République démocratique du Congo – Bunia : des Casques bleus forment 35 jeunes à la conduite de pelleteuses


Après trois semaines d’apprentissage à la conduite d’excavatrices, également appelées pelles mécaniques ou pelleteuses, trente-cinq jeunes, dont quatre filles, ont reçu leur brevet de fin de formation vendredi 4 juillet 2025, au camp militaire de Ndoromo, situé en périphérie de Bunia. Il s’agit du deuxième groupe formé par le contingent bangladais de la MONUSCO. En novembre dernier, vingt-neuf jeunes avaient déjà suivi la même formation.

L’objectif est de doter les jeunes de Bunia et des environs de compétences professionnelles de base, afin d’améliorer leurs perspectives d’emploi dans une province confrontée à l’insécurité et au chômage massif qui touche particulièrement les plus jeunes.

Cette initiative vise également à offrir une alternative aux jeunes exposés au risque de recrutement par des groupes armés qui ciblent en priorité les personnes désœuvrées.

Arborant fièrement son brevet, Moïse Saukpa confie avoir réalisé un rêve : « J’ai suivi la formation à la conduite d’excavatrice initiée par les Bangladais. C’était un rêve que je tenais à réaliser. J’avais déjà l’intention de me former ailleurs, lors quand cette opportunité s’est présentée, j’ai décidé d’en profiter».

Pour lui, cette nouvelle compétence représente bien plus qu’un certificat : « Elle va m’apporter beaucoup : une meilleure connaissance en mécanique, mais aussi une chance de mieux m’intégrer dans la société et d’éviter les dérives. Cet encadrement aide la jeunesse à prendre conscience et à éviter les actes qui n’ont pas de sens ».

Il lance un message à ses pairs : « À ceux qui ont rejoint les groupes armés, nous disons : arrêtez de poser des actes qui nuisent au pays. Venez suivre ce type de formation qui peut vous aider à reprendre votre avenir en main ».

Desange Munguromo Unyera, l’une des quatre filles formées, encourage ses camarades à dépasser les stéréotypes : « L’avenir est incertain ; mon message aux filles de Bunia est de se donner à fond. Le travail est une valeur précieuse. J’encourage toutes les filles à suivre ce type de formation. C’était gratuit et, en retour, nous avons acquis des compétences et obtenu un brevet ».

Depuis le début de l’année, des centaines de jeunes en Ituri ont été formés par les contingents militaires de la MONUSCO à divers métiers : conduite d’engins lourds, réparation de téléphones, climatiseurs, groupes électrogènes et ordinateurs, électricité, maraîchage…

Distribué par APO Group pour Mission de l’Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUSCO).

Le Ghana et la Banque africaine de développement signent un accord historique pour développer le corridor économique de la Volta


La Banque africaine de développement (www.AfDB.org) a signé, jeudi 3 juillet 2025 à Accra, une lettre d’intention historique avec le gouvernement du Ghana visant à soutenir le développement du corridor économique de la Volta, une initiative transformationnelle dans le cadre du programme phare du pays pour une économie de 24 heures et un développement accéléré des exportations (24H+).

L’accord signé en partenariat avec le secrétariat du programme 24 H+ et le Fonds d’investissement pour les infrastructures du Ghana (GIIF) ouvre la voie à un effort ambitieux visant à repositionner le lac Volta en tant que voie de transport multimodale pour l’expansion agricole et industrielle, et en tant que porte d’entrée pour le commerce transfrontalier avec les pays voisins enclavés, notamment le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

Cette signature fait suite au lancement officiel du programme 24 H+, une initiative nationale visant à promouvoir la production 24 heures sur 24, à améliorer la compétitivité des exportations et à attirer les investissements privés grâce à des partenariats public-privé stratégiques.

Aux termes de cet accord, le secrétariat 24H+, hébergé par la présidence du Ghana, dirigera la coordination générale et la mise en œuvre stratégique du projet de corridor économique de la Volta. Le Fonds d’investissement pour les infrastructures du Ghana servira d’institution d’ancrage pour les infrastructures et créera trois entités ad hoc pour stimuler les investissements et l’exécution dans des domaines critiques notamment, le transport fluvial et les infrastructures portuaires ; les Parcs agroécologiques et les systèmes d’irrigation ; et enfin les Parcs industriels et les zones logistiques lacustres.

La Banque africaine de développement, une institution financière multilatérale de premier plan engagée dans le progrès économique et social durable de ses pays membres, explorera les options de cofinancement pour les composantes clés des infrastructures tout en aidant à mobiliser des financements supplémentaires auprès d’autres partenaires de développement et de prêteurs privés.

Augustus Goosie Tanoh, conseiller présidentiel et chef du secrétariat 24H+, a décrit cette collaboration comme une reconnaissance forte du potentiel du programme.

« Ce partenariat témoigne de l’engagement du Ghana à mobiliser des capitaux transformateurs, une expertise de classe mondiale et des partenariats public-privé pour concrétiser notre ambition de production 24 heures sur 24 et accroître notre compétitivité à l’exportation », a-t-il souligné. « La collaboration de la Banque africaine de développement avec le GIIF et le secrétariat nous conforte dans notre capacité à réaliser des projets créateurs d’emplois, à accroître les revenus et à positionner le Ghana comme un pôle commercial et industriel de premier plan dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) », a-t-il poursuivi. Il a souligné que le programme sera piloté par le secteur privé, le financement d’amorçage du gouvernement contribuant à débloquer des réserves de capitaux privés plus importantes.

