La « Mission 300 » prend de l’ampleur alors que davantage de pays africains soumettent des plans nationaux transformateurs visant à connecter davantage de personnes à l’électricité d’ici 2030


L’initiative « Mission 300 », lancée par le Groupe de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) et le Groupe de la Banque mondiale, en collaboration avec d’autres partenaires au développement pour raccorder 300 millions de personnes en Afrique à l’électricité d’ici 2030, continue de prendre de l’ampleur alors que davantage de pays présentent des pactes énergétiques pour atteindre leurs objectifs nationaux.

Lors d’une réunion de la « Mission 300 » à Londres, le Burundi, le Ghana, le Mozambique, le Togo et le Zimbabwe sont devenus les derniers pays en date à présenter des pactes énergétiques nationaux, exposant leurs ambitions pour faire progresser les réformes essentielles du secteur énergétique nécessaires à la réussite de l’initiative. La réunion, qui s’est tenue mercredi 4 juin 2025 à Londres, a exploré les moyens de mobiliser et de lever des capitaux privés supplémentaires pour l’accès à l’énergie en Afrique.

Une première cohorte de 12 pays, avait présenté ses pactes au Sommet africain de l’énergie en janvier dernier, à Dar es Salam, en Tanzanie. Il s’agissait de la première réunion continentale sur la « Mission 300 », qui a abouti à la Déclaration de Dar es Salam sur l’énergie, engageant les dirigeants africains à mettre en œuvre leurs pactes énergétiques.

Le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a déclaré lors de la réunion que l’initiative « Mission 300 » s’appuyait sur les progrès remarquables réalisés par le Groupe de la Banque au cours de la dernière décennie, qui a vu le nombre de personnes en Afrique raccordés à l’électricité augmenter de plus d’un tiers.

« Dès le début de ma présidence en 2015, j’ai fait de l’accès à l’énergie une priorité absolue en lançant le New Deal pour l’énergie en Afrique. À l’époque, 39 % seulement de la population du continent avait accès à l’électricité. En 2023, ce chiffre était passé à 53 % », a déclaré M. Adesina devant un auditoire composé de dirigeants de banques multilatérales de développement, de ministres de haut rang de toute l’Afrique, de représentants du secteur privé et de partenaires au développement.

« Au cours de la dernière décennie, le Groupe de la Banque africaine de développement a fourni un accès direct à l’électricité à plus de 28 millions de personnes et a aidé le continent à accroître sa capacité électrique installée de 12 000 mégawatts supplémentaires », a-t-il ajouté.

Le président du Groupe de la Banque a réaffirmé l’objectif de la Mission 300 : « Ça suffit. Le temps des demi-mesures est révolu… L’Afrique ne peut pas prospérer dans l’obscurité. Nous devons assurer un accès universel à l’électricité pour l’Afrique. »

Il a salué la Banque mondiale pour son partenariat résolu avec la Banque africaine de développement et a remercié les autres partenaires qui se sont engagés à financer la Mission 300, notamment la Cassa Depositi e Prestiti en Italie, la Société financière internationale, la Banque islamique de développement, l’Agence française de développement, la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures et le Fonds OPEP.

« Sans le secteur privé, nous ne pourrons pas créer d’emplois. Notre travail consiste à permettre au secteur privé d’investir de manière responsable et fructueuse afin de créer des emplois », a déclaré Ajay Banga, président du Groupe de la Banque mondiale.

Les tables rondes qui ont suivi ont mis l’accent sur le rôle du secteur privé dans la réalisation des objectifs de « Mission 300 », appelant à une volonté politique soutenue de la part du secteur public afin de créer un environnement propice permettant au secteur privé de prospérer.

Les intervenants à la réunion, qui comprenait des tables rondes techniques sur le déploiement de la dette, des capitaux propres, du financement en monnaie locale, de la titrisation et des garanties, ont également insisté sur le renforcement des capacités, une meilleure coordination entre les secteurs public et privé, ainsi que sur la nécessité d’accorder une attention accrue à la création et au déploiement de mécanismes de financement innovants.

Dans son allocution de clôture, le vice-président du Groupe de la Banque africaine de développement chargé de l’Énergie, du Climat et de la Croissance verte Kevin Kariuki, a salué la dynamique croissante de l’initiative. Il a indiqué que d’ici septembre 2025, l’ensemble des vingt pactes nationaux pour l’énergie de la deuxième cohorte seront prêts à être adoptés, témoignant ainsi de « l’engagement collectif en faveur des réformes, de la mobilisation des ressources financières et des résultats. »

M. Kariuki a décrit « Mission 300 » comme « l’effort le plus ambitieux et le plus coordonné de l’Afrique pour assurer un accès universel à l’énergie à grande échelle. Son succès ne sera possible que grâce à de nouveaux capitaux, de nouveaux partenaires et de nouvelles solutions », a-t-il souligné.

Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

Contact médias :
Département de la communication et des relations extérieures
media@afdb.org

Azana Electric et la Banque africaine de développement s’unissent pour impulser l’avenir énergétique du Burundi grâce à un don de 600 000 dollars à Weza Power

Lors du lancement du Pacte national pour l’énergie du Burundi dans le cadre de la consultation du secteur privé pour « Mission 300 » (M300) à Londres, Anzana Electric Group et la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) ont annoncé un don de 600 000 dollars du Fonds pour l’énergie durable en Afrique (SEFA) pour soutenir Weza Power, une entreprise privée de services publics. Ce don effectué dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP) vise à étendre rapidement l’électrification du pays et de raccorder neuf millions de personnes dans ce pays des Grands Lacs.

Le don s’inscrit dans le cadre du programme régional d’assistance technique récemment approuvé par les instances décisionnelles du SEFA en faveur des PPP et relatif au transport et à la distribution de l’électricité. Le programme est conçu pour permettre au secteur privé de participer au développement et au financement de projets de lignes de transport et d’extension du réseau, afin d’accroître l’intégration des énergies renouvelables. Pour le Burundi, il permettra d’accélérer les activités de développement de Weza Power et de financer des axes de travail environnementaux et sociaux clés au moment où l’entreprise se prépare à devenir pleinement opérationnelle.

« Weza Power représente un nouveau modèle audacieux pour accélérer l’accès à l’électricité pour tous les Burundais, a déclaré le ministre burundais de l’Hydraulique, de l’Énergie et des Mines, Ibrahim Uwizeye. Nous sommes fiers de nous associer au secteur privé pour apporter des solutions innovantes à nos défis énergétiques et étendre l’accès à l’électricité à des millions de nos citoyens. »

Weza Power est la première société nationale de distribution d’électricité de ce type à opérer au Burundi. Détenue et exploitée par Anzana Electricity, avec le soutien de British International Investment et Gridworks, Weza Power est la première société nationale privée de distribution d’électricité en Afrique subsaharienne depuis plus d’une décennie.

Avec ce nouvel engagement, la Banque africaine de développement devient le plus récent partenaire de « M300 » à apporter un soutien direct à Weza Power, rejoignant ainsi la Société financière internationale (SFI) et la Banque mondiale. La Banque africaine de développement explore activement d’autres pistes pour assurer la réussite à long terme de ce modèle innovant de PPP par le biais de ses guichets de financement des secteurs public et privé.

« Notre objectif est de permettre à chaque Burundais de profiter pleinement des opportunités offertes par l’électricité. Ce soutien de la Banque africaine de développement et du SEFA contribuera à accélérer le développement du projet et à concrétiser les ambitions énergétiques du Burundi », a déclaré Brian Kelly, PDG d’Anzana Electric Group, la société mère de Weza Power. « Ce don représente une nouvelle avancée majeure pour notre équipe et les nombreuses communautés à travers le Burundi qui bénéficieront d’une électricité fiable et abordable », a-t-il ajouté.

« Ce soutien à Weza Power s’inscrit dans notre engagement à déployer à grande échelle des modèles commerciaux innovants qui peuvent nous aider à atteindre l’accès universel », a déclaré Daniel Schroth, directeur des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique à la Banque africaine de développement. « En tant que leader de la « Mission 300 », nous sommes fiers de soutenir le pacte « Mission 300 » du Burundi et de catalyser les capitaux privés grâce à des partenariats public-privé ambitieux comme Weza », a-t-il souligné.

Cette annonce intervient après que le Burundi a dévoilé son Pacte national pour l’énergie lors de la Consultation du secteur privé sur la « Mission 300 », organisée par le Groupe de la Banque mondiale et l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA). Le Pacte définit les réformes clés et les priorités d’investissement pour parvenir à l’accès universel à l’énergie et constitue la pierre angulaire de l’initiative « Mission 300 », un programme conjoint de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement visant à fournir l’électricité à 300 millions de personnes en Afrique d’ici 2030.

