Appel à manifestation d’intérêt pour la mise en place du Répertoire des entreprises et Consultants au profit de l’INF au titre de l’année 2025


Dans le cadre de l’exécution du Budget 2025, l’Institut National de la Femme (INF) lance le présent appel à manifestation pour la constitution de son répertoire de Fournisseurs, de Prestataires, de Consultants et d’Entrepreneurs régulièrement installés ou des personnes physiques de compétences avérées pour la mise en œuvre des différents programmes et projets au titre de l’année 2025 et pour ses marchés en dessous du seuil de dispense. 

Les candidats intéressés peuvent obtenir gratuitement le dossier complet de constitution de la liste de candidats potentiels à compter du Lundi 30 juin 2025. Le présent dossier de constitution de la liste de candidats potentiels fait foi et peut aussi être obtenu en version papier ou en version électronique sous format PDF aux candidats intéressés sur simple présentation de ces derniers au Secrétariat Administratif de l’Institut National de la Femme à Avenue Jean-Paul II, Carrefour Direction Générale SONEB 01BP3615 Ganhi-Cotonou Tél : 01 20 21 24 15 / 01 51 07 88 88 Email : inf.contact@presidence.bj de 08h à 12h30 et de 14h à 17h30. 

L’affichage et la réception des candidatures prendront fin le 20 juillet 2025 à 10heures 00 minutes.

Distribué par APO Group pour Gouvernement de la République du Bénin.

République centrafricaine (RCA) : une personne sur trois en insécurité alimentaire aiguë


Environ 2,2 millions de personnes en République centrafricaine (RCA) – soit une personne sur trois – sont confrontées actuellement à des « niveaux élevés d’insécurité alimentaire aiguë », ont indiqué mercredi des agences humanitaires des Nations Unies.

Parmi ces personnes, près de 1,7 million (27% de la population) sont classées en situation de crise (phase 3 de l’IPC) et plus de 480.000 personnes (7% de la population) en insécurité alimentaire d’urgence (phase 4 de l’IPC).

Selon la dernière enquête du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) concernant la période d’avril à août 2025, la population en phase 3 de l’IPC (crise) a connu une légère réduction d’environ 76.000 personnes par rapport à la même période de l’année dernière.

Dans le même temps, la population en phase 4 de l’IPC (urgence) a légèrement augmenté passant de 430.000 à 480.000 personnes.

Insécurité, faible production agricole et chocs économiques

Malgré une légère amélioration de la sécurité alimentaire des populations, 80 zones analysées sur 85 sont classées en situation de crise (phase 3 de l’IPC). Cela démontre que la situation alimentaire reste préoccupante à cause des irrégularités des pluies, l’insécurité lors de la période des cultures, le faible accès aux semences, l’infestation des cultures et la tendance haussière des prix de certaines denrées alimentaire de base.

Le rapport pointe également du doigt les effets des conflits au Soudan et au Soudan du Sud qui poussent un nombre important de populations à se déplacer. Selon les agences humanitaires des Nations Unies, plus de 440.000 personnes continuent de vivre en situation de déplacement avec un accès limité aux moyens de subsistance.

Outre les conflits et l’insécurité, la situation alimentaire reste préoccupante à cause de « la faible production agricole et des chocs économiques ». La production agricole demeure faible en raison de l’insécurité et de irrégularité des pluies dans certaines zones.

Amélioration en vue dès septembre

D’après les résultats de l’évaluation de la campagne agro-pastorale 2024, les rendements sont à la baisse, vu l’accès difficile aux intrants. De plus, les prix des denrées de base demeurent élevés alors que le pouvoir d’achat reste faible. Le prix du carburant est le plus élevé de la région.

Pour l’analyse projetée (septembre 2025 à mars 2026) la situation de la sécurité alimentaire devrait s’améliorer, avec environ 1,83 million de personnes (soit 28 % de la population analysée) projetées en phase 3 de l’IPC ou plus (contre 34 % au cours de la période actuelle).

Cela comprend 287.000 personnes en phase 4 de l’IPC et 1,54 million de personnes en phase 3 de l’IPC. Le document tient compte de « précipitations adéquates » prévues, qui devraient avoir un « impact positif » sur les cultures vivrières et la production animale.  

Distribué par APO Group pour UN News.

République Centrafricaine : Un forum de haut niveau pour l’inclusion économique des déplacés


Le gouvernement centrafricain et les Nations Unies ont réaffirmé leur engagement à apporter des réponses concrètes à la problématique des déplacements forcés de populations, en misant sur l’implication du secteur privé. Un forum de haut niveau s’est tenu les 1er et 2 juillet  2025 à Bangui sous le slogan « Ga Na Bêkou ! » – « Redonner espoir ! ». Son objectif : favoriser des solutions durables à cette crise.