Nana Dwemoh Benneh, PDG du Fonds d’investissement pour les infrastructures du Ghana, a réaffirmé le rôle du GIIF comme intermédiaire entre le gouvernement et les investisseurs privés pour la réalisation d’infrastructures essentielles. Il s’est dit optimiste quant au fait que le GIIF, soutenu par un financement d’amorçage gouvernemental, est bien placé pour attirer les capitaux nécessaires à une mise en œuvre à grande échelle.

Signant la lettre d’intention au nom de la Banque africaine de développement, Mike Salawou, directeur des infrastructures et du développement urbain, a souligné l’engagement de la Banque en faveur de la transformation axée sur les infrastructures en Afrique. « La Banque africaine de développement se félicite de cette opportunité d’approfondir sa collaboration avec le Ghana en travaillant en étroite collaboration avec le secrétariat 24H+ et le GIIF pour soutenir la réussite du projet de corridor économique de la Volta », a-t-il affirmé.

Le corridor économique de la Volta est un exemple emblématique de la manière dont le programme 24 H+ du Ghana traduit les priorités nationales en projets bancables et à fort impact. En améliorant la logistique intérieure, en soutenant la croissance industrielle et agricole et en débloquant les échanges avec ses voisins enclavés, le corridor fait directement progresser les engagements du Ghana dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Il s’inscrit dans les objectifs de l’Agenda 2063, le plan directeur de l’Union africaine pour une industrialisation durable et l’intégration régionale. Le projet s’inscrit également dans les priorités de développement de la Banque africaine de développement : « nourrir l’Afrique, industrialiser l’Afrique et intégrer l’Afrique ».

Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

Contact média :
Kwasi Kpodo
Département de la communication et des relations extérieures
media@afdb.org

Lycée professionnel de Dabakala : un environnement moderne et propice à la formation des jeunes de la région du Hambol


L’offre de formation dans la région du Hambol s’enrichit grâce à un lycée professionnel moderne, en accord avec la vision du gouvernement visant à disposer d’une main-d’œuvre qualifiée et spécialisée.

En effet, l’ouverture des portes du lycée professionnel de Dabakala, avant septembre 2025, représente une opportunité tant pour les habitants de Dabakala que pour ceux des localités voisines.

Établi sur 4 hectares d’un terrain total de 10 hectares, le lycée professionnel de Dabakala aura une capacité d’accueil de 300 élèves dont plus de 200 internes.

Doté d’un internat de 250 lits, de bâtiments pour l’administration, de salles de cours, d’une infirmerie, d’infrastructures sportives, d’ateliers, de laboratoires, cette infrastructure de référence répond au souci du gouvernement d’augmenter les capacités d’accueil du dispositif de formation et de diversifier l’offre de formation professionnelle.

Le lycée professionnel de Dabakala proposera des formations menant au Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) et au Brevet de technicien (BT) dans quatre domaines, à savoir l’Agriculture, l’Élevage, le Machinisme Agricole et la Mécanique Automobile. « Ce lycée professionnel est un véritable chef d’œuvre architectural qui permettra d’absorber des élèves issus du cycle général vers le système professionnel. Toute chose qui contribuera à la réduction du taux de chômage chez les jeunes », indique Ouattara Zana Victor.

La création du lycée professionnel de Dabakala apportera à la région du Hambol, qui comprend les départements de Katiola, Dabakala et Tafiré, un développement équilibré. En ce sens, cette infrastructure scolaire jouera un rôle crucial dans le développement inclusif et durable du pays. « La formation professionnelle, tout en répondant aux exigences particulières des entreprises, permettra de promouvoir l’employabilité des jeunes afin de favoriser leur insertion professionnelle par l’emploi ou l’auto-emploi », a souligné Anita Koné, institutrice.

Les travaux de cette infrastructure ont démarré en septembre 2022 pour un coût d’un peu plus de 05 milliards FCFA, y compris les équipements.  

Distribué par APO Group pour Portail Officiel du Gouvernement de Côte d’Ivoire.

bp Afrique du Sud améliore la distribution de carburant grâce à la modernisation de ses sites de vente au détail

bp Afrique du Sud, filiale du géant mondial de l’énergie bp, est en pleine transformation stratégique pour moderniser ses services, ses infrastructures et l’expérience client dans tout le pays. En mai 2025, la société a lancé une modernisation complète de ses stations-service existantes à l’échelle nationale et a annoncé son intention de construire 40 nouveaux sites de vente au détail proposant une offre élargie, notamment des bornes de recharge pour véhicules électriques et un service de location de batteries à faible empreinte carbone. Ces efforts soulignent l’engagement de bp Afrique du Sud à favoriser l’innovation tout en luttant contre la précarité énergétique et la décarbonisation.

Dans le cadre de cette évolution stratégique, bp South Africa revient à l’African Energy Week (AEW) 2025 : Invest in African Energies en tant que partenaire platine, réaffirmant ainsi son engagement en faveur de l’avenir énergétique de l’Afrique. Organisée sous le thème « Positionner l’Afrique comme champion mondial de l’énergie », l’AEW : Invest in African Energies est la principale plateforme du continent pour le dialogue de haut niveau, la conclusion d’accords et l’établissement de partenariats. L’événement rassemble les principaux acteurs pour accélérer la transition vers une énergie juste et inclusive.

L’AEW : Invest in African Energies est la plateforme de choix pour les opérateurs de projets, les financiers, les fournisseurs de technologies et les gouvernements, et s’est imposée comme le lieu officiel pour la signature d’accords dans le domaine de l’énergie en Afrique. Rendez-vous sur www.AECWeek.com pour plus d’infos sur cet événement passionnant.

