une responsable des Nations Unies, s’alarmant également de la situation à Gaza et du sort de la communauté Peule au Sahel.

Devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, la Conseillère spéciale par intérim du Secrétaire général pour la prévention du génocide a indiqué que le conflit au Soudan entre les forces armées soudanaises et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) continue d’avoir un effet dévastateur sur la population civile.

Alors que la guerre entre dans sa troisième année, des milliers de civils ont été tués et plus de 10,5 millions de personnes ont été déplacées. Les deux parties ont commis de graves violations des droits de l’homme.

« Les attaques continues et ciblées contre certains groupes ethniques, en particulier dans les régions du Darfour et du Kordofan, constituent une préoccupation particulière pour mon mandat », a déploré Virginia Gamba, relevant que les FSR et leurs alliés des milices arabes armées continuent de mener « des attaques à motivation ethnique contre les groupes Zaghawa, Masalit et Fur ».

Horreur à Gaza

La responsable onusienne s’est également inquiétée de « l’horreur à Gaza », qui continue d’avoir « un impact sur notre conscience collective ». Mme Gamba a ainsi fustigé la campagne militaire soutenue d’Israël, qui a dévasté Gaza, tuant « des dizaines de milliers de civils et a détruisant des infrastructures essentielles ».

L’ampleur des souffrances des civils est « stupéfiante et inacceptable », a pointé la Conseillère spéciale d’Antonio Guterres. Le ciblage délibéré des infrastructures civiles, la destruction généralisée et le refus de l’aide humanitaire sont extrêmement préoccupants, a-t-elle insisté.

« Les terribles événements du 7 octobre 2023 ne seront jamais oubliés, et la souffrance continue des familles des otages doit être accueillie avec toute la sympathie et le soutien possibles ».

« On ne peut pas répondre à la violence par la violence », a-t-elle affirmé.

Cette détérioration de la situation dans l’enclave palestinienne intervient dans un contexte « très inquiétant de l’augmentation de l’antisémitisme et de l’islamophobie dans le monde entier, exacerbées par ce conflit ». 

Mme Gamba appelle donc à un cessez-le-feu immédiat, à la libération inconditionnelle des otages et au rétablissement immédiat de l’accès humanitaire.

Le conflit à Gaza aggrave la situation au Moyen-Orient, rendant la région dans un climat « extrêmement instable, où les plus vulnérables continuent de subir les conséquences les plus graves du conflit ». 

« À l’heure où les hostilités entre Israël et l’Iran s’intensifient, il est impératif de prendre toutes les mesures possibles pour ouvrir des espaces de dialogue », a fait valoir la Conseillère.

Les Peuls ciblés au Sahel

Sur le continent africain, les tensions croissantes entre la coalition au pouvoir du président Salvar Kiir et son premier vice-président Riek Machar, à la suite de violents affrontements entre les Forces de défense du peuple du Sud-Soudan et la milice d’opposition connue sous le nom d’Armée blanche, menacent de plonger ce pays d’Afrique de l’Est dans un nouveau cycle de guerre civile. Des centaines de civils ont été tués, notamment lors d’attaques à caractère ethnique. 

« Le fait de qualifier les membres de l’ethnie Nuer d’« ennemis » est dangereux et peut inciter à la violence contre ce groupe », a regretté Mme Gamba.

Dans la région du Sahel, les allégations de graves violations des droits de l’homme qui auraient été commises par les forces nationales du Burkina Faso, du Niger et du Mali restent extrêmement préoccupantes.

« Des rapports faisant état de meurtres de membres de l’ethnie Fulani par l’armée du Burkina Faso et les milices alliées près de la ville de Solenzo, dans l’ouest du pays, en mars 2025, sont emblématiques des graves inquiétudes qui règnent dans la région du Sahel », a affirmé la responsable de l’ONU, relevant que la situation dans cette partie de l’Afrique de l’Ouest « exige une attention et une action urgentes ».

