La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) condamne l’attaque meurtrière contre des Casques bleus dans la Vakaga


La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour la République centrafricaine et Cheffe de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), Valentine Rugwabiza, condamne avec la plus grande fermeté l’attaque menée hier par des éléments armés non identifiés contre une patrouille de la Force de la MINUSCA, à Am-Sissia 1, à 34 km au nord-est de Birao, dans la préfecture de la Vakaga.

Deux Casques bleus du contingent zambien ont été grièvement blessés au cours de l’attaque. L’un d’entre eux a succombé à ses blessures.

La Représentante spéciale du Secrétaire général présente ses plus sincères condoléances au Gouvernement et au peuple de la Zambie et exprime toute sa sympathie à la famille de la victime. Elle souhaite un prompt rétablissement au soldat blessé.

La Cheffe de la MINUSCA se déclare profondément préoccupée par la multiplication des attaques contre les soldats de la paix en République centrafricaine, rappelant que cette attaque constitue la troisième attaque meurtrière contre des patrouilles de la Mission depuis le début de l’année 2025. La Représentante spéciale du Secrétaire général rappelle que les attaques contre les Casques bleus des Nations Unies peuvent constituer des crimes de guerre au regard du droit international. Elle appelle les autorités centrafricaines à ne ménager aucun effort pour identifier les auteurs de ces actes afin qu’ils soient rapidement traduits devant la justice.

La Représentante spéciale du Secrétaire général et Cheffe de la MINUSCA réaffirme que ces attaques lâches contre les Casques bleus de la Mission n’entameront en rien la détermination de la MINUSCA à mettre en œuvre son mandat au service de la paix et de la stabilité en République centrafricaine.

Distribué par APO Group pour United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in the Central African Republic (MINUSCA).

Le Président Ndayishimiye célèbre Dieu et appelle les leaders à une conduite guidée par l’Esprit de Dieu


Dans la fraîcheur de la matinée de ce 20 juin 2025, au deuxième jour de la croisade d’action de grâce organisée par la Famille Présidentielle, le Chef de l’Etat Burundais, Son Excellence Evariste Ndayishimiye a rehaussé de sa présence la séance d’enseignements dédiée aux leaders, tenue au stade Ingoma dans la Province de Gitega.

Cette séance a débuté par un enseignement du Bishop Déogratias Nshimiyimana, Archevêque de l’église Méthodiste Libre, sur le thème central tiré dans Nombres 11:24-30. Elle a offert un moment de méditation profonde sur les attributs bibliques d’un bon leaders.

Dans son message, le Bishop a mis en lumière 7 attributs d’un leader intègre dont l’esprit de servitude, l’aptitude à être un bon modèle, la crainte de Dieu, le souci pour le bien être de ses sujets, l’équité et la promotion de l’esprit d’équipe comme préalable du développement.

Prenant la parole, le Président de la République Son Excellence Evariste Ndayishimiye a rappelé que Dieu a un dessein merveilleux pour le Burundi et que chaque leader est appelé par son nom pour jouer un rôle clé dans l’accomplissement de ce plan merveilleux et guider le peuple vers sa destinée.

S’appuyant sur les Saintes Écritures et son expérience des 5 dernières années à la tête du pays, le Chef de l’État Son Excellence Evariste Ndayishimiye a partagé un témoignage fort, revenant sur les maux causés par la gabégie des leaders. Il a prévenu qu’ il ne va pas lâcher prise sa lutte contre l’injustice, la malversation et l’égoïsme.

Une ambiance de louange et d’adoration a régné dans l’après-midi de ce vendredi au stade Ingoma, où la Famille Présidentielle, entourée des cadres de l’Etat et de la population environante de la Province de Gitega, a poursuivi sa croisade d’action de grâce pour les cinq ans de règne dans la paix et la prospérité.

S’inspirant du thème central de la croisade, l’Abbé Yamuremye Désiré a rappelé que le chrétien baptisé a en lui l’ aptitude d’un roi, du prêtre et du conseiller. Il a exhorté l’assemblée à se laisser pleinement guider par l’Esprit Saint pour accomplir la volonté divine.

Sous une alternance des chants mélodieux le Chef de l’Etat Burundais a poursuivi son témoignage des cinq ans de victoire sur les plans de l’ennemi, revenant sur des situations difficiles où Dieu a manifesté sa main salvatrice et plongeant la foule dans un élan de glorification.

