Tchad : la Banque africaine de développement renforce les capacités des gestionnaires de projets

Le Groupe de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) a organisé un atelier de renforcement des capacités institutionnelles et de clinique fiduciaire à l’intention des gestionnaires et autres parties prenantes des projets qu’il finance au Tchad. 

L’atelier a été organisé du 23 au 26 juin à N’Djaména par l’Institut africain de développement et les Départements des services fiduciaires et du contrôle financier de la Banque, en collaboration avec le bureau pays. Il a réuni des représentants des ministères sectoriels, de l’Autorité des marchés publics, de la Cour des comptes, ainsi que les coordonnateurs de projets de la Banque au Tchad et leurs équipes – responsables administratifs et financiers, comptables, chargés des acquisitions et experts en suivi-évaluation. 

À l’ouverture des travaux, Ahmat Abderahim Abbo, secrétaire général en charge de l’Économie et du Plan au ministère des Finances, du Budget, de l’Économie, du Plan et de la Coopération internationale, s’est exprimé au nom de son ministre de tutelle, Tahir Hamid Nguilin, gouverneur de la Banque pour le Tchad. Il  a exhorté les participants à tirer pleinement parti de cette opportunité, soulignant l’importance de l’atelier pour améliorer la performance du portefeuille de projets et contribuer à l’atteinte des objectifs de développement du pays. « Pour la mise en œuvre effective du Plan national de développement, tous les acteurs doivent être au rendez-vous », a-t-il appelé. 

L’objectif principal de cet atelier était d’outiller les participants afin d’assurer le respect des règles et procédures de la Banque dans des domaines clés comme la gestion financière, les décaissements et les acquisitions. L’ambition était d’améliorer la gestion des projets, d’optimiser les taux de décaissement et de renforcer l’impact des opérations sur le développement. 

« Cette formation s’appuie sur les leçons tirées des précédentes revues de portefeuille et des Documents de stratégie pays afin de cerner les problèmes et de corriger les faiblesses de capacités qui entravent la performance des projets », a expliqué Claude N’Kodia, responsable par intérim du bureau pays de la Banque africaine de développement au Tchad. 

Les échanges et partages d’expérience ont permis d’identifier des réponses concrètes aux difficultés de mise en œuvre relevées lors de la dernière revue du portefeuille au Tchad. 

« Ce que j’ai retenu de cet atelier, c’est que la gestion du cycle de projet axée sur les résultats se décompose en trois phases principales : l’identification et la planification, l’élaboration et la formulation, puis le suivi-évaluation. Dans notre pratique, on se heurte souvent à un manque de clarté dans les objectifs du projet, auxquels s’ajoutent des problèmes d’environnement et de communication », a témoigné Chefou Habib Ahmat, comptable au sein du Projet d’appui au secteur de l’énergie (PASET). 

Pour Patricia Baponwa Djong-Yang, spécialiste en passation de marchés du Projet d’appui au développement de la microfinance (PDMFI/FI), « ce qui ressort de nos échanges, c’est le fait que les principaux blocages viennent souvent d’un déficit de communication et de collaboration, ainsi que d’une gestion des risques insuffisante. Comme solutions concrètes, nous avons identifié la nécessité d’élaborer des plans de communication structurés, de développer une culture de transparence, et surtout de mettre en place un suivi rigoureux des risques. L’expérience partagée par les autres participants m’a confirmé qu’il faut vraiment investir dans ces aspects pour améliorer la performance de nos projets. » 

Cette initiative s’inscrit dans la volonté de la Banque africaine de développement d’accompagner ses pays membres régionaux dans le renforcement de leurs capacités techniques et institutionnelles. En améliorant la maîtrise des procédures et en favorisant une meilleure coordination entre les parties prenantes, l’atelier devrait contribuer à une mise en œuvre plus efficace des projets et à une utilisation optimale des ressources disponibles.  

Les recommandations formulées à l’issue des travaux serviront de base pour de futurs appuis ciblés en matière de gestion de projet au Tchad. 

Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

Contact médias :  
Solange Kamuanga-Tossou 
Chargée principale de la communication 
Région Afrique centrale 
Banque africaine de développement
Email : media@afdb.org

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L’entrée du Bénin dans la Commission Internationale du Théâtre Francophone (CITF)

En 2024, grâce à l’impulsion du gouvernement béninois, le Bénin est officiellement devenu membre associé de la Commission Internationale du Théâtre Francophone (CITF). Une adhésion qui lui permettra de participer activement aux décisions stratégiques de la CITF et qui ouvre de nombreuses opportunités pour nos talents.

Au titre des premières retombées, le Bénin, représenté par l’Agence de Développement des Arts et de la Culture (ADAC) a procédé à la désignation de Carlos Adékambi ZINSOU, comédien-conteur, metteur en scène comme Expert artistique pour participer aux différentes commissions artistiques de la CITF.

Mlles Cybelline De SOUZA, comédienne et metteure en scène et Ornella Fagnon ont, avec le soutien de l’ADAC et de la CITF, pris part à la résidence de recherche “Pépinière CITF” ainsi qu’au festival “Les Rencontres à l’échelle” tenues à Marseille du 25 mai au 7 juin 2025. Le Bénin a aussi obtenu la participation de Mlle Mariame DARRA, comédienne et metteure en scène béninoise, en qualité d’auditrice libre.

La pépinière de la CITF est conçue pour promouvoir des projets francophones pluridisciplinaires et multilatéraux. Ce dispositif encourage la rencontre entre des artistes aux disciplines variées, permettant ainsi : La fusion des imaginaires et la diversité des expressions artistiques. Le développement de collaborations internationales pérennes. L’émergence de nouvelles créations théâtrales enrichies par des influences multiculturelles.

L’Assemblée Générale de la Commission Internationale du Théâtre Francophone (CITF)

L’Assemblée Générale de la Commission Internationale du Théâtre Francophone (CITF) s’est tenue à Marseille du 1ᵉʳ au 7 juin 2025 à Marseille. À cette édition, tous les pays et organismes membres de la CITF étaient présents, notamment la Belgique, le Canada, la France et le Luxembourg. Le Bénin représenté par le Directeur Général de l’ADAC, William CODJO et l’expert Artistique Carlos Adékambi ZINSOU faisaient partie des délégations présentes.

Cette première participation a été un succès avec la sélection de projets béninois qui bénéficieront très prochainement du financement de la CITF. Ce succès témoigne de la qualité de la création théâtrale béninoise, mais aussi de l’impact positif et des perspectives de coopération bilatérale qu’a ouvert la présence du Bénin à cette assemblée générale avec les institutions présentes.

Le Bénin clôture cette première participation sur une excellente note, renforçant sa position sur la scène théâtrale francophone internationale !

Distribué par APO Group pour Gouvernement de la République du Bénin.

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Des établissements pénitentiaires se rappellent l’héritage de Nelson Mandela


L’administration pénitentiaire, en partenariat avec la MINUSCA, a donné, ce 1er juillet, le coup d’envoi des activités marquant la Journée internationale Nelson Mandela. Le centre carcéral du Camp de Roux, à Bangui, a servi de cadre pour ce lancement.

Célébrée chaque 18 juillet, cette journée se veut un hommage à Nelson Mandela, icône de la lutte contre l’apartheid, artisan de paix, symbole de résilience et ardent défenseur des droits humains. L’édition 2025 est commémorée sous le thème : « C’est encore entre nos mains de lutter contre la pauvreté et les inégalités », une invitation à l’action collective pour bâtir un monde plus équitable.

