Le nouveau Représentant de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au Congo présente ses lettres de créance au Ministre des Affaires Étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’Étranger


Dr Vincent Dossou SODJINOU, nouveau Représentant Résident de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en République du Congo, a présenté ce vendredi 27 juin 2025 ses lettres de créance à Son Excellence Monsieur Jean-Claude GAKOSSO, Ministre des Affaires Étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’Étranger.

Au cours de cette cérémonie officielle d’accréditation, le Ministre GAKOSSO a souhaité la bienvenue au Dr SODJINOU et l’a félicité pour sa nomination à ce poste stratégique. Il a réaffirmé la disponibilité du Gouvernement de la République du Congo, sous la très haute autorité de Son Excellence, Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, à collaborer pleinement avec l’OMS pour le renforcement du système de santé national. Il a salué le rôle essentiel de l’OMS en tant que partenaire technique stratégique et a souligné l’importance d’un partenariat fondé sur le respect de la souveraineté nationale, des choix politiques et stratégiques du pays en matière de l’amélioration de l’état de santé et de bien-être des populations congolaises. Il a rappelé sa récente visite à Genève avec le Ministre de la Santé et de la Population pour discuter avec Directeur général de l’OMS des questions relatives à l’accord de siège du Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique.

Pour sa part, Dr Vincent SODJINOU a transmis au Ministre les salutations du Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur Général de l’OMS, et du Directeur régional de l’OMS pour l’Afrique. Il a exprimé la reconnaissance de l’Organisation pour la qualité de la collaboration avec le gouvernement ainsi que sa joie et sa fierté de servir le Congo en tant que Représentant Résident de l’OMS. Il a réitéré la pleine disponibilité de l’Organisation à fournir une assistance technique renforcée, adaptée aux priorités stratégiques nationales, pour faire progresser les efforts vers la couverture sanitaire universelle.

Les échanges entre le Ministre des Affaires Étrangères, de la Francophonie et des Congolais à l’Étranger et le Représentant de l’OMS au Congo ont permis de passer en revue les domaines prioritaires de coopération, notamment le passage à l’échelle des soins de santé primaires, le renforcement de la gouvernance du système de santé, la santé dans toutes les politiques, le soutien à la mise en œuvre de la politique nationale de la santé et du plan national de développement sanitaire.

Des sujets d’intérêt commun ont également été abordés, comme la gestion efficace de la crise financière actuelle que traverse l’OMS, l’importance de la mobilisation des ressources locales, la régularité des réunions de la commission mixte ainsi que le suivi des engagements régionaux et mondiaux du Congo dans le domaine de la santé.

Il convient de rappeler que Dr Vincent Dossou SODJINOU assurait les fonctions de Représentant par intérim de l’OMS au Congo depuis le 12 septembre 2024. Docteur en médecine et Docteur en santé publique, de nationalité béninoise, Dr SODJINOU cumule plus de 24 ans d’expérience dans la santé publique, notamment dans les domaines des soins de santé primaires, le renforcement des systèmes de santé, la gestion des urgences sanitaires et des services de santé, la planification stratégique et l’appui technique aux pays. Avant sa nomination, il exerçait au sein du Hub Régional des Urgences au Sénégal, avec une expertise reconnue dans l’appui aux systèmes de santé et à la réponse aux crises sanitaires.

Distribué par APO Group pour World Health Organization (WHO) – Republic of the Congo.

République Centrafricaine : Une armurerie aux normes internationales pour le 3e bataillon d’infanterie des Forces armées centrafricaines (FACA)

Le 26 juin 2025, l’Etat-major des Forces armées centrafricaines (FACA) a officiellement réceptionné le bâtiment de l’armurerie du troisième bataillon d’infanterie territoriale (BIT3), réhabilité et équipé par la MINUSCA à travers son programme de lutte antimines mis en œuvre par UNMAS.

