Afrique du Sud : la Banque africaine de développement accorde un don d’un million de dollars pour soutenir le développement des compétences vertes des Sud-Africains, en particulier des jeunes

La Banque africaine de développement (www.AfDB.org), par l’intermédiaire du Fonds d’assistance au secteur privé africain (FAPA), a accordé un don d’un million de dollars à la National Business Initiative (NBI) d’Afrique du Sud afin de renforcer les efforts visant à créer un écosystème de compétences dynamique et axé sur la demande, permettant aux Sud-Africains, en particulier aux jeunes, d’accéder aux nouvelles opportunités d’emploi dans l’économie verte.

L’Afrique du Sud continue de faire face à d’importants défis en matière d’emploi des jeunes. Selon l’agence gouvernementale, StatisticsSA (http://apo-opa.co/3I92YRD), 46,1 % des jeunes de 15 à 34 ans étaient au chômage au premier trimestre 2025.

Ce financement soutiendra le Programme de formation aux compétences pour l’emploi en faveur d’une transition énergétique juste (Just Energy Transition Skilling for Employment Programme, JET SEP, en anglais) du pays, mené par la National Business Initiative en partenariat avec le cabinet de conseil en management, Boston Consulting Group. Cette initiative coordonne les efforts du secteur privé pour préparer la main-d’œuvre à la transition énergétique, en tandem avec le Plan de mise en œuvre des compétences de la JET du gouvernement, axé sur le développement inclusif de la main-d’œuvre et la création d’emplois durables.

Plus précisément, le don financera la première phase du programme, notamment les études de faisabilité pour la conception de zones de développement des compétences et le renforcement des capacités du système public d’enseignement et de formation techniques et professionnels. Ces zones de développement des compétences serviront de point d’ancrage à la fourniture de compétences inclusives et favoriseront la croissance économique locale durant la transition énergétique du pays.

Lancé en 2024 et approuvé par l’unité de gestion du projet JET sous la présidence du gouvernement sud-africain, le JET SEP a obtenu le soutien de plus de 30 PDG sud-africains influents, de dirigeants du secteur public et de leaders de la société civile au cours de l’année écoulée.

« En associant une solide coalition du secteur privé — moteur de la création d’emplois — au gouvernement, au monde universitaire et aux ONG, la subvention du FAPA jouera un rôle de catalyseur pour soutenir des décisions politiques éclairées en matière de développement des compétences et de programmes d’insertion professionnelle. Elle renforcera également les efforts de développement des compétences pour la croissance des micros, petites et moyennes entreprises et la création d’emplois pour les jeunes dans l’économie verte sud-africaine », a déclaré le directeur général de la Banque africaine de développement pour l’Afrique australe, Kennedy Mbekeani.

Ce don s’appuie sur les importants investissements de la Banque africaine de développement dans le secteur énergétique sud-africain. Depuis 2007, la Banque a investi 3,4 milliards de dollars pour soutenir les infrastructures énergétiques, notamment les énergies renouvelables. Le don soutiendra les efforts du gouvernement pour identifier les compétences nécessaires au secteur, en mettant l’accent sur les énergies renouvelables.

« Ce don de la Banque africaine de développement est une étape essentielle pour transformer la vision en action, renforcer le système national de compétences et veiller à ce que tous les Sud-Africains soient équipés pour saisir les nouvelles opportunités de l’économie verte, a souligné Shameela Soobramoney, PDG de la National Business Initiative. Nous sommes fiers de continuer à travailler avec nos partenaires et les parties prenantes pour développer une main-d’œuvre inclusive prête pour l’avenir et pour stimuler les économies locales en adoptant une approche qui ne laisse personne de côté. »

Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

Contact média :
Pour la Banque africaine de développement

Emeka Anuforo
Département de la communication et des relations extérieures
media@afdb.org

Pour la National Business Initiative (NBI)
Siphokuhle Mkancu
Responsable de l’engagement et de la communication du MRI : Inclusion économique
SiphokuhleM@nbi.org.za
+27 76 1292 511

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Les entreprises nigérianes profitent de la Zone de Libre-échange Continentale Africaine (ZLECAf) pour accroître les fenêtres de commerce intra-africain dans le pays

Nigeria s’emploie à accélérer la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) afin d’exploiter des fenêtres d’affaires pour le pays sur le continent.

Honorable Mme. Jumoke Oduwole, Ministre, le Ministère fédéral de l’industrie, du commerce et de l’investissement, a indiqué que le commerce intra-africain s’améliore.

« Les exportations du commerce intra-africain ont augmenté de plus de 13% comparées à l’année dernière, appuyées par les nouveaux corridors commerciaux et le premier succès des initiatives directrices de la ZLECAf.  Les entreprises nigérianes sont déjà des participants clés par l’exportation de la céramique, de l’habillement, des produits pharmaceutiques et agro-alimentaires sur le continent », a dit Honorable Mme. Jumoke dans un discours principal devant les responsables du gouvernement, la communauté d’affaires au Nigeria, les leaders d’affaires et les investisseurs qui assistent au Roadshow d’affaires au Nigeria pour l’IATF2025.

« Alors que nous nous intéressons à l’expansion et à l’ouverture de nouveaux marchés du commerce, nous devons reconnaître l’économie créative en tant qu’un commerce frontalier important. Les plateformes telles Creative Africa Nexus (CANEX) dirigées par Afreximbank démontrent que la culture africaine n’est pas seulement belle mais elle est aussi banquable. » a-t-elle ajouté.

