Dr. Rasha Kelej impulse un changement radical dans le paysage de la santé publique en Afrique et au-delà en offrant 2 282 bourses à des médecins de 52 pays

La Fondation Merck (www.Merck-Foundation.com), branche philanthropique de Merck KGaA Allemagne, célèbre la « Journée Mondiale de la Santé » 2025 en partenariat avec les Premières Dames d’Afrique, également Ambassadrices de la Campagne « Plus Qu’une Mère » de la Fondation Merck, avec une forte réaffirmation de son engagement à améliorer et à révolutionner l’accès aux soins de santé en Afrique, en Asie et au-delà grâce à son Programme de Bourses et de Renforcement des Capacités.

Sénatrice, Dr. Rasha Kelej, CEO de la Fondation Merck, a déclaré : « Depuis plus de 13 ans, la Fondation Merck s’efforce de garantir un accès équitable aux soins de santé grâce à des initiatives d’éducation, de formation et de sensibilisation qui contribuent non seulement à transformer le paysage des soins aux patients en Afrique et en Asie, mais aussi à autonomiser les communautés et les professionnels de la santé.

Je suis fière de partager qu’en collaboration avec nos Ambassadrices, les Premières Dames d’Afrique, nous célébrons la Journée Mondiale de la Santé chaque jour de l’année en renforçant les capacités des soins de santé et en transformant le paysage des soins aux patients. Nous y parvenons en offrant plus de 2 282 bourses à de jeunes médecins dans 52 pays d’Afrique, d’Asie et au-delà, dans 44 spécialités médicales cruciales et mal desservies telles que l’Oncologie, Diabète, Médecine Cardiovasculaire Préventive, Endocrinologie, Médecine Sexuelle et Reproductive, Médecine Aiguë, Médecine Respiratoire, Embryologie et Fertilité, Gastroentérologie, Dermatologie, Psychiatrie, Médecine D’Urgence et de Réanimation, Soins Intensifs, Médecine D’Urgence Pédiatrique, Médecine Néonatale et la Pratique Chirurgicale Avancée, Gestion de la Douleur, Chirurgie Générale, Microbiologie Clinique et Maladies Infectieuses, Médecine Interne, Traumatologie et Orthopédie, Neurochirurgie, Neurologie, Cardiologie, Médecine des Accidents Vasculaires Cérébraux, Soins aux Personnes Agées, Médecine Familiale, Pédiatrie et Santé Infantile, Obésité et Gestion du Poids, Santé des Femmes et bien d’autres. »

Selon l’OMS, la région africaine ne compte que 1,55 professionnels de santé, médecins, infirmiers et sage-femmes compris, pour 1 000 habitants*. Ce chiffre est inférieur au seuil de densité de 4,45 professionnels de santé pour 1 000 habitants fixé par l’OMS, nécessaire pour fournir des services de santé essentiels et parvenir à une couverture sanitaire universelle. Par conséquent, les bourses de la Fondation Merck sont très importantes, car elles offrent aux médecins une formation spécialisée, contribuant ainsi à combler les lacunes en matière de soins de santé et à améliorer la prise en charge des patients dans les communautés mal desservies.

Sénatrice Dr. Rasha Kelej a souligné : « Avant le lancement des programmes de la Fondation Merck en 2012, de nombreux pays, dont la Gambie, Libéria, Sierra Leone, République Centrafricaine, Guinée, Burundi, Niger, Tchad, l’Éthiopie, Namibie, Myanmar et Bangladesh, ne disposaient que de peu ou pas de spécialistes dans des domaines essentiels tels que l’Oncologie, Fertilité et Soins de Reproduction, Diabétologie, Médecine Respiratoire et Soins Intensifs.

Je suis fière de partager que nombre de nos Anciens Boursiers sont devenus, ou sont en passe de devenir, les premiers spécialistes dans leurs pays respectifs. Nous construisons un héritage durable en Afrique. »

La Fondation Merck travaille en étroite collaboration avec ses Ambassadrices, les Premières Dames Africaines et des partenaires locaux tels que les Ministères de la Santé, de l’Éducation, de l’Information et de la Communication, du Genre, du Monde Universitaire, des Institutions de Recherche, des Médias et des Arts pour renforcer les capacités en matière de soins de santé et relever les défis sanitaires, sociaux et économiques dans les pays en voie de développement et les communautés mal desservies.

Dr. Kelej a déclaré : « Le thème de cette année, ‘Un Début Sain, Un Avenir Plein d’Espoir’ s’inscrit parfaitement dans nos initiatives visant à sensibiliser les jeunes à l’importance d’un mode de vie sain, ainsi qu’à la sensibilisation au diabète et à l’hypertension. En collaboration avec les Premières Dames d’Afrique, nous avons lancé deux livres d’histoires sur ces sujets de santé et les avons adaptés en films d’animation captivants et inspirants. »

Regardez le film d’animation « Jude Sans Sugar » : https://apo-opa.co/3ZUNRkM

Regardez le film d’animation « La Tension de Mark » : https://apo-opa.co/44jfBSV

La Fondation Merck lance également des prix pour les meilleurs médias, films, créations de mode et chansons sur ces thèmes afin d’encourager les artistes locaux et les jeunes talents à sensibiliser leurs communautés à l’importance d’un mode de vie sain, par leur travail quotidien.

La Fondation Merck estime que la formation des prestataires de soins de santé et le renforcement des capacités professionnelles en matière de soins de santé sont essentiels pour garantir des soins de santé équitables et de qualité en Afrique.

