Une première bourse destinée aux étudiants arabes de L’université Tsinghua en Chine

  • Le programme de bourses Hazem Ben-Gacem destiné aux étudiants arabes financera chaque année, pendant cinq ans, jusqu’à 15 étudiants suivant un cursus de premier ou deuxième cycle à l’université Tsinghua en Chine.
  • Le programme de bourses est ouvert aux étudiants des pays de la Ligue arabe.
  • Cette bourse renforce les liens entre les États arabes et la Chine, en permettant aux étudiants d’accéder à l’une des universités les plus prestigieuses de Chine.

D’éminents ambassadeurs, dignitaires et responsables universitaires se sont réunis le jeudi 26 juin dernier, à l’université Tsinghua en Chine (www.Tsinghua.edu.cn) pour marquer le lancement officiel du programme de bourses Hazem Ben-Gacem destiné aux étudiants arabes, une initiative historique visant à faire bénéficier à des étudiants des pays de la Ligue arabe d’un enseignement mondialement reconnu, tout en cultivant l’excellence académique et la collaboration interculturelle.  

Cette année, le programme de bourses financera six étudiants originaires de pays membres de la Ligue arabe, qui suivent des cours de deuxième cycle dans cette université historique. Il s’agit de la première bourse d’études destinée spécifiquement aux étudiants des pays arabes à l’université Tsinghua. Elle a notamment pour objectif de renforcer les relations sino-arabes.

L’une des meilleures universités chinoises, l’université Tsinghua est réputée pour son excellence dans les domaines de la technologie et de l’ingénierie, souvent comparée au MIT. Fondée en 1911, elle compte 20 facultés et 90 programmes de premier cycle, ce qui lui permet de couvrir un large éventail de disciplines. Les diplômés de Tsinghua contribuent de manière significative au développement économique, culturel, scientifique et technologique de la Chine et au-delà. L’actuel président chinois, Xi Jingping, est lui-même issu de cette université.

« Depuis plus de mille ans, la région arabe et la Chine sont liées par des échanges dynamiques de biens, de connaissances et un dialogue culturel. En donnant à de brillants étudiants arabes la possibilité d’étudier à Tsinghua, fleuron de l’excellence académique en Chine, nous aspirons à développer des leaders qui perpétueront cet esprit de curiosité et de collaboration séculaire, faisant ainsi des relations arabo-chinoises un modèle de coopération dans un monde de plus en plus fragmenté. Le programme de bourses offre une excellente opportunité aux étudiants de premier cycle et de deuxième cycle de poursuivre leurs études dans une université de renommée mondiale », a précisé Hazem Ben-Gacem, fondateur et directeur général de BlueFive Capital.

« Le programme de bourses Hazem Ben-Gacem destiné aux étudiants arabes représente une étape importante dans l’engagement de Tsinghua de former des talents internationaux. En accueillant ces étudiants d’exception issus du monde arabe, nous enrichissons notre campus sur le plan intellectuel et culturel, et nous offrons également à ces étudiants une opportunité unique de tirer parti de l’environnement académique rigoureux de Tsinghua. Nous sommes profondément reconnaissants à M. Ben-Gacem pour cette collaboration visionnaire à l’origine de cette initiative, qui renforcera les liens entre nos peuples et favorisera nos progrès communs », a indiqué le Professeur Yang Bin, vice-chancelier du Conseil de l’université Tsinghua.

Le programme de bourses Hazem Ben-Gacem destiné aux étudiants arabes débutera cette année universitaire (2025-2026).

Distribué par APO Group pour Tsinghua University Education Foundation (TUEF).

Contact média :
Leila Ben Hassen 
leila@bluejaycommunication.com

A propos de Hazem Ben-Gacem :
Hazem Ben-Gacem est le fondateur et directeur général de BlueFive Capital. Jusqu’en septembre 2024, il était co-directeur général d’Investcorp, la plus grande société de capital-investissement non souveraine du Moyen-Orient, où il présidait la plupart des comités d’investissement en capital-investissement et en infrastructures et pilotait toutes les activités d’Investcorp au Moyen-Orient, en Asie du Sud-Est, au Japon et en Chine.

Auparavant, il a dirigé les activités européennes de capital-investissement ainsi que les activités mondiales d’investissement technologique d’Investcorp. Au cours de ses 30 années de carrière, il a directement supervisé plus de 40 opérations de capital-investissement dans la plupart des régions du monde. Hazem Ben-Gacem a débuté sa carrière à New York au sein de l’équipe en charge des fusions-acquisitions chez Credit Suisse First Boston.

Hazem Ben-Gacem a déjà financé différents programmes de bourses d’études à l’université Harvard, à la Harvard Medical School, à la Harvard Kennedy School et à l’université d’Oxford.

Il siège au conseil d’administration de la Harvard Kennedy School of Government et du St Anthony’s College de l’université d’Oxford, ainsi qu’au conseil du doyen de la Harvard Medical School. En 2017, il a fondé le bureau de Harvard en Tunisie, première présence officielle de Harvard dans le monde arabe.

Pour en savoir plus, consultez www.BlueFiveCapital.com

A propos de la Tsinghua University Education Foundation (TUEF) :
Fondée en 1994, il s’agit de la première fondation universitaire créée en Chine après la réforme et l’ouverture du pays. L’objectif de la TUEF est de favoriser le développement de l’éducation en Chine, d’améliorer la qualité de l’enseignement et de la recherche universitaire, de promouvoir la culture et la vision de l’université Tsinghua, et de solliciter le soutien philanthropique d’organisations et de particuliers nationaux et internationaux.

La TUEF mobilise activement des ressources sociales, optimise en permanence la gestion des projets et promeut sans relâche la préservation et la valorisation de la valeur afin que l’université Tsinghua puisse atteindre son objectif de devenir l’une des meilleures universités au monde. La TUEF tire pleinement parti des atouts scientifiques et technologiques de l’université Tsinghua, soutient des services d’intérêt public et favorise le progrès social et le bien-être humain à travers le développement de l’éducation.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.Tsinghua.edu.cn

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Afreximbank finalise l’augmentation de la facilité de crédit basée sur les réserves accordée à Oando, qui passe à 375 millions de dollars US


La Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank) (www.Afreximbank.com) a réussi à porter à 375 millions de dollars US sa facilité de prêt basée sur les réserves en faveur d’Oando Oil Limited. Le remboursement par la société de la facilité initiale de 525 millions de dollars US, obtenue en 2019, à hauteur de 100 millions de dollars US en 2024 a créé une marge de manœuvre importante pour le refinancement et l’amélioration de la flexibilité financière d’Oando.