La remise officielle a eu lieu en présence du Général de Division Arcadis Betibangui, sous-chef d’Etat-major en charge de la planification, représentant le chef d’état-major des FACA, ainsi que de Sophie Van Royen, cheffe du programme UNMAS en RCA, qui y représentait le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général de l’ONU.

Les travaux ont porté sur la rénovation complète du bâtiment, sa sécurisation conformément aux normes internationales en matière de stockage d’armes, ainsi que l’équipement de l’armurerie avec l’ensemble du matériel nécessaire pour une gestion sûre, sécurisée et efficace.

Grâce à cette nouvelle infrastructure, plus de 300 armes pourront désormais être stockées en toute sécurité au sein du BIT3, renforçant considérablement la gestion des armes et des munitions. « UNMAS a également formé quatre militaires de l’unité aux bonnes pratiques et procédures essentielles à une gestion professionnelle d’une armurerie. Nous continuerons à appuyer le BIT3 ainsi que les autres unités des FACA à travers des visites régulières d’assurance qualité, toujours en coordination avec la COMNAT », a précisé Sophie Van Royen.

A en croire le Général de Division Arcadis Betibangui, le nouvel ouvrage est une contribution significative. Et pour cause : « Nous avions un réel problème d’espace pour le stockage des armes. Parfois, elles étaient posées à même le sol dans certains bâtiments. Grâce à cette infrastructure, les armes seront désormais bien rangées et mieux contrôlées. Vous avez vu la documentation mise à notre disposition. La traçabilité, en un mot, va atteindre un niveau maximum ».

L’ensemble des travaux et des acquisitions ont été réalisés localement, en collaboration avec des entreprises et fabricants centrafricains contractés sur le marché national. La cérémonie s’est conclue par une démonstration d’usage du local, suivie de la remise officielle des clés et de la documentation par la cheffe de l’UNMAS.

Distribué par APO Group pour United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in the Central African Republic (MINUSCA).

Media files

Réhabilitation de l’Unité de Soins Mère Kangourou (USMK) de Bondoukou : une réponse concrète pour réduire la mortalité néonatale dans le Gontoungo


Les premières heures de vie d’un nouveau-né, en particulier pour les prématurés ou les bébés de faible poids, demeurent cruciales. La réhabilitation et l’équipement de l’Unité de Soins Mère Kangourou (USMK) de l’Établissement public hospitalier régional (EPHR) de Bondoukou constituent une solution tangible pour diminuer la mortalité néonatale dans la région du Gontougo, située au nord-est de la Côte d’Ivoire.

Mis en service le 12 juin 2025, le projet à Bondoukou se matérialise par la réhabilitation de l’espace dédié aux mères pour un meilleur confort et maintien, la fourniture de matériels anthropométriques et culinaires, de mobiliers médicaux, ainsi que d’équipements de néonatalogie adaptés, sans oublier la mise à disposition d’équipements audiovisuels pour l’éducation nutritionnelle des mères.

« La méthode Mère Kangourou constitue une alternative aux incubateurs. Elle offre des soins prometteurs, sauve la vie des nouveau-nés en les maintenant au chaud et près de leur mère », témoigne Salimata Timité, originaire de Bondoukou.

La réhabilitation et l’équipement de l’Unité de Soins Mère Kangourou de Bondoukou intègre la vision du gouvernement de renforcer la qualité des services de soins et de nutrition maternelle, tout en garantissant de meilleures conditions d’accueil pour les mères et leurs nouveau-nés. Elle s’inscrit, in fine, dans une dynamique nationale de lutte contre la malnutrition et la mortalité néonatale.

Les Soins Mère Kangourou, méthode innovante et à fort impact, ont prouvé leur efficacité, affichant un taux de survie élevé chez les nouveau-nés pris en charge dans les unités SMK. « Nous sommes fiers de l’ouverture de l’Unité de Soins Mère Kangourou de notre ville. Elle permettra aux prématurés de profiter de soins prometteurs et peu coûteux, avec un impact significatif sur leur développement », se réjoui Amah Hortense.  