À cette occasion, Luc Sogo Zina, de l’Unité des affaires pénitentiaires à la MINUSCA, a rappelé l’engagement commun : «La MINUSCA, aux côtés des autorités centrafricaines, œuvre chaque jour à bâtir un système pénitentiaire plus humain, plus sûr et conforme aux standards internationaux. Nous croyons fermement que la prison ne doit pas être un lieu d’exclusion, mais un espace de transformation. Les activités éducatives, sportives ou culturelles prévues aujourd’hui et dans les jours à venir s’inscrivent pleinement dans cette vision. »

Pour sa part, le Commandant Daito Danielle, régisseuse par intérim du centre de détention du Camp de Roux, a souligné que « Les paroles de Nelson Mandela (…) sont des repères essentiels pour guider nos actions vers une société plus juste. À travers elles, nous sommes appelés à faire du vivre-ensemble une réalité quotidienne, à réduire les inégalités et à promouvoir l’inclusion des personnes marginalisées, notamment dans la culture des droits humains. »

Dans le cadre de cette célébration, plusieurs activités ludiques et éducatives sont prévues jusqu’au 18 juillet 2025. Un tournoi de football et des compétitions de jeux de société se dérouleront à la maison centrale de Ngaragba, à son annexe du Camp de Roux, ainsi qu’à la maison d’arrêt pour femmes de Bimbo. Ces initiatives visent à améliorer le bien-être physique et mental des personnes détenues, tout en renforçant leur insertion sociale.

Distribué par APO Group pour United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in the Central African Republic (MINUSCA).

Ecobank Group et Google Cloud annoncent un partenariat pour accélérer l’inclusion financière et l’innovation à travers l’Afrique

Ecobank (www.EcoBank.com), le groupe panafricain leader de services financiers, et Google Cloud ont annoncé aujourd’hui une collaboration majeure visant à transformer les services financiers grâce à l’analytique avancée et à l’intelligence artificielle, et à favoriser l’autonomisation numérique à travers l’Afrique. À travers ce partenariat, Ecobank prévoit de tirer parti des technologies de pointe de Google Cloud pour proposer des solutions de paiement et de transfert de fonds innovantes, fluides, sécurisées et accessibles à tous, en vue de responsabiliser les individus et les entreprises à travers le continent et au-delà.

Cette collaboration vise à utiliser les technologies avancées et l’intelligence artificielle (IA) de Google Cloud pour enrichir les services digitaux d’Ecobank et accélérer la transformation digitale de la banque.

L’accord de partenariat est conçu pour autonomiser les populations, soutenir la croissance des PME dans la région, contribuer au développement économique global de l’Afrique.

Ce partenariat devrait apporter des avantages significatifs, notamment :

  • Améliorer l’accessibilité financière : La collaboration cherchera à simplifier et rationaliser les transferts d’argent, tant nationaux qu’internationaux. Cela s’appuiera sur l’infrastructure évolutive de Google Cloud et ses solutions d’API avancées, comme Apigee, afin de rendre les transactions financières plus rapides, plus abordables et plus accessibles à un plus grand nombre de personnes, facilitant ainsi un soutien crucial aux familles et des échanges commerciaux plus fluides pour les entreprises.
  • Soutenir les entreprises africaines : Un objectif central de cette collaboration est de renforcer l’écosystème entrepreneurial du continent. Grâce aux capacités de Google Cloud, notamment sa puissante plateforme d’analytique de données, BigQuery, pour des insights pilotés par l’IA, Ecobank développera des solutions pour améliorer l’accès au financement pour les PME, simplifier l’acceptation des paiements, et fournir des informations précieuses basées sur les données afin d’aider les entreprises à se développer dans plus de 33 pays africains.
  •  Imaginer une banque digitale fluide : Le partenariat explorera la création de plateformes bancaires digitales plus intuitives et conviviales, bâties sur l’infrastructure sécurisée et évolutive de Google Cloud, et renforcées par ses technologies d’intelligence artificielle. Cela permettra aux développeurs et clients d’Ecobank de s’intégrer facilement à ses plateformes via une API avancée unifiée, leur permettant de proposer des solutions financières innovantes. Par exemple, des partenaires fintech pourront proposer facilement des services bancaires de base tels que comptes, paiements et crédits, pour des transactions sans friction.
  • Personnaliser les solutions financières de manière responsable : En exploitant l’analyse de données avancée, l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique de Google, tout en respectant les plus hauts standards de confidentialité et de sécurité des données, Ecobank cherchera à mieux comprendre et anticiper les besoins de ses clients. Cela permettra de développer des produits et services financiers plus pertinents et personnalisés, incluant des crédits, épargnes et assurances adaptés.
  •  Collaboration stratégique avec des experts : L’équipe des services professionnels de Google Cloud apportera un accompagnement expert continu à Ecobank, pour garantir la mise en œuvre efficace des technologies et la réalisation réussie des objectifs de transformation de la collaboration dans les années à venir.