L’opération, menée par Afreximbank avec le soutien de Mercuria Asia Resources PTE Limited (Mercuria), marque une étape clé dans la gestion stratégique du capital d’Oando. Elle soutiendra l’ambition d’Oando d’atteindre une production de 100 000 barils de pétrole par jour et 1,5 milliard de pieds cubes de gaz par jour d’ici la fin 2029, ce qui permettra d’accroitre efficacement la production pétrolière du Nigeria et de renforcer la position du pays sur le marché mondial de l’énergie. Elle devrait en outre stimuler la croissance économique locale en créant des emplois, en améliorant les infrastructures et en développant les avancées technologiques dans le secteur du pétrole et du gaz.

À ce propos, Wale Tinubu, Directeur général du Groupe Oando Plc et Président exécutif d’Oando Energy Resources, a déclaré :

« Nous sommes heureux d’avoir achevé l’augmentation de la capacité de notre facilité RBL, une étape stratégique qui renforce notre engagement en tant qu’opérateur de la coentreprise Oando-NEPL à maximiser la valeur de notre portefeuille d’actifs élargi. Notre coentreprise détient d’importantes réserves qui pourraient générer plus de 11 milliards de dollars US de flux de trésorerie nets au profit d’Oando sur la durée de vie des actifs. Cette facilité de fonds de roulement est un facteur essentiel pour extraire et monétiser efficacement ces ressources. Nous nous réjouissons du partenariat continu avec Afreximbank et de Mercuria dont le soutien indéfectible souligne leur adhésion à notre objectif à long terme qui consiste à maximiser la production, à optimiser la performance des actifs et à offrir une valeur durable à toutes les parties prenantes ».

Dans ses commentaires, M. Haytham Elmaayergi, Vice-président exécutif d’Afreximbank, en charge de Global Trade Bank, cette transaction marque une étape cruciale dans la mise en œuvre de la stratégie de la Banque visant à promouvoir le contenu local dans le secteur pétrolier et gazier africain.

« Afreximbank reste un partenaire financier de longue date d’Oando Plc et de ses filiales et a constamment soutenu les initiatives de croissance et d’expansion de l’entreprise. Nous sommes ravis que Mercuria, l’un des plus grands groupes indépendants mondiaux dans le domaine de l’énergie et des matières premières et l’un de nos partenaires, ait apporté son expertise mondiale et son soutien financier à cette opération, renforçant ainsi la capacité d’Oando à mettre en œuvre sa stratégie de croissance de la production ».

Distribué par APO Group pour Afreximbank.

Contact Presse :
Vincent Musumba
Responsable de la communication et de la gestion événementielle (Relations presse)
Courriel : press@afreximbank.com

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À propos d’Afreximbank :
La Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank) est une institution financière multilatérale panafricaine dédiée au financement et à la promotion du commerce intra et extra-africain. Depuis 30 ans, Afreximbank déploie des structures innovantes pour fournir des solutions de financement qui facilitent la transformation de la structure du commerce africain et accélèrent l’industrialisation et le commerce intrarégional, soutenant ainsi l’expansion économique en Afrique. Fervente défenseur de l’Accord sur la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf), Afreximbank a lancé les le Système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS) qui a été adopté par l’Union africaine (UA) comme la plateforme de paiement et de règlement devant appuyer la mise en œuvre de la ZLECAf. En collaboration avec le Secrétariat de la ZLECAf et l’UA, la Banque a mis en place un Fonds d’ajustement de 10 milliards de dollars US pour aider les pays à participer de manière effective à la ZLECAf. À la fin de décembre 2024, le total des actifs et des garanties de la Banque s’élevait à environ 40,1 milliards de dollars US et les fonds de ses actionnaires s’établissaient à 7,2 milliards de dollars US. Afreximbank est notée A par GCR International Scale, Baa1 par Moody’s, AAA par China Chengxin International Credit Rating Co., Ltd (CCXI), A- par Japan Credit Rating Agency (JCR) et BBB par Fitch. Au fil des ans, Afreximbank est devenue un groupe constitué de la Banque, de sa filiale de financement à impact appelée Fonds de développement des exportations en Afrique (FEDA), et de sa filiale de gestion d’assurance, AfrexInsure, (les trois entités forment « le Groupe »). La Banque a son siège social au Caire, en Égypte

Pour de plus amples informations, veuillez visiter www.Afreximbank.com

De nouveaux équipements pour le commissariat et la gendarmerie de Baoro


Améliorer les conditions de travail des forces de sécurité intérieure et renforcer leur capacité opérationnelle en faveur de la protection des civils, c’est dans cette optique que la MINUSCA a doté le commissariat de police et la brigade de gendarmerie de Baoroà 60 km de Bouar, en les dotant en mobilier de bureau, matériel informatique et équipements d’énergie solaire. Cet appui de la Mission trouve son justificatif dans son mandat de protection des civils et de soutien à l’extension de l’autorité de l’État.

Remis aux autorités de Baoro le 27 juin 2025, le lot de matériels et d’équipements comprend, entre autres, des ordinateurs, des imprimantes, des panneaux solaires, des bureaux, des chaises et des armoires de rangement. Une avancée significative dans les efforts pour un meilleur fonctionnement de ces unités locales de police et de gendarmerie. 

A l’occasion, le sous-préfet de Baoro, Gbapelet Pokossi James Chantal, a salué le soutien constant de la MINUSCA : « Ce don (…) souligne l’excellence de la collaboration entre la MINUSCA et les autorités centrafricaines. Ces équipements permettront aux unités de sécurité de mener leurs missions avec plus d’efficacité, notamment en garantissant le respect du secret de l’instruction lors des enquêtes. »  Et le sous-préfet de plaider pour la construction de nouveaux locaux adaptés aux exigences actuelles : « Le bâtiment actuel, hérité de l’époque coloniale, ne répond plus aux normes nécessaires à un service de sécurité moderne. Nous espérons que la MINUSCA poursuivra son appui en ce sens. »

De son côté, le commissaire de la police de Baoro, Bitho Emmanuel, a exprimé la reconnaissance des bénéficiaires, tout en réaffirmant leur engagement à faire bon usage de ce matériel : « Ce don constitue un appui essentiel pour une meilleure opérationnalisation des forces de sécurité intérieure dans la sous-préfecture de Baoro. En effet, les ordinateurs, imprimantes, l’installation solaire et le matériel bureautique faciliteront la rédaction de procès-verbaux, de rapports d’enquête et de documents administratifs, réduisant ainsi les délais de traitement », a-t-il souligné.

Au nom de la Mission, Birgit Gorbach, cheffe de bureau par intérim de la MINUSCA à Bouar, a appelé l’ensemble des parties prenantes à rester à l’écoute des besoins des communautés locales. « La MINUSCA demeure engagée aux côtés de la population centrafricaine pour construire une société unie, résiliente et tournée vers la paix », a-t-elle affirmé.