Fier de son peuple, le Père de la Nation s’est réjoui de la maturité politique manifestée lors des récentes élections, de l’abondance de la récolte agricole, de la cohésion sociale au sein des coopératives et des confessions religieuses, de la vision du Burundi.

Le Numéro Un Burundais a saisi l’occasion pour féliciter le peuple Burundais pour le succès du plan de mise en commun des terres malgré l’attachement culturel à la propriété foncière et pour leur aptitude à ne plus se laisser influencer par des propos fallacieux démontrant ainsi à suffisance leur maturité.

Les pages sombres du passé étant définitivement tournées, le Chef de l’Etat Son Excellence Evariste Ndayishimiye a glorifié Dieu et a appelé le peuple Burundais à un sursaut collectif: Consolider les acquis, fuir la paresse et rattraper le temps perdu en œuvrant sans relâche au progrès de la Patrie.

Distribué par APO Group pour Présidence de la République du Burundi.

Togo : la Banque africaine de développement renforce son partenariat avec la société civile

La Banque africaine de développement (www.AfDB.org) a organisé, le 3 juin 2025 à Lomé, sa toute première journée portes ouvertes pour les organisations de la société civile au Togo. L’événement a réuni des représentants du gouvernement, une trentaine d’organisations de la société civile (OSC) nationales et internationales, ainsi que le personnel de la Banque, tous dédiés au renforcement de la collaboration pour le développement au Togo.

Les personnalités clés de l’événement ont toutes souligné cette vision partagée :

À l’ouverture des travaux, le secrétaire général du ministère de l’Économie et des Finances du Togo, Stéphane Akaya, a souligné l’importance de la société civile : « cette journée portes ouvertes avec la Banque africaine de développement réaffirme notre engagement conjoint en faveur d’un progrès inclusif et transparent. Nous cherchons à renforcer un partenariat tripartite, où la société civile est engagée de la conception à l’évaluation pour assurer un développement efficace et centré sur les populations. »

Pour Wilfrid Abiola, responsable du bureau pays du Groupe de la Banque au Togo, « le Groupe de la Banque africaine de développement maintient son engagement à renforcer la collaboration avec la société civile togolaise, qui est un acteur clé du développement durable.

La journée portes ouvertes des OSC à Lomé avait pour objectif d’améliorer la collaboration entre la Banque et la société civile à travers un partage d’informations sur les procédures et projets de développement de l’institution au Togo. Elle visait également à promouvoir les échanges sur l’implication des organisations de la société civile dans toutes les phases des projets financés par la Banque : de la planification à la préparation et le suivi de la mise en œuvre, incluant les supervisions et l’achèvement.

« Nous souhaitons renforcer notre partenariat avec les organisations de la société civile au Togo, encourager un dialogue ouvert et favoriser leur pleine participation aux projets que nous soutenons », a souligné Zeneb Touré, cheffe de la Division société civile et engagement communautaire de la Banque africaine de développement.

Minemba Traore, chargé supérieur de la société civile pour l’Afrique de l’Ouest au sein du Groupe de la Banque, a partagé des informations sur l’engagement de l’institution avec les OSC, tandis que Ndey Oley Cole, chargée supérieure des programmes du Département genre, femmes et société civile, a présenté unz synthèse des échanges.

Les principaux résultats et prochaines étapes des discussions comprennent :

  • Une implication plus grande de la société civile : les OSC devraient être incluses dans toutes les phases des projets de développement.
  • Des efforts conjoints pour créer une plateforme formelle pour des discussions continues entre la Banque, le gouvernement et les organisations de la société civile.
  • Un renforcement des capacités pour soutenir les groupes de la société civile par des formations en suivi et évaluation de projets, en rédaction de propositions de financement et en développement de stratégies d’accès aux marchés.
  • Une communication renforcée : la Banque s’engage à partager de manière plus dynamique et accessible les informations relatives à ses activités au Togo afin de mieux répondre aux attentes de ses partenaires et du grand public.
  • Une promotion de l’inclusion sociale et de la diversité pour s’assurer que les jeunes et les femmes sont davantage impliqués dans les efforts de développement.
  • Une élaboration d’un plan d’action détaillé, incluant des livrables concrets et des échéances claires, pour assurer le suivi et la mise en œuvre effective des engagements pris.