Distribué par APO Group pour Portail Officiel du Gouvernement de Côte d’Ivoire.

Digitalisation des actes de justice : l’effectivité du projet s’étend dans 11 nouvelles juridictions du pays


Le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Jean Sansan Kambilé, a déclaré que la numérisation des actes judiciaires est désormais opérationnelle dans 11 nouvelles juridictions du pays, renforçant ainsi les deux juridictions de Yopougon et Dabou qui ont été les phases pilotes de ce projet. Il s’exprimait lors de la cérémonie d’extension de la plateforme e-justice, le 26 juin 2025 à Abidjan.

« Des expérimentations préalables ont été réalisées, non seulement sur la délivrance du certificat de nationalité, mais également sur celle du casier judiciaire, dans les juridictions pilotes de Yopougon et de Dabou. Cette phase pilote a permis d’ajuster les procédures et de valider les outils. Aujourd’hui, nous allons plus loin. Onze nouvelles juridictions rejoignent cette dynamique. Et demain, c’est l’ensemble du territoire judiciaire qui bénéficiera de cette avancée », a-t-il souligné.

Selon le Garde des Sceaux, l’extension de la plateforme e-justice est bien plus qu’un projet informatique. C’est le symbole d’un changement de culture, la traduction concrète de la volonté d’offrir au citoyen une justice plus accessible, plus rapide, plus moderne.

Jean Sansan Kambilé a relevé l’ambition claire du gouvernement de faire de la digitalisation un levier durable de performance pour toutes les juridictions. « A brève échéance, toutes les procédures judiciaires seront digitalisées », a-t-il assuré, indiquant que la digitalisation des actes de justice est nécessaire pour soulager les usagers du poids de démarches longues et incertaines. Elle permet également aux magistrats et aux greffiers de s’inscrire durablement dans l’utilisation des nouvelles technologies, pour rendre un service plus fiable.  

Distribué par APO Group pour Portail Officiel du Gouvernement de Côte d’Ivoire.

ORUN Studios dévoile son univers narratif immersif à Abidjan, en marge du Salon International du Contenu Audiovisuel (SICA) 2025

À l’occasion du Salon International du Contenu Audiovisuel (SICA), ORUN Studios (www.ORUN.Africa) a procédé à son lancement officiel au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan. Imaginé comme un studio panafricain de narration visuelle, d’animation et de création immersive, ORUN Studios entend redonner à l’Afrique le pouvoir de raconter ses mondes, avec ses formes, ses rythmes et ses symboles. 

Ce lancement constitue bien plus qu’une inauguration : c’est un manifeste. Celui d’un continent qui choisit de produire ses récits depuis l’intérieur, dans un langage contemporain, sans renier ses héritages. ORUN ouvre ainsi un nouvel espace narratif enraciné, audacieux et intergénérationnel. 

Le public est invité à découvrir pour la première fois l’univers d’ORUN, pensé comme un empire créatif articulé autour de sept royaumes symboliques, chacun incarnant une priorité essentielle pour l’Afrique : la santé, l’éducation, la culture, l’écologie, l’artisanat, l’économie circulaire et les infrastructures durables. 

À travers ces mondes, ORUN Studios pose les bases d’une mythologie contemporaine africaine, destinée à reconnecter les jeunes générations à leur mémoire vivante, dans un langage qu’elles comprennent – animation 3D, bande dessinée, design immersif – pour mieux construire l’avenir. 

Un lancement immersif, sensoriel et résolument panafricain 

Le point d’orgue de l’événement sera une installation immersive au sein d’un dôme géodésique de 6 mètres, pensé comme un portail audiovisuel vers les mondes d’ORUN.  

Mapping vidéo, spatialisation sonore, danse et narration visuelle s’y conjuguent pour offrir une expérience artistique à 360°. 