Conformément à sa stratégie de croissance, bp South Africa améliore la logistique des carburants grâce à des partenariats avec DP World et Makwande Supply & Distribution, garantissant ainsi une livraison plus efficace et plus rentable des produits pétroliers dans tout le pays. La société a signé un accord avec les deux entreprises de logistique en 2024, permettant à bp South Africa d’externaliser des fonctions hautement spécialisées et non essentielles. Ces initiatives visent à améliorer l’accessibilité aux carburants et la résilience opérationnelle sur les marchés urbains et ruraux.

Au-delà des infrastructures, bp South Africa s’investit fortement dans le développement économique local, l’autonomisation des femmes et la croissance inclusive. La société accorde une grande importance à la diversité et met en œuvre divers programmes visant à autonomiser les entreprises locales, à améliorer le développement des compétences et à renforcer la sensibilisation. Grâce à un partenariat de 58 millions de rands avec la Small Enterprise Finance Agency, bp South Africa soutient notamment les PME détenues par des Noirs en leur fournissant des fonds et des compétences techniques pour exploiter des stations-service, contribuant ainsi à un élargissement de l’autonomie économique. Un accord de coopération a été signé en 2023 pour soutenir les entreprises détenues par des Noirs dans le secteur de la distribution de carburant à travers le pays.

bp en Afrique

Ces efforts s’inscrivent dans les objectifs plus larges du groupe bp pour faire avancer les projets énergétiques en Afrique. Poussée par son engagement en faveur de l’innovation et de la croissance inclusive, bp développe ses activités sur tout le continent grâce à des investissements stratégiques et des partenariats. En Angola, la société a fusionné ses actifs avec ceux du géant de l’énergie Eni en 2022, créant ainsi Azule Energy, le plus grand producteur indépendant de pétrole et de gaz du pays. Azule Energy vise une production de 250 000 barils par jour en Angola, avec plusieurs projets qui seront mis en service dans les prochains mois. Il s’agit notamment du projet Agogo Integrated West Hub Development et du premier projet de gaz non associé en Angola. Dans la région MSGBC, bp dirige le projet Greater Tortue Ahmeyim LNG, situé à la frontière maritime entre le Sénégal et la Mauritanie. Le projet a produit son premier gaz en janvier 2025. La société joue aussi un rôle majeur dans le secteur gazier en Afrique du Nord. En février 2025, bp a notamment lancé la deuxième phase de développement du champ Raven, au large des côtes égyptiennes. En Libye, la société mène une campagne de forage multi-puits depuis son retour dans le pays en 2024. Ces investissements soulignent l’engagement de bp en Afrique.

« bp South Africa joue un rôle fondamental dans le développement du secteur énergétique du pays depuis plus de 100 ans. À mesure que le paysage énergétique évolue, l’approche inclusive de la société, son accent sur l’innovation et son soutien aux femmes et aux entrepreneurs continueront de jouer un rôle déterminant dans la mise en place de solutions durables », a déclaré NJ Ayuk, président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie.

Distribué par APO Group pour African Energy Chamber.

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Projet Fit for Fair : La Côte d’Ivoire se conforme aux normes des marchés internationaux pour améliorer la compétitivité de ses produits à l’exportation


 Présidant la cérémonie marquant l’atelier de clôture du Projet FIT for FAIR, le 03 juillet 2025 à Abidjan, le conseiller technique du ministre du Commerce et de l’Industrie, Michel Malan, a souligné que la mise en œuvre dudit projet permettra à la Côte d’Ivoire de répondre aux exigences des marchés internationaux et de renforcer la compétitivité de ses produits à l’exportation.

La Côte d’Ivoire se positionne comme l’un des principaux fournisseurs mondiaux de produits agricoles. Cependant, ses activités agricoles, qui représentent des leviers de croissance pour le pays, se déroulent dans un contexte marqué par des défis en matière de durabilité.

Depuis janvier 2024, le Conseil national des exportations (CNE) a mis en œuvre le Projet FIT for FAIR visant à accompagner la Côte d’Ivoire dans l’alignement de ses politiques et pratiques sur les législations européennes et allemandes concernant le devoir de diligence et la lutte contre la déforestation.

Michel Malan a salué l’importance de ce projet et a encouragé toutes les parties prenantes à « œuvrer pour que la Côte d’Ivoire soit un modèle en matière de conformité aux normes internationales, garantissant l’accès de ses produits aux marchés mondiaux ».

Pour lui, l’atelier de clôture du Projet FIT for FAIR, caractérisé par la remise officielle du rapport du projet, ouvre la voie à de plus grandes perspectives. Notamment, l’appropriation au plus haut niveau des conclusions du projet, l’élaboration d’un nouveau projet tiré des conclusions de ce projet, etc.

Le secrétaire général du Conseil national des exportations (CNE), Serges Martial Bombo, a précisé que le projet FIT for FAIR intervient dans un contexte où il devient impératif de repenser les pratiques, d’intégrer les normes de durabilité dans les chaînes de valeur, et de garantir que les produits respectent les nouvelles exigences des marchés européens.

Et d’indiquer que cela n’est pas seulement une contrainte, mais une opportunité pour transformer l’économie, préserver les forêts et promouvoir un développement durable en Côte d’Ivoire. « Sur une échelle de 10, nous avons atteint le 10e niveau de réalisation du projet. Cela signifie clairement que nous sommes à une étape de non-retour concernant les engagements que nous avons pris », a-t-il conclu.  