Organisée autour des enjeux du déplacement forcé et du rôle catalyseur du secteur privé, la rencontre a passé en revue les opportunités d’investissement dans les zones de retour, tout en contribuant à la consolidation de la paix par l’inclusion économique.

«Le déplacement forcé n’est pas une fatalité. C’est un défi. Mais nous devons le transformer en opportunité (…) de repenser nos modèles, de bâtir une économie plus inclusive, plus résiliente, plus humaine. M’adressant particulièrement aux représentants du secteur privé, je voudrais vous assurer que ce que nos pays vous offrent, c’est l’opportunité de faire partie d’un nouveau modèle. Un modèle où votre expertise devient motrice d’inclusion », a déclaré le Président Faustin Archange Touadéra, lors de la cérémonie d’ouverture.

La République centrafricaine a été profondément affectée par des crises politico-militaires successives qui ont entraîné le déplacement de plusieurs personnes à l’intérieur du pays et dans les pays voisins. Ce forum intervient donc à un moment crucial pour mobiliser les acteurs économiques autour de la promotion de l’inclusion économique des personnes déplacées de force.

Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies et Coordonnateur humanitaire, Mohamed Ag Ayoya a souligné l’importance de créer les conditions favorables au retour des réfugiés. « En République centrafricaine, des centaines de milliers de personnes ont subi les conséquences du déplacement forcé, entraînant la perte de leurs biens, de leurs moyens de subsistance et parfois même de leurs repères sociaux et culturels. Ils sont partis en raison de circonstances indépendantes de leur volonté. Mais aujourd’hui, ils reviennent parce qu’ils croient en un avenir plus sûr et au développement de leur pays. Qu’ils soient déplacés internes ou réfugiés de retour, tous partagent la même aspiration : reconstruire leur vie avec dignité », fait-il valoir.

Le forum a rassemblé des délégations venues du Cameroun, du Tchad, de la République Démocratique du Congo, du Congo et bien entendu de la République centrafricaine, soulignant ainsi la dimension régionale de la solidarité face aux enjeux migratoires et de développement inclusif.

Distribué par APO Group pour United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in the Central African Republic (MINUSCA).

Ouvert aux affaires : le Gabon lance une campagne d’exploration en eaux profondes

Le nouveau ministre du Pétrole et du Gaz du Gabon, S.E. Sosthène NGUEMA NGUEMA, oriente désormais sa stratégie vers l’exploration pétrolière et gazière en eaux profondes, dans le cadre d’efforts visant à lancer de nouveaux projets et à atténuer la baisse de la production en Afrique centrale et de l’Ouest. Alors que 72 % Alors que 72 % du basin sedimentaire du pays restent inexploree et que seulement 28 % ont été développées à ce jour, le pays prévoit de réviser sa législation pétrolière pour introduire de nouveaux incitatifs à l’investissement et à l’exploration en eaux profondes.

En tant que porte-voix du secteur énergétique africain, la Chambre africaine de l’énergie (AEC) salue la stratégie d’investissement ambitieuse mise en œuvre par le ministère du Pétrole. Ces derniers mois, nous avons observé un gouvernement gabonais plus affirmé, notamment à travers sa compagnie pétrolière nationale Gabon Oil, qui a renforcé son rôle dans la gestion et la commercialisation d’actifs existants, comme en témoigne la reprise d’Assala, anciennement détenue par Carlyle. L’orientation vers l’exploration en eaux profondes ouvre désormais de nouvelles perspectives pour les opérateurs étrangers. L’AEC estime que les réformes réglementaires en cours, l’accent mis sur les investissements en eaux profondes et la coopération accrue avec les compagnies pétrolières internationales (IOC) transformeront l’industrie pétrolière et gazière du Gabon, soutiendront une augmentation de la production et permettront de développer un nouveau hub régional pour la distribution de produits raffinés en Afrique centrale. Nous pensons que le Gabon a le potentiel d’atteindre une production proche d’un million de barils par jour.

Avec plus de deux milliards de barils de réserves prouvées de pétrole et un important potentiel gazier, le Gabon vise à maintenir sa production au-dessus de 220 000 barils par jour (b/j) à court et moyen terme. Le virage vers l’exploration en eaux profondes jouera un rôle essentiel dans la réalisation de cet objectif en permettant de nouvelles découvertes à moyen et long terme dans les bassins offshore du pays. La réforme réglementaire est au cœur de cette stratégie d’exploration, avec des améliorations prévues du code pétrolier visant à renforcer la compétitivité des blocs en eaux profondes du Gabon. En 2019, le pays avait adopté un nouveau Code des hydrocarbures, comprenant des modifications des contrats de partage de production (CPP), de la rentabilité de l’État et de la fiscalité, offrant ainsi une voie plus rapide vers la rentabilité pour les opérateurs étrangers. Le nouveau gouvernement souhaite aller encore plus loin, conscient de la concurrence accrue d’autres destinations offshore dans le monde. De futures révisions de ce code devraient stimuler l’investissement, encourager l’exploration en eaux profondes et attirer de nouveaux opérateurs internationaux.