Le programme comprend également : 

  • des talks thématiques sur l’imaginaire africain contemporain, 
  • un challenge créatif panafricain autour de l’univers de ORUN, 
  • des rencontres B2B entre studios, créateurs, investisseurs et institutions, 
  • des interventions d’artistes, penseurs, influenceurs issus du continent et de la diaspora, 
  • ainsi que des immersions exclusives pour les médias. 

À l’occasion de son lancement au SICA, ORUN a eu le plaisir de collaborer avec Loza Maleombho — créatrice visionnaire engagée pour le développement du continent — pour imaginer la direction artistique de son stand. 

Une vision portée par l’autonomie et la transmission 

« ORUN Studios est une maison de récits pour une Afrique qui n’attend plus d’être racontée, mais qui prend la parole avec confiance. Notre ambition est de bâtir un pont entre les racines africaines et les technologies du futur. ORUN Studios ambitionne de soigner l’oubli par l’image : il parle à la jeunesse dans sa langue, pour qu’elle se souvienne, s’enracine, et s’élève », déclare Habyba Thiero, Fondatrice ORUN. 

Une initiative pilotée par Africa Currency Network (ACN) 

Orun est une initiative d’Africa Currency Network (ACN), un groupe stratégique d’experts panafricains engagé dans la transformation structurelle du continent, membre du Kigali International Financial Centre (KIFC). 

Fondé sur la conviction que l’Afrique doit bâtir ses propres systèmes, récits et talents, ACN conçoit des solutions durables dans les domaines de la finance, de la culture, de l’inclusion numérique et de l’éducation créative. 

Son approche repose sur trois piliers fondamentaux : l’inclusion financière, l’impact intergénérationnel et l’« internationalisation » de l’Afrique. 

À travers ces piliers interconnectés, Africa Currency Network imagine un continent financièrement autonome, culturellement vibrant et influent à l’échelle mondiale. En alliant stratégies économiques et affirmation culturelle, ACN crée un écosystème où les talents africains s’épanouissent et prennent le leadership, en reconnaissant  que la transformation nécessite des cadres sociaux, culturels et économiques solides, centrés sur l’agency africaine. 

Lieu : Sofitel Hôtel Ivoire – Abidjan, Côte d’Ivoire 
Dates : 26 – 28 juin 2025

Distribué par APO Group pour ORUN Studios.

Contact presse & confirmation de présence : 
contact@orun.africa
+225 05 00 54 68 68 

Suivez les médias sociaux (@ OrunAfrica):
Instagram
TikTok 
YouTube
LinkedIn 
Site officiel : www.ORUN.Africa 

Media files

Djibouti : Notre pays n’aura de cesse de souscrire à l’éthique d’une souveraineté pleine et entière, indique le Président Guelleh


Le Président de la République, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, a fait cette déclaration dans son discours à la nation, à l’occasion de l’anniversaire de notre Fête d’Indépendance placée cette année aussi, comme l’accoutumée, sous le signe de l’unité et de la cohésion nationale.

Le défilé militaire, gigantesque parade alliant l’ensemble des forces armées et de sécurité de notre pays, n’a pas dérogé au principe d’ouvrir, sous l’autorité et l’impulsion directe du Président de la République, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, la voie aux festivités les plus régaliennes, marquées du sceau de l’Etat, la Puissance publique, des rites et symboliques liés à la célébration de notre Souveraineté.

Intervenu tôt ce vendredi matin sur son site attitré, derrière le Camp Cheik Osman, l’édition 2025 du défilé militaire djiboutien a pris les contours d’un spectacle fourni, riche en couleurs où, des unités distinctes de nos forces de dissuasion et de protection se sont amplement relayé sur le terrain pour donner la pleine mesure de leurs aptitudes et capacités à faire valoir l’intégrité des biens et des personnes sur toute l’étendue du territoire national.