Distribué par APO Group pour Portail Officiel du Gouvernement de Côte d’Ivoire.

CEO de la Fondation Merck rencontre le Président de Maurice pour partager l’Impact de ses 100 Bourses d’Études pour les Médecins Mauriciens en partenariat avec le Ministère de la Santé

Sénatrice, Dr. Rasha Kelej, CEO de la Fondation Merck (www.Merck-Foundation.com), la branche philanthropique de Merck KGaA Allemagne, a rencontré SON EXCELLENCE M. DHARAMBEER GOKHOOL, Président de la République de Maurice, lors d’une réunion de haut niveau, afin de partager l’impact de ses programmes et de souligner son engagement à long terme en faveur de la transformation des soins de santé publics à Maurice.  

Sénatrice, Dr. Rasha Kelej, CEO de la Fondation Merck et Présidente de la Campagne « Plus Qu’une Mère », a souligné : « Ce fut un grand honneur de rencontrer S.E. M. DHARAMBEER GOKHOOL, Président de Maurice, et de partager avec lui l’impact de notre partenariat et de nos programmes depuis 2017, qui visent à transformer les soins aux patients, à renforcer les capacités des soins de santé et des médias, à autonomiser les femmes dans les STEM, à soutenir l’éducation des filles et à sensibiliser aux problèmes sociaux et sanitaires à Maurice et dans le reste de l’Afrique. 

Je suis fière d’annoncer que nous avons accordé 100 bourses à des médecins mauriciens dans 42 spécialités cruciales et mal desservies. Lors de notre réunion, nous avons également discuté de la possibilité de fournir une formation spécialisée aux médecins mauriciens dans des domaines innovants et émergents tels que la thérapie par cellules souches en pathologie, le traitement par cellules CAR-T, l’IA en radiologie, la radiothérapie et l’oncologie médicale, l’oncologie chirurgicale robotisée, la neurologie, la néphrologie, l’urologie et la neurochirurgie. » Elle a ajouté : « Nous sommes fermement engagés à collaborer étroitement avec le Ministère de la Santé afin d’améliorer l’accès à des solutions de soins de santé innovantes et équitables. » 

Elle a ajouté : « Nous sommes fermement déterminés à travailler en étroite collaboration avec le Ministère de la Santé pour améliorer l’accès à des solutions de soins de santé innovantes et équitables. » 

Les 100 bourses d’études destinées aux médecins mauriciens locaux ont été attribuées pour des Diplômes Post-Universitaires d’un an et des Masters de deux ans dans de nombreuses spécialités essentielles, notamment la Fertilité, Embryologie, Soins Sexuels et Reproductifs, Oncologie, Prévention Cardiovasculaire, Diabète, Endocrinologie, Médecine Aiguë, Pneumologie, Gastroentérologie, Dermatologie, Neuroimagerie Pour La Recherche, Soins Sexuels et Reproductifs, Microbiologie Clinique et les Maladies Infectieuses, Médecine Interne, Médecine D’Urgence Pédiatrique, Ophtalmologie, Compétences Chirurgicales Laparoscopiques, Soins Intensifs, Médecine Néonatale, Psychiatrie, Médecine de Famille, Cytopathologie Avancée et bien d’autres.  

À ce jour, la Fondation Merck a accordé plus de 2 280 bourses à de jeunes médecins de 52 pays dans 44 spécialités essentielles et mal desservies, nombre d’entre eux devenant les premiers spécialistes de leur pays. 

Lors de sa visite, la CEO de la Fondation Merck a également rencontré l’Honorable Mme Marie Arianne Navarre-Marie, Ministre de l’Égalité des Genres et du Bien-être de la Famille, ainsi que de hauts fonctionnaires du Cabinet du Ministre de la Santé de Maurice.

La Fondation Merck a également organisé la 4ème édition de sa Formation des Médias sur la Santé pour les représentants des médias mauriciens, en partenariat avec le Ministère de l’Égalité des Genres et du Bien-être de la Famille de Maurice. Cette formation visait à souligner le rôle important des médias pour influencer la société et créer un changement culturel afin de répondre à un large éventail de questions sociales et de santé, telles que : briser la stigmatisation liée à l’infertilité, soutien à l’éducation des filles, l’autonomisation des femmes, mettre fin au mariage des enfants, mettre fin aux MGF, la lutte contre la violence sexiste, ainsi que la sensibilisation au diabète et à l’hypertension. Elle était coprésidée par la CEO de la Fondation Merck et la Ministre de l’Égalité des Genres et du Bien-être de la Famille de Maurice.  

Au cours de la formation, l’Appel à Candidatures pour 8 prix importants de la Fondation Merck a été lancé pour les médias, les musiciens, les créateurs de mode, les cinéastes, les étudiants et les nouveaux talents potentiels dans ces domaines.  

Les prix annoncés sont les suivants : 

1. Prix de Reconnaissance des Médias Africains de la Fondation Merck « Plus Qu’une Mère » 2025, en partenariat avec Media Trust Board, Maurice : Les représentants des médias et les étudiants en journalisme sont invités à présenter leur travail pour sensibiliser à un ou plusieurs des problèmes sociaux suivants tels que : Briser la stigmatisation liée à l’infertilité, Soutenir l’éducation des filles, Autonomisation des femmes, Mettre fin au mariage des enfants, Mettre fin aux MGF et/ou Mettre fin aux violences sexistes à tous les niveaux.  

Date limite de soumission : 30 septembre 2025.  