Jeremy Awori, Directeur Général du Groupe Ecobank, a déclaré :
« Notre collaboration avec Google Cloud représente une avancée majeure dans la transformation digitale d’Ecobank. Nous sommes impatients de tirer parti des technologies avancées et de classe mondiale de Google Cloud pour libérer de nouvelles opportunités de croissance pour les individus et les entreprises à travers l’Afrique. Ce partenariat reflète notre volonté commune de construire un avenir plus connecté et financièrement inclusif pour le continent. »

Thomas Kurian, PDG de Google Cloud, a précisé :
« Google Cloud et Ecobank partagent une vision commune : utiliser la technologie pour promouvoir l’autonomisation financière de plus de personnes et d’entreprises en Afrique. Nous sommes impatients d’explorer comment notre IA de pointe, notre analytique puissante et notre infrastructure évolutive peuvent soutenir les efforts d’Ecobank pour stimuler le développement économique et l’avenir digital du continent. »

Cet accord marque un engagement commun entre Ecobank et Google Cloud à explorer comment la puissance de la technologie peut ouvrir de nouvelles opportunités pour les Africains et contribuer à un avenir digitalement autonome et économiquement dynamique pour le continent.

Ecobank et Google Cloud continueront d’explorer activement des opportunités d’élargir leur collaboration, en tirant parti du vaste potentiel des autres solutions et services de Google.

Distribué par APO Group pour Ecobank Transnational Incorporated.

Contact Media :
Pour le Groupe Ecobank

Christiane  Mbimbe Bossom
Group Communications
Email: groupcorporatecomms@ecobank.com
Tél: +228 22 21 03 03

À propos du Groupe Ecobank :
Le Groupe Ecobank est le principal groupe bancaire panafricain du secteur privé, doté d’une expertise africaine inégalée. Il est présent dans 35 pays d’Afrique subsaharienne, ainsi qu’en France, au Royaume-Uni, aux Émirats arabes unis et en Chine. Son réseau panafricain unique offre une plateforme unifiée pour les paiements, la gestion de trésorerie, le commerce et les investissements. Le Groupe Ecobank emploie plus de 14 000 collaborateurs et sert plus de 32 millions de clients. Il propose une gamme complète de produits, services et solutions en Banque de Détail, Banque Commerciale et Banque de Financement & d’Investissement, accessibles via de multiples canaux, y compris digitaux.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.EcoBank.com.

À propos de Google Cloud :
Google Cloud est la nouvelle voie vers le cloud. Il propose des outils d’IA, d’infrastructure, de développement, de données, de sécurité et de collaboration conçus pour répondre aux besoins d’aujourd’hui et de demain. Google Cloud offre une pile d’IA puissante, entièrement intégrée et optimisée, reposant sur une infrastructure à l’échelle planétaire, des puces conçues sur mesure, des modèles d’IA générative et une plateforme de développement, ainsi que des applications dopées à l’IA pour accompagner la transformation des organisations.
Des clients dans plus de 200 pays et territoires font confiance à Google Cloud comme partenaire technologique de référence.