A travers la mise en scène également d’un arsenal guerre hautement performant dont des avions, ce défilé a surtout montré combien notre pays a tôt pris les dispositions nécessaires pour relever le défi d’une capacité dissuasive de plus en plus fondée sur une maitrise de technologies nouvelles et du maniement d’équipements de pointe.

A l’issue de ce défilé militaire, le Chef de l’Etat s’est, conformément à la tradition républicaine établie chez nous, rendu à l’esplanade du Palais du Peuple pour déposer une gerbe de fleurs sur la tombe du soldat inconnu.

Mais c’est sans doute le discours à la nation du Président de la République qui aura culminé, comme d’habitude, avec le point d’orgue des prestations officielles liés à la célébration de notre Fête nationale.

Dans cette intervention qu’il mit amplement à profit pour faire le point sur la situation de notre pays, le Président Guelleh a fait état de l’impératif de plus en plus assigné à Djibouti, au même titre que la plupart des nations du monde, à davantage faire dériver les moyens indispensables à son autonomie et essor économique au prolongement de ses dispositions intrinsèques.

« Partout, les pays et les peuples sont confrontés à des défis majeurs. Crise climatique, crise migratoire mais aussi insécurité, incertitude sur la croissance. », a déploré le Chef de l’Etat.

 « Cette situation de turbulence est à même de perturber les trajectoires de développement des pays dont les intérêts sont en connexion les uns par rapport aux autres », a, dans son élan, fait observer le Président de la République pour qui, la solution à ces défis d’un genre nouveau réside dans la capacité de notre pays à cadrer avec les vertus d’une résilience exceptionnelle.

« Nous devons faire face à ce contexte d’incertitude et de volatilité et protéger notre modèle social et économique », a suggéré le Chef de l’Etat pour qui « les difficultés du moment et les obstacles sur le chemin ne doivent pas ébranler la résilience de notre peuple ».

Le Chef de l’Etat a ensuite adjoint « l’innovation et la diversification de notre économie » à la gamme stratégique de recettes et de politiques à entériner dans notre pays dans l’optique de lui faire éviter les affres et conséquences de chocs à répétition caractérisant de plus en plus le marché international.

C’est à ce prix à ses yeux, et à juste titre d’ailleurs que notre pays cadrera avec les vertus d’une « souveraineté socialement inclusive et économiquement compétitive ».

Outre ce 1er volet sur les thématiques de fond à l’ordre du jour dans notre pays, le Président de la République a salué la mémoire de nos « héros et martyrs qui ont sacrifié leurs vies pour nous libérer du joug colonial. »

« Notre Nation doit une dette de reconnaissance éternelle à ces hommes et à ces femmes tombées sur le champ d’honneur pour qu’advienne notre liberté et notre libération », a, à leur sujet, indiqué le Chef de l’Etat.

Il a, dans le droit fil, rendu un hommage tout aussi appuyé « à tous ceux et celles qui préservent et consolident cette unité, » et cité au 1er rang de cette catégorie de concitoyens devant susciter notre estime « nos forces de l’ordre et de sécurité…mais également tous les Djiboutiennes et les Djiboutiens qui, dans leurs actes et leurs manières d’être de tous les jours, continuent à construire et à perpétuer l’unité nationale. »

Le Président Guelleh a par ailleurs dédié un autre passage important de ce discours au soutien de notre nation à plusieurs pays frères en proie à d’insoutenables tragédies.

Le Soudan fait entre autres partie de ces nations sœurs pour lesquels le Président de la République eut justement une pensée fraternelle.

« Notre pays ne peut pas rester indifférent au conflit fratricide qui ravage le Soudan », a-t-il dit en substance, rappelant l’engagement sans cesse renouvelé de « la diplomatie djiboutienne dans le processus de réconciliation nationale » consenti à ce pays frère.

Le Président Guelleh adjoint naturellement aussi la Palestine à la liste des nations sœurs au sujet desquels la République de Djibouti s’assigne à un devoir constant de solidarité.