L’évènement assisté par plus de 700 personnes s’est centré sur la promotion du commerce intra-africain sous le slogan : « Valorisation des chaînes de valeur régionales et continentales : Accélérer l’industrialisation et la compétitivité mondiale en Afrique grâce à la ZLECAf. »

Le Roadshow de l’IATF2025 au Nigeria est parmi une série de cinq évènements de haut-niveau prévus dans de grandes villes dont Nairobi, Accra, Johannesburg et Alger en amont de la quatrième édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF) biennale, prévue à Alger, Algérie du 4 au 10 septembre 2025 sous la thématique « Passerelle à de nouvelles opportunités ». IATF est l’évènement principal pour le commerce et l’investissement et sert de plateforme importante pour favoriser la croissance économique, la collaboration et l’innovation sur le continent.

S’adressant au forum, Mme. Nonye Ayeni, Directrice exécutive/ PDG du Conseil nigérian pour la promotion des exportations (NEPC), a indiqué que l’IATF présente une plateforme sans précédent pour l’échange d’informations du commerce et de l’investissement ; c’est le marché africain des idées, des opportunités et des partenariats.

« Munis de structures comme la ZLECAf et de plateformes comme l’IATF, nous disposons maintenant d’outils nécessaires pour combler le fossé commercial, stimuler le commerce intra-africain et accroître énormément les économies de manière durable et inclusive. Nous devons créer des chaînes de valeur structurées, durables et compétitives pour booster la croissance inclusive à la fois au Nigeria et sur le continent africain. Nous savons que la ZLECAf promet de devenir le plus grand marché unique dans le monde, reliant 1,3 milliards de personnes dans 54 pays en Afrique, » a dit Mme. Ayeni.

Sur ce, Mme. Kanayo Awani, Vice-Présidente exécutive, Développement du commerce et des exportations intra-africains, Afreximbank, a souligné les résultats tangibles issus de la foire commerciale sur le continent et notamment au Nigeria.

« Après seulement trois éditions, IATF a réalisé ce qui a été autrefois une ambition : plus de 100 milliards de Dollars en forme de marchés de commerce et d’investissement, plus de 70000 participants et +4500 exposants en provenance de 130 pays. Ce n’est pas une simple conférence, c’est le moteur du commerce en Afrique, conçu pour relier les producteurs, débloquer la demande et opérationnaliser la promesse de la ZLECAf. Dans chaque édition – que ce soit au Caire, à Dublin ou au-delà, le Nigeria ne s’est pas contenté de participer, le Nigeria était leader. À l’IATF2023 seul, les entreprises nigérianes ont conclu des marchés qui ont dépassé 11 milliards de Dollars, le chiffre le plus élevé de tous les pays, » a ajouté Mme. Awani.

IATF est une plateforme pour la relance du commerce et de l’investissement en Afrique. La dernière édition tenue au Caire a attiré à peu près 2000 exposants de 65 pays et a réalisé des marchés de commerce et d’investissement au taux de 43,7 milliards de Dollars.

Certaines activités prévues pour la semaine de l’IATF2025 comprennent une exposition commerciale par les pays et les entreprises ; le programme CANEX avec une exposition spéciale et un sommet sur la mode, la musique, le cinéma, les arts et les métiers, le sport, la littérature, la gastronomie et les arts culinaires ; un forum de commerce et d’investissement qui se déroule sur quatre jours et qui comprend de grands orateurs africains et internationaux ; le Salon automobile d’Afrique pour les constructeurs et monteurs automobiles, les constructeurs d’équipements authentiques et les fournisseurs de pièces.

Les Journées spéciales sont également prévues à l’IATF2025, consacrées aux pays et aux structures publiques et privées afin de présenter les fenêtres de commerce et d’investissement, les attractions touristiques et culturelles, ainsi que la Journée de l’Afrique dans le monde pour souligner les rapports commerciaux et culturels qui associent l’Afrique et sa diaspora, avec un sommet pour la diaspora, un marché et une exposition culturelle et gastronomique.

Il est également prévu de mettre en place une plateforme B2B et B2G pour les échanges d’affaires et le rapprochement ; le programme de l’Union africaine pour les entreprises naissantes des jeunes qui présente les idées innovantes et les prototypes ; le Pôle de l’Afrique pour la recherche et l’innovation @ IATF qui cible les étudiants universitaires, le milieu académique et les chercheurs nationaux pour exposer leurs innovations et projets de recherche ; une Exposition commerciale qui fournit aux grandes entreprises et aux PME des fenêtres pour présenter leurs produits et services ; le Forum de commerce et d’investissement, une conférence qui se déroule sur quatre jours et qui comprend des séances et des stages pour discuter des opportunités et des obstacles du commerce.

D’autres activités comprennent Creative Africa Nexus (CANEX), une présentation des talents créatifs africains et de la diaspora ; le volet des Journées spéciales qui offre aux pays et aux secteurs public et privé l’opportunité de sponsoriser leur évènement à des dates précises ; le Salon automobile d’Afrique, une plateforme pour les constructeurs automobiles afin de présenter leurs produits et interagir avec les acheteurs potentiels ; IATF Virtual, une plateforme interactive en ligne qui va se poursuivre après la fin de l’évènement en direct ; la Journée de la Diaspora qui met en valeur les rapports commerciaux et culturels entre l’Afrique et sa diaspora ; et le Réseau africain des gouvernements sous-souverains (AfSNET) pour la promotion du commerce, de l’investissement, des échanges éducatifs et culturels sur le plan local. La plateforme IATF Virtual est déjà opérationnelle, reliant les exposants et les visiteurs tout au long de l’année.