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Le Président Ndayishimiye rend hommage au Prince Louis Rwagasore à l’occasion du 63ème anniversaire de l’indépendance


Le Burundi a célébré ce mardi 1 juillet 2025 le 63ème anniversaire de son indépendance. Le Président Burundais Son Excellence Evariste Ndayishimiye accompagné par la Première Dame, Son Excellence Angeline Ndayishimiye, a déposé une gerbe de fleurs au mausolée du Prince Louis Rwagasore, héros national de l’indépendance, en présence des hautes autorités.

Rendant toujours un grand hommage au Prince Louis Rwagasore, le couple présidentiel a également fait un dépôt de gerbe de fleurs sur la Place de l’Indépendance.

À son entrée au Stade Intwari, le Président de la République, Son Excellence Evariste Ndayishimiye a fait le tour du stade en saluant la foule rassemblée en liesse pour célébrer la souveraineté retrouvée depuis 63 ans. Un moment de joie et de fierté partagée entre le Père de la Nation et son peuple.

Les cérémonies de célébration du 63ème anniversaire de l’indépendance du Burundi ont été marquées par le passage en revue des troupes burundaises au Boulevard de l’UPRONA, par Son Excellence Evariste Ndayishimiye, Président de la République et Commandant en Chef des Forces de Défense et de Sécurité.

Au Stade Intwari, un impressionnant défilé des Forces de Défense et de Sécurité a suivi, rythmé par des fanfares militaires. Militaires et policiers, tous défilant en parfaite symbiose, ont offert une démonstration de force et de discipline sous les applaudissements du public admiratif.

Dans son allocution, le Président de la République, Son Excellence Evariste Ndayishimiye a exhorté le peuple à oeuvrer sans répit, à capitaliser l’indépendance restaurée en 1962 à un prix cher, par la quête de l’économie financière à travers les programmes de développement dont la mise en oeuvre nécessite l’implication de tous.

Le Chef de l’Etat Burundais a aussi exhorté les leaders burundais à rompre avec les mauvaises pratiques qui ont freiné le pays, appelant particulièrement les nouveaux élus à retrousser les manches pour servir loyalement le peuple. Il a annoncé la tolérance zéro aux avides de pouvoir et au leadership stérile.

Distribué par APO Group pour Présidence de la République du Burundi.

À Aru, les groupes armés locaux s’engagent à mettre fin aux hostilités en Ituri


Les groupes armés CODECO, FRPI, FPIC, Tchini ya Tuna, Zaïre et MAPI ont signé, le 28 juin à Aru, un accord destiné à mettre fin aux violences qui continuent d’endeuiller la province de l’Ituri. Cette signature marque une nouvelle étape, appelée “Aru 2”, dans le processus de paix amorcé en 2023 avec un premier protocole d’accord, “Aru 1”.

Fruit de cinq jours de discussions réunissant autorités, groupes armés, représentants communautaires et membres de la société civile, ce nouvel accord prévoit la fin des violences contre les civils, l’interdiction de circuler armé, l’adhésion au programme national de désarmement ainsi que le retour des déplacés.

La MONUSCO, qui a soutenu les autorités congolaises dans l’organisation de ces assises, a réaffirmé son engagement à accompagner les efforts de stabilisation en Ituri. « Nous restons engagés car la paix se construit dans la durée. Aru 2 ne règle pas tout. Le dialogue doit se poursuivre dans nos communautés pour favoriser une cohabitation pacifique. Nous allons maintenir nos actions de sensibilisation et mettre en place des projets à impact rapide, afin de proposer des alternatives aux jeunes et prévenir leur enrôlement dans les groupes armés », a déclaré Josiah Obat, chef du bureau de la MONUSCO en Ituri.

Dans un communiqué publié le 1er juillet, la Mission a salué la conclusion de cet accord. «Cet engagement constitue une avancée significative pour la stabilité en Ituri. Il ouvre une voie nouvelle vers la réconciliation, la sécurité et le développement. Les premières victimes de ce conflit étant les femmes, les filles et les enfants, il est essentiel que cette volonté de paix se traduise par des actions concrètes sur le terrain », a déclaré Vivian van de Perre, Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général des Nations Unies en RDC et cheffe par intérim de la MONUSCO.