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Contacts média :
Pour Azana Electric :
Thom Wallace
thom.wallance@azana.com

Pour la Banque africaine de développement :
Frederica Lourenco
f.lourenco@afdb.org

À propos de Weza Power :
Weza Power est une société privée de distribution d’électricité visant à accélérer l’accès universel à l’énergie au Burundi. Créée et détenue par Anzana Electric Group, Weza Power est conçue comme un partenariat public-privé à l’échelle nationale. Elle s’appuie sur des capitaux commerciaux, des financements liés au climat et concessionnels, ainsi que sur le soutien technique de donateurs multilatéraux et bilatéraux. La société vise à raccorder 9 millions de personnes dans les zones périurbaines et rurales d’ici 2030, ce qui en fait l’un des projets de distribution les plus ambitieux d’Afrique subsaharienne. Gridworks Development Partners, une plateforme d’investissement détenue par British International Investment qui se concentre sur les secteurs du transport et de la distribution en Afrique, est l’un des investisseurs d’Anzana Electric Group.

À propos de la Banque africaine de développement :
La Banque africaine de développement est la première institution multilatérale de financement du développement en Afrique. Elle soutient le progrès économique et social sur tout le continent. Le Burundi est membre du Groupe de la Banque africaine de développement et l’un des pays cibles de l’initiative « Mission 300 », développée par le Groupe de la Banque africaine de développement et la Banque mondiale. Le soutien de la Banque africaine de développement comprend un cofinancement stratégique et une assistance technique afin de mobiliser des capitaux publics et privés pour l’accès à l’énergie, le développement des infrastructures et une croissance inclusive.

À propos du Fonds pour l’énergie durable en Afrique :
Le Fonds pour l’énergie durable en Afrique (SEFA) est un fonds spécial multidonateurs qui fournit des financements catalytiques pour débloquer les investissements du secteur privé dans les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. Il propose une assistance technique et des instruments de financement concessionnels pour lever les obstacles au marché, constituer un portefeuille de projets plus solide et améliorer le profil risque-rendement des investissements individuels. L’objectif principal du Fonds est de contribuer à l’accès universel à des services énergétiques abordables, fiables, durables et modernes pour tous en Afrique, conformément au New Deal pour l’énergie pour l’Afrique et à la « M300 ».

À propos du Groupe de la Banque africaine de développement :
Le Groupe de la Banque africaine de développement est la principale institution de financement du développement en Afrique. Il comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). Représentée dans 41 pays africains, avec un bureau extérieur au Japon, la Banque contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 États membres régionaux. Pour plus d’informations : www.AfDB.org

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L’Intelligence Artificielle (IA) pour renforcer la récupération du pétrole alors que l’Afrique maximise la production dans les champs vieillissants

Les champs pétroliers matures d’Afrique connaissent une renaissance et l’intelligence artificielle (IA) est au cœur de cette transformation. À l’ère de l’innovation et de la durabilité, les technologies de récupération assistée du pétrole (EOR), alimentées par l’IA, insufflent une nouvelle vie aux réservoirs en déclin. De l’analyse prédictive aux algorithmes d’apprentissage automatique, l’IA n’est pas seulement un outil, c’est un catalyseur qui permet de maximiser la production, de prolonger la durée de vie des champs et d’améliorer l’efficacité opérationnelle. Au cœur de ce débat se trouve la prochaine African Energy Week (AEW) : Invest in African Energies 2025, qui se tiendra du 29 septembre au 3 octobre au Cap. Lors de cet événement, les leaders du secteur de l’énergie se réuniront pour explorer le rôle de la transformation numérique dans la promotion de la RPE en Afrique.

Des données aux barils

En 2025, le marché mondial de l’IA dans l’industrie pétrolière et gazière est estimé à 3,54 milliards de dollars, et devrait atteindre 6,4 milliards de dollars d’ici 2030. Cette croissance est en grande partie due à l’adoption croissante de l’IA par les principaux opérateurs. Citons par exemple Baker Hughes et Repsol, qui mettent en commun leurs ressources pour intégrer des processus et des flux de travail basés sur l’IA dans leurs projets pétroliers et gaziers. Repsol mène plusieurs projets en Libye, en Algérie et au Maroc et s’efforce de renforcer sa production sur ces marchés. SLB a inauguré son Africa Performance Center à Luanda en 2025, qui soutiendra les opérations pétrolières en offrant un accès à des solutions numériques telles que l’IA. SLB a soutenu plusieurs projets pétroliers de plusieurs milliards de dollars en Angola et a investi dans presque toutes les autres régions d’Afrique. 

La puissance de l’IA dans le domaine de la RAH réside dans la modélisation prédictive. La RAH traditionnelle s’appuie fortement sur des données limitées, et les modèles de réservoirs simplifiés ont souvent une incidence sur les résultats. Cependant, grâce à l’IA, les entreprises sont en mesure d’analyser de grands ensembles de données afin de fournir des prévisions plus précises en matière de récupération du pétrole. La gestion des réservoirs est un autre avantage clé de l’IA dans le domaine de la RPE. En analysant les données géologiques et de production, les entreprises peuvent mieux comprendre les caractéristiques des réservoirs, ce qui facilite les techniques de récupération. L’apprentissage automatique offre également des opportunités significatives pour la RPE, notamment grâce à sa capacité à reconnaître des modèles, à traiter des ensembles de données et à faire des prévisions précises. L’application de l’apprentissage automatique permet également de prévoir les performances des réservoirs, ce qui facilite la prise de décision en permettant aux entreprises de prévoir la production future. 