Cette journée portes ouvertes a posé les bases de partenariats plus étroits, visant à offrir des espaces d’échange, de consultation et de collaboration entre la Banque, les organisations de la société civile et d’autres parties prenantes au Togo.

Ceci permet à la Banque africaine de développement de mieux comprendre les priorités locales, de discuter des possibilités de partenariat et de recevoir les avis de la société civile sur les projets qu’elle finance au Togo.

L’initiative est alignée sur le Plan d’action pour l’engagement de la société civile 2024-2028 du Groupe de la Banque, approuvé en 2024. Dans le cadre du pilier 3 de ce plan d’action, une attention particulière est accordée au renforcement du dialogue avec les organisations de la société civile dans les pays. L’organisation de journées ouvertes à la société civile dans les pays membres régionaux (PMR) est un mécanisme clé pour rendre opérationnel cet engagement.

Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

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Contact médias :
Evelia Gadegbeku
Département de la communication et des relations extérieures
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Le Sénégal et le Kenya en tête de l’Indice de réglementation de l’électricité en Afrique de la Banque africaine de développement, grâce à des réformes concrètes menées par les régulateurs

Le Kenya et le Sénégal occupent les premières places de l’édition 2024 de l’Indice de réglementation de l’électricité en Afrique (ERI) de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org), ce qui illustre des progrès exceptionnels en matière de gouvernance et de réglementation du secteur. Cette évaluation complète, officiellement dévoilée aujourd’hui au Cap, en Afrique du Sud, en marge du Forum africain de l’énergie, évalue les cadres réglementaires de 43 pays africains. 

L’Ouganda, le Libéria et le Niger complètent le top cinq des pays les plus performants. Le Niger enregistre l’une des plus fortes progressions, soulignant ainsi l’impact significatif des réformes soutenues et de l’engagement politique en faveur du développement du secteur de l’électricité. 

L’ERI évalue trois dimensions : la gouvernance réglementaire (RGI), le contenu réglementaire (RSI), et les résultats réglementaires (ROI). Il convient de noter que les résultats réglementaires, qui comprennent la prestation de services et la performance des services publics, a enregistré l’amélioration la plus substantielle sur le continent. 

Principales conclusions de l’édition2024 de l’Indice de réglementation de l’électricité en Afrique : 

  • Le Kenya et le Sénégal sont en tête avec un score de 0,892, ce qui reflète des progrès remarquables en matière de réforme tarifaire, de résultats réglementaires et de performance des services publics. 
  • Au moins 41 des 43 pays évalués ont obtenu des scores de l’indice de gouvernance réglementaire (RGI) supérieurs à 0,5, ce qui représente une augmentation significative par rapport aux 24 pays qui avaient atteint ce score en 2022. 
  • Le nombre de pays ayant obtenu un score inférieur à 0,500 a considérablement diminué, passant de 19 en 2022 à seulement 6 en 2024.  
  • Même le pays le moins performant a triplé son score, passant d’environ 0,10 à 0,33. 
  • Les résultats réglementaires (ROI) ont bondi d’environ 0,40 en 2022 à 0,62 en 2024, ce qui montre que les réformes se traduisent par des améliorations tangibles des services sur le terrain. 

L’ERI, qui en est maintenant à sa septième édition, montre une forte dynamique en faveur d’une réglementation plus efficace, plus transparente et plus impactante, avec des résultats concrets qui commencent à émerger. 

« L’ERI 2024 montre que les régulateurs africains intensifient leurs efforts. Nous voyons maintenant des institutions plus solides obtenir des résultats concrets pour les services publics et les consommateurs. Cette évolution est essentielle si nous voulons réaliser la « Mission 300 » en raccordant 300 millions de personnes à l’électricité d’ici 2030 », a déclaré Kevin Kariuki, vice-président à la Banque africaine de développement chargé de l’Électricité, de l’Énergie, du Climat et de la Croissance verte.  

Pour la première fois, l’ERI 2024 a également évalué les organismes de régulation régionaux, d’électricité reconnaissant leur rôle croissant dans l’harmonisation des normes techniques et la facilitation des échanges transfrontaliers d’électricité. 