Discours de haine dans l’Est de la RDC

En République démocratique du Congo, la situation reste « précaire », avec des affrontements intercommunautaires persistants dans tout le pays, des attaques de civils par des groupes armés, en particulier dans l’est du pays, où, ces derniers mois, l’escalade des combats entre les forces armées congolaises et le groupe armé M23 a entraîné de nombreuses souffrances pour les civils.

Selon la Conseillère spéciale par intérim pour la prévention du génocide, « les violences sont également perpétrées selon des critères ethniques ». 

« Au milieu des combats en cours, les discours de haine et de discrimination se sont multipliés », a fait observer Mme Gamba.

Distribué par APO Group pour UN News.

Comment les cryptomonnaies et les technologies mobiles ouvrent la voie à la liberté financière en Afrique francophone


En Afrique francophone, où l’accès aux services bancaires traditionnels reste limité, une révolution financière discrète est en cours. Grâce à la croissance rapide des technologies mobiles  et à l’adoption accélérée des cryptomonnaies, des millions de personnes accèdent à des outils leur permettant d’envoyer de l’argent, de protéger leur épargne et de participer à l’économie mondiale comme jamais auparavant.

Dans toute l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, la possession de téléphones portables augmente rapidement. Au Sénégal, le nombre de comptes mobile money  enregistrés est passé de 7 millions en 2013 à 38 millions en 2023 (http://apo-opa.co/467IrGV), faisant grimper le taux de pénétration du mobile money  de 45 % à un impressionnant 210 %. En Côte d’Ivoire, le taux de pénétration des smartphones était de 45 % en 2020, avec près de 11,9 millions d’utilisateurs (http://apo-opa.co/3Gbl2K4). Et au Cameroun, les cryptomonnaies gagnent rapidement du terrain : 6,76 % de la population les utilise déjà, ce qui place le pays au 11ᵉ rang en termes d’adoption (http://apo-opa.co/43UUGFn) sur le continent.

“En Afrique francophone, la combinaison des technologies mobiles  et des cryptomonnaies crée une voie unique vers l’inclusion financière”, déclare Anointing Ngoa, Responsable des opérations pour Binance Afrique. “Nous constatons une adoption rapide dans des villes comme Douala, Abidjan et Dakar, où de jeunes entrepreneurs, des travailleurs indépendants et des familles utilisent les cryptos pour envoyer et recevoir de l’argent, accéder à des opportunités mondiales et protéger leurs revenus contre l’inflation.”

Réinventer les transferts de fonds

L’envoi d’argent au-delà des frontières reste coûteux en Afrique francophone. Selon la Banque mondiale, le coût moyen des transferts de fonds vers l’Afrique subsaharienne oscille entre 7 % et 10 %. Ces frais représentent souvent une lourde charge pour les familles de migrants souhaitant soutenir leurs proches.

Binance Pay propose une alternative rapide et sécurisée. La plateforme permet aux utilisateurs d’envoyer et de recevoir des fonds en cryptomonnaies à travers les frontières presque instantanément, sans intermédiaires coûteux ni conversions monétaires complexes. Par exemple, un utilisateur en Côte d’Ivoire peut désormais recevoir de l’argent d’un membre de sa famille en France en quelques secondes, tout en conservant une plus grande partie de ses fonds.

Soutenir une nouvelle génération de travailleurs

Les cryptomonnaies donnent du pouvoir à une population croissante de travailleurs indépendants et d’entrepreneurs en ligne dans la région. Pour les jeunes professionnels qui gagnent leur vie grâce à des plateformes mondiales, elles offrent un moyen efficace et fluide de recevoir des paiements et de développer leur activité.

Grâce à la plateforme de pair à pair (P2P) de Binance et à Binance Pay, ces travailleurs peuvent recevoir des stablecoins, les convertir en monnaie locale et gérer leurs finances plus efficacement.

Préserver la valeur en période d’instabilité économique

Bien que les cryptomonnaies comportent des risques – notamment la volatilité du marché et le besoin de clarté réglementaire – les stablecoins sont de plus en plus utilisés comme outil pratique dans la gestion financière quotidienne. Dans des pays comme la Guinée (http://apo-opa.co/3Gbl3h6) et la RDC (http://apo-opa.co/3Gbl3h6), les habitants se tournent vers les actifs numériques pour se protéger contre la dévaluation monétaire et sécuriser leur quotidien.