Les politiques ouvrent la voie au déploiement de l’IA

Alors que l’Afrique progresse vers la transformation numérique, la réforme des politiques est devenue un facteur essentiel de l’adoption de l’IA dans l’industrie pétrolière. En intégrant des solutions et des objectifs numériques dans les cadres réglementaires, les pays peuvent soutenir les investissements dans l’IA et l’apprentissage automatique tout en accélérant la recherche et le développement. Plusieurs pays rationalisent leurs politiques afin de soutenir la RPE dans les actifs existants. L’Angola, par exemple, a mis en œuvre en 2024 son initiative de production incrémentielle, qui offre des incitations fiscales pour encourager les réinvestissements dans les champs pétroliers matures. Le géant de l’énergie ExxonMobil a fait la première découverte – le puits Likembe-01 – dans le cadre de cette initiative en 2024, démontrant ainsi le rôle que jouent les politiques dans la libération de ressources supplémentaires. La Commission de l’Union africaine a également déclaré l’IA comme une priorité stratégique pour le continent en mai 2025, citant le rôle de l’apprentissage automatique dans la transformation de la trajectoire de développement du continent. Cette déclaration devrait ouvrir la voie aux entreprises technologiques et offrir de nouvelles opportunités aux opérateurs pétroliers pour maximiser la récupération et l’efficacité.

AEW 2025 : où l’innovation rencontre l’investissement

AEW : Invest in African Energies 2025, le plus grand événement du continent dédié au secteur de l’énergie, organisera des sessions consacrées à la transformation numérique, à la RPE et à l’IA dans le domaine de l’exploration. Une série de tables rondes et d’ateliers techniques exploreront le nouveau chapitre de la production pétrolière axée sur l’IA en Afrique. AEW : Invest in African Energies 2025 sera le lieu où les politiques, les capitaux et les technologies convergeront pour définir ce nouveau chapitre.

« Les ressources pétrolières et gazières de l’Afrique ont une valeur inestimable et l’IA est la clé pour exploiter ces ressources de manière efficace et durable. En plus de soutenir les efforts d’exploration, l’IA insufflera une nouvelle vie aux champs pétroliers vieillissants de l’Afrique, en prolongeant leur durée de vie, en maximisant leur valeur et en favorisant une production plus intelligente et à faible émission de carbone », déclare NJ Ayuk, président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie.

Distribué par APO Group pour African Energy Chamber.

À propos AEW : Invest in African Energies
AEW : Invest in African Energies est la plateforme de choix pour les opérateurs de projets, les financiers, les fournisseurs de technologies et les gouvernements, et s’est imposée comme le lieu officiel pour la signature d’accords dans le domaine de l’énergie en Afrique. Rendez-vous sur http://www.AECWeek.com pour plus d’informations sur cet événement passionnant.

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Soudan : plusieurs zones de la capitale Khartoum menacées de famine, selon le Programme Alimentaire Mondial (PAM)


Plusieurs zones situées au sud de la capitale soudanaise, Khartoum, sont au bord de la famine, a alerté mardi une agence humanitaire des Nations Unies, relevant que les besoins sur le terrain dépassent les ressources dans un contexte de manque de financement.

Le Programme alimentaire mondial (PAM) indique avoir atteint un million de personnes dans sept localités de Khartoum, après avoir eu accès à la capitale soudanaise.

Selon l’agence onusienne, cette dynamique doit se poursuivre. D’autant que « le niveau de faim, de dénuement et de désespoir constaté est grave et confirme le risque de famine dans ces régions », a déclaré par liaison vidéo depuis Port-Soudan, Laurent Bukera, Représentant du PAM au Soudan, lors d’un point de presse régulier de l’ONU à Genève.

Le conflit au Soudan entre l’armée et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) a déplacé des millions de personnes et divisé le pays en zones de contrôle rivales. Fin mars, l’armée a pris le contrôle de la capitale aux mains des FSR, qui avaient bloqué l’accès de l’aide à la ville, après deux années de conflit dévastateur.

Course contre la montre

Selon le PAM, les besoins sont immenses dans la capitale soudanaise. « Nous avons assisté à des destructions massives, à un accès limité à l’eau, aux soins de santé et à l’électricité, ainsi qu’à une épidémie de choléra. Dans certaines parties de la ville, la vie reprend, mais de nombreux quartiers restent abandonnés, comme une ville fantôme ».