« Je suis heureuse d’annoncer l’Appel à Candidatures pour nos Bourses 2025 destinées aux jeunes médecins, en particulier aux femmes médecins. Ces bourses comprennent un diplôme d’un an et un master de deux ans dans 44 spécialités médicales essentielles et mal desservies, incluant des programmes de bourses et de formation clinique en présentiel, ainsi que des programmes de Diplôme En Ligne. Les candidatures sont ouvertes auprès du Bureau de nos Ambassadrices et partenaires de longue date, les Premières Dames d’Afrique et le Ministère de la Santé de chaque pays », a déclaré la Sénatrice Dr Rasha Kelej.

Pour Postuler aux Bourses d’études en Présentiel :

Pour Postuler aux Bourses d’études en Ligne, veuillez visiter :

La sélection pour chaque bourse se fera à la demande du Bureau de la Première Dame, du Ministère de la Santé et/ou de l’Ordre des Médecins, afin de combler les lacunes du système de santé publique de chaque pays.

La sélection sera basée sur le respect des critères d’éligibilité de chaque institut de formation et fondation, ainsi que sur la disponibilité des bourses et des fonds.

Distribué par APO Group pour Merck Foundation.

Contact :
Mehak Handa
Responsable du programme de sensibilisation communautaire
+91 9310087613/ +91 9319606669
mehak.handa@external.merckgroup.com

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À propos de la Fondation Merck :
La Fondation Merck, créée en 2017, est la branche philanthropique de Merck KGaA Allemagne, vise à améliorer la santé et le bien-être des populations et à faire progresser leur vie grâce à la science et à la technologie. Nos efforts sont principalement axés sur l’amélioration de l’accès à des solutions de soins de santé de qualité et équitables dans les communautés mal desservies, à renforcer les capacités de recherche sur les soins de santé et la recherche scientifique, l’autonomisation des filles à travers l’éducation et l’autonomisation des personnes en STEM (Science, Technologie, Ingénierie et Mathématiques) avec un accent particulier sur les femmes et les jeunes. Tous les communiqués de presse de la Fondation Merck sont distribués par e-mail en même temps qu’ils deviennent disponibles sur le site Web de la Fondation Merck. Veuillez visiter www.Merck-Foundation.com pour en savoir plus. Pour en savoir plus, contactez nos réseaux sociaux de la Fondation Merck : Facebook (http://apo-opa.co/44cb5FK), X (http://apo-opa.co/40vRspw), Instagram (http://apo-opa.co/3ThTOVm), YouTube (http://apo-opa.co/449YO4C), et Flickr (http://apo-opa.co/4nszzBQ).

La Fondation Merck se consacre à l’amélioration des résultats sociaux et sanitaires pour les communautés dans le besoin. Bien qu’elle collabore avec divers partenaires, y compris des gouvernements, pour atteindre ses objectifs humanitaires, la fondation reste strictement neutre sur le plan politique. Elle ne s’engage pas et ne soutient pas d’activités, d’élections ou de régimes politiques, se focalise uniquement sur sa mission d’élever l’humanité et d’améliorer le bien-être tout en maintenant une position strictement apolitique dans toutes ses activités.

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TICAD Business Expo & Conference Ouverture des inscriptions au public

L’Organisation Japonaise du Commerce Extérieur (Japan External Trade Organization, « JETRO ») (www.JETRO.go.jp), présidée par M. Norihiko Ishiguro et dont le siège est situé à Minato-ku, Tokyo, a lancé le site officiel de l’événement thématique « TICAD Business Expo & Conference », qui se tiendra à Yokohama du 20 au 22 août 2025 dans le cadre de la TICAD 9. Les inscriptions sont désormais ouvertes au public. Cet événement se compose de 4 zones : « Japan Fair », « Africa Lounge », « Plateau événementiel » et « Expositions thématiques », avec pour objectif de promouvoir les échanges économiques multidimensionnels entre le Japon et l’Afrique. 

Télécharger Africa Lounge : Liste des pays exposants : https://apo-opa.co/3GmVQk0
Télécharger Plateau événementiel : Liste des séminaires : https://apo-opa.co/4evJhj9

Dans la zone « Japan Fair », 195 entreprises et organisations japonaises présenteront leurs dernières initiatives, produits et services destinés aux marchés africains. Les thèmes abordés incluent les infrastructures, l’amélioration de la santé publique et les chaînes de valeur agroalimentaires, avec un accent mis sur les solutions répondant aux défis sociaux de l’Afrique. Chaque exposant présentera des solutions exploitant les atouts de son entreprise. La participation de nombreuses PME offrira une occasion précieuse de réunir sous un même toit une grande diversité d’entreprises japonaises. 

La zone « Africa Lounge » accueillera pour sa part des agences gouvernementales d’une quarantaine de pays africains, qui fourniront des informations sur leur environnement d’investissement et leurs opportunités commerciales. Les visiteurs y découvriront la richesse et les potentiels de chaque nation, et en particulier, les professionnels japonais pourront y trouver de nouveaux points de contact avec les marchés africains. 

Dans la zone « Plateau événementiel », 68 séminaires auront lieu sur 3 jours. Lors de la session plénière organisée par JETRO, ayant pour thème « Ouvrir une nouvelle ère entre le Japon et l’Afrique », les participants exploreront les dernières tendances des marchés africains en pleine mutation. Des groupes de discussions réunissant des figures clés du monde économique africain sont prévus, ainsi que divers séminaires sur les thèmes de l’innovation, la « pop culture », l’hydrogène et les énergies renouvelables, l’espace, autant de lieux propices au dialogue et la cocréation entre le Japon et l’Afrique. 

Outre JETRO, plus de 40 entreprises et organisations proposeront quant à elles des sessions pratiques pour partager leurs projets et initiatives spécifiques. 