Si le potentiel est immense, libérer tout l’impact des cryptos en Afrique francophone passe avant tout par l’éducation. Binance investit activement dans l’éducation financière de proximité à travers des ateliers en ligne, des événements physiques et des partenariats avec les communautés locales.

“La technologie mobile est déjà dans toutes les poches”, souligne Ngoa. “ Si l’on y ajoute la bonne éducation et des outils sécurisés, on peut transformer la façon dont les Africains interagissent avec l’argent, localement et à l’échelle mondiale.”

Binance reste également fortement engagé en matière de conformité et de protection des utilisateurs, en développant des systèmes et des services alignés sur les réglementations locales, mettant la sécurité et la transparence au premier plan.

Les cryptomonnaies ne sont pas une solution miracle. Mais en Afrique francophone, elles deviennent un puissant catalyseur de liberté financière, d’entrepreneuriat et d’inclusion – notamment lorsqu’elles sont combinées à l’éducation, aux infrastructures et à la confiance.

Distribué par APO Group pour Binance.

République centrafricaine : la Banque africaine de développement renforce les capacités en matière de lutte contre les flux financiers illicites

Le Groupe de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) a conclu avec succès un atelier de haut niveau suivi d’un dialogue politique, visant à renforcer les capacités de la République centrafricaine en matière de lutte contre les flux financiers illicites et à améliorer la gouvernance des prêts adossés aux ressources.

Organisé à Bangui du 10 au 13 juin 2025 sous le thème « Exploiter la richesse de l’Afrique : freiner les flux financiers illicites pour une croissance et un développement résilient, cet événement de quatre jours a réuni 80 participants issus des principaux ministères – Finances, Economie, Plan, Environnement, Mines et Géologie – ainsi que la société civile, le secteur privé et les communautés locale.

Parmi les panélistes de haut niveau figuraient Felix Moloua, ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération et gouverneur de la Banque pour la RCA, Rufin Benam Beltoungou, ministre des Mines et de la Géologie et Chantal Laure Djebebe, ministre, conseillère du Premier ministre chargée des ressources naturelles.

Les flux financiers illicites sont un défi majeur à l’échelle du continent, siphonnant chaque année plusieurs milliards de dollars, et limitant fortement les capacités des pays africains à mobiliser des ressources internes pour financer leur développement.

« La République centrafricaine est riche de ressources naturelles : or, diamant, uranium, cuivre, forêt, entre autres. Mais sans une surveillance accrue des capacités institutionnelles et une planification stratégique adéquate, ces ressources naturelles peuvent devenir une source de fragilité politique, d’activités illicites et d’endettement insoutenable », a prévenu M. Beltoungou.

Les participants à l’atelier ont souligné le recours croissant aux prêts adossés aux ressources – des mécanismes de financement garantis par les ressources naturelles – pour le développement des infrastructures. Bien que ces instruments permettent de mobiliser des financements essentiels, ils comportent également des risques.

« Les prêts adossés aux ressources sont des prêts garantis par des ressources qui peuvent faciliter la construction d’infrastructures, telles que les routes, hôpitaux, écoles. Toutefois, il faut de la prudence dans les conditions de remboursement si l’on ne maîtrise pas encore la comptabilité de ses ressources », a souligné Médard Goudozoui, ingénieur géologue et bénéficiaire de la formation.

Les sessions de formation ont présenté une série d’outils et de stratégies nécessaires pour détecter et combattre les flux financiers illicites en RCA.

« Nous avons découvert des méthodes, telles que la Partner Country Method (PCM), la fausse facturation commerciale, ou encore les indices internationaux comme le Financial Secrecy Index ou le Corruption Perception Index, qui permettent d’identifier les écarts entre les déclarations d’exportation et les enregistrements douaniers dans les pays partenaires », a noté Fanta Mariette Samba-Vomi, ingénieure géologue et directrice du cadastre minier. Pour elle, ces outils sont essentiels pour repérer les anomalies liées à la sous-évaluation ou à la surévaluation des ressources exportées, comme cela peut être observé dans les filières aurifères ou diamantifères en RCA.