Si elles ont été en première ligne pour accueillir les personnes déplacées, les communautés hôtes sont maintenant à un point de rupture alors que l’on s’attend à des retours des déplacés dans des zones comme Khartoum. « Nous sommes très inquiets et il est urgent de répondre aux besoins alimentaires », a ajouté M. Bukera, soulignant qu’une action urgente est nécessaire pour rétablir les services de base et accélérer la reprise de l’aide.

« La saison des pluies commence maintenant, aggravant une situation déjà désastreuse. Dans le même temps, les attaques aveugles et inacceptables contre le personnel et les opérations humanitaires se multiplient », a fait valoir le Représentant du PAM.

4 millions de personnes reçoivent de l’aide

La semaine dernière, un convoi du PAM et de l’Unicef a été attaqué quelques heures avant d’atteindre le point culminant de la saison des pluies dans le nord du pays, à environ 80 km de la ville. Cinq personnes ont été tuées et de nombreux autres blessés, lors de l’attaque de ce convoi près de la ville d’El Koma, dans la région du Darfour.

Malgré ces défis logistiques et sécuritaires, le PAM réussit à venir en aide 4 millions de personnes par mois au Soudan, soit presque quatre fois plus qu’au début de l’année 2024.

L’objectif de l’agence onusienne est d’atteindre 7 millions de personnes par mois, en donnant la priorité aux personnes menacées par la faim ou à d’autres régions exposées à des risques extrêmes, telles que le Darfour, le Kordofan, les États d’Al Jazira et de Khartoum.

Réduction de l’aide

Toutefois ces progrès restent fragiles. En raison du manque de financement, les rations d’huile et de légumineuses ont été retirées de l’assortiment alimentaire fourni aux déplacés dans les États de Khartoum, du Nil Bleu, d’Al Jazira et de Sennar.

Les rations dans les zones menacées par la famine ont été réduites à 70 % de la ration standard du PAM (soit 2100 kilocalorie par jour) en avril. « Les suppléments pour les jeunes enfants, les femmes enceintes et les mères allaitantes sont hors de portée en raison d’un manque de ressources (…). Sans une aide urgente, nous ne pourrons pas fournir l’ensemble des produits dont les gens ont besoin à leur retour à Khartoum », a affirmé M. Bukera.

En l’absence de nouveaux financements dans les mois à venir, il faudra procéder à de nouvelles réductions de l’aide.

Le PAM fait face à un déficit de financement de 500 millions de dollars pour les six mois à venir. « La communauté internationale doit agir maintenant, en augmentant le financement pour arrêter la famine dans les zones les plus touchées », a insisté le Représentant du PAM au Soudan.

Distribué par APO Group pour UN News.

Beni : acteurs judiciaires et agents de police formés aux techniques d’enquête criminelle


Une vingtaine d’agents de l’administration judiciaire militaire et civile de Beni et Butembo, ainsi que des policiers congolais, ont suivi du 26 mai au 5 juin 2025, au quartier général de la MONUSCO à Beni, deux formations simultanées. La première portait sur l’expertise balistique appliquée aux procès pénaux alors que la seconde était axée sur la cybercriminalité et les techniques d’enquête numérique.

Pendant dix jours, les apprenants – parmi lesquels des magistrats du parquet, des officiers de police judiciaire et des agents de police – ont suivi un programme complet de formation alliant exposés théoriques, ateliers pratiques, études de cas et échanges d’expériences. Les séances de formation étaient animées par des experts en balistique et investigation judiciaire de la section d’appui à la justice de la MONUSCO.

Selon les participants, cette formation leur a permis d’approfondir leurs compétences techniques et juridiques face à la criminalité liée aux armes à feu. Parmi eux, le commissaire Dieumerci Lomoyo Bongwalo, de la police nationale congolaise, qui reconnaît avoir découvert de nombreuses notions importantes liées à la criminalité.

Il a salué la qualité de la formation et déclaré qu’elle permettra d’améliorer ses compétences professionnelles et ainsi d’aider la justice à mieux répondre aux défis auxquels elle fait face, avec notamment le développement des nouvelles technologies.

« Nous avons beaucoup appris à propos des techniques, des méthodes, etc. Nous avons vu les différents types de balistique : il y a la balistique interne, la balistique extérieure et la balistique terminale. Tout cela, c’était nouveau pour nous. On a aussi vu comment ça se passe avec les armes, avec les différentes munitions. Tout cela a apporté un plus dans notre métier. Désormais, nous serons capables de mener des enquêtes en matière de balistique et de rédiger nos rapports pour qui de droit. Nous allons améliorer notre manière de travailler, parce que nous avons acquis de nouvelles connaissances », a-t-il affirmé.