2. Prix de la Mode de la Fondation Merck « Plus Qu’une Mère » 2025, en partenariat avec Media Trust Board, Maurice : Tous les étudiants et créateurs de mode africains sont invités à créer et à partager des créations pour délivrer des messages forts et influents afin de sensibiliser à un ou plusieurs des problèmes sociaux suivants tels que : Briser la stigmatisation liée à l’infertilité, Soutenir l’éducation des filles, Autonomisation des femmes, Mettre fin au mariage des enfants, Mettre fin aux MGF et/ou Mettre fin aux violences sexistes à tous les niveaux.  

Date limite de soumission : 30 septembre 2025.  

3. Prix du Film de la Fondation Merck « Plus Qu’une Mère » 2025 : Tous les cinéastes africains, les étudiants des institutions de formation cinématographique ou les jeunes talents d’Afrique sont invités à créer et à partager un film long ou court, qu’il s’agisse d’un drame, d’un documentaire ou d’un docudrame pour délivrer des messages forts et influents pour aborder un ou plusieurs des problèmes sociaux suivants, tels que : Briser la stigmatisation liée à l’infertilité, Soutenir l’éducation des filles, Autonomisation des femmes, Mettre fin au mariage des enfants, Mettre fin aux MGF et/ou Mettre fin aux violences sexistes à tous les niveaux.  

Date limite de soumission : 30 septembre 2025.  

4. Prix de la Chanson de la Fondation Merck « Plus Qu’une Mère » 2025 : Tous les chanteurs et artistes musicaux africains sont invités à créer et à partager une CHANSON dans le but d’aborder un ou plusieurs des problèmes sociaux suivants tels que : Briser la stigmatisation liée à l’infertilité, Soutenir l’éducation des filles, Autonomisation des femmes, Mettre fin au mariage des enfants, Mettre fin aux MGF et/ou Mettre fin aux violences sexistes à tous les niveaux.  

Date limite de soumission : 30 septembre 2025.  

5. Prix Reconnaissance des Médias de la Fondation Merck « Diabètes & Hypertension » 2025, en partenariat avec Media Trust Board, Maurice : Les représentants des médias sont invités à présenter leur travail à travers des messages forts et influents pour promouvoir un mode de vie sain et sensibiliser sur la prévention et le dépistage précoce du Diabète et de l’Hypertension.  

Date limite de soumission : 30 octobre 2025.  

6. Prix de Mode de la Fondation Merck « Diabètes & Hypertension » 2025, en partenariat avec Media Trust Board, Maurice : Tous les étudiants et créateurs de mode africains sont invités à créer et à partager des créations pour délivrer des messages forts et influents afin de promouvoir un mode de vie sain et de sensibiliser sur la prévention et le dépistage précoce du Diabète et de l’Hypertension.  

Date limite de soumission : 30 octobre 2025.  

7. Prix du Film de la Fondation Merck « Diabètes & Hypertension » 2025 : Tous les cinéastes africains, les étudiants des institutions de formation cinématographique ou les jeunes talents d’Afrique sont invités à créer et à partager un FILM long ou court, qu’il s’agisse d’une fiction, d’un documentaire ou d’un docudrame délivrant des messages influents pour promouvoir un mode de vie sain, sensibiliser sur la prévention et le dépistage précoce du Diabète et de l’Hypertension.  

Date limite de soumission : 30 octobre 2025.  

8. Prix de la Chanson de la Fondation Merck « Diabètes & Hypertension » 2025 : Tous les chanteurs et artistes de musique africains sont invités à créer et à partager une CHANSON dans le but de promouvoir un mode de vie sain et de sensibiliser sur la prévention et le dépistage précoce du Diabète et de l’Hypertension.  

Date limite de soumission : 30 octobre 2025.   

Les candidatures pour les prix ci-dessus peuvent nous être envoyées à l’adresse : submit@merck-foundation.com 

Pour plus d’informations sur les prix ci-dessus, veuillez consulter notre site web : www.Merck-Foundation.com

Distribué par APO Group pour Merck Foundation.

Contact :
Mehak Handa
Responsable du programme de sensibilisation communautaire
+91 9310087613
+91 9319606669
mehak.handa@external.merckgroup.com

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À propos de la Fondation Merck :
La Fondation Merck, créée en 2017, est la branche philanthropique de Merck KGaA Allemagne, vise à améliorer la santé et le bien-être des populations et à faire progresser leur vie grâce à la science et à la technologie. Nos efforts sont principalement axés sur l’amélioration de l’accès à des solutions de soins de santé de qualité et équitables dans les communautés mal desservies, à renforcer les capacités de recherche sur les soins de santé et la recherche scientifique, l’autonomisation des filles à travers l’éducation et l’autonomisation des personnes en STEM (Science, Technologie, Ingénierie et Mathématiques) avec un accent particulier sur les femmes et les jeunes. Tous les communiqués de presse de la Fondation Merck sont distribués par e-mail en même temps qu’ils deviennent disponibles sur le site Web de la Fondation Merck. Veuillez visiter www.Merck-Foundation.com pour en savoir plus. Pour en savoir plus, contactez nos réseaux sociaux de la Fondation Merck : Facebook (https://apo-opa.co/45OYtFD), X (https://apo-opa.co/4la7sWx), Instagram (https://apo-opa.co/4nxsBM9), YouTube (https://apo-opa.co/3Ib03rE), Threads (https://apo-opa.co/44tqLDg) et Flickr (https://apo-opa.co/45VKr5e). 