Après la sous-préfecture de Baboua, la remise de matériel aux unités de police et de gendarmerie de Baoro s’inscrit dans une dynamique de professionnalisation des forces de sécurité intérieure, dans un contexte sécuritaire encore fragile. Avec des outils modernes, ces forces pourront mener des enquêtes davantage conformes aux standards, limitant ainsi les arrestations arbitraires et renforçant la confiance avec la population grâce à un service plus efficace. Ils leur permettront également de mieux collaborer avec les autorités locales grâce aux nouvelles technologies de l’information.

Distribué par APO Group pour United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in the Central African Republic (MINUSCA).

Afreximbank nomme le Dr George Elombi président dans le cadre d’une stratégie pour le commerce énergétique africain

Les actionnaires de l’institution financière multilatérale African Export-Import Bank (Afreximbank) ont nommé le Dr George Elombi président et président du conseil d’administration. Le Dr Elombi succède au professeur Benedict Oramah et devient le quatrième président depuis la création de la banque en 1993. Cette décision marque un changement stratégique pour l’institution, qui vise à atteindre une taille de 250 milliards de dollars au cours des dix prochaines années.

En tant que porte-parole du secteur énergétique africain, la Chambre africaine de l’énergie (AEC) félicite le Dr Elombi pour sa nomination au poste de président et président du conseil d’administration. À ce titre, le Dr Elombi est bien placé pour jouer un rôle déterminant dans la réalisation des objectifs à long terme de la banque. À l’heure où l’Afrique cherche à réduire la pauvreté énergétique, à renforcer son industrialisation et à accélérer son développement durable à court terme, des institutions telles qu’Afreximbank jouent un rôle essentiel dans le financement des projets énergétiques et des efforts commerciaux africains. Sous la direction du Dr Elombi, Afreximbank est bien placée pour jouer un rôle encore plus important dans la transformation du secteur énergétique africain.

Au fil des ans, le Dr Elombi a occupé plusieurs postes à Afreximbank, notamment celui de président du Comité d’intervention d’urgence, où il a mobilisé plus de 2 milliards de dollars pour l’acquisition et le déploiement de vaccins en Afrique et dans les Caraïbes, et celui de directeur du département Mobilisation des capitaux propres et relations avec les investisseurs. À ce poste, il a aidé la banque à porter le total de ses capitaux propres ordinaires à 3,6 milliards de dollars en avril 2025. Pour l’avenir, le Dr Elombi s’est engagé à faire en sorte qu’Afreximbank soit un moteur de l’industrialisation de l’Afrique et du rétablissement de la dignité des Africains, où qu’ils se trouvent. Il a promis non seulement de préserver Afreximbank en tant qu’atout précieux et stratégique pour l’Afrique, mais aussi de réaliser l’objectif des actionnaires qui est de faire de la banque une institution financière de 250 milliards de dollars dans les dix prochaines années. Cela aura un impact important sur le secteur énergétique africain, en offrant une source de financement essentielle pour divers projets énergétiques à fort impact, allant de l’amont pétrolier et gazier à l’aval, en passant par les infrastructures, l’électricité, la technologie, le commerce et le développement.

« Afreximbank entame un nouveau chapitre avec la nomination de M. Elombi au poste de président et président du conseil d’administration. Ce chapitre devrait être marqué par la croissance et la transformation, M. Elombi s’efforçant de réaliser les objectifs fixés par les actionnaires d’Afreximbank. Afreximbank a un rôle essentiel à jouer en Afrique, qu’il s’agisse de financer des projets majeurs, de soutenir des initiatives commerciales régionales ou de coordonner les efforts des partenaires mondiaux et africains. L’AEC félicite M. Elombi pour sa nomination et se réjouit de travailler avec lui pour libérer tout le potentiel des ressources énergétiques de l’Afrique », a déclaré NJ Ayuk, président exécutif de l’AEC.

Le Dr Elombi prendra ses fonctions en septembre 2025, succédant au professeur Oramah qui occupait ce poste depuis 2015. Sous la direction de M. Oramah, Afreximbank a renforcé ses capacités institutionnelles et financières grâce à la mise en place de mécanismes de financement innovants et à sa participation à des projets multiformes. Parmi les étapes importantes, on peut citer le lancement de la Banque africaine de l’énergie en collaboration avec l’Organisation des producteurs africains de pétrole.

La banque mobilise de manière unique des financements pour soutenir les investissements dans tout le secteur énergétique africain, conformément aux besoins énergétiques et aux objectifs de durabilité environnementale du continent. La banque dispose d’un capital initial de 5 milliards de dollars et est sur le point d’être lancée. Elle a également augmenté son portefeuille de financement de projets et d’opérations commerciales en Afrique, renforçant ainsi sa position de bailleur de fonds majeur sur le continent. D’ici 2026, la banque est en bonne voie pour doubler son financement du commerce intra-africain, qui passera de 20 milliards de dollars en 2021 à 40 milliards de dollars en 2026. Ce financement devrait soutenir le développement des infrastructures dans le cadre de l’Accord de libre-échange continental africain.

« Le professeur Oramah a joué un rôle déterminant dans le secteur énergétique africain, grâce à sa quête incessante du développement qui a permis de dégager des avantages plus importants pour les industries de l’énergie et du commerce. Au cours des dix dernières années, il a non seulement renforcé le rôle d’Afreximbank en tant que bailleur de fonds africain, mais il a également jeté des bases solides pour la croissance et le développement futurs. Son héritage est marqué par l’innovation et la vision », ajoute Ayuk.

Distribué par APO Group pour African Energy Chamber.

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La Banque africaine de développement et Visa officialisent leur collaboration stratégique pour élargir l’accès au numérique et les solutions d’identification


La Banque africaine de développement (www.AfDB.org) et Visa ont officialisé leur coopération visant à transformer l’écosystème numérique africain. Ce partenariat vise à rendre les appareils mobiles, les ordinateurs et les terminaux de paiement plus abordables, à élargir l’accès à des solutions d’identité numérique sécurisées et à renforcer la cybersécurité sur le continent.

Officialisée lors des récentes Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement à Abidjan, en Côte d’Ivoire, cette collaboration soutiendra la création d’un mécanisme permettant de proposer des appareils abordables, comblant l’écart entre l’utilisation et la connectivité à Internet et rapprochant les solutions numériques des citoyens.

La collaboration se concentrera également sur la promotion d’une inclusion numérique plus large en élargissant l’accès à des solutions d’identité numérique sécurisées et évolutives, en augmentant l’adoption des technologies de paiement numérique et en renforçant la cybersécurité dans l’ensemble de l’écosystème financier.