A l’instar des autres participants, le commissaire Dieumerci Lomoyo Bongwalo a souhaité que la MONUSCO organise davantage de formations similaires pour aider les agents de l’administration judiciaire à approfondir leurs connaissances en criminalité et en conduite d’enquêtes. « Cela va vraiment nous aider. Ce sont des acquis pour la vie. On ne va plus les perdre. C’est un vrai gain », a souligné l’officier.

Distribué par APO Group pour Mission de l’Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUSCO).

Beni : la Mission de l’Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUSCO) célèbre la Journée mondiale de l’environnement en plantant des arbres dans une école


À Beni, dans la province du Nord-Kivu, la MONUSCO a célébré jeudi 5 juin la journée mondiale de l’environnement dans une école de la ville où une sensibilisation a été menée et des arbres plantés. Une « journée très importante », a commenté Adam Obatoki Salami, chef du sou-bureau intérimaire de la mission onusienne. 

Célébrée le 5 juin de chaque année depuis 1973, la Journée mondiale de l’environnement est la plus grande plateforme mondiale de sensibilisation du public à l’environnement et est célébrée par des millions de personnes à travers le monde.

Selon Adam Obatoki Salami, cette année, la journée a été l’occasion d’interpeller à une prise de conscience des méfaits et du danger des matériels plastiques qui polluent notre environnement. « Mettre fin à la pollution plastique mondiale » est le thème retenu cette année.

« C’est donc un appel à la responsabilisation de tout le monde afin qu’on puisse collectivement protéger notre environnement tout en luttant contre le danger de la pollution plastique. Le message que nous adressons à la population de Beni, c’est pour leur souligner que la MONUSCO premièrement est engagée à lutter contre la pollution plastique, à travailler pour un meilleur environnement et aussi à les sensibiliser et les appeler à tenir compte des aspects environnementaux dans leur vie de tous les jours. Pour cette journée, nous avons prévu plusieurs activités de sensibilisation dans la ville », note Adam Obatoki. 

Parmi ces activités, des arbres plantés à la base de la MONUSCO à Mavivi et à l’école primaire de Matembo et des rencontres de sensibilisation de la population à la protection de l’environnement.

Moïse Adirodu, chargé de l’administration et des finances à la coordination urbaine de l’environnement de la ville de Beni, estime que la MONUSCO est dans son rôle, et en parfaite synergie avec les autorités. « La MONUSCO joue un rôle actif dans la gestion de l’environnement. Elle met en œuvre des stratégies de gestion des déchets. Elle fournit des efforts pour réduire son empreinte carbone dans la sphère de prise de décision, une façon de concrétiser les objectifs de Rio de Janeiro. A travers ses gestes dans la ville de Béni, la MONUSCO devient un partenaire de taille de la coordination de l’environnement. Et je rappelle ici que quand le maire de la ville de Beni avait lancé les travaux communautaires, communément appelés Salongo, c’est la MONUSCO qui était à la première ceinture. Nous saluons donc ce genre de partenariat », se réjouit-il. 

Selon les Nations Unies, plus de 400 millions de tonnes de plastique sont produites chaque année dont la moitié est conçue pour n’être utilisée qu’une seule fois. Moins de 10 % de ce plastique est recyclé. On estime que 11 millions de tonnes de plastique finissent dans les lacs, les fleuves et les océans chaque année. Les rivières de Beni ne font pas exception.

Distribué par APO Group pour Mission de l’Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUSCO).

Le Festival des Masques revient à Porto-Novo pour une seconde édition les 2 et 3 août 2025


Après une première édition couronnée de succès, le Festival des Masques revient pour sa deuxième édition les 2 et 3 août 2025 à Porto-Novo. Organisé pour la première fois en août 2024, l’événement avait rassemblé près de 40.000 visiteurs en trois jours selon l’Institut National de la Statistique et de la Démographie (INStaD), suscitant un engouement sans précédent autour des traditions des masques Vodun et profanes. Véritable célébration du patrimoine immatériel béninois, le festival a su imposer Porto-Novo comme un nouveau pôle culturel de premier plan. En 2025, le rendez-vous s’annonce encore plus vibrant, renforçant l’ambition de faire du Festival des Masques une référence incontournable en Afrique et dans le monde.

Un rendez-vous culturel désormais bien ancré

Lancée avec l’objectif de valoriser la richesse et la diversité des cultures du masque, la première édition du Festival des Masques a su fédérer artistes, chercheurs, artisans, visiteurs et passionnés venus du Bénin et de l’international. Pendant trois jours, la capitale a vibré au rythme des parades de masques, des spectacles vivants, des concerts en plein air et des animations de rue, transformant Porto-Novo en une scène culturelle à ciel ouvert.