En tant qu’épine dorsale de la « Mission 300 », l’ERI continue d’éclairer la conception et la mise en œuvre des Pactes nationaux pour l’énergie, actuellement en vigueur dans 12 pays et en cours d’élaboration dans 20 autres. 

Combler le fossé — relever les défis actuels 

Tout en saluant les progrès en termes de réglementation, le rapport appelle à une plus grande attention portée à l’indépendance réglementaire, à la viabilité financière des services publics et à l’intégration des systèmes hors réseau et des mini-réseaux dans les cadres nationaux. L’ERI souligne que la réglementation doit se traduire par un meilleur accès, une plus grande accessibilité financière et une plus grande fiabilité, en particulier pour les populations rurales mal desservies. 

Le rapport définit les domaines prioritaires pour améliorer l’efficacité de la réglementation : 

  • Renforcer l’indépendance réglementaire 
  • Améliorer les mécanismes de responsabilisation 
  • Promouvoir la transparence et la prévisibilité 
  • Améliorer la participation des parties prenantes 
  • Approfondir la réglementation économique et faire progresser les méthodologies tarifaires reflétant les coûts. 

« L’ERI 2024 est porteur d’espoir. Les pays africains ne se contentent pas d’adopter des lois, ils les mettent en œuvre. Les régulateurs, qui étaient auparavant des organismes administratifs, se transforment en institutions stratégiques dotées d’une influence mesurable. Cependant, des défis persistent en matière d’indépendance, de financement et d’application des lois », a déclaré Wale Shonibare, directeur des solutions financières, de la politique et de la régulation de l’énergie au sein du Groupe de la Banque africaine de développement. 

Lancé en 2018, l’ERI est un outil de diagnostic et d’élaboration des politiques utilisé par les gouvernements, les régulateurs et les partenaires au développement pour identifier les lacunes, suivre les progrès et accorder la priorité aux efforts de réforme. L’édition 2024 intègre les nombreux commentaires des services publics, des régulateurs et des organismes régionaux chargés de l’énergie.  

Le rapport complet de l’ERI 2024 sera disponible sur le site internet de la Banque www.AfDB.org à l’issue de son lancement officiel. 

Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

Contact média : 
Gertrude Kitongo
Département de la communication et des relations extérieures,
media@afdb.org 

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Le Premier Ministre de la Côte d’Ivoire, Robert Beugré Mambé a ouvert les travaux de la 16ème Assemblée Générale de l’Union Africaine de Radiodiffusion (UAR) à Abidjan

Abidjan a accueilli le 19 juin 2025 l’ouverture de la 16ème Assemblée Générale de l’Union Africaine de Radiodiffusion (UAR) (http://www.UAR-AUB.org). La cérémonie, placée sous le haut patronage de Monsieur Robert Beugré Mambé, Premier Ministre de la République de Côte d’Ivoire, a réuni une pléthore d’invités de marque, incluant ambassadeurs, directeurs généraux, ministres, universitaires, professionnels des médias, étudiants et membres de la société civile, venus des quatre coins du monde.

Sous le thème percutant « Développer les médias : quelles stratégies pour une résilience financière, technologique et des contenus innovants ? », cette assemblée promet des échanges cruciaux pour l’avenir du paysage médiatique africain.

Dans son discours inaugural, le Premier Ministre Mambé a mis en lumière le rôle essentiel des médias dans la transformation sociétale : « Les médias représentent une véritable chance pour notre pays. Nous comptons sur vous pour préserver et renforcer cet atout, à travers le cadre de concertation qui vous est offert. C’est de ce dialogue que naîtront les réponses justes à nos interrogations. » Un appel clair à la collaboration et à la recherche de solutions collectives.

Pour Cléophas Barore, président du Conseil exécutif de l’UAR, le défi du financement est omniprésent : « Le financement de la production et de la diffusion demeure un combat quotidien. Ces défis sont marqués par la rareté des ressources, la concurrence acharnée émanant des nouveaux médias, des multinationales de l’information et bien d’autres. » Un constat qui souligne l’urgence d’innover face à un environnement médiatique en constante mutation.