La question de l’inclusion des femmes dans la gouvernance a aussi été fortement mise en avant au cours de l’atelier.

« Nous nous réjouissons que le projet (GONAT) mette l’accent sur une gouvernance inclusive, avec un objectif de participation féminine d’au moins 40 %. En tant que Banque, nous reconnaissons qu’un changement transformateur et durable ne peut se produire que si la voix des femmes et des communautés locales est entendue et prise en compte dans les processus d’élaboration des politiques », a affirmé Mamady Souaré, responsable du bureau pays du Groupe de la Banque africaine de développement en Centrafrique.

Dans le même esprit, Alexia Molotouala, cheffe de la division n°2 du secrétariat permanent du Processus de Kimberley au ministère des Mines et de la Géologie, « impliquer davantage les femmes est crucial car elles jouent un rôle clé dans les communautés affectées. Leur participation renforce la transparence, l’équité et l’efficacité des politiques. Une gouvernance inclusive favorise aussi la paix sociale et le développement durable ».

Eric Ogunleye, directeur de l’Institut africain de développement, a souligné la portée plus large des sessions : « Nous sommes convaincus que les connaissances et les outils acquis contribueront de manière significative à un meilleur encadrement des prêts adossés aux ressources et à une gouvernance renforcée des ressources extractives. »

Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

Contact media :
Solange Kamuanga-Tossou
chargée principale de la communication régionale pour l’Afrique centrale
media@afdb.org

À propos du projet GONAT :
Il s’agit d’un projet phare du Groupe de la Banque africaine de Développement. Conçu pour renforcer la gouvernance dans les secteurs des ressources naturelles dans les pays fragiles et en transition, le projet cible spécifiquement la République centrafricaine, le Tchad, la République démocratique du Congo, le Mozambique, la Sierra Leone et le Zimbabwe. Les secteurs des ressources naturelles couverts par le projet GONAT incluent le pétrole, le gaz, les minéraux, la foresterie, la pêche et la faune sauvage.

À propos du Groupe de la Banque africaine de développement :
Le Groupe de la Banque africaine de développement est la principale institution de financement du développement en Afrique. Il comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). Représentée dans 41 pays africains, avec un bureau extérieur au Japon, la Banque contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 États membres régionaux. Pour plus d’informations: www.AfDB.org

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Zambie : le Fonds pour l’énergie durable en Afrique (SEFA) et ses partenaires lancent un nouveau modèle de financement avec un package de 26,5 millions de dollars pour le projet solaire Ilute de 32 MW


Le Fonds pour l’énergie durable en Afrique (SEFA), un fonds multidonateurs géré par la Banque africaine de développement (www.AfDB.org), s’est engagé à contribuer à hauteur de 8 millions de dollars pour la réalisation du projet solaire Ilute de 32 MWc en Zambie, dont le coût est estimé à 26,5 millions de dollars. 

Le projet porté par un producteur indépendant d’électricité (IPP) sera réalisé dans l’ouest de la Zambie et fournira de l’électricité via le Southern African Power Pool (SAPP) dans le cadre d’un contrat d’achat d’électricité (PPA) basé sur le marché avec le négociant régional en électricité GreenCo Power Services Ltd, un négociant régional innovant. Cette structure évitera de peser sur le budget du gouvernement zambien et permettra de contourner la nécessité d’obtenir des garanties souveraines. Elle devrait servir de modèle à d’autres pays qui cherchent à attirer des capitaux privés et à promouvoir l’intégration énergétique régionale. 

Les représentants des financiers et des promoteurs du projet ont signé l’accord de financement le 19 juin lors du Forum africain de l’énergie qui se tient actuellement au Cap, en Afrique du Sud. 

Daniel Schroth, directeur des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique du Groupe de la Banque africaine de développement, a signé au nom du SEFA. Des représentants de Serengeti Energy, Kwama Energy, EDFI Management Company et de la Société néerlandaise de financement du développement (FMO) ont également signé l’accord de financement. 