Une deuxième édition prometteuse en 2025

Dans la continuité de cet élan, l’édition 2025 du Festival des Masques proposera à nouveau une immersion dans l’univers fascinant des masques sacrés et profanes, avec une programmation qui mêlera célébrations populaires, créations artistiques, espaces de réflexion et expressions musicales. Cette nouvelle édition offrira un programme particulièrement riche, marqué par de nombreuses nouveautés qui viendront renouveler l’expérience des festivaliers. Tout est réuni pour faire de cet événement un moment mémorable et inoubliable, à la hauteur des attentes suscitées par le succès de la première édition.

Distribué par APO Group pour Gouvernement de la République du Bénin.

TECNO prolonge son partenariat avec la Confédération Africaine de Football (CAF) et devient Partenaire Mondial Officiel de la CAN 2025 et 2027, tout en nourrissant le rêve des Africains à travers le football

La marque technologique innovante alimentée par l’intelligence artificielle, TECNO (www.TECNO-Mobile.com), a annoncé depuis maintenant quelques jours, le renforcement évolutif de sa collaboration avec la Confédération Africaine de Football (CAF) en devenant Partenaire Mondial Officiel de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies, Maroc 2025, ainsi que de la CAN TotalEnergies 2027 qui se tiendra au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie. Cette annonce s’inscrit dans la continuité du succès rencontré lors du partenariat de 2023, où TECNO était sponsor exclusif de smartphones pour le tournoi.

En tant que Partenaire Mondial Officiel et Partenaire Exclusif Officiel dans la catégorie Smartphones, TECNO renforce sa promesse de marque « Stop at Nothing » (Ne jamais s’arrêter) en approfondissant son engagement et en augmentant sa visibilité. La marque bénéficiera également de droits supplémentaires en matière de médias et d’activations sur les réseaux sociaux, lui permettant de mieux se connecter à la jeunesse, de partager la passion du football et de promouvoir un esprit commun d’audace et de progrès.

Benjamin Jiang, Vice-Président de Transsion Holdings, a déclaré : « Ce partenariat renouvelé témoigne de la confiance profonde et du succès partagé que nous avons bâtis avec la CAF. Lors de notre précédente collaboration, nous avons vu comment le football pouvait éveiller des passions et inspirer des rêves, et comment nos technologies intelligentes alimentées par l’IA sont devenues des outils puissants pour connecter et autonomiser des millions de personnes à travers l’Afrique. C’est pourquoi ce partenariat va au-delà du sport : il est un symbole d’ambition, une plateforme où les jeunes peuvent briller, unis par un esprit de progrès inarrêtable. Il reflète notre vision commune d’un avenir meilleur pour l’Afrique grâce à l’innovation technologique. Cette nouvelle étape marque un tournant majeur dans le parcours de TECNO. »

Par ailleurs, TECNO poursuivra sa campagne philanthropique Dream on the Field (Un rêve sur le terrain), lancée en 2024 en partenariat avec la CAF. Cette initiative vise à donner davantage de pouvoir au football africain grâce à la technologie, tout en favorisant l’engagement de la jeunesse à travers l’amélioration de l’accès à des terrains de qualité dans les communautés défavorisées — incarnant l’esprit tenace « Stop at Nothing » de TECNO.

Véron Mosengo-Omba, Secrétaire Général de la CAF, a déclaré : « Le soutien de longue date de TECNO au football africain a eu un impact significatif sur le développement de ce sport. La Coupe d’Afrique des Nations, en tant que tournoi le plus prestigieux du continent, incarne la passion et l’accomplissement de rêves de toute une vie. Elle résonne fortement avec les espoirs des jeunes pour l’avenir et leur soif d’exploration. Renforcer ce partenariat nous aidera à faire des éditions 2025 et 2027 de la CAN des événements encore plus spectaculaires, au grand bonheur des fans de football. »

Ce partenariat marque une étape importante pour TECNO, en renforçant son lien émotionnel avec les jeunes générations. Il s’appuie sur la position de la marque en tant que leader technologique en Afrique, grâce à son expertise en imagerie, la performance de ses produits et son design toujours plus soigné, tout en offrant aux jeunes Africains davantage d’opportunités pour réaliser leurs rêves.