La MONUSCO encourage les groupes signataires à sensibiliser leurs membres pour garantir le respect des engagements pris à Aru et appelle les autres groupes à rejoindre cette dynamique.

Les premiers résultats du processus sont visibles. Depuis l’accord d’Aru 1, plus d’un millier de combattants ont déposé les armes. Dans le groupement de Tsere, une vingtaine d’entre eux ont entamé leur réinsertion grâce à un projet d’élevage de vaches mené par le PDDRC-S avec l’appui de la MONUSCO, pour faciliter leur retour à la vie civile.

Distribué par APO Group pour Mission de l’Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUSCO).

La Solidarité Olympique et l’Association des Comités Nationaux Olympiques d’Afrique (ACNOA) soutiennent les possibilités offertes par l’Académie de formation de Dakar 2026 aux Comités Nationaux Olympiques (CNO) africains

Les talents des territoires des Comités Nationaux Olympiques (CNO) africains auront la possibilité de rejoindre le comité d’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse (COJOJ) de Dakar 2026 par le biais de l’Académie de formation (https://apo-opa.co/4nyq7gE). Cette initiative est rendue possible grâce au soutien de la Solidarité Olympique et l’Association des Comités Nationaux Olympiques d’Afrique (ACNOA). Il s’agit d’une avancée significative, visant à assurer une représentation élargie ainsi qu’un renforcement accru des compétences à l’échelle du continent et qui a été présentée cette semaine à la commission exécutive du CIO (www.Olympics.com/CIO) par Humphrey Kayange, président de la commission de coordination.

L’Académie de formation ouvre les portes de Dakar 2026 aux CNO africains

Consciente du rôle déterminant que le programme de l’Académie de formation de Dakar 2026 peut jouer auprès de la future génération de professionnels du sport en Afrique, et conformément à son objectif de renforcement des capacités des CNO, la Solidarité Olympique en collaboration avec l’ACNOA, s’engage à cofinancer les bourses d’études de l’Académie. Ces bourses permettront de couvrir les frais de déplacement et d’hébergement, favorisant ainsi une implication étendue des CNO africains et des participants potentiels. Les détails concernant le processus de candidature seront partagés avec les CNO après l’été. Les participants sélectionnés devraient intégrer l’Académie de formation au début de l’année 2026 avant d’exercer leurs rôles au sein du COJOJ. 

L’Académie de formation a pour vocation d’offrir à de jeunes professionnels talentueux venus de tout le continent une expérience pratique de la gestion du sport et de l’organisation d’événements. Chaque CNO africain sera invité à désigner de jeunes professionnels qui rejoindront l’Académie de formation. Les participants sélectionnés recevront une formation intensive de deux semaines à Dakar avant de rejoindre les équipes du comité d’organisation, contribuant ainsi au renforcement des CNO et au développement des compétences à travers le continent. Au cours des 16 prochains mois, jusqu’à 400 jeunes professionnels, y compris les 53 candidats sélectionnés par les CNO africains, seront formés et rejoindront le COJOJ – les 41 premiers participants ont déjà pris leurs fonctions. 

Humphrey Kayange, président de la commission de coordination des Jeux de Dakar 2026 a déclaré à ce propos : “Grâce à l’Académie de formation, nous posons les fondations d’un héritage durable pour le Mouvement olympique, susceptible d’inspirer les futures villes hôtes des Jeux Olympiques de la Jeunesse et des Jeux Olympiques — en commençant ici, à Dakar.”

Pour rappel, les JOJ de Dakar 2026 (https://apo-opa.co/4khU2GM) se tiendront sur deux semaines à partir du 31 octobre et réuniront les meilleurs jeunes athlètes du monde âgés de 17 ans au maximum. Ces Jeux se dérouleront sur trois sites. Dakar, Diamniadio et Saly.

Distribué par APO Group pour International Olympic Committee (IOC).