« Le SEFA est fier d’être un partenaire catalytique clé du projet solaire Ilute, qui illustre notre engagement à soutenir des solutions innovantes qui accélèrent la transition énergétique de l’Afrique, a déclaré M. Schroth. La structure de financement unique de ce projet, associée à ses avantages en matière d’intégration régionale, en fait un modèle pour d’autres pays africains qui cherchent à attirer des investissements privés et à moderniser leur secteur électrique. L’investissement stratégique du SEFA est essentiel pour que ce projet devienne réalité. » 

Le projet solaire Ilute s’aligne sur l’objectif stratégique de la Zambie qui consiste à tirer parti du SAPP pour mobiliser des capitaux privés, renforcer la sécurité énergétique et moderniser son système électrique. Il s’aligne également sur le New Deal pour l’énergie en Afrique de la Banque africaine de développement et sur l’initiative Mission 300 (M300). 

Un modèle reproductible pour l’avenir énergétique de l’Afrique 

En outre, dans le cadre d’un plan pour la biodiversité élaboré avec le Fonds mondial pour la nature (WWF), le projet alloue 1 % de ses revenus annuels à un fonds communautaire géré par des représentants locaux afin de financer des initiatives de développement prioritaires au niveau local. 

Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

À propos du Fonds pour l’énergie durable en Afrique (SEFA) : 
Le Fonds pour l’énergie durable en Afrique (SEFA) est un fonds spécial multidonateurs qui fournit des financements catalytiques pour débloquer des investissements du secteur privé dans les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. Il offre une assistance technique et des instruments de financement concessionnel afin de lever les obstacles au marché, de constituer un portefeuille de projets plus solide et d’améliorer le profil risque-rendement des investissements individuels. L’objectif global du Fonds est de contribuer à l’accès universel à des services énergétiques abordables, fiables, durables et modernes pour tous en Afrique, conformément au New Deal pour l’énergie en Afrique et à l’initiative M300. 

5ème édition du Championnat National Scolaire : Une cérémonie d’ouverture splendide


Le samedi 21 juin 2025, le stade omnisports d’Aplahoué a accueilli la cérémonie d’ouverture de la 5ème édition du Championnat National Scolaire. Le Ministre des Sports, Monsieur Benoît DATO, a donné le coup d’envoi officiel, aux côtés de plusieurs membres du gouvernement, Madame Eléonore YAYI LADEKAN, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique ; Monsieur Janvier YAHOUEDEOU, Coordonnateur du Collège des Ministres Conseillers ; et Monsieur Ayibatin Jonas HANTAN, Ministre Conseiller au Tourisme, à la Culture, aux Arts et aux Sports. 

La cérémonie s’est révélée grandiose. Un tableau artistique impressionnant a retracé l’histoire du sport béninois de 1972 à 2025. Réelle fresque vivante, la mise en scène a mêlé passé et présent, avec une touche de virtuel. Conçue par ALOUGBINE Dine, elle a traduit avec finesse la vision du Président Patrice TALON : faire du sport scolaire un outil d’inclusion et un pilier du développement national. 

Cette 5ème édition du Championnat National Scolaire rassemble 1.488 jeunes athlètes de 93 établissements secondaires publics et privés, provenant des douze départements du pays. Cinq disciplines sont à l’honneur : football, basketball, handball, volleyball et athlétisme avec l’introduction du basketball 3×3. Personnalités politiques, autorités locales, élus, sages et notables ont honoré de leur présence cette ouverture solennelle. 

Dans son adresse aux jeunes, le Ministre Benoît DATO a déclaré : « Soyez fiers de porter les couleurs de vos établissements et de vos départements. Le sport est une école de la vie. Vous apprenez à gagner, à perdre, à vous relever et à respecter l’autre. Vous êtes la relève du sport béninois. Vous incarnez la promesse d’un Bénin uni et fort ». 

Le Maire de la ville hôte, Monsieur Maxime ALLOSSOGBÉ, a salué l’engagement du gouvernement et a encouragé les jeunes participants à donner le meilleur d’eux-mêmes. Le Préfet du Couffo, Monsieur Christophe MEGBEDJI, a souligné, pour sa part, la portée symbolique de cette rencontre. Des jeunes venus des douze (12) départements se retrouvent pour partager les mêmes valeurs. 