Plusieurs acteurs majeurs sont déjà actifs au Gabon, et les projets en cours témoignent du potentiel de ses blocs offshore. L’entreprise d’exploration et de production BW Energy a, par exemple, signé en 2024 des contrats de partage de production pour les blocs d’exploration Niosi Marin et Guduma Marin, couvrant une période de huit ans avec une option de prolongation de deux ans. BW Energy et son partenaire VAALCO Energy se sont engagés à forer un puits et à lancer une campagne d’acquisition sismique 3D. BW Energy détient également des parts dans la licence Dussafu, qui comprend 14 puits producteurs raccordés à un FPSO via un pipeline de 20 km. Parmi les partenaires de la licence figurent la société publique Gabon Oil Company (GOC) et Panoro Energy. La compagnie indépendante Perenco a foré le puits de découverte Hylia South West début 2024, révélant d’importantes colonnes pétrolifères dans le réservoir Ntchengue Océan. Quant à la société chinoise CNOOC, elle a lancé des forages d’exploration sur les blocs BC-9 et BCD-10 début 2023, sur la base d’un potentiel de ressources récupérables estimé à 1,4 milliard de barils, avec de futures découvertes susceptibles de doubler la production pétrolière du Gabon tout en réduisant les risques liés à l’exploration en eaux profondes. Malgré ces avancées, une grande partie du potentiel en eaux profondes du Gabon reste encore inexplorée, offrant une opportunité stratégique pour les opérateurs actifs et potentiels.

L’augmentation de la production d’hydrocarbures, combinée à de futures découvertes en eaux profondes, devrait soutenir les ambitions du Gabon de devenir un hub pétrolier régional. Stratégiquement situé sur la côte ouest de l’Afrique centrale, le Gabon progresse vers le renforcement de ses capacités de raffinage, de stockage et de distribution de produits pétroliers. Plusieurs projets d’infrastructure témoignent de cette volonté. Notamment, Perenco mène le développement du terminal de GNL de Cap Lopez, avec une première production prévue pour 2026. Situé sur le site du terminal pétrolier existant, ce projet de 2 milliards de dollars comprendra un FLNG (unité flottante de liquéfaction) destiné à valoriser les réserves gazières offshore et à réduire le torchage. Le navire FLNG aura une capacité de production de 700 000 tonnes de GNL et 25 000 tonnes de GPL, avec une capacité de stockage de 137 000 mètres cubes. Ce projet vient compléter l’installation de GPL de Batanga, mise en service en décembre 2023, avec une capacité de production cible de 15 000 tonnes de GPL par an. Au-delà du GNL et du GPL, le Gabon prévoit aussi d’augmenter ses capacités de raffinage, avec l’extension de sa seule raffinerie opérationnelle – SOGARA – dont la capacité passerait de 1,2 à 1,5 million de tonnes de brut. Cette expansion permettrait au pays d’atteindre l’autosuffisance en produits pétroliers raffinés d’ici 2030.

Le ministre et son équipe ont également donné la priorité à l’augmentation des capacités de stockage de produits raffinés dans le pays, visant à passer de 60 à 90 jours de consommation nationale, dans un souci de renforcer la sécurité énergétique et de mettre fin aux pénuries.

« L’exploration et la production en eaux profondes pourraient transformer l’économie gabonaise, avec des découvertes potentielles soutenant le développement d’un nouveau hub pétrolier en Afrique centrale. Grâce à sa campagne d’investissement ambitieuse, à sa volonté de réforme réglementaire et à son engagement avec les compagnies pétrolières internationales, le ministère du Pétrole renforce l’attractivité du Gabon pour les investisseurs étrangers », déclare Verner Ayukegba, vice-président exécutif de l’AEC.

Distribué par APO Group pour African Energy Chamber.

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Eswatini : la Banque africaine de développement accorde au gouvernement un prêt de 47,5 millions de dollars pour stimuler la croissance économique


Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) a approuvé un prêt de 47,5 millions de dollars au royaume d’Eswatini pour soutenir les efforts du gouvernement visant à transformer l’économie, parvenir à une croissance durable, créer des emplois, améliorer la prestation de services et renforcer les moyens de subsistance de la population.

L’appui de la Banque permettra de mettre en œuvre le Programme de renforcement de la résilience économique et de la compétitivité (EERCP), une intervention stratégique qui soutient le Plan national de développement de l’Eswatini (2023-2028).