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59ème session du Conseil des Droits de l’Homme : Le Bénin réaffirme son engagement pour les droits des femmes à Genève


Depuis le 23 juin 2025, la Présidente de l’Institut National de la Femme (INF), Madame Huguette BOKPÈ GNACADJA, prend part activement à la 59ème session du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies à Genève (Suisse). Placée sous le signe de la promotion et de la protection des droits des femmes, cette session a permis au Bénin, à travers ses représentants, de réaffirmer ses engagements et de partager ses avancées en matière de leadership féminin et de lutte contre les violences faites aux femmes. 

Soutenue par l’Ambassadeur et Représentant Permanent Adjoint du Bénin auprès des Nations Unies à Genève, Madame BOKPÈ GNACADJA a su inscrire l’INF dans les débats internationaux, en multipliant les interventions de haut niveau au cours des discussions thématiques. 

Un plaidoyer fort en faveur des droits des femmes 

Le 24 juin 2025, lors de la Table Ronde consacrée à la violence sexiste dans les contextes de conflit, de post-conflit et de crise humanitaire, Madame BOKPÈ GNACADJA a mis en lumière le modèle institutionnel unique de l’INF. Elle a rappelé que le Bénin a fait le pari audacieux d’institutionnaliser la promotion du leadership féminin et la lutte contre toutes les formes de discriminations et violences sexistes, à travers une entité étatique entièrement dédiée aux femmes. Elle a conclu son intervention en soulignant la détermination du pays à investir dans les femmes pour bâtir une société plus juste et inclusive. 

Donner une voix au travail invisible des femmes 

Dans l’après-midi du même jour, elle est intervenue au cours d’un Dialogue Interactif sur les dimensions sexospécifiques des systèmes de santé et de soutien. À cette occasion, elle a évoqué l’initiative nationale lancée en 2024 par l’INF visant à rendre visible, reconnaître et compenser le travail domestique des femmes. Elle a également présenté les conclusions du forum national sur le bien-être économique des femmes au foyer, organisé en avril 2025 en collaboration avec le Réseau AWLN Bénin, le ministère des Affaires sociales, des ONG et des partenaires techniques et financiers. 

Lutter contre les violences sexuelles : Une priorité nationale 

Le 25 juin 2025, la Présidente de l’INF a pris la parole une troisième fois, lors d’un Dialogue Interactif avec le Rapporteur Spécial sur la violence contre les femmes et les filles. À travers sa déclaration, elle a réaffirmé la volonté du Chef de l’État Patrice TALON de faire de la lutte contre les violences sexuelles une priorité. Cette ambition s’est traduite concrètement par la création de l’INF et par la réforme législative de 2021, qui consacre le corps de la femme comme un territoire à protéger absolument. 

Une présence remarquée et engageante 

Outre ses prises de parole officielles, Madame Huguette BOKPÈ GNACADJA a également participé à plusieurs évènements parallèles, où elle a apporté une contribution significative aux discussions sur la lutte contre la violence domestique et les mutilations génitales féminines. Sa participation à cette session annuelle a coïncidé avec la Journée internationale des femmes en diplomatie, renforçant ainsi la symbolique et la portée de ses interventions. 

À quelques mois de la commémoration des 25 ans de la Résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’ONU sur les femmes, la paix et la sécurité, le Bénin, par la voix de la Présidente de l’INF, a rappelé son engagement ferme à faire progresser les droits des femmes, en Afrique et dans le monde.

Distribué par APO Group pour Gouvernement de la République du Bénin.