Le Directeur Général de l’Office Béninois du Sport Scolaire et Universitaire (OBSSU), Dr Victor Soumon LAWIN, a relevé une particularité majeure de cette édition. Il s’agit de la promotion de l’égalité des sexes à travers le sport. 

Ce championnat marque bien plus qu’une compétition sportive. Il incarne une vision. Celle d’un Bénin rassemblé autour de sa jeunesse, de ses talents et de ses valeurs.

Distribué par APO Group pour Présidence de la République du Bénin.

Sommet des affaires États-Unis – Afrique : S.E. Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA à Luanda


Le Président de la République, de l’État, Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a quitté Libreville ce dimanche à destination de Luanda, en République d’Angola, où il prendra part au 17ᵉ Sommet des Affaires États-Unis – Afrique, prévu du 22 au 25 juin 2025.

Co-organisé par le Corporate Council on Africa (CCA) et la République d’Angola, ce sommet de Haut Niveau se tient sous le thème : « Les voies de la prospérité : une vision commune de partenariat entre les États-Unis et l’Afrique ». Il réunira plus de 1 500 participants, dont plusieurs Chefs d’État et de Gouvernement, des hauts responsables de l’administration américaine ainsi que des dirigeants d’entreprises de renom.

Cette plateforme stratégique vise à renforcer les échanges économiques entre les deux continents, notamment dans des secteurs clés tels que l’agro-industrie, l’énergie, la santé, les infrastructures, la finance et les technologies de l’information.

La participation du Chef de l’État gabonais à cet événement d’envergure constitue une opportunité majeure de promouvoir les initiatives en cours pour la transformation structurelle de l’économie nationale. Elle permettra également de valoriser les projets porteurs destinés à attirer davantage d’investissements directs étrangers au Gabon.

Distribué par APO Group pour Présidence de la République Gabonaise.

Le Couple présidentiel en union de prière avec les fidèles de Magarama pour célébrer l’Eucharistie


En ce 22 juin, jour de la Solennité du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ, Son Excellence Evariste Ndayishimiye accompagné de la Première Dame Son Excellence Angeline Ndayishimiye, s’est joint aux fidèles de la Paroisse Saint-François d’Assise de Magarama, en Province de Gitega, pour célébrer la présence réelle du Christ dans l’Eucharistie

Dans son message de salutations aux chrétiens, le Numéro Un burundais a souhaité une joyeuse fête à tous les chrétiens et les a remerciés pour leurs prières, grâce auxquelles le pays jouit de la paix, d’un bon climat et de la stabilité. Il les a ensuite exhortés à poursuivre la prière afin que le Burundi atteigne sa Vision sans tarder:
« Dieu a toujours veillé sur nous, le peuple burundais, et nous comble de ses merveilles », a-t-il déclaré.

Dans son homélie, le Curé de la Paroisse Saint-François d’Assise, Abbé Herménégilde Birushe, a souligné l’importance de l’Eucharistie dans la vie du chrétien: « De la même manière que le corps a besoin de nourriture et que le cerveau a besoin de connaissances, notre coeur a besoin de l’Eucharistie pour être purifiée », a-t-il indiqué

Distribué par APO Group pour Présidence de la République du Burundi.

Burundi : Le Président Ndayishimiye clôture la croisade d’action de grâce en célébrant la fidélité de Dieu


Au dernier jour de la croisade d’action de  grâce, le stade Ingoma était envahi par un atmosphère de louange et d’adoration porté par diverses chorales, joignant leur voix à celle de son Excellence Evariste Ndayishimiye, Président de la République du Burundi, qui célèbre et témoigne de la fidélité de Dieu durant ses cinq années au pouvoir.

S’inspirant du thème de la croisade, le prédicateur du jour, Pasteur Isidore Mbayahaga n’a pas manqué de féliciter le Chef de l’Etat Burundais, Son Excellence Evariste Ndayishimiye, dont le leadership ancré dans la foi en Dieu, a permis une profonde transformation socio-économiques de la société Burundaise.