Enfin, dans la zone « Expositions thématiques », deux thèmes seront mis en lumière : 
« Innovation » et « Pop Culture ». Les entreprises japonaises présenteront leurs technologies et idées innovantes qui transforment les défis sociaux en moteurs de croissance économique. Sous les trois mots-clés « Développement de la chaîne de valeur », « Autonomisation des jeunes » et « Développement urbain », des modèles de croissance durable fondés sur une collaboration Japon-Afrique seront proposés aux visiteurs africains. Les startups japonaises actives à l’échelle mondiale et sélectionnées dans le cadre du programme « JTAC (Japan Tech Africa Challenge) » participeront également pour présenter leurs technologies et modèles commerciaux innovants. Elles présenteront des solutions aux problématiques locales telles que la lutte contre les épidémies par drones et IA, l’amélioration de la productivité agricole, les cuirs végans à base de déchets végétaux, ou encore les agents de rétention d’eau biodégradables pour l’irrigation des terres agricoles. 

À travers cet événement, JETRO souhaite initier de nouvelles coopérations entre le Japon et l’Afrique et soutenir à moyen et long terme le développement commercial des entreprises japonaises sur les marchés africains. 

LA TICAD 9 en bref 

1. Nom : 9ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9)  
2. Dates : Du mercredi 20 au vendredi 22 août 2025  
3. Organisateurs : Initiative du gouvernement japonais, en collaboration avec les Nations Unies, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), la Commission de l’Union africaine et la Banque mondiale  
4. Lieu : Ville de Yokohama, préfecture de Kanagawa  
5. Site officiel : (EN) https://apo-opa.co/4er7gzXhttps://apo-opa.co/4lprYlY

La « TICAD Business Expo & Conference » en bref  

1. Dates : Du mercredi 20 au vendredi 22 août 2025  
2. Organisateur / Coorganisateur : Organisation Japonaise du Commerce Extérieur (JETRO) et Conseil des entreprises japonaises pour l’Afrique (JBCA)  
3. Sous le patronage du Ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie, et du Ministère des Affaires étrangères 
4. Lieu : Pacifico Yokohama, Halls B et C 
5. Superficie : 10 000 m²  
6. Zones : Japan Fair, Africa Lounge, Plateau événementiel, Expositions thématiques  
7. Inscription et site web officiel : https://apo-opa.co/4lcrSP0
(FR) https://apo-opa.co/4npwdzx
(EN) https://apo-opa.co/46rfp58
8. Visiteurs: chefs d’Etat et ministres des gouvernements japonais et africains, personnalités du monde des affaires, professionnels du monde des affaires, représentants de la presse, etc 

Distribué par APO Group pour Japan External Trade Organization (JETRO).

Contact concernant ce communiqué de presse : 
Business Frontier Development Division
Overseas Business Development Department, JETRO 
(M. Yamada, M. Ishikawa)
6e étage, Ark Mori Building, 1-12-32 Akasaka, Minato-ku, Tokyo
107-6006, JAPON

E-mail: ticad9-jf@jetro.go.jp
Tel: +81-(0)3-3582-5170

À propos de l’Organisation Japonaise du Commerce Exterieur (JETRO) :
JETRO est un organisme gouvernemental chargé de mettre en œuvre des politiques de promotion commerciale et d’investissement, ainsi que de mener des recherches, notamment sur les pays émergents, dans le but de contribuer au développement économique et social du Japon. JETRO s’appuie sur un réseau composé de plus de 70 bureaux à l’étranger, ainsi que d’environ 50 bureaux au Japon, incluant son siège à Tokyo, son siège d’Osaka, l’IDE-JETRO et d’autres antennes locales. Grâce à ce vaste réseau, JETRO intervient de manière souple et efficace pour encourager l’innovation, soutenir l’exportation des produits agricoles, forestiers, halieutiques et alimentaires, et accompagner l’internationalisation des entreprises japonaises, telles que les PME. Il contribue également, par ses études et ses recherches, aux activités des entreprises japonaises ainsi qu’à l’élaboration des politiques commerciales du Japon.

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La Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) obtient la certification professionnelle l’Institut Français de l’Audit et du Contrôle Internes (IFACI) pour l’Audit Interne, une première dans l’univers des Banques Multilatérales de Développement

La Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) (www.BOAD.org) franchit une étape majeure dans le renforcement de sa gouvernance en obtenant la certification professionnelle de l’Institut Français de l’Audit et du Contrôle Internes (IFACI) pour l’Audit Interne.

Cette reconnaissance, matérialisée par le certificat N° IFACI/2025/0227r, délivré le 27 février 2025, est valable jusqu’au 26 février 2028.

Elle atteste de la maturité organisationnelle de l’Audit Interne de la BOAD et de sa capacité à apporter une valeur ajoutée concrète à la performance globale et à la gouvernance de l’institution. Elle vient également renforcer la crédibilité de la Banque auprès de ses partenaires techniques et financiers, en confirmant sa volonté de se conformer aux standards internationaux les plus élevés.

La BOAD devient ainsi la première Institution Financière Multilatérale de Développement à obtenir cette certification internationale, marquant son leadership dans l’adoption des meilleures pratiques internationales en matière d’audit interne.

Le Président de la BOAD, Monsieur Serge EKUE, tout en saluant cette avancée et exprimant ses félicitations à l’équipe d’Audit Interne ainsi qu’à l’ensemble du personnel de la Banque pour leur engagement et leur professionnalisme, il a réaffirmé l’attachement de l’institution à ses valeurs fondamentales : intégrité, agilité, collaboration, responsabilité sociale, excellence et professionnalisme.

Pour Monsieur EKUE, « l’obtention de ce label de qualité est un marqueur important de la maturité de notre Audit Interne et de sa capacité à être une source de véritable valeur ajoutée pour la gouvernance et la performance globale de notre Banque ».  