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Le Président Benedict Oramah fait sa révérence aux Assemblée annuelles d’Afreximbank (AAM2025) après une décennie de leadership serviteur

Le Professeur Benedict Okechukwu Oramah, CON, Président d’Afreximbank et du Conseil d’administration de la Banque (www.Afreximbank.com), a fait sa révérence aux Assemblée annuelles d’Afreximbank 2025 après avoir occupé la direction de l’institution pendant une décennie, une période qui a été présentée comme transformatrice et exceptionnelle.

Lors de son discours de clôture aux Assemblées annuelles 2025, le Professeur Oramah a fait revivre à l’auditoire des souvenirs datant de juin 2015, lorsque les actionnaires lui ont confié un mandat de direction à Lusaka, en Zambie, en déclarant : « Dans mon discours d’acceptation, j’ai fait une promesse solennelle aux actionnaires : faire de la banque une institution solide, leader parmi ses pairs en termes de performance financière, augmenter rapidement son capital en valeur absolue, améliorer sa capitalisation grâce à des initiatives innovantes de gestion du capital, assurer une gestion des risques de premier ordre et obtenir des rendements adéquats pour les actionnaires ».

Le Professeur Oramah a souligné les réalisations de la Banque au cours de son mandat, certaines dans des situations très extrêmes, citant la croissance financière : « Nous avons collectivement, au cours de la dernière décennie, bâti une institution financière solide qui est bénéfique pour l’Afrique mondiale ». Le total des actifs et des garanties a été multiplié par plus de huit entre septembre 2015 et avril 2025, pour atteindre 43,5 milliards de dollars américains. Le total des revenus a également été multiplié par sept, passant de 408 millions de dollars US en 2025 à 3,24 milliards de dollars US. Le bénéfice net s’est élevé à environ 1 milliard de dollars US l’année dernière, soit une augmentation d’environ 700 % par rapport à son niveau de l’année 2015, qui était de 125 millions de dollars US. La génération de capital interne et le soutien très fort des actionnaires par le biais d’importants investissements supplémentaires en capitaux propres ont permis aux fonds propres de passer d’environ 1 milliard de dollars US en septembre 2015 à 7,5 milliards de dollars US en avril 2025, le capital exigible atteignant 4,5 milliards de dollars US contre 450 millions de dollars US en septembre 2015. Les liquidités sont restées fortes, les sources de financement étant beaucoup plus diversifiées en 2024 qu’en 2015, grâce aux activités de l’Unité de mobilisation des ressources pour l’Afrique, qui a vu la part des sources de financement africaines passer de 11,7 % en 2015 à 36,6 % en mai 2025 ».

Le Professeur Oramah a déclaré qu’à l’avenir, la Banque souhaiterait donner la priorité au financement et à la promotion des exportations à forte valeur ajoutée, susceptibles de stabiliser les recettes d’exportation et de créer des emplois, contribuant ainsi à stimuler et à stabiliser le commerce et l’économie en Afrique.

S.E. Bola Ahmed Tinubu, Président de la République fédérale du Nigeria, qui s’est exprimé lors de la cérémonie d’ouverture officielle, a salué la contribution d’Afreximbank à la croissance et à la stabilité de l’économie du Nigeria et, par extension, de l’Afrique dans son ensemble.  Il a notamment déclaré « La collaboration entre le Nigeria et Afreximbank s’étend tant en termes de portée que d’ampleur à travers divers domaines, notamment l’industrie pétrolière et la production alimentaire via les fabricants d’engrais, grâce au financement. Le Nigeria remercie Afreximbank en tant que partenaire stratégique dans la co-création, qui a un impact positif sur la vie des Africains et contribue à transformer le continent ».

En reconnaissance du travail remarquable accompli par le Professeur Oramah au cours des dix dernières années et des trois dernières décennies à Afreximbank, le Président Tinubu, au nom de la République fédérale du Nigeria, a décerné au Professeur Oramah l’une des plus hautes distinctions de l’État nigérian : Le Grand Commandeur de l’ordre du Niger (GCON).

Distribué par APO Group pour Afreximbank.

Contact Presse :
Vincent Musumba
Responsable de la communication et de la gestion événementielle (Relations presse)
Courriel : press@afreximbank.com

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À propos d’Afreximbank :
La Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank) est une institution financière multilatérale panafricaine dédiée au financement et à la promotion du commerce intra et extra-africain. Depuis 30 ans, Afreximbank déploie des structures innovantes pour fournir des solutions de financement qui facilitent la transformation de la structure du commerce africain et accélèrent l’industrialisation et le commerce intrarégional, soutenant ainsi l’expansion économique en Afrique. Fervente défenseur de l’Accord sur la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf), Afreximbank a lancé les le Système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS) qui a été adopté par l’Union africaine (UA) comme la plateforme de paiement et de règlement devant appuyer la mise en œuvre de la ZLECAf. En collaboration avec le Secrétariat de la ZLECAf et l’UA, la Banque a mis en place un Fonds d’ajustement de 10 milliards de dollars US pour aider les pays à participer de manière effective à la ZLECAf. À la fin de décembre 2024, le total des actifs et des garanties de la Banque s’élevait à environ 40,1 milliards de dollars US et les fonds de ses actionnaires s’établissaient à 7,2 milliards de dollars US. Afreximbank est notée A par GCR International Scale, Baa1 par Moody’s, AAA par China Chengxin International Credit Rating Co., Ltd (CCXI), A- par Japan Credit Rating Agency (JCR) et BBB par Fitch. Au fil des ans, Afreximbank est devenue un groupe constitué de la Banque, de sa filiale de financement à impact appelée Fonds de développement des exportations en Afrique (FEDA), et de sa filiale de gestion d’assurance, AfrexInsure, (les trois entités forment « le Groupe »). La Banque a son siège social au Caire, en Égypte.