« Nous dénonçons avec forces les visées génocidaires à gaza », a, à ce propos, indiqué le Chef de l’Etat, exigeant un règlement définitif de la crise palestinienne qui, repose sur le principe « d’une solution à deux Etats » telle que définie par « la Résolution 181 des Nations unies dès 1947. »

Placée dans le faste et la grandeur, le 48ème anniversaire de notre Fête d’Indépendance nationale célébré également dans l’ensemble des régions de l’intérieur a donné lieu à un déchainement populaire de joie et de fierté où, les différentes composantes sociales, géographiques et culturelles de notre pays ont, à l’unisson, amplement relayé leur allégeance continue à la même communauté d’intérêts et leur volonté immuable de vivre ensemble.

Outre une foule immense venue de tous les quartiers de la capitale et des régions de l’intérieur, l’ensemble des membres du Gouvernement et du Parlement dont, le Premier Ministre M Abdoulkader Kamil Mohamed et le Président de l’Assemblée M Dileita Mohamed Dileita, ont pris part aux principales festivités officielles liées à la commémoration de notre Fête d’Indépendance nationale.

A noter par ailleurs la participation, très remarquée, à ces évènements de la Première Dame et Présidente de l’Union Nationale des Femmes Djiboutiennes, Mme Kadra Mahamoud Haid, figure emblématique du paysage public djiboutien, icône à l’avant-garde des transformations positives du statut de la femme chez nous et, personnalité connue pour son engagement constant en faveur de l’unité et de la fraternité et cohésion nationale de notre pays et de notre peuple.

Distribué par APO Group pour Présidence de la République de Djibouti.

Inscrire les radios communautaires dans la lutte contre la désinformation


43 journalistes-producteurs de radios communautaires, venus des provinces et de Bangui, ont participé les 24 et 25 juin 2025 à Bangui, à un atelier consacré à la maîtrise des outils de production de magazines citoyens, de lutte contre la désinformation et de promotion du dialogue communautaire. Organisé en partenariat avec le Réseau des Médias Communautaires de Centrafrique (RMCC), l’atelier est un volet du projet « Appui aux radios communautaires » de la MINUSCA dont l’objectif est de mieux impliquer ces radios dans les efforts de stabilisation de la RCA.

Deux jours durant, les participants se sont familiarisés avec les techniques journalistiques pour mieux traiter les informations relatives au processus politique et de paix, ainsi qu’à la promotion d’élections libres, transparentes et inclusives, avec un accent particulier sur la désinformation, la mésinformation et la mal information, mais aussi sur la promotion du dialogue communautaire. Des connaissances qu’ils ont ensuite mises en pratique dans les studios de Guira FM.

Le but est de permettre aux participants, une fois dans leurs rédactions respectives, de « pouvoir continuer à appuyer les communautés pour que l’information vraie, l’information vérifiée puisse être apportée aux communautés afin que ces dernières puissent prendre les bonnes décisions », a justifié Bessan Vickou, Chef de la Radio Guira FM.

À l’intention des journalistes-producteurs, le  Directeur des affaires politiques de la MINUSCA, Bertrand Njanja Fassu, souligne : « Les radios peuvent jouer un rôle crucial, particulièrement en cette année électorale, parce que l’objectif de tout le monde, c’est d’avoir une élection inclusive, apaisée et crédible. Et vous pouvez porter ce message !».

Les journalistes des radios communautaires ont aussi appris davantage sur l‘exécution du mandat de la Mission en faveur de la paix et la stabilité en RCA, notamment  sur les volets de la protection des civils, de l’appui aux processus politique et électoral, ainsi qu’à l’extension de l’autorité de l’État à travers le pays.

A en croire les participants, comme la rédactrice en chef à Radio Zoukpana de Berberati, Ornella Gbasso, ces nouvelles connaissances sont surtout synonymes de nouvelles résolutions. « A Radio Zoukpana, nous avons l’émission, « Angué na kétté kétté tènè » « Attention aux rumeurs », mais qui ne se réalisait pas dans les règles de l’art. Avec cette formation, on va redoubler d’efforts afin de permettre à la population d’écouter les vraies informations, en lieu et place des rumeurs ou fausses informations », a dit Mme Gbasso, selon qui des informations vérifiées sont un gage de paix.