Il s’agit de la première phase d’un programme de deux ans qui permettra de renforcer les bases économiques de ce pays d’Afrique australe et à favoriser une croissance durable, la reprise économique et des moyens de subsistance durables pour la population, tout en répondant aux pressions budgétaires croissantes liées à la baisse des recettes de l’Union douanière d’Afrique australe (SACU) et aux soubresauts économiques.

« Cette opération intervient à un moment critique pour Eswatini, alors que le pays traverse une conjoncture économique difficile tout en mettant en œuvre des réformes ambitieuses », a déclaré Moono Mupotola, directrice générale adjointe pour l’Afrique australe de la Banque africaine de développement. « Notre soutien aidera Eswatini à renforcer sa résilience budgétaire tout en créant un environnement propice à une croissance tirée par le secteur privé, susceptible de générer des emplois pour les jeunes et les femmes », a-t-elle ajouté.

L’économie d’Eswatini est confrontée à d’importants obstacles : la croissance du PIB est passée de 5 % en 2023 à environ 3,6 % en 2024, principalement en raison de l’impact des sécheresses extrêmes sur la production agricole. Le déficit budgétaire s’est creusé, passant de 1,5 % en 2023 à environ 1,7 % en 2024, en raison de la sous-performance des recettes douanières et de la pression accrue sur les dépenses publiques.

Avec un taux de chômage des jeunes atteignant 48,7 % et un taux de chômage national de 35,4 %, Eswatini a un besoin urgent de réformes structurelles pour libérer le potentiel de son secteur privé et créer des opportunités pour sa population majoritairement jeune.

Le programme se concentre sur deux piliers complémentaires : l’approfondissement des réformes de la gestion budgétaire et des finances publiques, et le renforcement de la compétitivité afin de promouvoir une croissance verte, inclusive et tirée par le secteur privé.

Le programme s’appuie sur les succès de la Banque africaine de développement en Eswatini, notamment le Programme d’appui à la relance économique et à la croissance inclusive, ainsi que sur l’assistance technique continue apportée aux réformes des entreprises publiques, à la passation des marchés et à la mise en œuvre de la politique de genre.

Le Programme de renforcement de la résilience économique et de la compétitivité met l’accent sur la promotion d’une croissance inclusive et de l’égalité des genres et la durabilité environnementale.

Le programme devrait apporter des améliorations mesurables en réduisant les arriérés domestiques, en augmentant la croissance du secteur privé dans le PIB, en stimulant la part des énergies renouvelables et en améliorant les scores de l’Évaluation des politiques et des institutions des pays (https://apo-opa.co/44KEUgw) en matière de politique budgétaire et d’inclusion sociale. L’Évaluation des politiques et des institutions des pays de la Banque africaine de développement est un outil de diagnostic qui évalue, tous les deux ans, la qualité des politiques et la performance des cadres institutionnels des 54 pays africains.

Le Programme de renforcement de la résilience économique et de la compétitivité a été élaboré en étroite collaboration avec la Banque mondiale, qui fournit un financement complémentaire.

Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

Contact média :
Emeka Anuforo
Département de la communication et des relations extérieures
media@afdb.org

République Démocratique du Congo (RDC) : dans les mines d’or à Lomera, au Sud-Kivu, une épidémie de choléra se propage


Début mai, Médecins Sans Frontières (MSF) a lancé une intervention d’urgence pour faire face à une épidémie de choléra à Lomera, en République Démocratique du Congo (RDC). La découverte d’or dans le village a provoqué un afflux massif de population qui combiné à un grave déficit d’infrastructures d’hygiène a largement contribué à la propagation rapide de la maladie. Plus de 8 000 personnes ont été vaccinées et plus de 600 patients pris en charge. Les équipes de MSF se sont mobilisées sans relâche pour soigner les malades et améliorer l’accès à l’eau potable.  

Jusqu’à récemment, Lomera était un petit village au bord du lac Kivu, en République Démocratique du Congo (RDC). En décembre dernier, tout a changé du jour au lendemain lorsque de l’or a été découvert dans les collines environnantes. L’insécurité économique aggravée par les affrontements entre le groupe armé M23/AFC, l’armée congolaise (FARDC) et leurs alliés de la milice Wazalendo, a fait de Lomera un point de convergence pour des milliers de personnes venues chercher du travail et espérer un gain financier. 

Le choléra est une maladie endémique dans cette région de la RDC, le lac Kivu étant contaminé par la bactérie. Toutefois, une épidémie d’une telle ampleur reste exceptionnelle. À Lomera, les 13 premiers cas ont été signalés le 20 avril. En l’espace de deux semaines, ce nombre a augmenté de plus de 700 %, atteignant 109 cas — un chiffre probablement sous-estimé. Aujourd’hui, Lomera concentre à elle seule 95 % des cas de choléra enregistrés dans la zone de santé de Katana, qui compte plus de 275 000 habitants.  