Pour de plus amples informations, veuillez visiter : www.Afreximbank.com

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Forum africain sur les statistiques de genre : les dirigeants africains appellent à un engagement renouvelé en faveur de données de qualité sur le genre

Face aux reculs croissants en matière d’égalité des genres et aux contraintes financières accrues, des décideurs politiques africains, des experts en genre et des spécialistes du développement appellent à une collaboration renouvelée et à un investissement soutenu dans les systèmes nationaux de données sur le genre en Afrique.

C’est le message du septième Forum africain sur les statistiques de genre qui a débuté le 30 juin 2025 à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

Le Forum a été coorganisé par l’Agence nationale de la statistique de Côte d’Ivoire, la Commission de l’Union africaine, le Groupe de la Banque africaine de développement, la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, ONU-Femmes et Open Data Watch, avec le soutien financier du Fonds fiduciaire de coopération économique Corée-Afrique.

Le Forum explore les systèmes de données sur le genre en Afrique, les moyens de renforcer les capacités statistiques et les politiques visant à promouvoir l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes en Afrique.

Les représentants de la Côte d’Ivoire, pays hôte, ont déclaré que le pays avait réalisé des progrès notables ces dernières années dans la collecte, l’analyse et l’utilisation des données sur le genre pour guider les politiques publiques.

« Ces statistiques sont essentielles pour comprendre les réalités vécues par les filles et les femmes et pour concevoir des programmes et des politiques efficaces qui éliminent les inégalités », a déclaré le directeur général de l’Agence nationale de la statistique de Côte d’Ivoire, Thiekoro Doumbia.

Organisé sous le thème « Des statistiques robustes pour TOUTES les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation », le Forum a attiré plus de 150 participants de 40 pays africains, couvrant une diversité de secteurs — y compris des représentants gouvernementaux, des statisticiens, la société civile et des organisations de développement.

Les participants se sont penchés sur le parcours de l’Afrique en matière de statistiques de genre depuis la Déclaration et le Programme d’action de Beijing de 1995 — un accord international historique visant à faire progresser les droits des femmes et l’égalité des genres.

« Les statistiques fournissent une base solide pour une bonne prise de décision, et les statistiques de genre sont essentielles pour identifier les vulnérabilités des femmes, des filles, des hommes et des garçons et pour y répondre de manière appropriée », a déclaré le chef de la section des statistiques démographiques et sociales à la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, William Muhwava.

Des panels de haut niveau, des sessions techniques et de réseautage se sont concentrés sur des questions prioritaires allant des statistiques sur la violence sexiste et des systèmes de données inclusifs à la protection sociale, la migration et les ensembles de normes, principes et règles qui guident le comportement et la prise de décision.

Au cours du forum, le Rapport analytique de l’Indice de genre en Afrique 2023 de la Banque africaine de développement et de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique a été présenté. Cette publication phare mesure l’état de l’égalité des genres sur le continent.

Selon cet indice, les femmes et les filles africaines continuent d’être laissées pour compte dans les domaines économique, social et politique, malgré les progrès accomplis dans certains secteurs.

« Ce Forum est une occasion unique de transformer les chiffres en récits, l’analyse en action et les données en justice sociale pour toutes les femmes et les filles africaines », a déclaré la cheffe de la Division du genre et de l’autonomisation des femmes à la Banque africaine de développement, Nathalie Gahunga.

« Les données sont la clé du changement. Pourtant, dans 15 pays africains, seuls 52 % des indicateurs liés au genre établissent une distinction claire entre les femmes et les hommes. Cet écart compromet les progrès en matière de santé maternelle, de participation politique et de prévention de la violence », a-t-elle ajouté.

Selon ONU-Femmes et le Partenariat statistique pour le développement au XXIe siècle PARIS21, les pays africains ont atteint un peu plus de 50 % de leur potentiel en matière de données sur le genre. Si certains pays affichent des résultats supérieurs à la moyenne mondiale, le continent reste à la traîne.

« Une Afrique axée sur les populations a besoin de données fiables qui reflètent avec précision les réalités des femmes et des filles », a déclaré Aberash Tariku Abaye Afrique, expert en coordination des statistiques à l’Institut de statistique de l’Union africaine.

« L’inclusion des femmes dans le développement de l’Afrique est donc essentielle pour une croissance économique et un développement social durables », a déclaré Adjaratou Ndiaye, représentante d’ONU-Femmes en Côte d’Ivoire. « Nous ne pourrons y parvenir sans données fiables sur le genre, ce qui exige que les pays et les secteurs collaborent étroitement pour identifier et combler les lacunes afin de renforcer les systèmes de données dans la région. »

Le Forum devrait se conclure par des recommandations visant à soutenir les institutions, les processus et les ressources pour produire, diffuser et exploiter les données liées au genre. Cela permettra d’assurer la coordination entre les producteurs et les utilisateurs de données sur le genre, en fondant les politiques africaines sur des données probantes et concrètes.

Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

Contact médias :
Raïssa Girondin,
spécialiste de la communication,
Groupe de la Banque africaine de développement,
media@afdb.org

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Le Chef de l’Etat Son Excellence Evariste Ndayishimiye reçoit en audiences une équipe d’investisseurs américains et la Représentante de la Banque Mondiale au Burundi


Le Président de la République Son Excellence Evariste Ndayishimiye a reçu en audience, ce mercredi 2 février 2025 à Kibimba, une équipe d’investisseurs américains de la société Facet Power, conduite par le PDG de la Société Amy McCrae Kessler. L’objet de leur venue au Burundi consiste à explorer les opportunités d’affaires dans les secteurs de l’Agriculture, de l’eau et des mines

Ces investisseurs ont exprimé leur gratitude au peuple burundais pour leur accueil chaleureux et ont apprécié la beauté du Burundi “un pays magnifique, ont-ils souligné, “où il est agréable de vivre”. Ils ont ainsi affiché leur volonté d’investir dans les domaines de l’eau, de l’agriculture et des mines.

Le Chef de l’Etat les a encouragés, soulignant que le Burundi est un pays encore vierge, qui regorge de beaucoup d’opportunités pour des investisseurs et leur a rassuré qu’ils obtiendraient une franche collaboration, que ce soit avec les différents ministères ou les services techniques dont ils auront besoin dans leur investissement.

Le chef de l’Etat a ensuite reçu en audience la Représentante résidente de la Banque Mondiale au Burundi, Madame Hawa Cissé Wagué. Elle était porteuse d’un message d’adieux à Son Excellence le Président de la République mais aussi de gratitude pour la coopération et la collaboration fructueuse entre le Gouvernement Burundais et la Banque Mondiale durant les 3 années de représentation permanente au Burundi.

Au cours de leurs échanges, les deux personnalités sont revenues sur les réalisations de la Banque Mondiale, notamment la mobilisation de plus d’1 milliards de dollars américains pendant les 3 ans, ce qui a permis d’augmenter l’apport de la Banque Mondiale au développement du Burundi, en finançant les projets prioritaires du programme national de développement dont la construction des Barrages Jiji et Murembwe. 

Selon Madame Cissé, le Burundi a considérablement augmenté la capacité d’absorption des financements grâce à l’implication remarquée du Président de la République. Elle a, en outre, souligné que la Banque Mondiale continuera à soutenir la stratégie de l’accès universel à l’énergie et les actions à mener pour améliorer l’impact de la situation macroéconomique sur les bénéficiaires des apports de cette banque.

Distribué par APO Group pour Présidence de la République du Burundi.

Épidémie de choléra au Soudan : 33 millions de vies en danger


Alors que les combats font rage au Soudan, une autre menace se répand dans les eaux stagnantes et les camps de fortune du pays. Le choléra, fléau oublié des grandes crises internationales, est en train de s’imposer comme le visage insidieux de la guerre civile soudanaise.

Selon l’Unicef et le bureau onusien des affaires humanitaires, plus de 33 millions de personnes, dont près de six millions d’enfants de moins de cinq ans, sont désormais menacées par la maladie. 

Les déplacements massifs de population et l’effondrement du système de santé publique provoqués par plus d’un an et demi de conflit ont créé les conditions idéales pour une flambée épidémique incontrôlable. Et la maladie ne connaît plus de frontières : des cas ont été signalés au Tchad et au Soudan du Sud.

« Sans soutien supplémentaire, le nombre de cas et de décès va augmenter, les fournitures vont s’épuiser et l’épidémie risque d’aggraver encore la situation humanitaire déjà désastreuse », ont prévenu jeudi les deux agences, lors d’un point sur la situation. 

Une progression implacable

Depuis le début de l’année, 32.000 cas suspects ont été recensés, dont 742 décès. Entre juillet 2024 et juin 2025, le pays a enregistré plus de 83.000 cas et 2.121 morts, répartis sur la quasi-totalité du territoire. Seul le Darfour central, dans l’ouest, semble pour l’heure épargné.

Dans les camps de déplacés internes, 11.500 cas et 165 décès ont été signalés. Quant aux sites de réfugiés soudanais dans les pays voisins, ils font état de 278 cas et 15 morts.

Les foyers les plus critiques ? Le Darfour Nord et la région du Kordofan, au centre du pays, où la violence persistante et les déplacements continus alimentent la propagation de la maladie. À eux seuls, ces deux territoires comptent 4.400 cas suspects et 236 décès.

La saison des pluies : un catalyseur mortel

Comme si la guerre ne suffisait pas, la saison des pluies s’installe. « Le risque d’inondation est accru, ce qui pourrait contaminer davantage les sources d’eau et intensifier l’épidémie », alerte le Bureau des affaires humanitaires. À Khartoum, où près des trois quarts des établissements de santé sont fermés, les capacités de réponse sont quasi nulles.

La déliquescence des infrastructures — stations d’épuration détruites, centres de santé pillés, électricité coupée — prive des millions de personnes d’eau potable, de sanitaires et de soins. Et le choléra prospère sur les décombres d’un État en lambeaux.

Une réponse sous perfusion

Face à l’urgence, la réponse humanitaire s’organise. Plus de 3 millions de doses de vaccin oral ont été livrées, et 1,3 million de personnes ont déjà été vaccinées à Khartoum. Trois millions de doses supplémentaires sont en cours d’acheminement vers les États les plus exposés.

En parallèle, 2,5 millions de personnes ont eu accès à une eau plus salubre depuis le début de l’année. Mais ces efforts restent fragiles : sans un financement accru, ils pourraient s’interrompre brutalement.

Les agences humanitaires réclament 50 millions de dollars pour maintenir et intensifier les opérations de lutte contre le choléra jusqu’à la fin de 2025.

Le choléra, maladie évitable, devient ici le révélateur d’un effondrement plus vaste. Alors que l’attention du monde reste tournée vers les lignes de front, l’épidémie avance en profondeur, creusant un peu plus l’abîme humanitaire soudanais.

Distribué par APO Group pour UN News.