La population de la Province de Gitega a exprimé sa gratitude envers la Famille Présidentielle en lui offrant divers présents, saluant ainsi le leadership du Chef de l’État et plaçant ses projets sous la bénédiction divine, incarnée par le Père de la Nation.

Dans son mot de clôture, le Chef de l’État Burundais a chaleureusement remercié diverses institutions du pays pour leur soutien durant ces cinq dernières années, saluant les efforts menés ensemble pour relever les défis. Il a aussi exprimé sa reconnaissance envers toute la population, en particulier la jeunesse pour son engagement exemplaire et son travail acharné qui ont contribué à dynamiser la production nationale.

Génoux à terre en signe d’humilité, le Président Ndayishimiye a clôturé la croisade d’action de grâce de 3 jours par une prière solennelle implorant l’Esprit Saint d’inonder les cœurs des Burundais et des leaders en particulier. Il a également élevé une prière pour la paix dans la région.

Distribué par APO Group pour Présidence de la République du Burundi.

Poliomyélite : Le Bénin en campagne pour protéger les enfants


Le Ministre de la santé, Professeur Benjamin HOUNKPATIN, a procédé au lancement de la campagne de vaccination contre la poliomyélite. La cérémonie officielle s’est déroulée le vendredi 20 juin 2025 à la Maison des Jeunes de Djègan-Kpèvi à Porto-Novo. Elle a connu la présence du Préfet du département, Dr Marie AKPOTROSSOU, du Maire de la commune, Monsieur Charlemagne YANKOTY, ainsi que des autorités politico-administratives. 

Le Bénin déploie jusqu’au 23 juin 2025, la grande artillerie contre les derniers foyers de résistance du virus handicapant et mortel qu’est la poliomyélite. Après le coup d’envoi du Ministre de la santé, les soldats de la santé arpentent déjà villes et hameaux pour apporter aux enfants de 0 à 5 ans, les deux gouttes salvatrices qui feront barrage à ce virus pernicieux. 

Au cours de son intervention, le Ministre HOUNKPATIN a salué les efforts conjugués de tous les acteurs qui ont permis de faire reculer nettement ce virus. Les performances du Bénin dans le cadre de la lutte contre ce mal sont satisfaisantes en raison des actions coordonnées menées dans le cadre de la vaccination. 

« Les résultats enregistrés dans le cadre de la lutte contre la poliomyélite sont satisfaisants. Les cas de poliomyélite ont nettement diminué », a fait savoir le chef du département de la santé qui, tout en félicitant les acteurs, a exhorté chacun d’eux à poursuivre les efforts en vue de détruire grâce à la vaccination, les foyers de résistance encore identifiés au niveau de certaines communes. 

En première ligne de ce dispositif efficace de riposte, les agents vaccinateurs que sont les relais communautaires. Face à eux, le Ministre a donné les dernières consignes pour une stratégie de proximité réussie. « Votre rôle est déterminant. Vous êtes responsables de la qualité de la campagne de vaccination. Chaque ménage de votre ère, doit être visité. Tous les enfants doivent bénéficier des deux doses de vaccin sauf les enfants malades, les enfants nés avec un faible poids à la naissance et les enfants malnutris. Echangez avec les ménages, posez les questions essentielles avant d’administrer le vaccin », a-t-il martelé. 

Le Représentant résident de l’UNICEF au Bénin, Monsieur Ousmane NIANG, a pour sa part, déclaré que la vaccination de routine demeure le seul moyen durable d’assurer une bonne couverture vaccinale et de réduire la morbidité et la mortalité infantiles. Tout en insistant sur la nécessité de rester mobilisés contre la polio, Monsieur Ousmane NIANG a mis l’accent sur la lutte contre la désinformation qui reste et demeure un frein à la mobilisation des communautés. « Pour y remédier, nous avons besoin de l’implication et de la participation de tous les acteurs : leaders religieux, élus locaux, acteurs de la société civile, agents de santé, où qu’ils soient », a-t-il exhorté.

Distribué par APO Group pour Gouvernement de la République du Bénin.