En quelques mois, la population de Lomera est passée de 1 500 à plus de 12 000 habitants. Chaque jour, de nouveaux arrivants s’entassent dans des abris déjà surpeuplés—parfois jusqu’à 20 personnes vivent dans le même espace. « Nous vivons dans des conditions très difficiles, nous faisons ce que nous pouvons pour survivre », explique Chiza Blonza, 45 ans, qui a quitté sa ferme à Walungu (à environ 90 kilomètres de Lomera) pour venir travailler dans les mines.

« Tous les facteurs propices à une flambée de cas de choléra sont réunis ici », constate Matilde Cilley, référente médicale du projet pour MSF. « On observe une surpopulation extrême, le manque alarmant d’eau potable, la défécation à ciel ouvert sur les collines, et une absence totale de gestion des déchets. »  

MSF a été la principale organisation internationale à intervenir, lançant une réponse d’urgence dès le 9 mai. En seulement quatre jours, plus de 8 000 personnes ont été vaccinées — mais, faute de doses suffisantes, une seule injection a pu être administrée, au lieu des deux recommandées. Parallèlement, plus de 600 patients, dont beaucoup dans un état critique, ont été pris en charge dans une Unité de Traitement du Choléra (UTC), une structure temporaire de 20 lits mise en place par MSF.  

« La grande majorité de nos patients travaillent dans les mines, où ils utilisent l’eau contaminée du lac pour extraire l’or de la terre, ce qui les expose directement à la bactérie », explique le Dr Théophile Amani, médecin de MSF à Lomera. « Le travail physique intense, combiné à une forte consommation d’alcool, fait que beaucoup arrivent déjà déshydratés, même avant d’être infectés. »

Les équipes de MSF ont également installé une station de traitement et de distribution d’eau au bord du lac, fournissant environ 60 000 litres d’eau potable par jour. 100 latrines ainsi que 25 points de lavage des mains supervisés par des promoteurs de la santé, ont été mis en place dans le campement. « Sans investissements conséquents dans les infrastructures d’eau, d’assainissement et d’hygiène, des flambées comme celle-ci risquent de se répéter régulièrement », alerte Muriel Boursier, cheffe de mission MSF à Bukavu. « Actuellement, le puits le plus proche se trouve à trois kilomètres. Les partenaires internationaux et les autorités locales doivent se mobiliser pour mettre en place des solutions durables. »  

Compte tenu du flux constant de personnes arrivant et repartant, de nouvelles livraisons de vaccins sont également indispensables pour protéger la population. « Le Sud-Kivu—et l’est de la RDC en général—fait face à d’énormes défis logistiques pour acheminer les fournitures médicales essentielles, y compris vaccins, médicaments et équipements, là où elles sont le plus nécessaires », explique Muriel Boursier, cheffe de mission MSF à Bukavu. « Si l’insécurité a indéniablement un impact, la fermeture des aéroports de Bukavu et Goma a eu des conséquences encore plus lourdes, entravant considérablement l’acheminement de l’aide vitale. Par ailleurs, les réductions du financement humanitaire international limitent la disponibilité des fournitures médicales et leur distribution sur l’ensemble du territoire. »  

La lutte contre les épidémies de choléra reste une priorité pour MSF en RDC. En 2024, les équipes médicales ont traité plus de 15 000 cas de choléra à travers le pays, en collaboration avec les autorités sanitaires locales et les communautés. 

Distribué par APO Group pour Médecins sans frontières (MSF).

Expo Osaka 2025 : La Côte d’Ivoire réaffirme sa volonté de créer des opportunités d’investissements au profit de son commerce extérieur avec le Japon


La Côte d’Ivoire a réaffirmé sa volonté de créer des opportunités d’investissements au profit de son commerce extérieur avec le Japon, a souligné le ministre du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba, à l’occasion de l’Exposition Universelle d’Osaka 2025.

“L’Expo 2025 Osaka donnera à la Côte d’Ivoire l’occasion de partager son expérience et son savoir-faire, mais aussi marquer sa volonté de créer des opportunités d’investissements et d’affaires au profit de son commerce extérieur avec le Japon, en particulier, et les pays de l’ASEAN, communément appelés les Dragons du Sud Est Asiatique, en général”, a expliqué Souleymane Diarrassouba.