Dans le cadre du projet « Appui aux radios communautaires », la MINUSCA apporte un soutien multiforme à 20 radios communautaires repartis à travers le pays.

Distribué par APO Group pour United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in the Central African Republic (MINUSCA).

Le Président Ndayishimiye a participé dans la prière du dernier jeudi de juin à Shombo


Le Chef de l’État Burundais et Président du Conseil des Sages du CNDD-FDD, Son Excellence Evariste Ndayishimiye s’est joint aux membres du parti CNDD-FDD de Gitega pour une prière d’action de grâce de ce dernier jeudi de juin, dans les enceintes du Centre de Formation Polytechnique et de Reconversion Professionnelle de Rusi (CEFORE-RUSI).

“Nous devons laisser notre passé lourd s’endormir dans le passé et ainsi regarder, tous ensemble, dans la même direction d’un futur meilleur”, a martelé le Numéro Un Burundais appelant les élus à servir de vrais leaders et non des politiciens.

Cette prière a également offert l’opportunité au Chef de l’Etat, d’exhorter les bagumyabangas à rester fidèles à la promesse de Dieu, à chercher la justice de Dieu et à être serviables envers le peuple, rappelant que les Burundais ont amorcé une marche paisible vers la vision dans l’unité.

La prière oecuménique du jour a vu la participation d’une foule nombreuse venue particulièrement de la commune Shombo, la première à avoir voté en faveur du CNDD-FDD dans la province de Gitega.

Dans sa prédication, le Curé de la paroisse Sainte Marie Madeleine de Shombo Abbé Jérémie Ndagijimana a saisi l’occasion d’appeler les Bagumyabanga pour la crainte et le respect de Dieu en évitant toute sorte d’iniquités. Il n’a pas également manqué de saluer le leadership du Président Ndayishimiye, avant d’appeler tous les Burundais à son soutien en faveur du développement durable.

Distribué par APO Group pour Présidence de la République du Burundi.

10ème édition de la Journée africaine de la Fonction publique à Addis-Abeba : Le Bénin renforce ses capacités dans la gestion de la fonction publique territoriale


Le Bénin a pris une part active à la 10ème édition de la Journée Africaine de la Fonction Publique (JAFP), tenue du 21 au 23 juin 2025 à Addis-Abeba, en Éthiopie. Ce rendez-vous continental a offert à notre pays l’opportunité de s’enrichir des expériences d’autres Nations africaines et de consolider ses acquis en matière de gestion de la fonction publique d’État et territoriale. 

Conduite par Monsieur Raphaël AKOTEGNON, Ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance locale, la délégation béninoise était composée des Secrétaires Généraux des Ministères en charge de la Fonction publique et de la Décentralisation, ainsi que de Son Excellence Hervé D. DJOKPE, Ambassadeur du Bénin près l’Éthiopie. 

Organisé sous la houlette technique du Département des affaires politiques, de la paix et de la sécurité de l’Union Africaine, cet évènement a rassemblé, aux côtés du Bénin, des délégations des États membres de l’Union Africaine, des Institutions publiques, Universitaires, du secteur privé, des médias et de la société civile. 

Chaque année, la Journée Africaine de la Fonction Publique est l’occasion de saluer la contribution essentielle des agents publics dans le développement des Nations. L’édition 2025, axée sur le thème : « Renforcer l’adaptabilité et la résilience des institutions publiques pour parvenir à une gouvernance équitable et combler rapidement les lacunes historiques dans la prestation de services », a permis d’approfondir la réflexion autour des défis et des perspectives de la réforme administrative en Afrique. 