« Nous sommes ravis de nous associer à la Banque africaine de développement pour stimuler la transformation numérique en Afrique », a déclaré Ismahill Diaby, vice-président et directeur pour l’Afrique de l’Ouest et du centre francophone et lusophone de Visa. « Cette collaboration s’inscrit dans notre mission qui consiste à permettre aux individus, aux entreprises et aux économies de prospérer en les connectant numériquement. Grâce à ces initiatives, nous poursuivrons nos efforts pour réduire la fracture numérique, renforcer l’inclusion financière et construire un écosystème numérique sécurisé pour tous les Africains. »

En combinant les vastes connaissances régionales de la Banque avec l’expertise mondiale de Visa en matière de cybersécurité et de paiements numériques, la collaboration améliorera l’accès aux services financiers numériques, renforcera les cadres de cybersécurité et favorisera l’inclusion financière pour des millions de personnes sur le continent.

« L’avenir numérique de l’Afrique repose sur un accès inclusif à des appareils abordables et à des identités numériques sécurisées », a souligné Solomon Quaynor, vice-président du Groupe de la Banque africaine de développement chargé du Secteur privé, de l’Infrastructure et de l’Industrialisation. « En dotant les citoyens des outils et des qualifications dont ils ont besoin, nous ouvrons des perspectives d’entrepreneuriat, d’éducation et d’inclusion financière à des millions de personnes sur le continent. »

Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

Contact médias :
Banque africaine de développement :

Amba Mpoke-Bigg, Département de la communication et des relations extérieures 
courriel : media@afdb.org

Visa :
Mina Abdo
responsable senior du développement commercial
courriel : mabdo@visa.com

À propos de Visa :
Visa est un leader mondial des paiements numériques, facilitant les transactions entre consommateurs, commerçants, institutions financières et organismes gouvernementaux dans plus de 200 pays et territoires. Notre mission est de connecter le monde grâce au réseau de paiement le plus innovant, pratique, fiable et sécurisé, permettant ainsi aux particuliers, aux entreprises et aux économies de prospérer. Nous sommes convaincus que des économies inclusives, partout dans le monde, contribuent au bien-être de tous et considérons l’accès comme un élément clé de l’avenir de la circulation monétaire.

À propos du Groupe de la Banque africaine de développement :
Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) est la première institution multilatérale de financement dédiée au développement de l’Afrique. Elle comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). La BAD est présente sur le terrain dans 44 pays africains, avec un bureau extérieur au Japon, et contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 Etats membres régionaux.

Pour plus d’information : www.AfDB.org

La Banque africaine de développement approuve un prêt de 474,6 millions de dollars pour accélérer la transition énergétique juste de l’Afrique du Sud et la gouvernance de ses infrastructures


Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) a approuvé un prêt de 474,6 millions de dollars destiné au Programme de gouvernance des infrastructures et de croissance verte (IGGGP) de l’Afrique du Sud. Ce financement marque une étape importante dans la transition du pays vers une économie durable et à faible émission de carbone.

Ce financement représente la deuxième phase du soutien stratégique de la Banque à la transition énergétique juste de l’Afrique du Sud. Il s’appuie sur le succès du Programme de gouvernance énergétique et de résilience climatique de 300 millions de dollars, approuvé en 2023 et qui a permis des réformes clés qui ont renforcé la stabilité financière et accru les capacités en matière d’énergies renouvelables.

Le programme est conçu pour accélérer la transformation verte de l’Afrique du Sud et promouvoir une croissance inclusive et résiliente grâce à trois piliers interconnectés : faire progresser la sécurité énergétique grâce à la restructuration du secteur de l’électricité, soutenir une transition juste et à faible émission carbone, et améliorer l’efficacité des transports.

Le ministre sud-africain des Finances, Enoch Godongwana, a qualifié de précieux le soutien de la Banque.

« Notre pays est confronté au défi de taille que représentent les pénuries d’énergie, qui entraînent des délestages, ainsi que d’importants goulets d’étranglement dans les transports, ce qui a pénalisé la croissance de notre économie et la réalisation de nos aspirations en matière de développement. Avec votre partenariat, notre gouvernement s’est engagé à maintenir le cap et à mettre en œuvre ces réformes essentielles dans les secteurs de l’énergie et des transports, tout en s’efforçant de réaliser nos engagements internationaux en matière de changement climatique et nos objectifs de JET », a-t-il déclaré.

L’IGGGP met également l’accent sur l’industrialisation verte, le développement des compétences et la création d’emplois, notamment en soutenant la fabrication de véhicules électriques et la production d’hydrogène vert. Des estimations récentes du FMI montrent que la transition énergétique juste de l’Afrique du Sud pourrait stimuler la croissance du PIB du pays de 0,2 à 0,4 point de pourcentage par an entre 2025 et 2030.

« Cette approbation représente plus qu’un financement, c’est un plan directeur pour l’avenir énergétique de l’Afrique », a souligné Kennedy Mbekeani, directeur général du Groupe de la Banque africaine de développement pour l’Afrique australe. « Le succès de l’Afrique du Sud dans la construction d’un système énergétique juste, vert et inclusif démontre que le développement durable et la croissance économique peuvent aller de pair. »

Ce paquet financier inclut des composantes de dons ciblés pour promouvoir les initiatives d’efficacité énergétique et faire progresser les réformes du secteur ferroviaire. Les principales priorités comprennent l’accélération de la séparation verticale et l’établissement d’un cadre d’investissement. Ce soutien supplémentaire devrait catalyser des réformes essentielles visant à renforcer la compétitivité du secteur des transports et contribuer à l’intégration régionale et à la croissance dans l’ensemble de la sous-région de la SADC.

En tant qu’économie avancée du continent et pôle énergétique régional, la réussite de la transition énergétique de l’Afrique du Sud pourrait catalyser des transformations similaires partout en Afrique. Son expérience en matière d’intégration des énergies renouvelables, de modernisation de son réseau et de mise en œuvre de politiques de transition juste offrira de précieux enseignements aux autres pays africains poursuivant des Objectifs de développement durable.

L’initiative intègre des garanties environnementales et sociales complètes, avec une attention particulière portée à l’égalité de genre et à l’autonomisation des jeunes. Les femmes constituent 70 % des bénéficiaires ciblés par le Fonds social pour l’emploi élargi, et les programmes de développement des compétences des jeunes prépareront la prochaine génération aux nouvelles opportunités de l’économie verte.

Le succès de l’IGGGP contribuera à la réalisation de plusieurs Objectifs de développement durable des Nations unies, notamment l’énergie propre et abordable (ODD n°7), le travail décent et la croissance économique (ODD n°8), l’industrie, l’innovation et les infrastructures (ODD n°9) et l’action climatique (ODD n°13).