Pour participer à l’IATF2025, veuillez consulter www.IntrAfricanTradeFair.com.

Distribué par APO Group pour Afreximbank.

Contact Médias :
media@intrafricatradefair.com 
press@afreximbank.com

À propos de la Foire commerciale intra-africaine :
Organisée par la Banque africaine d’export-import (Afreximbank), en collaboration avec la Commission de l’Union africaine (CUA) et le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), la Foire commerciale intra-africaine (IATF) est destinée à fournir une plateforme unique pour faciliter l’échange d’informations sur le commerce et l’investissement, à l’appui du commerce et de l’investissement intra-africains croissants, notamment dans le cadre de la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). L’IATF réunit les acteurs à l’échelle continentale et mondiale afin de présenter et exposer leurs marchandises et leurs services et explorer les opportunités d’affaire et d’investissement dans le continent. L’IATF offre également une plateforme pour partager les informations en matière de commerce, d’investissement et du marché avec les parties prenantes, et discuter et préciser les défis qui touchent au commerce et à l’investissement intra-africains. En plus des participants africains, la Foire commerciale est également ouverte aux entreprises et aux investisseurs en provenance des pays non-africains qui souhaitent faire affaire en Afrique et soutenir sa transformation grâce à l’industrialisation et les investissements.

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Le projet Gaz Naturel Liquéfié (GNL) de 2 milliards de dollars de Perenco à Cap Lopez marque une croissance axée sur le gaz en Afrique centrale

Misant sur le gaz naturel comme moteur de croissance, la société indépendante Perenco mène l’un des projets énergétiques les plus ambitieux d’Afrique centrale avec le terminal GNL de Cap Lopez au Gabon — un projet phare dont la mise en service est prévue en 2026. Située sur le site du terminal pétrolier existant de Cap Lopez, cette initiative de 2 milliards de dollars prévoit l’installation d’une unité flottante de liquéfaction de gaz (FLNG) destinée à valoriser les réserves gazières offshore du pays tout en réduisant le torchage. Une fois achevé, le projet devrait catalyser la diversification énergétique et la croissance économique nationale.

Représentant le premier développement gazier à grande échelle du Gabon depuis la décision finale d’investissement en 2024, ce projet constitue une avancée majeure pour la sécurité énergétique et l’industrialisation régionales. L’unité FLNG, en cours de construction à Dubaï, affichera une capacité de production annuelle de 700 000 tonnes de GNL et 25 000 tonnes de GPL, avec des installations de stockage d’une capacité de 137 000 mètres cubes. Pour soutenir ce projet, l’entreprise d’ingénierie Technomak a signé un accord avec Dixstone — filiale de Perenco — pour intégrer la barge FLNG offshore. Perenco est un partenaire Gold pour l’édition de cette année de Africa Energy Week (AEW): Invest in African Energies.

AEW : Invest in African Energies est la plateforme incontournable pour les opérateurs de projets, les financiers, les fournisseurs de technologies et les gouvernements, et s’est imposée comme l’événement de référence pour la signature d’accords énergétiques en Afrique. Pour plus d’informations sur cet événement, visitez www.AECWeek.com.

Ce projet s’inscrit dans une stratégie énergétique plus large mise en œuvre par Perenco sur le continent. En République du Congo, l’entreprise poursuit l’expansion de ses activités en amont avec la mise en service prochaine de la plateforme Kombi 2 sur le permis Kombi-Likalala-Libondo II. Actuellement construite par Dixstone au chantier naval de Nieuwdorp aux Pays-Bas, la plateforme quittera les quais en octobre pour entrer en service au large de Pointe-Noire début 2026. Avec un investissement estimé à plus de 200 millions de dollars — intégré à des développements régionaux dépassant les 900 millions — le projet comprend de nouveaux forages, la modernisation des infrastructures et l’optimisation des puits existants. La plateforme Kombi 2 sera équipée d’un module de têtes de puits intégré, conçu pour accueillir de nouveaux forages visant à débloquer 10 millions de barils équivalents pétrole supplémentaires, avec un objectif de production de 4 millions de pieds cubes de gaz par jour. L’alimentation électrique sera assurée par des turbines à gaz doubles connectées à un hub électrique de 33 kV, renforçant l’engagement de Perenco en faveur de l’efficacité opérationnelle et du développement durable au Congo.

Sur le plan de l’exploration, Perenco renforce sa position de leader indépendant sur le marché énergétique africain grâce à un portefeuille solide de projets gaziers et en amont à travers le continent. Début 2024, un puits de délinéation foré à proximité de la découverte Hylia South West au Gabon a révélé d’importantes colonnes pétrolifères dans le réservoir Ntchengue Ocean, confirmant le potentiel de la formation carbonatée de Madiela. Au Cameroun, Perenco a lancé en juillet 2024 son tout premier projet de gaz à usage industriel, livrant entre 3,5 et 6,5 millions de pieds cubes de gaz par jour depuis le champ Sanaga Sud à l’usine de céramique Keda via un pipeline de 6 km. Ce jalon intervient après l’acquisition par Perenco d’une participation de 9,9 % dans Golar LNG, un opérateur offshore.