Cette distinction s’inscrit pleinement dans la dynamique du plan stratégique DJOLIBA, dont la mise en œuvre vise à positionner la BOAD comme un acteur de référence du développement durable en Afrique de l’Ouest.

Distribué par APO Group pour Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD).

Pour plus d’informations :
Département de la Communication et des Relations Publiques

Tel : + 228 22 23 25 65
WhatsApp : +228 99 99 32 15
Fax : + 228 22 23 24 38
Email : boadsiege@boad.org

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La Chambre des mines de Guinée et le groupe Critical Minerals Africa signent un protocole d’accord historique pour stimuler les investissements étrangers et accélérer le secteur des minéraux critiques en Guinée

La Chambre des Mines de Guinée et Critical Minerals Africa Group (www.CMAGAfrica.com) ont annoncé aujourd’hui la signature d’un protocole d’accord novateur visant à favoriser un partenariat stratégique, à attirer des investissements et à exploiter l’immense potentiel du secteur guinéen des minéraux critiques. Cette alliance marque une étape importante dans le parcours de la Guinée pour devenir un acteur clé de l’industrialisation de l’Afrique et des chaînes d’approvisionnement mondiales en minéraux critiques.

Ce protocole d’accord souligne un engagement commun en faveur du développement des vastes gisements de bauxite et d’or de la Guinée et, surtout, de ses riches réserves de minéraux critiques tels que le lithium, le cobalt et les terres rares. En collaborant, les deux organisations visent à simplifier les processus d’investissement, à promouvoir des pratiques minières responsables et à dynamiser le développement des infrastructures pour soutenir une croissance durable.

Le secteur minier critique de la Guinée est promis à une croissance exponentielle, porté par la demande mondiale de véhicules électriques, de technologies d’énergie renouvelable et d’électronique de pointe. La situation stratégique du pays, ses abondantes ressources naturelles et le soutien de son gouvernement en font un pôle essentiel de l’industrialisation de l’Afrique.

L’un des projets phares qui alimentent cette dynamique est le gisement de fer de Simandou et ses gisements associés. La chaîne de Simandou est réputée pour ses vastes réserves de minerai de fer à haute teneur, essentiel à la production d’acier dans le monde entier. Son développement devrait dynamiser considérablement l’économie guinéenne et positionner le pays comme un fournisseur clé sur les marchés mondiaux.

« Ce partenariat avec Critical Minerals Africa Group témoigne de l’engagement de la Guinée à devenir une puissance industrielle. Nos abondantes ressources naturelles, notamment en minéraux critiques, sont essentielles à la transition mondiale vers une énergie propre. En favorisant les investissements stratégiques et les pratiques minières responsables, nous libérons le potentiel de transformation des richesses minérales de la Guinée », a déclaré Ismaël Diakite, président du conseil d’administration de la Chambre des mines de Guinée.

« La Guinée est à l’avant-garde de la révolution minière en Afrique. Ses riches gisements de minéraux critiques, associés à sa situation stratégique et à ses politiques de soutien, en font un pôle idéal pour le développement industriel du continent. Cette alliance accélérera les investissements, créera des emplois et soutiendra une croissance durable », a déclaré Veronica Bolton Smith, PDG de Critical Minerals Africa Group.

Économie à la croissance la plus rapide d’Afrique, la Guinée offre un environnement attractif aux investisseurs souhaitant exploiter les richesses minières du continent. Le gouvernement a donné la priorité au développement des infrastructures, aux réformes politiques et à la coopération régionale, faisant de la Guinée un pôle d’attraction pour les investissements directs étrangers.

Distribué par APO Group pour Critical Minerals Africa Group (CMAG).

Demandes des médias :
Halla Abdulla
Responsable des médias,
The Critical Minerals Africa Group
Courriel : info@cmagafrica.com

À propos de la Chambre des mines de Guinée :
La Chambre des Mines de Guinée est la première association industrielle représentant les sociétés minières et promouvant le développement minier durable en Guinée.

À propos du Groupe Critical Minerals Africa (CMAG) :
Le Critical Minerals Africa Group est un groupe de défense qui vise à renforcer les relations entre l’Afrique et les marchés mondiaux et à placer l’Afrique au cœur des discussions internationales sur les minéraux critiques et les chaînes d’approvisionnement associées. Le CMAG vise à favoriser la création de chaînes d’approvisionnement en minéraux critiques résilientes et diversifiées, bénéfiques pour les communautés où ils sont extraits, ainsi qu’à accélérer le développement économique grâce à la création d’activités à valeur ajoutée.

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Bénin – Clap de fin de la 5ème édition du Championnat National Scolaire : La détection des talents au cœur de la vision du Président Patrice TALON


Le samedi 28 juin 2025 marquait la dernière journée du Championnat National Scolaire 2025, clôturant ainsi des compétitions riches en intensité, en rebondissements et en engagement, sous le regard attentif du Ministre des Sports, Monsieur Benoît DATO. 

Démarrée le 21 juin 2025, la compétition s’est achevée dans une ambiance festive devant une foule enthousiaste et des officiels de haut rang. La cérémonie a été rehaussée par la présence du Ministre d’État Abdoulaye BIO TCHANÉ. Des figures emblématiques inspirantes du sport béninois, telles que Stéphane SÈSSÈGNON, Mickäel POTÉ, Mohamed AOUDOU, Isabelle YACOUBOU et Ian MAHINMI, ont également illuminé les rencontres de leur présence. 