Le soutien de la Banque africaine de développement s’inscrit dans le cadre d’un programme de financement international historique de 2,78 milliards de dollars, comprenant 1,5 milliard de dollars de la Banque mondiale, 500 millions d’euros de la KfW allemande, jusqu’à 200 millions de dollars de la JICA japonaise et 150 millions de dollars attendus du Fonds de l’OPEP. Ce financement coordonné souligne l’importance mondiale de la transition énergétique de l’Afrique du Sud, en particulier dans le cadre de sa présidence du G20. Le programme s’aligne sur les Contributions déterminées au niveau national actualisées de l’Afrique du Sud dans le cadre de l’Accord de Paris, qui cible la réduction des émissions de gaz à effet de serre de 398 à 510 millions de tonnes d’équivalent CO₂ d’ici à 2025 et de 350 à 420 millions de tonnes d’ici à 2030.

Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

Contact médias :
Emeka Anuforo,
Département de la communication et des relations extérieures,
media@afdb.org

À propos du Groupe de la Banque africaine de développement :
Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) est la première institution multilatérale de financement dédiée au développement de l’Afrique. Elle comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). La BAD est présente sur le terrain dans 44 pays africains, avec un bureau extérieur au Japon, et contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 Etats membres régionaux.

Pour plus d’information : https://www.AfDB.org

Les dirigeants des banques multilatérales de développement s’engagent à mener une action commune forte en faveur des priorités de développement

Les dirigeants des banques multilatérales de développement (BMD) se sont réunis, aujourd’hui à Paris, à l’invitation de la Banque de développement du Conseil de l’Europe (CEB), qui préside actuellement le Groupe des dirigeants des BMD. La réunion a été consacrée à la poursuite de leurs efforts communs pour répondre aux priorités de développement.

Dans un contexte d’incertitude mondiale croissante, les dirigeants ont réaffirmé leur engagement à travailler de manière coordonnée afin d’accroître l’impact et la portée de leurs actions, conformément à leur note d’orientation (https://apo-opa.co/40tgy8A) et aux recommandations de la feuille de route du G20 pour des banques multilatérales de développement meilleures, de plus grande envergure et plus efficaces (https://apo-opa.co/3ImRABy). Cette feuille de route présente une vision ambitieuse de la réforme des BMD afin de mieux relever les défis régionaux et mondiaux, soutenir la création d’emplois et aider les pays à réaliser leurs aspirations en matière de développement.

Les dirigeants ont salué les efforts en cours visant à améliorer la collaboration des BMD avec leurs clients grâce à une efficacité opérationnelle et une coordination renforcée. En 2025, cinq accords de confiance mutuelle ont déjà été signés, contribuant à rationaliser la préparation et la mise en œuvre de projets cofinancés par les institutions.

La mobilisation des capitaux privés demeure une priorité à l’échelle du système, le dernier rapport conjoint des BMD reflétant une tendance positive dans les volumes mobilisés. Afin de poursuivre sur cette lancée, les dirigeants ont réaffirmé leur engagement à développer des solutions de prêt en monnaie locale et de change. Ils ont également réaffirmé l’importance d’une évaluation adéquate des risques pour les investissements du secteur privé dans les marchés émergents et les économies en développement ; dans ce contexte, la précieuse contribution des statistiques ventilées sur le risque de crédit publiées dans la Base de données mondiale sur les risques des marchés émergents (GEM) a été reconnue.

Les dirigeants ont réitéré leur engagement à mettre en œuvre les recommandations de l’Examen indépendant du G20 sur les cadres d’adéquation des fonds propres des banques multilatérales de développement (CAF). Les efforts de réforme supplémentaires déployés par les BMD depuis la mi-2024 ont augmenté la marge de prêt additionnelle pour les projets de développement dans tous les pays d’opération, y compris ceux à revenu élevé de plus de 250 milliards de dollars américains au cours de la prochaine décennie, atteignant ainsi un total de plus de 650 milliards de dollars.

La publication prochaine du rapport de comparaison par le Forum mondial des risques et des finances des BMD (GRaFF) fournira des indicateurs et des données sur leur situation financière, favorisant ainsi une meilleure compréhension de leurs modèles financiers et soutenant à la fois l’optimisation des bilans et la mobilisation du secteur privé.

Les dirigeants ont également convenu de poursuivre les initiatives prometteuses déjà en cours pour renforcer l’impact à l’échelle du système. Ces initiatives comprennent : la Mission 300, qui vise à raccorder 300 millions de personnes en Afrique à l’électricité d’ici à 2030 grâce à une collaboration entre le public et le privé ; le réseau électrique de l’ASEAN, qui vise à renforcer la sécurité énergétique, la résilience et la décarbonation pour les 670 millions d’habitants de la région en connectant ses systèmes électriques ; et la transformation numérique de l’éducation en Amérique latine et dans les Caraïbes, visant à connecter 3,5 millions d’élèves et à former plus de 250 000 enseignants.                       

En outre, les BMD envisagent des actions conjointes pour intensifier les investissements dans les infrastructures sociales, telles que la santé, l’éducation, le logement, et l’eau et l’assainissement. Grâce à un dialogue structuré dirigé par la Banque de développement du Conseil de l’Europe (CEB), les dirigeants ont salué les progrès réalisés lors des récentes consultations inter-BMD. Ils ont reconnu le rôle clé de ces secteurs dans la création d’emplois, la productivité et la croissance inclusive, tout en soulignant les défis persistants de financement et de mise en œuvre qui limitent leur impact.

Réunis en amont de la 4ème Conférence internationale sur le financement du développement (FfD4), qui se tient du 30 juin au 3 juillet à Séville, en Espagne, les BMD réaffirment leur engagement à mieux travailler en tant que système, en accord avec les priorités et stratégies de développement menées par les pays pour promouvoir l’emploi et la prospérité. Conscients du rôle central de l’eau dans le développement humain, les BMD ont pris l’engagement d’accroître considérablement leur soutien collectif à la sécurité de l’eau dans le monde d’ici à 2030, et elles lanceront le premier « Rapport annuel conjoint sur le financement de la sécurité de l’eau des BMD » lors de la FfD4. Les dirigeants ont souligné l’importance de la prochaine COP 30 en novembre 2025 à Belém, au Brésil.

La réunion de ce jour à Paris marque une étape importante vers une collaboration efficace et une action collective renforcée sur les priorités de développement. Les réformes des BMD progressent, passant du concept à l’exécution.

Grâce à des opérations rationalisées, de meilleurs outils de gestion des risques et une capacité financière croissante, les banques multilatérales de développement ont un impact réel, allant de l’élargissement de l’accès à l’énergie et à l’éducation numérique à l’intensification des investissements dans la sécurité de l’eau.

Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

À propos du Groupe de la Banque africaine de développement:
Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) est la première institution multilatérale de financement dédiée au développement de l’Afrique. Elle comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). La BAD est présente sur le terrain dans 44 pays africains, avec un bureau extérieur au Japon, et contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 Etats membres régionaux.

Pour plus d’information : www.AfDB.org

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Le Premier ministre du Niger rejoint l’African Energy Week (AEW) 2025 alors que le pays vise une augmentation de ses exportations de pétrole

Mahamane Lamine Zeine, Premier ministre de la République du Niger, a rejoint la conférence African Energy Week (AEW) : Invest in African Energies 2025 en tant qu’intervenant. Pendant cet événement, qui se tiendra du 29 septembre au 3 octobre au Cap, M. Zeine devrait partager son point de vue sur les projets pétroliers et gaziers du pays, en détaillant les initiatives mises en œuvre pour augmenter la production et les exportations de pétrole brut.

En tant que plus grand événement de ce type en Afrique, l’AEW : Investir dans les énergies africaines représente une plateforme stratégique pour les pays africains, qui leur permet non seulement de promouvoir leurs opportunités énergétiques respectives, mais aussi de favoriser la collaboration transfrontalière et les liens régionaux. Le Niger a tiré parti de ses relations régionales ces derniers mois pour développer ses exportations de pétrole, avec des projets d’infrastructure tels que l’oléoduc Niger-Bénin. L’oléoduc, d’une capacité de 100 000 barils par jour, est entré en service en 2024 et le pétrole a été acheminé avec succès jusqu’à la ville de Sémè Kraké au Bénin. Long de 1 950 km, il relie les champs pétrolifères d’Agadem au Niger à l’océan Atlantique. Pendant l’AEW : Invest in African Energies 2025, Zeine devrait mettre en avant l’impact de l’oléoduc et la manière dont le projet soutiendra les futurs développements pétroliers et gaziers en offrant une voie directe vers les marchés d’exportation.

AEW : Invest in African Energies est la plateforme de choix pour les opérateurs de projets, les bailleurs de fonds, les fournisseurs de technologies et les gouvernements. Elle est devenue le lieu officiel pour signer des accords dans le secteur de l’énergie en Afrique. Rendez-vous sur www.AECWeek.com pour plus d’infos sur cet événement passionnant.

Avec le début de l’exploitation de l’oléoduc Niger-Bénin, le Niger est bien placé pour augmenter sa production de pétrole brut. Le pays encourage actuellement de nouveaux investissements dans des blocs d’exploration et a franchi plusieurs étapes importantes en quelques mois. La compagnie pétrolière nationale algérienne (NOC) Sonatrach, en partenariat avec la NOC nigérienne Sonidep, a annoncé son intention de relancer les activités d’exploration dans le pays. Les deux entreprises ont signé un protocole d’accord en 2024, s’engageant à explorer les possibilités de coopération. Cet accord ouvre la voie à la formation de partenariats entre les deux entreprises dans les domaines de l’exploration, de la production, du raffinage, de la pétrochimie et de la distribution de produits pétroliers. Sonatrach est actuellement présente dans le bloc Kafra, dans le nord du Niger. Ce bloc compte deux puits d’exploration, KFR-1 et KFRN-1, qui ont permis de découvrir respectivement 168 millions et 100 millions de barils de réserves prouvées et probables.

Sonatrach envisage aussi de construire une raffinerie et un complexe pétrochimique à Dosso, dans le sud-ouest du Niger. La raffinerie aura une capacité initiale de 30 000 b/j, avec une possibilité d’extension à 100 000 b/j. Une fois terminée, la raffinerie devrait fournir des produits pétroliers à bas prix pour le marché national. Par ailleurs, selon les termes d’un accord signé, Sonatrach dispensera une formation spécialisée aux ingénieurs et techniciens nigériens dans les raffineries algériennes, afin de soutenir le développement des compétences au Niger. 

Le Niger produit actuellement environ 20 000 barils par jour de pétrole brut dans le bassin d’Agadem Rift. En 2024, la China National Petroleum Corporation a signé un contrat de 400 millions de dollars pour la vente de pétrole brut provenant du champ pétrolier d’Agadem. Cela ouvre de nouvelles perspectives pour les exportations de pétrole brut et intervient alors que les acteurs du pays font des progrès pour augmenter la production. La compagnie pétrolière et gazière Savannah Energy est notamment un acteur clé du secteur des hydrocarbures au Niger. Elle prévoit d’augmenter sa production à 5 000 barils par jour grâce au développement de blocs pétroliers récemment découverts. Les concessions pétrolières de Savannah couvrent environ 13 655 km², soit 50 % du principal bassin pétrolier du pays, le bassin d’Agadem Rift. La société a identifié 35 millions de barils de ressources brutes 2C dans ses découvertes R3 East, auxquels s’ajoutent 90 millions de barils de ressources prospectives brutes sans risque identifiées dans cinq prospects et pistes situés à proximité des installations prévues pour R3 East. Avec cinq puits forés et cinq découvertes à ce jour, Savannah Energy a connu un succès significatif au Niger.

« Le Niger a un potentiel énorme pour devenir un gros exportateur de pétrole brut, avec des projets comme l’oléoduc Niger-Bénin qui devraient jouer un rôle clé pour acheminer le pétrole nigérien vers les marchés mondiaux. Pour exploiter tout le potentiel de ce projet, le Niger a besoin d’investissements importants dans le secteur en amont. Les infos partagées lors de l’AEW : Invest in African Energies 2025 aideront à conclure de nouveaux contrats et à poursuivre l’exploration », explique Nj Ayuk, président exécutif de l’African Energy Chamber.

Distribué par APO Group pour African Energy Chamber.

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Des courriers électroniques d’entreprise essentiels dans les spams : Pourquoi les vrais e-mails ont l’air faux maintenant

Dans la lutte contre le hameçonnage, les organisations avant-gardistes sont en train de gagner. Mais il y a un hic. La vigilance accrue qui a permis aux employés de détecter les courriels suspects crée maintenant un nouveau dilemme : des messages légitimes et essentiels à l’entreprise sont signalés, ignorés ou enfouis dans les dossiers de courrier indésirable. Et dans le cyber-paysage actuel alimenté par l’IA, cette réaction peut être aussi justifiée que dommageable.

Le hameçonnage fonctionne et remodèle la confiance

La publication d’outils d’IA générative a suralimenté les tentatives de hameçonnage. Le rapport 2025 sur les tendances des menaces de hameçonnage de KnowBe4 (https://apo-opa.co/40wIkB9) montre que plus de 80 % (https://apo-opa.co/3Timygv) des courriels de hameçonnage analysés ont été augmentés par l’IA, et qu’ils sont bien plus convaincants qu’auparavant.