Ces initiatives traduisent la stratégie intégrée de Perenco, avec sa participation en tant que partenaire Gold à AEW 2025, qui mettra en lumière son rôle clé dans la transformation énergétique de l’Afrique à travers la valorisation du gaz, l’expansion des infrastructures et l’exploration de nouveaux bassins. Prévue à Cape Town du 29 septembre au 3 octobre 2025, la conférence offrira un cadre de discussions de haut niveau sur les investissements, l’innovation et le développement durable dans le secteur pétrolier et gazier africain.

Distribué par APO Group pour African Energy Chamber.

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Communiqué de Presse sur la Célébration du 63ème Anniversaire de l’Indépendance de la République du Burundi


La Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (la Commission), ce 1er juillet 2025, se joint aux célébrations du 63ème anniversaire de l’indépendance de la République du Burundi.

À cette occasion, la Commission félicite ce pays pour ses efforts de consolidation de l’unité nationale, de sauvegarde de la paix, et de réconciliation de ses filles et fils en dépit de nombreux défis tant internes qu’externes.

La Commission encourage les Autorités et le Peuple du Burundi à poursuivre les initiatives et actions visant à consolider les acquis, traiter les défis, en toute responsabilité par des moyens pacifiques et démocratiques. Il s’agit de maintenir et améliorer continuellement les cadres et environnements les plus favorables à la promotion et à la protection des droits de l’homme et des peuples, tels que garantis dans la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples. 

La Commission invite les acteurs internationaux pertinents à soutenir ce pays qui fait face à un afflux inédit de réfugiés du fait de la crise sécuritaire en République Démocratique du Congo.

La Commission souhaite enfin au Burundi des célébrations joyeuses de l’anniversaire d’accession à la souveraineté nationale et internationale.

La Commission demeure saisie de l’évolution de la situation des Droits de l’Homme dans cet État Partie.

Distribué par APO Group pour African Commission on Human and People’s Rights (ACHPR).

Soudan : un rapport de Médecins Sans Frontières (MSF) décrit les violences de masse contre les civils à El Fasher et à Zamzam, au Darfour du Nord


Des exactions de masse ont lieu dans la région du Darfour du Nord au Soudan, alerte Médecins Sans Frontières (MSF) dans un rapport publié aujourd’hui, intitulé « Assiégés, attaqués, affamés ». MSF appelle les belligérants à mettre fin aux violences, dont le rapport documente le caractère ethnique, ainsi qu’à faciliter une intervention humanitaire immédiate à grande échelle. MSF s’inquiète de la perspective d’une attaque de grande ampleur sur la ville d’El Fasher et du bain de sang qu’elle pourrait entraîner alors que des centaines de milliers de civils y sont bloqués.

Le conflit en cours au Soudan depuis avril 2023 s’est particulièrement intensifié depuis un an autour d’El Fasher et les civils continuent d’en être les principales victimes.

« Les civils ne sont pas simplement piégés au milieu des combats violents entre les Forces de soutien rapide (RSF), les Forces armées soudanaises (SAF) et leurs alliés respectifs, ils sont aussi activement pris pour cible par les RSF et leurs alliés, notamment en raison de leur appartenance ethnique », explique Michel Olivier Lacharité, responsable des opérations d’urgence de MSF.  

Sur la base des données de MSF, d’observations directes et de plus de 80 entretiens menés entre mai 2024 et mai 2025 auprès de patients et de personnes déplacées d’El Fasher et du camp voisin de Zamzam, le rapport expose des violences systématiques, des pillages, des massacres, des violences sexuelles, des enlèvements, la privation de nourriture et des attaques contre des marchés, des établissements de santé et d’autres infrastructures civiles. 

« Les patients et les communautés ont raconté leur histoire à nos équipes et ont demandé de dénoncer cette situation, leur souffrance étant largement ignorée par la communauté internationale. Nous avons estimé qu’il était de notre devoir de documenter ces violences systématiques qui ont fait d’innombrables victimes dans l’inaction générale au cours de l’année écoulée », explique Mathilde Simon, autrice du rapport.  

Le rapport décrit également l’offensive terrestre massive menée par les RSF et leurs alliés contre le camp de déplacés de Zamzam en avril 2025, provoquant la fuite d’environ 400 000 personnes en moins de trois semaines dans des conditions désastreuses. Une grande partie de la population du camp a fui vers El Fasher où elle est restée piégée, hors d’atteinte de l’aide humanitaire et exposée à des attaques et à de nouvelles violences de masse. Des dizaines de milliers de personnes ont, elles, fui vers Tawila, à environ 60 km, et vers des camps situés de l’autre côté de la frontière tchadienne, où des centaines de rescapés ont reçu des soins prodigués par MSF. 

« Compte tenu des violences de masse à caractère ethnique commises contre les Masalit dans l’ouest du Darfour en juin et en novembre 2023, ainsi que des récentes violences ethniques et massacres perpétrés dans le camp de Zamzam, il existe un risque réel qu’un tel scénario se répète à El Fasher, en particulier à l’encontre des Zaghawa », déclare Mathilde Simon.  

Des témoins ont également rapporté que des soldats des RSF avaient évoqué des plans visant à « nettoyer El Fasher » de sa communauté non arabe. Depuis mai 2024, les RSF ont imposé un siège quasi total à El Fasher, dans le camp de Zamzam et d’autres localités environnantes, privant la population de nourriture, d’eau et de soins. Cela a contribué à la propagation d’une famine et a bloqué la réponse humanitaire. 