La cuvée 2025 a mis en lumière les talents sportifs, offrant l’occasion de révéler des potentiels et de susciter des vocations. Cet évènement s’inscrit dans la vision du Président Patrice TALON et de son gouvernement, qui mettent un point d’honneur à encourager le développement sportif et à offrir des opportunités aux jeunes talents. 

Les discours des officiels ont souligné l’importance de cet évènement non seulement sur le plan sportif, mais aussi en tant que vecteur de cohésion sociale et d’inclusion. Sur le terrain, les équipes ont rivalisé d’ardeur et de talent, offrant aux spectateurs des matchs palpitants et riches en émotions. Ces jeunes athlètes ont démontré un niveau de jeu exceptionnel, captivant l’attention des spectateurs et des médias. 

Au terme des compétitions, les lauréats ont été honorés. Des médailles d’Or, d’Argent et de Bronze ont été remises aux meilleurs, ainsi que divers gadgets et des récompenses financières, en guise de reconnaissance et d’encouragement à poursuivre dans l’excellence. 

Au football, chez les filles, le CEG 1 Bassila s’est imposé 1-0 face au CEG Toviklin, tandis que chez les garçons, le même CEG 1 Bassila a remporté la victoire aux tirs au but (4-2) contre le CEG Zè. 

En handball, le Lycée Houffon (Zou) et le CEG Zongo (Borgou) ont décroché le titre. En basketball 5×5, chez les garçons, le CEG Tokpa-Domé (département de l’Atlantique) a dominé la compétition et décroché le titre national, tandis qu’en catégorie filles, c’est le CPEG Saint Luc (Ouémé) qui a été sacré champion. Une autre facette du spectacle a été offerte avec la version 3×3, un format rapide et spectaculaire très apprécié du public. Le CEG 2 Dassa chez les filles et le CEG 3 Djougou chez les garçons ont occupé les premières places. 

En volleyball, le CEG Zongo et le CEG Gbéto ont été sacrés champions. 

Sur la piste d’athlétisme du stade de Djakotomey, les cinq épreuves (saut en longueur, 100m, 400m, 1500m et relais medley) ont connu leurs champions. Au 400m, la jeune athlète venue du CEG 1 Zogbodomey, TOSSI Bosette, s’est imposée avec un temps de 1’01’’2, devant BOURAÏMA Moussilimatou du CEG Sokotindji et TAWEMA Céline (CEG Yaoui). Chez les garçons, la breloque en or a été remportée par DOSSA Igor du CEG Houègbo, auteur d’un chrono de 54’’3. La collégienne Lucresse EDAH du CEG Houéyogbé est devenue championne au saut en longueur grâce à son saut de 4m46. Les départements de l’Atlantique et de l’Alibori ont respectivement été couronnés champions au relais medley en filles et en garçons. 

Cette cinquième édition du Championnat National Scolaire a été un véritable succès, mettant en avant le potentiel sportif des jeunes Béninois. 

Rendez-vous l’année prochaine pour une nouvelle aventure pleine de promesses et de talents à découvrir !

Distribué par APO Group pour Gouvernement de la République du Bénin.

Afreximbank nomme Dr George Elombi comme prochain Président

Les actionnaires de la Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank) (www.Afreximbank.com) ont nommé Dr George Elombi comme prochain Président de la Banque et du Conseil d’administration de l’institution financière continentale. Dr Elombi devient ainsi le quatrième Président à conduire les rênes de la Banque depuis sa création en 1993.

Sa nomination a été l’une des décisions clés adoptées lors des 32e Assemblées annuelles du groupe Afreximbank et des événements connexes qui se sont tenus à Abuja, au Nigeria, du 25 au 28 juin, l’Assemblée générale annuelle des actionnaires ayant eu lieu le samedi 28 juin 2025.

Il succèdera au Professeur Benedict Oramah, qui occupait les fonctions de Président d’Afreximbank et du Conseil d’administration de la Banque depuis 2015 et dont le mandat expirera en septembre 2025.

De nationalité camerounaise, George Elombi travaille à Afreximbank depuis 1996, où il a débuté en tant que Juriste. Il a gravi les échelons pour devenir Vice-président exécutif, en charge de la gouvernance, des services juridiques et ministériels. Au cours de près de trois décennies passées à la banque, il a occupé les fonctions de directeur et secrétaire exécutif (2010-2015) ; directeur adjoint des services juridiques/secrétaire exécutif (2008-2010) ; directeur juridique (2003-2008) ; et juriste principal (2001-2003). 

Avant de rejoindre Afreximbank, il a enseigné le droit à l’Université de Hull, au Royaume-Uni.

Dr Elombi a joué un rôle central dans la mise en place de la structure du groupe Afreximbank, notamment dans la création de filiales clés qui ont renforcé la capacité de la Banque à remplir son mandat. En tant que Président du Comité d’intervention d’urgence, il a piloté la réponse de la Banque à la crise de la COVID-19, mobilisant plus de 2 milliards de dollars US pour l’acquisition et le déploiement de vaccins dans les pays africains et caribéens. Sous sa supervision du département Mobilisation des capitaux propres et Relations avec les investisseurs, le total des capitaux propres ordinaires mobilisés par la Banque s’élevait à 3,6 milliards de dollars US en avril 2025. 

Dans son discours d’acceptation, le Dr Elombi a exprimé son profond engagement envers la mission et l’avenir de la Banque, déclarant :

« J’ai travaillé aux côtés de collègues remarquables et de dirigeants exceptionnels pour aider à forger la vision, le mandat et la croissance de cette institution. Alors que nous nous penchons vers l’avenir, je vois Afreximbank comme une force à la fois pour l’industrialisation de l’Afrique et la restauration de la dignité des Africains où qu’ils se trouvent. Je travaillerai à préserver cet atout important ».