Pour le ministre du Commerce, l’Exposition Universelle d’Osaka 2025, qui se déroule sous le thème : “Concevoir la Société du Futur, imaginez notre Vie de Demain”, représente bien plus qu’une simple occasion de se distinguer sur la scène internationale. La Côte d’Ivoire souhaite revitaliser les débats et les échanges, en favorisant les avancées scientifiques et technologiques pour optimiser l’utilisation intelligente des terres, tout en préservant un équilibre entre les divers écosystèmes et en assurant une gestion rigoureuse des ressources naturelles.

Il a souligné l’engagement du pays dans sa quête de co-créativité et de conception d’une société durable qui soutient les aspirations des individus concernant leur mode de vie futur, sous l’influence et l’impulsion de l’Intelligence Artificielle.

Il convient de noter que du 13 avril au 13 octobre 2025, la ville d’Osaka continuera de vibrer au rythme de l’innovation. Pendant ces 183 jours, la Côte d’Ivoire sera au centre de cet échange mondial.  

Distribué par APO Group pour Portail Officiel du Gouvernement de Côte d’Ivoire.

La Banque africaine de développement soutient l’élaboration de visions à long terme sur les faibles émissions de carbone et la résilience climatique au Botswana, au Gabon, au Liberia et au Lesotho


La Banque africaine de développement (www.AfDB.org), par le biais d’un financement du Fonds pour les changements climatiques en Afrique (ACCF) (https://ACCF.AfDB.org/), a soutenu les gouvernements du Botswana, du Gabon, du Lesotho et du Liberia dans l’élaboration de visions à long terme pour un développement économique à faible émission de carbone et résilient au climat.

Le projet mis en œuvre par la Plateforme africaine pour les Contributions déterminées au niveau national (Africa NDC Hub) (https://AfricaNDCHub.org/) fait partie d’un effort plus large visant à aider les pays du continent à s’aligner sur les objectifs de l’Accord de Paris.

« Les visions à long terme offrent une voie claire et pilotée par les pays pour atteindre la neutralité carbone (zéro émission nette) et construire des économies résilientes au climat. Ce projet est une étape importante pour permettre à ces quatre pays africains de façonner leur avenir durable avec confiance et clarté », a déclaré Anthony Nyong, directeur du changement climatique et de la croissance verte de la Banque africaine de développement.

Ces visions à long terme (VLT) ont été élaborées dans le cadre d’un processus très inclusif et participatif impliquant plus de 175 parties prenantes issues d’institutions gouvernementales, de la société civile, du monde universitaire et du secteur privé dans chacun des quatre pays. Elles s’alignent sur les plans nationaux de développement, tout en abordant des secteurs critiques, tels que l’énergie, l’agriculture, la sylviculture, les transports et la gestion des déchets.

Les quatre pays d’Afrique abordent des thèmes transversaux comme l’égalité de genre, la transition juste, le renforcement des capacités et le financement climatique.

Principaux points saillants des visions à long terme des quatre pays :

La VLT du Botswana : son vaste potentiel solaire.

Lors de l’atelier de validation des documents au Botswana, Boatametse Modukanele, secrétaire permanent du ministère de l’Environnement et du Tourisme du Botswana, a déclaré : « Le gouvernement du Botswana est fier d’avoir élaboré une vision à long terme pour un avenir à faibles émissions et résilient au climat. Il s’agit d’un plan directeur ambitieux qui permettra d’assurer l’avenir de notre pays grâce à une action climatique stratégique, au développement durable et à la croissance inclusive, positionnant le Botswana comme un modèle de résilience, de durabilité et d’espoir pour les générations à venir. »

La VLT du Lesotho harmonise le développement durable avec les écosystèmes montagneux du pays, en accordant la priorité à l’hydroélectricité propre, à la gestion durable de l’eau et au développement inclusif.

« Le gouvernement du Lesotho, par l’intermédiaire des services météorologiques du Lesotho relevant du ministère de l’Environnement et des Forêts, et avec le soutien du ministère des Finances et de la Planification du développement, est fier de présenter la Vision à long terme du pays sur le changement climatique », a déclaré Maphakamile Xingwana, secrétaire principal du ministère de l’Environnement et des Forêts. « Cette étape, achevée en 2024, reflète notre engagement ferme en faveur d’un avenir résilient au changement climatique et à faibles émissions. Alignée sur les politiques nationales et l’Accord de Paris, la VLT jette les bases de l’élaboration de notre Stratégie à long terme et fournit une orientation stratégique pour la révision future de nos Contributions déterminées au niveau national, du Plan national d’adaptation et de l’Évaluation des besoins technologiques et du Plan d’action. » 

La VLT du Gabon met l’accent sur son statut de puits de carbone mondial, en intégrant la gestion durable des forêts et le développement à faible émission de carbone dans sa stratégie de diversification économique. Cette vision stratégique témoigne d’une forte appropriation nationale et d’un engagement en faveur d’un financement climatique et d’une gouvernance innovants, même en période de transition politique.