« Le réflexe que nous utilisions a été piraté – et même les grands modèles linguistiques actuellement explorés pour aider à détecter les courriels suspects ont également du mal », déclare Anna Collard, SVP de la stratégie de contenu et évangéliste chez KnowBe4 Africa. « Ils sont obligés de creuser plus profondément, d’évaluer le ton, le contexte et les signaux d’alerte plus subtils. »

Le résultat ? La suspicion est désormais la norme

Et ce n’est pas injustifié. Des programmes de sensibilisation à la cybersécurité et de simulation de hameçonnage plus matures ont contribué à aiguiser le scepticisme des employés (https://apo-opa.co/44rmwbc). Mais ce succès a révélé un nouveau problème : la surcorrection.

Les courriels réels – du service des ressources humaines, de l’informatique, du service juridique ou des ventes – sont désormais de plus en plus mal jugés. Dans certains cas, ils sont à tort signalés comme hameçonnage par des personnes ou des systèmes.

Dans d’autres cas, ils sont simplement ignorés. L’ironie est que certaines des caractéristiques les plus courantes et les plus légitimes de la communication d’entreprise sont désormais celles qui soulèvent des signaux d’alerte :

  • Urgence : « Signez ceci avant la fin de la journée » ; ou lorsque chaque courriel d’un collègue est marqué « urgent ».
  • Expéditeurs inattendus : par exemple, outils de ressources humaines ou plateformes SaaS.
  • Appels à l’action : « Cliquez ici pour confirmer ».
  • Curiosités stylistiques : texte trop soigné, trop de liens ou de phrases en gras.
  • Désalignements techniques : courriels d’expéditeurs légitimes échouant aux vérifications DMARC ou DKIM.

« Même le simple fait d’utiliser un domaine d’expéditeur tiers peut prêter à confusion », explique Collard. « Si le personnel ne s’y attend pas – ou ne reconnaît pas la plateforme – le message peut être signalé. »

Et pour de bonnes raisons, car selon le rapport sur les tendances des menaces de hameçonnage de KnowBe4 (https://apo-opa.co/40wIkB9), les 5 principales plateformes légitimes utilisées pour envoyer des courriels de hameçonnage comprennent des outils commerciaux populaires tels que DocuSign, PayPal, Microsoft, Google Drive et Salesforce.

Le coût des faux positifs

Lorsque des courriels réels sont mis de côté, l’impact est plus qu’un message manqué. Des mises à jour informatiques retardées, des délais RH ignorés et des opportunités de vente perdues peuvent créer de graves répercussions sur les opérations. Les problèmes de délivrabilité érodent également la confiance. Et dans des environnements à enjeux élevés comme les soins de santé, les services juridiques ou la finance, les faux positifs peuvent rapidement devenir très coûteux.

Alors, comment rédiger des courriels qui sont lus – et non signalés ?

Pour lutter contre ce défi croissant, les organisations doivent cesser de considérer le risque de hameçonnage comme un problème purement lié au destinataire. Les courriels internes légitimes doivent aussi paraître légitimes.

Voici comment chaque équipe – des RH à l’informatique en passant par le marketing – peut rédiger des courriels plus dignes de confiance :

Écrivez comme un humain, livrez comme un pro

Les objets doivent définir les attentes.

Utilisez un langage clair et prévisible. Au lieu de « IMPORTANT : À lire maintenant ! », essayez « Rappel : Les inscriptions aux avantages sociaux se terminent vendredi ».

Commencez par le contexte avant de demander une action.

Commencez par un point de référence : « Vous avez récemment soumis une demande de remboursement de frais de déplacement… » ou « Dans le cadre de votre intégration… »”.

Limitez l’urgence à ce qui est vraiment urgent.

Trop de « au plus vite » engendre l’indifférence. Utilisez l’urgence avec parcimonie et expliquez pourquoi elle est importante. N’oubliez pas :

Si tout est urgent, rien ne l’est.

Réduisez au minimum les liens et évitez les CTA vagues.

Évitez les expressions comme « cliquez ici » ou les hyperliens en phrases entières. Proposez une solution de secours :

« Ou connectez-vous directement à votre tableau de bord (https://Training.KnowBe4.com) ».

Soyez prudent avec le ton et la mise en forme

Évitez les lignes d’objet criardes, le langage artificiel ou la mise en forme incohérente qui peuvent déclencher des filtres.

Testez avant d’envoyer

Analysez votre e-mail avec des outils de détection de spam pour identifier les éléments susceptibles de le signaler (Mail-Tester.com ou GlockApps.com).

Mettez de l’ordre dans vos documents numériques

Même le courriel le mieux rédigé peut ne jamais atteindre son destinataire si vos protocoles d’authentification ne sont pas correctement configurés. SPF, DKIM et DMARC sont trois paramètres techniques essentiels qui aident à prouver que votre courriel provient réellement de votre domaine.

  • SPF indique aux fournisseurs de messagerie quels serveurs sont autorisés à envoyer des courriels en utilisant votre nom de domaine — aidant ainsi à empêcher les spammeurs de se faire passer pour vous.
  • DKIM ajoute une signature numérique à vos courriels pour prouver qu’ils proviennent réellement de vous et n’ont pas été modifiés en cours de route.
  • DMARC regroupe SPF et DKIM en définissant des règles sur ce qu’il faut faire avec les courriels suspects (comme les envoyer dans le spam ou les bloquer) et envoie des rapports à votre équipe informatique afin qu’elle puisse détecter les abus.

« Ces protocoles sont un peu comme un passeport numérique », explique Collard. « Sans eux, même un courriel authentique pourrait ne pas passer. »

Mais même des courriels techniquement sains peuvent échouer s’ils ne semblent pas légitimes pour le lecteur. C’est pourquoi il est tout aussi important de considérer comment vos équipes internes rédigent et envoient des messages.

Sécurité de la marque interne : ne formez pas seulement les destinataires – formez aussi les expéditeurs

La sensibilisation à la cybersécurité est souvent axée sur la détection. Mais pour maintenir la délivrabilité et la confiance, le comportement de l’expéditeur compte aussi. Apprenez aux équipes à éviter les signaux d’alerte accidentels. Partagez des modèles et des guides de ligne d’objet. Et assurez-vous que les employés – en particulier ceux qui envoient à de grands groupes – comprennent les bases de la communication digne de confiance.

La cohérence est essentielle. Assurez-vous que les communications proviennent des mêmes adresses officielles, suivent des formats familiers et maintiennent un ton reconnaissable. Cela apprend aux destinataires à quoi s’attendre – et de quoi se méfier – établissant une ligne plus claire entre les messages légitimes et les éventuels faux.