Trois objectifs clés ont guidé les travaux : 

– Promouvoir la justice et les réparations comme levier de résilience pour l’Afrique ; 

– Valoriser l’inclusion, la responsabilité et la justice sociale comme piliers du développement durable ; 

– Inciter les institutions publiques à adopter des politiques centrées sur le citoyen, basées sur la transparence et une gouvernance réactive. 

En complément au thème principal, cinq sous-thèmes ont été abordés en ateliers : 

– Inclusion et équité dans la prestation des services pour corriger les inégalités historiques ; 

– Réformes juridiques et structurelles pour une gouvernance équitable ; 

– Numérisation au service de la transparence, de la responsabilité et de l’accès à l’information ; 

– Collaboration multipartite et rôle de la société civile pour une gouvernance inclusive ; 

– Études de cas illustrant la résilience institutionnelle face aux déficits de service public. 

Des visites de terrain ont enrichi les échanges, avec notamment : le musée commémoratif Adwa d’Addis-Abeba, les stands d’exposition thématique, le musée des sciences, le centre de services à guichet unique MESOB (« Service éthiopien pour les Prestations organisées »). 

Ces moments d’observation ont permis aux délégations de s’imprégner de dispositifs innovants en matière de délivrance de services publics. Une perspective majeure pour le Bénin. 

À l’issue de cette rencontre, les Institutions participantes bénéficieront d’un renforcement de leurs capacités en matière de lutte contre les inégalités systémiques, de transparence administrative et de gouvernance éthique. L’accent est également mis sur la digitalisation du service public, gage d’un service de qualité au profit des populations. 

Une reconnaissance continentale : Cotonou bientôt hôte d’un atelier technique 

Au regard des efforts remarquables du Bénin en matière de réforme administrative, l’Union Africaine envisage l’organisation prochaine, à Cotonou, d’un atelier de formation sur l’utilisation de l’outil d’évaluation des États parties à la Charte africaine des valeurs et principes de la fonction publique et de l’administration. Cette proposition, formulée en marge des travaux de la JAFP, est née d’une séance du Comité technique spécialisé (CTS) n°8 de l’Union africaine, à laquelle a participé la délégation béninoise conduite par l’Ambassadeur Hervé D. DJOKPE. 

Le choix porté sur le Bénin s’explique par son statut de pionnier : il figure parmi les premiers pays à avoir ratifié la Charte, le 28 mars 2019, avec le dépôt officiel de l’instrument de ratification le 14 mai 2019 auprès du Bureau du Conseil juridique de la Commission de l’Union africaine. L’objectif de ce futur atelier est de doter les participants d’une compréhension approfondie de la Charte, de ses lignes directrices en matière de reporting, et de l’outil d’évaluation comme levier pour un suivi rigoureux et pertinent de sa mise en œuvre.

Distribué par APO Group pour Gouvernement de la République du Bénin.

Déclaration de Mohamed Ag Ayoya, Coordonnateur Humanitaire, suite à l’incident survenu au lycée Barthélémy Boganda à Bangui


« Plusieurs personnes ont perdu la vie et d’autres ont été blessées suite à l’incident tragique survenu le 25 juin dans l’enceinte du lycée Barthélémy Boganda à Bangui.

Je partage la peine des familles affectées, et au nom de la communauté humanitaire, je présente mes condoléances les plus attristées à celles qui ont perdu les leurs et souhaite prompt rétablissement aux blessés. Nos pensées vont particulièrement aux enfants et à leurs familles.

Je salue l’intervention rapide des autorités centrafricaines et le soutien qui leur a été apporté par la communauté humanitaire et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA), qui ont permis de limiter les pertes en vies humaines.

Les acteurs humanitaires restent mobilisés autour du gouvernement pour fournir plus de médicaments et des vivres, et pour évaluer rapidement d’autres besoins, notamment en termes d’appui psychologique pour les familles affectées et autres types d’assistance nécessaire. »

Distribué par APO Group pour United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (UNOCHA).