La VLT du Liberia est axée sur l’équité climatique, la croissance verte et la résilience climatique. Le processus de Vision à long terme au Liberia a impliqué un vaste engagement des parties prenantes et s’est aligné sur les plans nationaux de développement, tels que Liberia Rising Vision 2030, afin de créer une stratégie globale pour un développement inclusif et résilient au climat.

« Ce lancement ne marque pas une fin, mais c’est un nouveau départ. Une vision à long terme, qui est axée sur de faibles émissions de carbone et la résilience au climat, est un outil essentiel pour éclairer les politiques, mobiliser les ressources et guider le développement d’infrastructures résilientes », a souligné Rita Effah, coordinatrice de l’ACCF.

Vision à long terme du Gabon (https://apo-opa.co/40yNUmt)

Vision à long terme du Botswana (https://apo-opa.co/40AF2Nd)

Vision à long terme du Lesotho (https://apo-opa.co/4ls2d4m)

Vision à long terme du Liberia (https://apo-opa.co/40AFdrR)

Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

Contact médias :
Sonia Borrini
Département du changement climatique et de la croissance verte
Courriel : media@afdb.org

ndc-hub@afdb.org
s.borrini@afdb.org

À propos du Groupe de la Banque africaine de développement :
Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) est la première institution multilatérale de financement dédiée au développement de l’Afrique. Elle comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). La BAD est présente sur le terrain dans 44 pays africains, avec un bureau extérieur au Japon, et contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 Etats membres régionaux.

Pour plus d’information : www.AfDB.org

République Centrafricaine : Des patrouilles Forces Armées Centrafricaines (FACA)-Casques bleus à Zémio pour protéger et rassurer la population


La sous-préfecture de Zémio, au nord-est de la République centrafricaine, a été affectée par des crises récurrentes. Le 30 avril 2025, de violents affrontements entre les milices « A Zandé Ani Kpi Gbé » (AKG) et les forces gouvernementales ont causé des pertes humaines et provoqué le déplacement de milliers de personnes, réfugiées à la frontière avec la République démocratique du Congo, notamment sur le site de Zapaye. Face à la détérioration de la situation sécuritaire, les Casques bleus népalais, déployés dans le cadre du mandat de la MINUSCA, y sont intervenus afin de protéger la population civile et contribuer à la restauration de l’autorité de l’État.

Dans le cadre de leur mandat fortement dédié à la protection des civils et de libre circulation des personnes et des biens, ces Casques bleus mènent régulièrement des patrouilles conjointes, motorisées et pédestres, dans la ville de Zémio et ses environs. Ces patrouilles renforcent la proximité des Casques bleus avec la population, tout en contribuant à les rassurer.

L’officier des opérations népalaises, le Major Rohit Bhondari, se félicite de la coopération entre les Casques bleus et les Forces armées centrafricaines (FACA) dans le Haut-Mbomou, et plus particulièrement à Zémio. « Nous effectuons des patrouilles de jour comme de nuit en collaboration avec les FACA. Cela nous permet d’assurer la protection des civils dans la ville et dans notre zone de responsabilité, conformément au mandat de la Mission », a-t-il dit.

Le sous-lieutenant Franklyn Ngbomado, officier adjoint du détachement des FACA à Obo, confirme la qualité de la collaboration entre les FACA et la Force de la MINUSCA.« Avec les Népalais, nous effectuons régulièrement des patrouilles conjointes. Les Casques bleus et les FACA travaillent en parfaite collaboration, que ce soit pour les patrouilles motorisées ou pédestres. (…)  Ils nous soutiennent aussi dans certaines de nos manœuvres ».

Avec le déploiement de ses forces, la MINUSCA continue de soutenir le gouvernement centrafricain dans la protection des civils et l’extension de l’autorité de l’État. Au-delà de son appui sécuritaire et opérationnel, la MINUSCA apporte aux FACA un soutien logistique et alimentaire.

Distribué par APO Group pour United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in the Central African Republic (MINUSCA).

La Namibie se prépare pour la transition énergétique – Le vice-Premier ministre va parler à African Energy Week (AEW) 2025

L’African Energy Week (AEW) 2025 : Invest in African Energies est super contente d’accueillir Natangwe Paulus Ithete, le nouveau vice-Premier ministre et ministre de l’Industrialisation, des Mines et de l’Énergie de la Namibie, comme conférencier vedette de l’édition de cette année, qui se tiendra du 29 septembre au 3 octobre au Cap. La confirmation de la participation du ministre Ithete intervient à un moment décisif pour le secteur énergétique namibien, alors que le pays accélère ses investissements à grande échelle dans les hydrocarbures, les énergies renouvelables et les infrastructures industrielles.