Il a accepté la volonté des actionnaires, exprimée par son prédécesseur, de faire de l’institution une banque d’une valeur de 250 milliards de dollars US en dix ans.

Le Dr George Elombi est titulaire d’une maîtrise en droit (LL.M) de la London School of Economics de l’Université de Londres et d’un doctorat en arbitrage commercial de la même université. Il a également obtenu une maîtrise en droit de l’Université de Yaoundé en 1989.

Sa nomination fait suite à un processus de sélection rigoureux lancé en janvier 2025, qui comprenait un appel à candidatures mondial publié dans les médias internationaux et sur le site web d’Afreximbank. Les candidats présélectionnés ont été interviewés par un cabinet international de recrutement de cadres. Les meilleurs candidats ont été présentés au Conseil d’administration, qui a recommandé Dr Elombi à l’Assemblée générale des actionnaires pour approbation finale.

En vertu de la Charte d’Afreximbank, le Président est nommé par l’Assemblée générale des actionnaires sur recommandation du conseil d’administration pour un mandat de cinq ans, renouvelable une fois.

Distribué par APO Group pour Afreximbank.

Contact Presse :
Vincent Musumba
Responsable de la communication et de la gestion événementielle (Relations presse)
Courriel : press@afreximbank.com

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À propos d’Afreximbank :
La Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank) est une institution financière multilatérale panafricaine dédiée au financement et à la promotion du commerce intra et extra-africain. Depuis 30 ans, Afreximbank déploie des structures innovantes pour fournir des solutions de financement qui facilitent la transformation de la structure du commerce africain et accélèrent l’industrialisation et le commerce intrarégional, soutenant ainsi l’expansion économique en Afrique. Fervente défenseur de l’Accord sur la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf), Afreximbank a lancé les le Système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS) qui a été adopté par l’Union africaine (UA) comme la plateforme de paiement et de règlement devant appuyer la mise en œuvre de la ZLECAf. En collaboration avec le Secrétariat de la ZLECAf et l’UA, la Banque a mis en place un Fonds d’ajustement de 10 milliards de dollars US pour aider les pays à participer de manière effective à la ZLECAf. À la fin de décembre 2024, le total des actifs et des garanties de la Banque s’élevait à environ 40,1 milliards de dollars US et les fonds de ses actionnaires s’établissaient à 7,2 milliards de dollars US. Afreximbank est notée A par GCR International Scale, Baa1 par Moody’s, AAA par China Chengxin International Credit Rating Co., Ltd (CCXI), A- par Japan Credit Rating Agency (JCR) et BBB par Fitch. Au fil des ans, Afreximbank est devenue un groupe constitué de la Banque, de sa filiale de financement à impact appelée Fonds de développement des exportations en Afrique (FEDA), et de sa filiale de gestion d’assurance, AfrexInsure, (les trois entités forment « le Groupe »). La Banque a son siège social au Caire, en Égypte.

Pour de plus amples informations, veuillez visiter : www.Afreximbank.com

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La Mission de l’Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUSCO) salue la signature de l’accord de paix entre la République démocratique du Congo et la République du Rwanda


La Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) salue la signature, vendredi 27 juin à Washington, D.C., d’un accord de paix entre les gouvernements de la République démocratique du Congo et de la République du Rwanda, sous l’égide du Département d’État américain.

« Cet accord représente une étape encourageante en faveur de la cessation des hostilités, de la désescalade des tensions régionales et du rétablissement durable de la paix et de la stabilité dans l’est de la RDC et dans la région des Grands Lacs », a déclaré Mme Vivian van de Perre, Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général des Nations Unies en RDC et Cheffe par intérim de la MONUSCO.

La MONUSCO salue le rôle déterminant joué par les États-Unis dans la facilitation de cet accord, en étroite collaboration avec l’État du Qatar, le Médiateur de l’Union africaine, Son Excellence M. Faure Essozimna Gnassingbé, Président du Conseil des ministres de la République togolaise, ainsi que les cinq co-facilitateurs désignés par la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).

La MONUSCO appelle toutes les parties à mettre en œuvre, de bonne foi, les engagements contenus dans l’accord, notamment le respect du cessez-le-feu et des dispositions prévues par la résolution 2773 (2025) du Conseil de sécurité.

Conformément à son mandat, la Mission réaffirme sa pleine disponibilité à soutenir la mise en œuvre de cet accord, en coordination étroite avec le Gouvernement congolais, l’Union africaine, les organisations régionales et l’ensemble des partenaires internationaux. La MONUSCO reste mobilisée aux côtés des populations congolaises pour appuyer les efforts de paix, de dialogue et de protection des civils dans les zones affectées par le conflit.

Distribué par APO Group pour Mission de l’Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUSCO).

Le Président Ndayishimiye a reçu en audience un nouveau représentant du Programme Alimentaire Mondial (PAM)


Le Président de la République Son Excellence Evariste Ndayishimiye a reçu en audience vendredi au Palais de Gitega le nouveau Représentant du Programme AlimentaireMondial PAM en sigle, Jean Noël Gentile.

Leurs échanges portaient principalement sur leurs domaines d’intervention comprenant la sécurité alimentaire, la protection sociale, les chaînes de valeur agricoles, les cantines scolaires.

Ils ont également discuté sur la nécessité de répondre à l’afflux des réfugiés congolais qui ont fui la guerre qui sevit à l’Est de la RDC.

Ils ont en outre discuté sur la Vision d’un Burundi Émergent en 2040-Developpé en 2060.

Le Chef de l’Etat burundais a également reçu le Représentant Résident du PNUD Matthieu Ciowela qui venait présenter ses adieux au terme de son mandat. Il a été l’occasion de saluer le leadership du Président Burundais et souligner le bilan positif de la coopération entre le PNUD et Burundi.