Les attaques répétées contre les structures de santé ont contraint MSF à mettre fin à ses activités médicales à El Fasher en août 2024 et dans le camp de Zamzam en février 2025. Au cours du seul mois de mai 2024, les structures de santé soutenues par MSF à El Fasher ont subi au moins sept incidents de bombardement ou de tirs provenant des deux camps.  

Les frappes aériennes aveugles menées par les Forces armées soudanaises (SAF) ont eu des conséquences dévastatrices pour les civils. « Les SAF ont bombardé notre quartier par erreur, puis sont venues présenter leurs excuses à la population. Leurs avions ont parfois bombardé des zones civiles sans aucune présence des RSF, je l’ai vu à plusieurs endroits où il n’y avait pas de RSF », témoigne une femme de 50 ans.

Sur les routes empruntées par les personnes qui tentent de fuir El Fasher et Zamzam, les hommes et les garçons sont particulièrement exposés aux meurtres et aux enlèvements, tandis que les femmes et les jeunes filles sont victimes des violences sexuelles. La plupart des témoins font également état de risques accrus pour les communautés zaghawa. « Personne ne pouvait sortir [d’El Fasher] s’il disait qu’il était Zaghawa », déclare une femme déplacée.  

Un autre homme raconte que les RSF et ses alliés « demandaient aux gens s’ils appartenaient aux Zaghawa, et si c’était le cas, ils les tuaient. » « Ils ne laissaient passer que les mères avec des enfants de moins de cinq ans », raconte une femme à propos de sa fuite vers l’est du Tchad. « Les autres enfants et les hommes adultes ne passaient pas. Les hommes de plus de quinze ans peuvent difficilement franchir la frontière [avec le Tchad]. Ils les prennent, ils les poussent sur le côté et ensuite nous n’entendons que le bruit des coups de feu, signifiant qu’ils ont été tués […] Cinquante familles sont venues avec moi. Il n’y avait même pas un seul garçon de 15 ans ou plus parmi nous. » 

La situation nutritionnelle catastrophique n’a cessé de se détériorer à mesure que le siège se resserrait : « [Il y a trois mois] à Zamzam, nous passions parfois trois jours par semaine sans manger », raconte un homme à MSF. « Les enfants sont morts de malnutrition. Nous mangions de l’ambaz [résidu d’arachides broyées pour en faire de l’huile], comme tout le monde, alors que d’habitude c’est utilisé pour les animaux », témoigne une femme déplacée. « Zamzam était complètement bloqué », explique une autre personne déplacée. « Les puits dépendent du carburant et il n’y avait pas d’accès au carburant, alors ils ont tous cessé de fonctionner. On avait très peu d’eau et elle était très chère. » 

MSF exhorte les belligérants à épargner les civils et à respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire. Les RSF et leurs alliés doivent immédiatement mettre fin aux violences ethniques perpétrées contre les communautés non arabes, lever le siège d’El Fasher et garantir des itinéraires sûrs aux civils fuyant la violence. Un accès sûr et sans restriction à El Fasher et à ses environs doit être accordé aux organisations humanitaires pour qu’elles puissent fournir l’aide nécessaire. MSF exhorte les Nations Unies et ses États membres ainsi que les États qui soutiennent les belligérants, à se mobiliser de toute urgence et à faire pression pour empêcher de nouvelles violences de masse et permettre l’acheminement de l’aide. Les récentes annonces unilatérales d’un cessez-le-feu local ne se sont pas encore traduites par des changements concrets sur le terrain.

Distribué par APO Group pour Médecins sans frontières (MSF).

Orange Afrique et Moyen-Orient publie son rapport Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) 2024 : « Cultiver l’impact » pour un développement inclusif et durable

Orange Afrique et Moyen-Orient (OMEA) (www.Orange.com) dévoile son rapport de responsabilité sociétale d’entreprise 2024. Intitulé « Cultiver l’impact », ce rapport illustre l’engagement d’Orange en faveur d’une transformation durable, inclusive et ancrée dans les réalités des 17 pays dans lesquels la marque est présente.

Une transformation qui s’incarne dans les usages, les compétences et les territoires

Le rapport s’inscrit dans une période charnière pour l’Afrique et le Moyen-Orient, à la croisée des transitions numérique, énergétique, économique et financière, sources de mutations progressives et profondes de la société. Une ligne directrice se dégage clairement : celle d’un numérique à visage humain. Elle se matérialise dans les usages du quotidien, avec pour socle l’accès à des infrastructures numériques résilientes, optimisées et sobres en carbone et un engagement fort en matière d’économie circulaire, à travers la récupération, le reconditionnement et le recyclage des équipements du réseau et des terminaux mobiles, permettant à des millions de personnes de vivre pleinement l’ère du digital, et cela même dans les zones les plus reculées. Cette transformation est amplifiée par des solutions telles que Max it, la super-application d’OMEA, levier d’inclusion inédit, Orange Money et Orange Bank Africa pour l’inclusion financière et Orange Energies pour l’inclusion énergétique.

Un engagement au cœur des réalités de l’Afrique et du Moyen-Orient

Au fil des pages du rapport, le rôle d’OMEA en tant qu’acteur clé de la transformation est présenté à travers une vision claire et assumée : celle d’un modèle de développement qui conjugue performance économique et responsabilité sociétale. Dans les 17 pays où le groupe est implanté, Orange agit au plus près des réalités locales pour répondre aux besoins spécifiques de chaque territoire.