Coopération : la Côte d’Ivoire et la Suisse s’engagent à redynamiser leur collaboration


A la tête d’une forte délégation, la Conseillère fédérale, cheffe du département fédéral de l’intérieur Suisse, Elisabeth Baume Schneider, a salué l’excellence de la coopération ivoiro-suisse, que les deux pays se sont engagés à redynamiser. C’était au sortir d’une séance de travail ce mardi 1er juillet 2025 à Abidjan, avec les autorités ivoiriennes conduites par le Premier Ministre, Ministre des Sports et du Cadre de Vie, Robert Beugré Mambé,

« Ce fut un échange extrêmement fructueux qui s’ancre dans des relations de longue date entre mon pays, la Suisse, et votre pays, la Côte d’Ivoire, avec une dynamique liée à la compréhension mutuelle des thématiques de société, mais aussi à des projets très concrets que nous menons ensemble depuis de nombreuses années », a indiqué Elisabeth Baume Schneider.

La Conseillère fédérale, cheffe du département fédéral de l’intérieur Suisse, a énuméré quelques sujets abordés dans ces discussions. Ce sont, notamment les questions de culture, de santé, d’égalité, de solidarité, de recherche, de formation, d’agro-industrie et de développement touristique.

« Je repars avec beaucoup d’idées, de nouvelles propositions de collaboration. Et surtout la Côte d’Ivoire joue un rôle très important en matière de sécurité et d’apaisement dans la région. Elle est aussi un partenaire très fort pour la Suisse en matière de paix durable. Tous ces différents éléments nous donnent l’élan et l’envie de poursuivre des collaborations qui sont en bonne voie. On a également parlé du secteur privé, de l’importance des pharmas et de la valorisation des produits agricoles », a-t-elle souligné.

La Côte d’Ivoire compte actuellement près de 50 entreprises suisses exerçant dans des domaines importants pour le développement socio-économique, entre autres, la pharma, la construction, l’industrie et l’agroalimentaire.

Distribué par APO Group pour Cabinet du Premier Ministre de Côte d’Ivoire.

République Centrafricaine : Un nouveau pont pour désenclaver le village Lemena

La circulation sur la route menant vers Ngarba, village frontalier avec le Tchad,  s’est grandement améliorée avec la construction d’un pont au village Lemena, à 14 Km de la ville de Ndélé (Bamingui-Bangoran).  Et pour cause, cette infrastructure réalisée grâce au financement de la MINUSCA, facilite la mobilité à la fois des habitants, des patrouilles des Casques bleus et des Forces de défense et de sécurité, outre celle des humanitaires.

C’est le lundi 30 juin 2025 que la MINUSCA a procédé à la remise officielle du pont de Léména aux autorités locales et à la communauté des villages Léména 1, 2 ,3, Alihou, Gozbeda et Ouih 2. L’ouvrage a été réalisé à travers un projet à impact rapide, en œuvre par l’ONG nationale Action pour la voie de développement (AVD).  Les travaux ont été réalisés en trois mois.

Cette infrastructure permettra aux habitants vivant le long de cet axe, d’optimiser l’écoulement de leurs produits agricoles au marché de Ndele et aux commerçants de pouvoir se déplacer pour vendre leurs marchandises dans ces différentes localités. Une importante contribution au relèvement socio-économique de la préfecture de Bamingui-Bangoran et en particulier, la commune de Dar el Kouti.

Pour le Sultan maire Ibrahim Senoussi, cette réalisation est une aubaine.  C’est pour pourquoi l a demandé à la population de bien veiller sur ce joyau en l’entretenant pour éviter une détérioration rapide et ainsi encourager les partenaires à en faire davantage.

Occasion pour le chef de bureau de la MINUSCA a Ndele, Helder Gaspar da Costa, dea réaffirmé le soutien de la MINUSCA aux côtés des autorités, tout en rappelant cet adage : « Même Dieu n’a pas fait le monde en un jour ».  Il a exhorté les bénéficiaires à veuillez sur ce pont car, « il facilitera des échanges économiques entre les communautés du dit axe », a-t-il ajouté.

La fluidité de la mobilité des Casques bleus et des Forces de défense de sécurité intérieure est aussi synonyme d’une sécurité optimisée au bénéfice des population de  la zone. Même amélioration dans l’assistance des humanitaires en faveur des personnes vulnérables.

Distribué par APO Group pour United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in the Central African Republic (MINUSCA).

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