Amadou Coulibaly, Ministre de la Communication et Porte-parole du gouvernement, a, quant à lui, exhorté les radiodiffuseurs à embrasser les nouveaux médias pour mieux capter l’audience africaine. « Avec l’UAR, votre Union, je vous exhorte à travailler d’arrache-pied pour conserver durablement l’audimat africain, dans sa diversité, en prenant en compte notamment les nouveaux canaux de communication et de diffusion que sont les médias sociaux, le streaming, les OTT et Podcast, en innovant et valorisant les contenus locaux, nos valeurs historiques, culturelles, touristiques, et socioéconomiques. Je vous y engage », a-t-il affirmé, insistant sur l’importance de l’innovation et de la valorisation des contenus locaux face à la mondialisation de l’information.

La première journée fructueuse a également été marquée par la visite des stands, offrant aux participants l’opportunité de découvrir les dernières innovations en termes de création de contenus et de nouer des partenariats.

La 16ème assemblée générale de l’UAR se poursuit le 20 juin 2025 avec les travaux statutaires de l’Union et la cérémonie de remise des Awards.

Grégoire NDJAKA
Directeur Général

Distribué par APO Group pour African Union of Broadcasting (AUB).

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Gitega abrite une croisade d’action de grâce pour marquer les 5 ans de pouvoir du Président Evariste Ndayishimiye


À l’occasion du 5e anniversaire de son accession à la magistrature suprême, la Famille présidentielle a choisi de rendre grâce à Dieu à travers une croisade de trois jours qui se tient depuis ce jeudi en Province de Gitega.

Cette croisade a été ouverte par une messe célébrée à la Paroisse Saint- François d’Assise de Magarama qui a été rehaussée par la Famille présidentielle entourée de hauts responsables de l’Etat et plusieurs fidèles dans une ambiance marquée par la prière et l’action de grâce.

Dans son homélie, Mgr Bonaventure Nahimana, Archevêque de Gitega, a insisté sur le pardon mutuel entre chrétiens (1 Corinthiens 8:6) comme condition pour recevoir le pardon de Dieu. Il a aussi appelé à prier pour le discernement et la vigilance face aux menaces contre le pays.

Dans la prière d’intention,le Président de la République a remercié Dieu pour le pas important franchi par le Burundi en matière de développement et de stabilité.Il a exprimé le vœu que Dieu donne aux Burundais des cœurs bons, capables de bâtir ensemble un pays du lait et du miel.

Le Numéro Un burundais a par ailleurs demandé au Seigneur de continuer à guider le peuple burundais et à renforcer son unité. Il a également imploré son soutien pour la mise en œuvre des projets et programmes visant à concrétiser la Vision du Burundi pays émergent en 2040 et développé en 2060.

Dans sa prière d’intention, la Première Dame, Son Excellence Angeline Ndayishimiye, quant à elle, a prié pour le Chef de l’État et les hautes autorités du pays, demandant à Dieu de leur accorder force, sagesse et unité pour continuer à bien gouverner le peuple burundais.

Il sied de mentionner qu’à cette occasion la famille présidentielle a présenté d’importantes offrandes à l’Église, exprimant ainsi sa profonde reconnaissance à Dieu pour ses bienfaits au cours des cinq années de gouvernance.

Distribué par APO Group pour Présidence de la République du Burundi.

Les hauts fonctionnaires des pays membres régionaux déterminés à renforcer la mise en œuvre des opérations du Groupe de la Banque africaine de développement

Les directeurs du protocole des ministères des Affaires étrangères et les points focaux des bureaux des gouverneurs des pays membres régionaux (PMR) du Groupe de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org), réunis les 12 et 13 juin 2025 à Abidjan, ont adopté une plateforme numérique qui leur permettra de partager les informations afin de renforcer la mise en œuvre des accords d’établissement des bureaux pays et des opérations de l’institution dans les différents pays. 

Réunis dans le cadre du deuxième atelier de haut niveau sur le Cadre de collaboration avec les États membres régionaux, les membres du Réseau des points focaux des bureaux des gouverneurs des PMR du Groupe de la Banque et les directeurs du protocole des ministères des Affaires étrangères ont échangé sans détour sur les entraves à la mise en œuvre efficiente des accords d’établissement des bureaux pays, des dispositions pertinentes sur le Statut de la Banque, les privilèges, immunités et exemptions accordés à l’institution et à son personnel, et leurs impacts sur les projets et programmes du Groupe de la Banque dans les pays régionaux ainsi que du déploiement de certaines de ses activités. 