Portée par ses 18 000 collaborateurs, cette ambition collective s’affirme à travers les activités opérationnelles de l’entreprise et le programme #OrangeEngageforChange, qui mobilise les salariés autour de projets concrets à fort impact sociétal. La culture de l’impact se reflète par ailleurs à travers les millions d’opportunités pour les jeunes, les femmes et les entrepreneurs, auxquelles donnent accès des initiatives gratuites d’inclusion telles que les Orange Digital Centers, qui ont à ce jour formés et accompagnées 1,2 million de personnes. L’engagement de l’entreprise se traduit enfin dans des actions concrètes pour la santé, la culture, la préservation des écosystèmes et la résilience des communautés dont elle partage le quotidien.

Yasser Shaker, Directeur général d’Orange Afrique et Moyen-Orient, commente : « Cultiver l’impact, c’est ancrer notre mission dans le quotidien des populations en traduisant nos engagements en actions utiles et durables. Nous continuerons en 2025 à accélérer cette transformation positive, pour bâtir ensemble un avenir plus juste, inclusif et résilient. »

Asma Ennaifer, Directrice Exécutive RSE, Orange Digital Center et Communication d’Orange Afrique et Moyen-Orient, conclut : « Notre responsabilité, c’est d’agir de manière concrète, mesurable et alignée sur les enjeux locaux. Chaque action que nous menons n’a de sens que si elle permet un progrès tangible pour les femmes, les jeunes, les entrepreneurs et l’ensemble des communautés que nous accompagnons. »

Pour découvrir et télécharger le rapport RSE 2024 d’Orange Afrique et Moyen-Orient : Rapport RSE OMEA 2024 – FR (https://apo-opa.co/3GuzRrn)

Distribué par APO Group pour Orange Middle East and Africa.

Contacts Presse :
Stella Fumey
stella.fumey@orange.com

À propos d’Orange Afrique et Moyen-Orient (OMEA) :
Orange est présent dans 18 pays en Afrique et au Moyen Orient et compte plus de 161 millions de clients au 31 décembre 2024. Avec 7,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2024, Orange MEA est la première zone de croissance du groupe Orange. Orange Money, son offre de transfert d’argent et de services financiers, est disponible dans 17 pays et compte plus de 100 millions de clients. Orange, opérateur multi-services, partenaire de référence de la transformation digitale apporte son expertise pour accompagner le développement de nouveaux services digitaux en Afrique et au Moyen-Orient.

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La Banque africaine de développement et Programme des Nations unies pour les établissements humains (ONU-Habitat) renforcent leur action en faveur de l’urbanisation durable en Afrique


Le Groupe de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) et le Programme des Nations unies pour les établissements humains (ONU-Habitat) ont signé le 1er juillet 2025 en marge de la quatrième Conférence internationale sur le financement du développement (FfD4) à Séville, en Espagne, un protocole d’accord visant à renforcer leur collaboration et à accélérer les actions en faveur de la transformation urbaine durable à travers le continent.

Dans le cadre de cet accord, les deux organisations développeront conjointement des plans d’action combinant l’assistance technique, le soutien politique, le renforcement des capacités et le partage de connaissances pour les gouvernements locaux dans quatre domaines clés : la gouvernance urbaine, le logement, les finances municipales et le développement des infrastructures.

Ce protocole d’accord renouvelle un accord de collaboration signé en 2006 par les deux institutions dans le secteur de l’eau et de l’assainissement.

La Banque africaine de développement et ONU-Habitat prévoient également de coordonner leurs efforts pour exploiter les principales plateformes régionales et mondiales afin de mobiliser des ressources pour le développement urbain en Afrique, notamment le Forum urbain mondial et l’Africa Investment Forum.

« Je suis convaincu qu’il existe des moyens d’utiliser les marchés financiers pour améliorer considérablement le développement des villes, a déclaré Akinwumi Adesina, président du Groupe de la Banque africaine de développement. Je suis ravi que la Banque et ONU-Habitat s’associent pour le développement des villes ; je suis très enthousiaste à propos de ce partenariat. »

« Les villes sont le moteur de la croissance, et nous devons mobiliser davantage de capitaux privés pour leur développement, ce qui nécessitera une approche différente des capitaux publics traditionnels », a-t-il ajouté.

« L’urbanisation en Afrique peut être, soit un moteur de prospérité, soit un facteur d’aggravation de la pauvreté et de l’exclusion. Grâce à cette collaboration renouvelée avec la Banque africaine de développement, nous souhaitons aider les villes à devenir des moteurs de résilience, d’équité et d’action climatique, en ne laissant personne de côté », a déclaré, la directrice exécutive d’ONU-Habitat, Anacláudia Rossbach.

Le Groupe de la Banque africaine de développement a considérablement élargi son portefeuille urbain ces dernières années, notamment par la création d’une division dédiée au développement urbain et du Fonds de développement urbain et municipal, afin d’aider les villes africaines à fournir des solutions urbaines transformatrices et résilientes sur le plan climatique. Plus récemment, ONU-Habitat et la Banque ont signé un accord de service pour la préparation du Plan directeur de l’EcoCity d’Eswatini, dans le cadre d’une initiative urbaine et agricole intégrée visant à fournir des logements durables et à créer des opportunités économiques pour plus de 100 000 personnes en Eswatini.