« Cela fait partie de l’hygiène de la marque interne », déclare Collard. « Lorsque votre équipe communique de manière claire et prévisible, vous bâtissez la confiance au fil du temps – avec les employés et les clients. Cette confiance rend vos courriels plus faciles à reconnaître, plus sûrs à livrer et plus susceptibles d’être ouverts. »

Dans un monde où l’IA peut imiter votre ton et votre modèle avec facilité (https://apo-opa.co/4kkhHXc), votre meilleure défense est de ressembler à vous-même – et d’aider les autres à savoir à quoi s’attendre lorsque vous parlez.

Distribué par APO Group pour KnowBe4.

Détails du contact:
Anne Dolinschek
KnowBe4
E-mail: anned@knowbe4.com

TJ Coenraad
Red Ribbon
E-mail: tayla@redribboncommunications.co.za

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L’Afrique lance PAPSSCARD, la première carte de paiement panafricaine

L’Afrique a franchi une étape importante vers l’indépendance financière suite au lancement de PAPSSCARD, la première carte de paiement panafricaine du continent. Dévoilée le 27 juin lors des 32e Assemblées annuelles d’Afreximbank (www.Afreximbank.com) à Abuja, au Nigeria, la nouvelle carte représente un bond en avant majeur dans les efforts de l’Afrique visant à atteindre la souveraineté financière en construisant des systèmes de paiement indépendants, en réduisant la dépendance aux réseaux étrangers et en stimulant l’intégration commerciale.

Mis au point par le Système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS) en partenariat avec Mercury Payment services (MPS), PAPSSCARD permet des paiements rapides, sécurisés et abordables à travers les frontières africaines. Aujourd’hui, la plupart des paiements par carte en Afrique transitent par des systèmes mondiaux, entraînant des retards, une augmentation des frais et une perte de contrôle des données. En traitant les transactions entièrement à l’intérieur du continent, PAPSSCARD conserve la valeur, les données et les avantages économiques en Afrique.

La carte permet de compenser et de régler les transactions le même jour entre les pays africains et est destinée aux gouvernements, aux banques, aux commerçants et aux particuliers. Elle devrait soutenir les banques centrales, encourager l’innovation parmi les fintechs (entreprises de technologie financière) et offrir aux entreprises et aux consommateurs des options de paiement locales plus accessibles.

Lors du lancement, le Président d’Afreximbank et du Conseil d’administration de la Banque, le Professeur Benedict Oramah, a souligné l’importance de la carte PAPSSCARD dans la reconquête de l’autonomie financière de l’Afrique. « Pendant trop longtemps, la dépendance de l’Afrique à l’égard des systèmes de paiement extérieurs a entravé le commerce, augmenté les coûts et compromis le contrôle de nos données financières. PAPSSCARD a changé la donne. Elle nous permet de transférer de l’argent rapidement, en toute sécurité et à moindre coût à travers nos frontières. Il s’agit d’une étape transformatrice vers le renforcement du commerce intra-africain et la préservation de la valeur au sein du continent ».

Mike Ogbalu III, PDG de PAPSS, a décrit PAPSSCARD comme une avancée majeure dans l’architecture financière du continent. Il a ajouté que la carte est « plus qu’un simple outil de paiement, c’est un puissant symbole de progrès et un pas audacieux vers l’indépendance financière ». À l’en croire, la carte reflète la capacité de l’Afrique à créer des solutions pratiques et locales qui s’alignent sur la façon dont le continent commerce, vit et se développe.

Muzaffer Khokhar, Président exécutif de Mercury, a déclaré que le lancement représente une étape importante dans la marche de l’Afrique vers la souveraineté financière. « Nous sommes fiers de soutenir un système construit par l’Afrique, pour l’Afrique.  Il s’agit ici de souveraineté, d’innovation et de renforcement de la confiance dans les systèmes africains afin de façonner l’avenir financier du continent. La carte PAPSS deviendra la marque de paiement la plus fiable d’Afrique, renforçant ainsi les fondements de l’avenir financier du continent ».

John Bosco Sebabi, PDG par intérim de PAPSSCARD, a ajouté que cette nouvelle offre de paiement apportera des avantages à un large éventail d’acteurs, des gouvernements et banques aux commerçants et particuliers. Il a déclaré que la carte PAPSSCARD « permettra de réduire les coûts pour les institutions publiques, soutenir l’innovation dans l’ensemble du secteur financier et élargir l’accès aux outils de paiement sécurisés et modernes pour les personnes et les entreprises à travers le continent ».

Des cartes commémoratives ont été dévoilées lors des 32e Assemblées annuelles d’Afreximbank pour marquer le lancement de PAPSSCARD. Cette initiative a été rendue possible grâce à des partenariats stratégiques avec les banques émettrices que sont Bank of Kigali et I&M Bank Rwanda, Rswitch, l’opérateur national de cartes de paiement au Rwanda – Smart Cash ; et Unified Payments, ce qui garantit son adoption sans faille dans tout le Nigeria.

Les banques centrales et les systèmes de paiement africains sont prêts à piloté l’adoption et le déploiement de la nouvelle carte PAPSSCARD à l’échelle du continent. Cette initiative fera progresser de manière significative la stratégie d’Afreximbank visant à promouvoir l’inclusion financière et à stimuler le commerce intra-africain dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), favorisant ainsi une économie africaine plus intégrée et autonome.

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Personne à contacter :
Papa Thiongane
communications@papss.com

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À propos du PAPSS :
Le Système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS) est une infrastructure centralisée des marchés financiers qui permet la circulation efficace de l’argent en toute sécurité à travers les frontières africaines, en minimisant les risques et en contribuant à l’intégration financière dans les régions. Le PAPSS travaille en collaboration avec les banques centrales africaines pour fournir un service de paiement et de règlement auquel les banques commerciales et les prestataires de services de paiement agréés de toute la région peuvent se connecter en tant que « participants ». Afreximbank et l’Union africaine ( » UA ») ont annoncé pour la première fois le PAPSS lors du douzième sommet extraordinaire de l’Union africaine qui s’est tenu le 7 juillet 2019 à Niamey, en République du Niger, adoptant ainsi le PAPSS comme un instrument clé de la mise en œuvre de l’Accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). En outre, lors de sa treizième (13e) session extraordinaire, tenue le 5 décembre 2020, la Conférence de l’Union africaine a demandé à Afreximbank et au Secrétariat de la ZLECAf de finaliser, entre autres, les travaux sur le Système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS). La 35ème session ordinaire de la Conférence de l’UA a en outre demandé à la ZLECAf et à Afreximbank de déployer le système pour couvrir l’ensemble du continent. Le PAPSS a été officiellement lancé à Accra, au Ghana, le 13 janvier 2022, permettant ainsi au public de l’utiliser.

Pour de plus amples informations, veuillez visiter : www.IntraCen.org

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