Afin de faciliter la circulation des informations et surtout le partage d’expérience, les participants ont adopté la plateforme numérique, conçu par la Banque, comme l’un des meilleurs outils de partage d’expérience et d’information. Ainsi, ils sont convenus de mettre en place une banque de données qui comprendra les directeurs de protocole, les points focaux des bureaux des gouverneurs, les directeurs généraux, les directeurs généraux adjoints et les responsables pays du Groupe de la Banque ainsi que les chargés de protocole régionaux de l’institution. D’autres parties prenantes pourront faire partie de la base de données pour renforcer l’action de la Banque sur le terrain.  

« Nous sortons de cet atelier avec de nombreux acquis » s’est félicité le secrétaire général du Groupe de la Banque africaine de développement, Vincent Nmehielle.  « Vous êtes les principaux points de contact pour continuer à maintenir cet état esprit de collaboration afin que les opérations mises en place par le Groupe de la Banque transforment davantage la vie des populations », a insisté M. Nmehielle.  

Au cours des deux jours de réunion, les participants ont exploré les difficultés liées à la mise en œuvre des privilèges, immunités et exemptions prévus dans les accords entre les États membres et la Banque ; par exemple, la réticence persistante de certains pays africains à reconnaître le Laissez-passer de la Banque, comme ils le font pour d’autres organisations internationales, ou encore les exemptions de la TVA.  

« La mission première de la Banque est de contribuer au développement de nos pays membres et pour cela, nous devons créer un environnement propice en facilitant la libre circulation qui est aussi essentielle pour l’intégration africaine, le commerce inter-africain et le développement du continent », a insisté M. Nmehielle. 

Lors d’une présentation de la stratégie de décentralisation mise à jour par la Banque, les participants ont eu des échanges enrichissants sur les difficultés qui entravent la mise en œuvre efficace et efficiente de certains projets. 

Plusieurs hauts fonctionnaires de l’institution ont fait des présentations sur les Conseils d’administration du Groupe de la Banque, leur structuration et leur mode de travail, la politique de la Banque en matière de prêts et de recouvrement des arriérés de prêts souverains et non souverains, mais aussi sur le système de sanctions de la Banque pour les employés et les autres parties prenantes, le processus de décentralisation pour permettre à la Banque d’être près de ses clients ainsi que le calendrier des futurs événements, et la manière dont les PMR  peuvent contribuer à leur succès. 

Tout en maintenant le format du Réseau avec ses réunions annuelles, les participants ont décidé de tenir des réunions régionales en 2026, avant une globale en 2027.  

« Cette rencontre a été enrichissante pour chacun de nous. Et nous pouvons dire que nous repartons avec beaucoup d’informations qui nous permettront de renforcer notre collaboration avec la Banque », a déclaré notamment la responsable du protocole au ministère des Affaires étrangères du Kenya. 

La rencontre a surtout permis à la Banque de sensibiliser les parties prenantes sur ses actions et de fournir des informations utiles pour une collaboration plus efficiente. 

Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

Les photos de l’atelier le : 
1er jour : https://apo-opa.co/3HKGy8X
2e jour : https://apo-opa.co/4jXFWds

Contact médias : 
Romaric Ollo Hien
Département de la communication et des relations extérieures
media@afdb.org

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De la stratégie à l’action : la Banque africaine de développement et Google explorent l’avenir de l’Intelligence Artificielle (IA) en Afrique lors des Assemblées Annuelles 2025

En marge de ses Assemblées Annuelles 2025, le Groupe de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) et Google AI Research ont organisé un événement parallèle visant à exploré l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) comme un outil puissant pour faire progresser le développement inclusif et durable sur le continent africain.

La session qui s’est tenue sous le thème : « La révolution de l’IA : comment l’IA soutiendra-t-elle la mise en œuvre de la Stratégie décennale 2024–2033 de la Banque africaine de développement et la transformation des économies africaines ? », a réuni des intervenants de premier plan de divers secteurs.
Les discussions ont été centrées sur la question suivante : « Que faudra-t-il pour que l’Afrique soit prête pour l’IA ? »

Solomon Quaynor, vice-président du Groupe de la Banque africaine de développement chargé du Secteur privé, de l’Infrastructure et de l’industrialisation, a insisté dans son discours d’ouverture, sur le rôle crucial de la transformation numérique dans la construction de l’avenir de l’Afrique : « L’IA n’est pas un luxe — c’est une nécessité pour la compétitivité, la résilience et la prospérité à long terme de l’Afrique », a-t-il lancé.