La croissance et l’urbanisation rapides de l’Afrique — la population du continent devrait atteindre 2,4 milliards d’habitants d’ici 2050 — présentent à la fois des opportunités et des défis. Avec plus de la moitié des citadins vivant dans des quartiers informels, dépourvus de services de base, de logements adéquats et d’infrastructures résilientes au climat, les collectivités locales sont soumises à une pression croissante. Grâce à ce partenariat renouvelé, la Banque africaine de développement et ONU-Habitat unissent leurs forces pour aider les villes à relever ces défis et à exploiter la croissance urbaine comme moteur du développement durable.

Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

Contacts :
ONU-Habitat

Katerina Bezgachina
Cheffe de la communication
ekaterina.bezgachina@un.org

Gonzalo Ruiz
Responsable des partenariats
Ruiz.gonzalo@un.org
+254 714 228 562

unhabitat-info@un.org

Banque africaine de développement 
Olufemi Terry
Département de la communication et des relations extérieures
media@afdb.org

À propos d’ONU-Habitat :
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Desert to Power : la production indépendante d’électricité au Sahel franchit une étape décisive lors de la 5e réunion ministérielle

Les représentants de six pays membres de l’Initiative Desert to Power, ont approuvé, le 30 juin 2025 à Ouagadougou, des documents stratégiques essentiels pour stimuler la production indépendante d’électricité au Sahel à l’occasion de la 5e réunion ministérielle relative à l’initiative menée par la Banque africaine de développement (www.AfDB.org). 

 La réunion s’est tenue sous la présidence de Yacouba Zabré Gouba, ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières du Burkina Faso, en présence des ministres de l’Énergie de Djibouti, du Niger et du Tchad, ainsi que de représentants de leurs homologues du Mali et de la Mauritanie. 

Cette rencontre clé a permis de faire le point sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre de l’Initiative Desert to Power et d’approuver deux documents stratégiques essentiels : le Protocole commun pour les producteurs indépendants d’électricité (PIE) et la Stratégie de promotion des mini-réseaux verts.  

Le Protocole commun « PIE », élaboré en étroite collaboration avec la taskforce de Desert to Power et la Facilité africaine de soutien juridique (ALSF), établit des principes et des documents standardisés pour faciliter le développement de centrales solaires à grande échelle dans le cadre de partenariats public-privé (PPP). L’objectif de la stratégie des mini-réseaux est de définir un cadre pour accélérer leur mise en œuvre et encourager la participation. 

Les ministres ont salué les progrès significatifs de l’Initiative, notamment la mise en œuvre de plus de quinze projets, dont les premiers sont déjà opérationnels. Ils ont également souligné l’importance des efforts de renforcement des capacités.  

Les échanges se sont poursuivis dans le cadre d’un atelier technique sur la modélisation financière, visant à renforcer les outils d’analyse financière pour la viabilité des sociétés nationales d’électricité du Sahel. La participation active des directeurs généraux et directeurs financiers des compagnies nationales d’électricité à cette rencontre souligne l’ancrage opérationnel de l’Initiative. 

En remerciant la Banque africaine de développement pour le soutien apporté aux pays présents à travers l’Initiative Desert to Power, M. Gouba a souligné que « cette rencontre nous a donné un nouveau départ. Nous devons redoubler d’efforts et travailler en synergie pour atteindre les objectifs fixés. » 

Le vice-président du Groupe de la Banque africaine de développement chargé de l’Électricité, de l’Énergie, du Climat et de la Croissance verte, Kevin Kariuki, a salué les ministres pour leur engagement. Il a souligné le fait que le Protocole commun validé constituait un levier essentiel pour accélérer le développement des projets solaires menés par les producteurs indépendants, au profit des populations sahéliennes.  

Il a aussi invité les pays à se rallier à la Mission 300, un effort collectif audacieux de la Banque africaine de développement et la Banque mondiale visant à fournir un accès à l’électricité à 300 millions de personnes en Afrique d’ici 2030, pour favoriser l’accès universel à l’électricité dans leurs pays respectifs.   

: « La Mission 300 est plus qu’un objectif, c’est un appel à l’action coordonnée, au leadership politique et à une mise en œuvre ciblée, dont aucun pays ne peut se permettre de se soustraire », a affirmé M. Kariuki.  

En marge des travaux, les participants ont effectué une visite de terrain à la centrale photovoltaïque de Gonsin, au nord-ouest de la capitale burkinabè, Ouagadougou. Cette centrale d’une capacité installée de 42 MWc, réalisée dans le cadre de l’Initiative Desert to Power, dispose d’un système de stockage de dix mégawatts, illustrant parfaitement les résultats concrets et l’impact de l’Initiative au Burkina Faso. 

Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

Contact médias : 
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media@afdb.org

À propos de l’Initiative Desert to Power :
Lancée en 2019 par la Banque africaine de développement, l’Initiative Desert to Power vise à exploiter le potentiel solaire de onze pays du Sahel (Burkina Faso, Tchad, Djibouti, Érythrée, Éthiopie, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, Sénégal et Soudan) par des investissements dans la production solaire et l’accès à l’électricité. L’initiative vise à produire dix gigawatts d’énergie solaire afin d’alimenter 250 millions de personnes qui n’ont pas encore accès à l’électricité dans le Sahel. 

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Commission Administrative Paritaire : Une nouvelle mandature pour renforcer les instances de dialogue au Ministère de la santé


Le Ministère de la santé éprouve avec succès le nouveau cadre d’amélioration du dialogue social. La Commission Administrative Paritaire (CAP), porteuse de toutes les espérances démontre sa pertinence et son importance dans la gestion efficace des aspirations des travailleurs du secteur de la santé. Les nouveaux membres de la deuxième mandature de la commission ont été investis officiellement le mercredi 2 juillet 2025 par le Ministre de la santé, Professeur Benjamin HOUNKPATIN. 