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est une marque technologique innovante et pilotée par l’intelligence artificielle, présente dans plus de 70 marchés à travers cinq continents. Déterminée à transformer l’expérience numérique dans les marchés émergents du monde entier, TECNO poursuit inlassablement l’intégration parfaite du design esthétique contemporain avec les technologies les plus récentes et l’IA. Aujourd’hui, TECNO propose un écosystème complet de produits pilotés par l’IA : smartphones, objets connectés, ordinateurs portables, tablettes, consoles de jeu intelligentes, système d’exploitation HiOS et produits pour la maison intelligente. Animée par son essence de marque « Stop At Nothing », TECNO continue de faire progresser l’adoption des technologies de pointe et des expériences basées sur l’IA pour les individus tournés vers l’avenir, les inspirant à ne jamais cesser de poursuivre la meilleure version d’eux-mêmes et leur avenir le plus brillant.

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Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC) 2025 au Bénin : Les épreuves écrites lancées pour 128.898 candidats

Ce mardi 10 juin 2025 marque le début des épreuves écrites de l’examen du Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC), session de juin 2025, sur l’ensemble du territoire béninois. C’est au Collège d’Enseignement Général (CEG) de Gbégamey à Cotonou que la Ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Madame Véronique TOGNIFODÉ, accompagnée de la Ministre Conseillère Sèdami MEDEGAN FAGLA, a procédé au lancement officiel national, en présence du Préfet du Littoral, Monsieur Alain OROUNLA et des différents acteurs du système éducatif. 

Cette année, ce sont 128.898 candidats dont 64.209 filles qui affrontent les épreuves au plan national, soit une progression de 3,1% par rapport à l’effectif de l’année 2024, confirmant la pertinence des réformes mises en œuvre par le Gouvernement dans l’Enseignement Secondaire Général. Le taux élevé de candidates à cet examen reflète le succès des efforts continus du Gouvernement béninois en faveur de l’accès équitable à l’éducation pour tous les enfants, quel que soit leur genre. 

Dans son allocution, la Ministre TOGNIFODÉ a salué le travail du corps enseignant, des encadreurs pédagogiques, des parents et de tous les acteurs du système éducatif, avant d’encourager les candidats. « Chers candidats, c’est avec sérénité que vous abordez aujourd’hui ces épreuves. Ayez confiance en vous. Vous avez été suffisamment préparés dans de bonnes conditions. Évitez la tricherie ou la fraude : À la sueur de votre front, vous réussirez. Aux surveillants, chefs de centres et examinateurs, je rappelle que le BEPC est un examen national de grande importance, et qu’il exige de chacun d’entre vous professionnalisme, rigueur et éthique ». 

Ce lancement s’est déroulé dans une atmosphère de sérénité et de discipline. Les autorités locales, les responsables d’établissements et les forces de sécurité sont mobilisés pour garantir le bon déroulement des épreuves. Les consignes relatives à la lutte contre la fraude et au respect des règles sanitaires ont également été rappelées avec rigueur pour le compte des 221 centres de composition. 

La phase écrite de cet examen prend fin jeudi prochain.

Distribué par APO Group pour Gouvernement de la République du Bénin.

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Haut-Mbomou : La Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA) mise sur l’emploi et la formation pour réduire la violence communautaire

A Bambouti, dans le Haut-Mbomou, la MINUSCA a lancé le 27 mai 2025 la 8e phase du Programme de Réduction de la violence communautaire. D’une durée de trois mois, il sera axé sur le Cash For Work et la formation professionnelle au bénéfice de 160 participants, dont 90 femmes. Une opportunité pour la jeunesse de la localité de pouvoir se prendre en charge.

La formation inclura la couture, la menuiserie, la maçonnerie et des actions d’assainissement. Certains bénéficiaires expriment leur joie et soulignent que l’argent qu’ils recevront les aidera à démarrer des activités génératrices de revenus.

« J’exprime ma gratitude à la MINUSCA, car le travail que je vais faire m’aidera à m’autonomiser financièrement. Lorsque je percevrai l’argent, je vais commencer à investir dans des Activités Génératrices de Revenus », a déclaré Suzanne Mbate, l’une des bénéficiaires.

Plusieurs participants aux formations professionnelles reconnaissent les avantages de cette initiative, autant pour la communauté que pour eux-mêmes. Les bénéficiaires des éditions passées du Programme sont actuellement engagés dans des activités génératrices de revenus. Ces initiatives contribuent à diminuer les actes de violence dans la communauté.

La maire de Bambouti, Anne-Marie Sioukarani, salue ce Programme qui va contribuer au développement de la région : « Cette initiative va contribuer efficacement au développement de la localité. Car, c’est une bonne chose pour la jeunesse de Bambouti qui, depuis plusieurs années, n’avait rien à faire comme activité ou formation. Le lancement du projet CVR 8 va aider la jeunesse à se prendre en charge ».

Notons que les travaux d’assainissement se dérouleront notamment à la mairie et à la sous-préfecture.

Distribué par APO Group pour United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in the Central African Republic (MINUSCA).

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