L’autre personnalité venue adresser un message d’adieu à la fin de son mandat est l’ambassadeur du Kenya au Burundi Daniel Wambura.

Il a exprimé sa gratitude au peuple burundais pour son accueil chaleureux et a apprécié la qualité des relations bilatérales, laquelle se concrétise par les accords de coopération bilatérale et régionale conclus durant son mandat.

Distribué par APO Group pour Présidence de la République du Burundi.

République démocratique du Congo (RDC)-Rwanda : un accord de paix fragile, sous haute surveillance de Nations Unies (ONU)


Alors que les rebelles du M23 continuent de gagner du terrain en République démocratique du Congo, la signature d’un accord de paix entre Kinshasa et Kigali, vendredi, a suscité un vif débat au Conseil de sécurité. Si l’envoyée de l’ONU en RDC, Bintou Keïta, a salué une « avancée significative », les déclarations des deux pays concernés révèlent de profondes lignes de fracture.

Depuis le début de l’année, l’est de la République démocratique du Congo (RDC) vit une nouvelle escalade de violence. Le M23, groupe armé soutenu par le Rwanda, a lancé une offensive fulgurante dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, où il s’est emparé des grandes métropoles de Goma et Bukavu.

C’est dans ce contexte que la RDC et le Rwanda ont signé, à Washington, un accord de paix parrainé par les États-Unis et le Qatar. Coïncidence du calendrier, le Conseil de sécurité s’est réuni ce même jour pour faire le point sur la situation. La Représentante spéciale de l’ONU en RDC, Bintou Keïta, a salué ce texte comme « une avancée significative vers la fin du conflit », tout en appelant à préserver la cohésion nationale par « un climat de tolérance » et un dialogue inclusif.

Prenant la parole pour l’avant-dernière fois devant le Conseil avant la fin de son mandat, Mme Keïta a toutefois dressé un tableau sombre de la situation sur le terrain : violences sexuelles utilisées comme armes de guerre, plus de 290 écoles détruites, 28 millions de personnes en insécurité alimentaire et 7 millions de déplacés internes. « Nous sommes à la fin juin, et le plan de réponse humanitaire n’est financé qu’à 11 % », a-t-elle alerté, appelant la communauté internationale à combler « un vide fatal ».

Un accord accueilli avec scepticisme à Kinshasa

La délégation congolaise, tout en saluant la médiation américaine et la signature de l’accord, a affiché une prudence teintée d’exaspération. Le chargé d’affaires Hippolyte Mfulu a dénoncé « la poursuite de l’agression rwandaise » sur le terrain et « les massacres des populations civiles, les viols des femmes et des jeunes filles, les recrutements forcés », commis selon lui par la coalition formée par l’armée rwandaise, le M23 et leur partenaire politique, l’Alliance Fleuve Congo (AFC). « Le Rwanda vient de signer (…) un accord dans lequel il s’engage à retirer, sans conditions préalables, toutes ses troupes du territoire de la RDC. Nous espérons que cette fois, les États-Unis sauront imposer au Rwanda des sanctions à la mesure de ses forfaitures, en cas de récidive », a-t-il lancé.

Le diplomate a également dénoncé la création d’une « administration parallèle » par les rebelles dans les zones occupées, en violation des résolutions du Conseil, tout en appelant à une enquête internationale sur les crimes commis à Goma et à Bukavu. À ses yeux, l’impunité reste « le carburant de la récidive ».

Kigali plaide la légitime défense

Face à ces accusations, l’ambassadeur du Rwanda, Martin Ngoga, a adopté un ton tout aussi ferme. Il a présenté l’accord signé comme une « percée » et salué la création d’un « mécanisme permanent de coordination sécuritaire conjointe », chargé notamment de superviser la neutralisation des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), un groupe armé hutu issu des génocidaires de 1994, considéré comme la principale menace par Kigali.

« Dans la situation qui nous occupe, les mesures défensives [du Rwanda] sont directement liées à une menace bien connue du Conseil : les FDLR », a-t-il affirmé, rappelant que leur neutralisation figure dans vingt résolutions onusiennes adoptées depuis 2003. Le Rwanda, a-t-il martelé, « exercera toujours son droit et son devoir de légitime défense avec professionnalisme et promptitude ».

M. Ngoga a reproché à la MONUSCO, la mission de maintien de la paix en RDC, de « dramatiser » les actions rwandaises tout en « négligeant » celles des FDLR. Il a toutefois salué comme un signe d’ouverture la récente rencontre entre Mme Keïta et les chefs de l’AFC/M23 à Goma. « La MONUSCO ne pourra être efficace que si elle entretient la confiance de toutes les parties. Ses efforts doivent viser à appuyer toutes les initiatives susceptibles de favoriser la paix ».

Une transition à haut risque pour la MONUSCO

Sur le rôle de la mission onusienne, les positions divergent. Kinshasa appelle à une relance conditionnée du plan de retrait progressif de la MONUSCO, suspendu face à la dégradation de la situation sur le terrain. « Nous exhortons le Conseil à bien vouloir renforcer la MONUSCO pour une délivrance optimale d’un mandat supplémentaire », a toutefois indiqué M. Mfulu. À l’inverse, Kigali invite la Mission à « baisser le ton, à renoncer aux attaques publiques, et à se concentrer sur l’appui aux initiatives diplomatiques fragiles mais crédibles ».

Dans ce climat polarisé, Mme Keïta, qui dirrige la mission, a défendu une approche équilibrée. Tout en reconnaissant les difficultés rencontrées, elle a rappelé que la MONUSCO restait mobilisée pour soutenir les efforts de paix, « guidée par les décisions et la volonté de ce Conseil ».