La Commission Administrative Paritaire est cette enceinte privilégiée où responsables du secteur de la santé et partenaires sociaux dialoguent et réfléchissent ensemble sur les questions essentielles liées à la gestion des carrières des agents et la prévention des conflits. 

A la cérémonie d’installation des nouveaux membres de la deuxième mandature, le Ministre de la santé s’est réjoui des avancées notables observées dans l’amélioration du dialogue social au niveau du secteur. Il en a profité pour saluer la contribution qualitative de tous les acteurs qui, d’une seule voix, œuvrent pour un climat apaisé et une résolution concertée des préoccupations des travailleurs. 

Cette dynamique selon la première autorité du secteur de la santé devra se poursuivre avec la nouvelle mandature à laquelle il donne des orientations précises. « Vous serez appelés à donner des avis et formuler de suggestions sur des questions majeures touchant le personnel notamment, la révision ou la modification des textes touchant le statut des agents, l’établissement du tableau d’avancement de grade, l’octroi des avantages et récompenses aux agents, l’évaluation des stages probatoires, l’examen des recours administratifs relatifs à la notation et à l’appréciation des agents, les propositions de sanctions disciplinaires de second degré », a-t-il déclaré. 

Au niveau sectoriel, les missions de la commission sont également étendues et ont trait essentiellement à la prévention et au règlement des conflits susceptibles de perturber l’ordre normal des services. « Votre mission est déterminante car elle exige une parfaite connaissance des textes qui régissent la gestion de la carrière des agents de l’État, une grande rigueur dans l’analyse des dossiers soumis, une impartialité sans faille dans l’émission des avis, ainsi qu’un profond respect des principes de rigueur et de justice », a fait savoir le Ministre HOUNKPATIN. 

En prenant la parole au nom des membres, le Secrétaire Général du Ministère, Président de la commission, Dr Ali IMOROU BAH CHABI a remercié le Ministre pour la confiance. Il a également exprimé l’engagement de tous les membres à remplir convenablement la mission dans l’intérêt supérieur des agents et des populations qu’ils sont appelés à servir. 

L’installation de la deuxième mandature de la Commission Administrative Paritaire intervient après les élections professionnelles organisées au niveau du secteur de la santé.

Distribué par APO Group pour Gouvernement de la République du Bénin.

Réunion du Comité Régional du Projet Swedd+ : Les travaux des Experts lancés


Cotonou, capitale de l’engagement pour l’autonomisation des femmes et des filles, a accueilli le mercredi 2 juillet 2025, la cérémonie officielle de lancement des travaux de la Réunion des Experts du Comité Régional de Pilotage du Projet SWEDD+. Ce rendez-vous stratégique s’inscrit dans le cadre de la 8ᵉ session du Comité Régional, et marque le début d’une nouvelle phase du projet, désormais élargi à de nouveaux pays et de nouveaux défis. 

La rencontre s’est tenue en présence de plusieurs personnalités éminentes du système régional et international de développement, des représentants d’organisations d’intégration sous-régionale, des partenaires techniques et financiers, ainsi que des représentants des pays membres. 

La série d’allocutions qui a ouvert les travaux a témoigné d’un engagement commun en faveur du renforcement des capacités des filles et femmes dans la région ouest et centre-africaine. 

Madame Eleonora CAVAGNERO, Chargée de projet à la Banque mondiale, a réaffirmé l’engagement de son institution à accompagner la transition vers le SWEDD+, mettant en exergue les résultats encourageants du projet initial. 

Dr Richmond TIEMOKO, Représentant Résident du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) au Bénin, a mis l’accent sur l’importance de la synergie entre les acteurs pour relever les défis liés à la santé reproductive, à l’éducation des filles et à leur insertion socio-économique. 

Pour Madame Isabelle BOUKINDA, Représentante de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), le dialogue interrégional est important. Elle a salué l’inclusion croissante des pays de l’Afrique Centrale dans l’initiative. 

Dr Melchior Athanase AISSI, Directeur Général de l’Organisation Ouest-Africaine de la Santé (OOAS), a insisté sur le lien essentiel entre santé, éducation et autonomisation économique. Il a encouragé les pays membres à renforcer la coordination entre les ministères sectoriels pour garantir la durabilité des actions. 

Enfin, Madame Maïmouna DIEYE, Ministre de la Famille du Sénégal, a salué les progrès réalisés à l’échelle régionale, tout en appelant à une plus grande mobilisation des États pour inscrire les acquis du SWEDD dans les plans nationaux de développement. 

Prenant la parole pour clore cette séquence inaugurale, Madame Véronique TOGNIFODÉ, Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance du Bénin et Vice-présidente du Comité Régional, a souhaité la bienvenue à toutes les délégations. Dans son allocution, elle a présenté le Bénin comme un modèle régional de promotion du capital humain, notamment à travers la mise en œuvre de projets structurants des jeunes filles et des femmes. 

« Le Projet SWEDD est plus qu’un programme : c’est une réponse audacieuse, collective et transformatrice face aux vulnérabilités que vivent encore trop de femmes et de filles en Afrique », a déclaré la Ministre.

Elle a, par ailleurs, salué les résultats obtenus dans le cadre de la phase précédente, tout en appelant à plus d’ambition, d’audace et de coordination pour les années à venir.

Distribué par APO Group pour Gouvernement de la République du Bénin.