Nommé en mars 2025 dans le cadre du nouveau gouvernement du président Netumbo Nandi-Ndaitwah, le ministre Ithete prend ses fonctions dans un contexte marqué par une vague d’activités à fort impact dans le paysage énergétique namibien. Le pays a attiré l’attention internationale à la suite d’une série de découvertes pétrolières offshore par Shell, TotalEnergies et Galp, qui ont positionné la Namibie comme l’une des nouvelles frontières pétrolières les plus prometteuses au monde. Depuis l’entrée en fonction du ministre Ithete, la dynamique ne fait que s’accélérer : TotalEnergies devrait présenter d’ici juillet 2025 un plan de développement pour son gigantesque gisement Venus, avec pour objectif une décision finale d’investissement l’année prochaine pour ce qui pourrait devenir le premier grand projet d’exploitation pétrolière offshore de la Namibie. Galp a confirmé en février une importante découverte de pétrole léger dans son puits Mopane-3X, tandis que Rhino Resources a découvert du pétrole dans le puits Capricornus-1X en avril. Chevron avance dans ses projets de forage d’un nouveau puits d’exploration dans le bassin de Walvis, et la Namibie élargit les possibilités d’octroi de licences grâce à son système d’ouverture introduit l’année dernière. Ces développements sont soutenus par les efforts du gouvernement pour simplifier les conditions fiscales, réduire les risques liés à l’investissement et consolider la position de la Namibie comme l’une des frontières les plus dynamiques et les plus surveillées du secteur mondial du pétrole et du gaz.

En parallèle, le gouvernement a réaffirmé son engagement à développer les énergies renouvelables et à faire de la Namibie un pôle régional pour l’hydrogène vert. Le projet Hyphen Hydrogen Energy, d’une valeur de 10 milliards de dollars, qui vise à produire de l’ammoniac vert destiné à l’exportation depuis le parc national de Tsau //Khaeb, progresse régulièrement, soutenu par des partenaires internationaux, dont l’UE et l’Allemagne. La stratégie de la Namibie en matière d’énergies renouvelables a également attiré des développeurs internationaux vers des projets solaires et éoliens dans tout le pays, contribuant ainsi à la sécurité énergétique régionale et à l’expansion industrielle.

Le ministre Ithete a agi rapidement pour aligner la politique sur ces opportunités. Au cours de ses premiers mois au pouvoir, il a présenté l’intention du gouvernement de simplifier les processus réglementaires, d’accélérer le développement des infrastructures et de renforcer les cadres fiscaux et juridiques pour les investissements. Lors de la Conférence internationale sur l’énergie en Namibie en avril, il a souligné l’importance de créer un environnement favorable aux entreprises énergétiques, tout en veillant à ce que les Namibiens bénéficient de manière significative de la richesse en ressources naturelles du pays.

Ces priorités sont renforcées par le programme d’industrialisation plus large de la Namibie. En mai, le ministre Ithete a présenté un budget de 637,5 millions de NAD pour soutenir la croissance industrielle et le développement des énergies renouvelables. Ce financement vise à développer des industries à valeur ajoutée, des infrastructures énergétiques et des capacités techniques dans des secteurs clés, dans le cadre d’une stratégie à long terme visant à dépasser l’extraction des ressources pour passer à la transformation nationale et à une industrialisation axée sur l’exportation.

« La transformation de la Namibie, qui est passée d’un marché frontalier à un acteur énergétique et industriel de premier plan, est tout simplement remarquable », déclare NJ Ayuk, président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie. « La nomination du ministre Natangwe Ithete montre une volonté politique forte de mettre en place les bases nécessaires, qu’il s’agisse de la clarté réglementaire, des infrastructures ou du contenu local. Son leadership apporte un nouvel élan à la vision de croissance de la Namibie, et on a hâte de l’accueillir à l’AEW 2025. »

Avec un nombre croissant de partenariats bilatéraux et commerciaux en cours, notamment les récentes discussions de coopération avec la Chine sur le développement énergétique et industriel, la Namibie est en train de devenir rapidement l’une des destinations les plus dynamiques d’Afrique en matière d’investissements énergétiques. Le pays poursuit une approche holistique qui tire parti de son potentiel pétrolier et gazier, de ses ressources renouvelables et de sa situation géographique stratégique pour devenir un centre d’approvisionnement régional et un pôle industriel.

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À propos de la AEW : Invest in African Energies :
AEW : Invest in African Energies est la plateforme de choix pour les opérateurs de projets, les financiers, les fournisseurs de technologies et les gouvernements, et s’est imposée comme le lieu officiel pour signer des accords dans le domaine de l’énergie en Afrique. Rendez-vous sur www.AECWeek.com pour plus d’infos sur cet événement passionnant.

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