Une région sous tension

Derrière les engagements de paix, la réalité des faits demeure incertaine. Les violations des droits humains se poursuivent, les lignes de front restent instables, et les perspectives de démobilisation du M23 n’ont pas encore été précisées. 

Pour Kinshasa, la mise en œuvre rapide et vérifiable de l’accord de Washington conditionnera la suite du processus. Pour Kigali, seule la reconnaissance des « revendications légitimes » de l’AFC/M23 en matière de droits civiques permettra de sortir durablement du cycle de violence.

L’ONU, entre ces deux récits, s’efforce de préserver une fragile voie diplomatique. Mais comme l’a rappelé l’ambassadeur du Rwanda en conclusion : « La véritable mesure de l’efficacité de ce Conseil ne réside pas dans le nombre de conflits qu’il a gérés, mais dans ceux qu’il a réellement résolus ».

Distribué par APO Group pour UN News.

Au Soudan, la guerre broie les civils et défie la communauté internationale


Hôpitaux bombardés, enfants amputés, mères en fuite. Du Darfour au Kordofan, le conflit qui ravage le Soudan depuis plus d’un an s’enlise, dans une indifférence croissante.

Vendredi, au siège des Nations Unies, le Conseil de sécurité s’est une nouvelle fois penché sur l’une des pires tragédies humanitaires contemporaines. Mais plus que les diplomates, ce sont les faits qui parlent : des lignes de front mouvantes, des drones dans le ciel, des barils explosifs largués sur des mosquées.

Né en avril 2023 d’une lutte de pouvoir entre l’armée régulière, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhan, et les Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdan Dagalo, ce conflit interne a entraîné le pays dans une spirale de violences et d’effondrement, à l’image de la famine, qui se propage à travers le pays depuis l’an dernier.

Des civils pris en étau

Martha Pobee, Sous-Secrétaire générale pour l’Afrique, a dressé devant le Conseil un constat glaçant. « Les lignes de front évoluent sans cesse, [et] les frappes aériennes, souvent indiscriminées, menées aussi bien par les forces armées soudanaises que par les Forces de soutien rapide, se multiplient », a-t-elle averti. 

Les combats se sont particulièrement intensifiés dans les régions du Kordofan, devenues l’« épicentre des affrontements », où des échanges de tirs d’artillerie se déroulent sur plusieurs fronts. El-Obeid, capitale du Kordofan du Nord et carrefour stratégique, est au cœur des tensions et pourrait, à tout moment, basculer dans les combats. « Trop de vies ont été perdues. Trop de traumatismes ont été infligés. Le risque d’un embrasement régional est trop élevé pour que ce conflit perdure », a lancé Mme Pobee.

Les sanctions peinent à infléchir le cours de la guerre

Dans ce paysage d’effondrement, Joonkook Hwang, ambassadeur de la République de Corée et président du comité créé par la résolution 1591 du Conseil, a rappelé les objectifs du dispositif onusien mis en place en 2005 : instaurer un embargo sur les armes, imposer des sanctions ciblées contre les fauteurs de guerre, et contribuer au rétablissement de la paix au Darfour. 

Ce régime, toujours en vigueur, vise à empêcher toute escalade militaire de la part des autorités comme des groupes armés. « Le Comité 1591 demeure résolu à coopérer avec l’ensemble des parties concernées afin d’atteindre [cet] objectif », a-t-il affirmé, à l’issue d’un bref bilan d’étape.

Désastre humanitaire

Mais c’est Shayna Lewis, de l’organisation américaine PAEMA pour la prévention et l’élimination des atrocités de masse, qui a bouleversé l’assemblée. Tout juste rentrée du pays, elle a raconté ce que peu de diplomates peuvent dire : le quotidien d’une guerre totale. « Une balle perdue a transpercé les murs de son domicile et lui a brisé la jambe. Elle me parlait, les os maintenus par des broches métalliques », dit-elle d’une fillette rencontrée à l’hôpital Al Nao, dans la région de Khartoum. 

Mme Lewis a évoqué les enfants mutilés par des restes d’explosifs, les « 16 viols d’enfants de moins de cinq ans, dont quatre nourrissons d’un an » recensés par l’UNICEF, les soignants épuisés, les hôpitaux transformés en cibles.

À l’hôpital Ahmed Gasim, également à proximité de la capitale, les Forces de soutien rapide ont « détruit le seul appareil IRM cardiaque du Soudan, arraché les câbles électriques, saboté les machines qu’elles ne pouvaient emporter, notamment les respirateurs pédiatriques ». Ailleurs, l’armée soudanaise larguent des barils incendiaires, frappent les marchés et les mosquées. « Toutes ces violations contre les civils doivent cesser immédiatement », martèle-t-elle.

Plus de quinze millions d’enfants ont besoin d’aide humanitaire. Un tiers souffre de malnutrition aiguë.

Un peuple debout

Pourtant, malgré le fracas des armes, une autre dynamique persiste : celle d’un peuple debout. Shayna Lewis voit dans la société soudanaise un sursaut, une résilience. « Leur rêve de paix, de justice et de liberté n’est pas un mythe. Il vit dans les rues du Soudan. Dans les hôpitaux publics, où des médecins continuent de soigner bénévolement leurs communautés malgré deux ans sans salaire ». Il vit dans les cuisines collectives, les réseaux d’entraide, et dans cette petite fille blessée, « qui rêve d’un foyer sûr, d’un retour à l’école, et d’un pays en paix ».

« Le Soudan porte une espérance – encore faut-il ouvrir les yeux et le cœur pour l’entendre ».

Distribué par APO Group pour UN News.