Plaçant la discussion dans le contexte de la Stratégie décennale 2024–2033 de la Banque (https://apo-opa.co/3HHbqaC).

Caroline Kende-Robb, directrice principale de la stratégie et des politiques opérationnelles au sein de la Banque, a insisté sur le fait que « l’investissement dans la jeunesse et les infrastructures de données n’est plus une option ; ce sont les fondations sur lesquelles l’Afrique doit bâtir son avenir en matière d’IA ». Ses propos font écho à l’appel de la stratégie visant à accélérer le développement grâce à l’innovation, ancrée dans les réalités africaines et portée par les talents africains.

Abdoulaye Diack, responsable de programme chez Google AI Research Africa, a souligné le potentiel transformateur de l’IA pour relever les défis structurels et favoriser les progrès dans les domaines de l’agriculture, de l’éducation, de l’adaptation au changement climatique et de la santé publique. Il a insisté sur l’importance de contextualiser l’IA aux réalités africaines.  « Sans données locales et modèles inclusifs, l’Afrique risque de devenir un simple consommateur passif au lieu d’être un créateur actif de solutions d’IA », a-t-il indiqué.

Le ministre ivoirien de la Transition numérique et de la Digitalisation, Ibrahim Kalil Konaté, a plaidé en faveur d’une coordination régionale et des cadres politiques harmonisés pour permettre une mise en œuvre responsable et transfrontalière des technologies d’IA.

Robert Skjodt, PDG du groupe Raxio, a insisté sur le besoin crucial d’une infrastructure numérique robuste, notamment de centres de données locaux pour soutenir l’ampleur et la rapidité requises par les ambitions africaines en matière d’IA.

Ousmane Fall, directeur de l’appui aux transactions du secteur privé à la Banque africaine de développement, a appelé au développement de projets d’infrastructures numériques bancables et évolutifs, capables d’attirer des investissements à long terme.

Moustapha Cissé, PDG de Kera Health Platforms et chercheur pionnier respecté dans le domaine de l’IA en Afrique, a souligné la nécessité de bâtir des cadres éthiques et de systèmes d’IA qui reflètent les contextes sociaux, culturels et sanitaires africains.

Muthoni Karubiu, directrice des opérations chez Amini, a appelé à renforcer la souveraineté des données, en particulier dans le contexte de l’agriculture et de l’action climatique, en garantissant l’accès à des données environnementales localisées et adaptées aux contextes.

Exploiter la puissance de l’IA pour la réussite de l’Afrique

Au terme des échanges, un fort consensus s’est dégagé: pour que l’Afrique puisse tirer parti de l’IA de manière efficace, elle doit se concentrer sur trois piliers fondamentaux :
– Capital humain : doter la prochaine génération de compétences et d’une expertises professionnelles en IA.
– Infrastructures de données : construire une infrastructure numérique pour la connectivité, le stockage et l’échange sécurisé de données.
– Données localisées : former les systèmes d’IA aux réalités africaines, notamment les langues, la culture et les besoins sociétaux.
Alors que l’Afrique ne détient que seulement 1,3 % de la capacité mondiale de stockage de données et accuse un retard en matière de préparation numérique, les intervenants ont conclu que le continent se trouve à la croisée des chemins et doit de toute urgente, faire le choix d’investir dès maintenant, au risque de prendre encore plus de retard.

Au moment où l’Afrique avance dans le domaine de l’intelligence artificielle, la Banque africaine de développement réaffirme son engagement à façonner un avenir numérique inclusif, souverain et ancré dans la prospérité partagée.

Pour plus d’informations ou pour revoir cette session, cliquez ici (https://apo-opa.co/4eu3i9P) pour accéder au site web des Assemblées annuelles 2025.

Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

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Infobip figure parmi les 75 entreprises les plus innovantes d’Europe selon le classement Fortune


La plateforme mondiale de communication Infobip  (www.Infobip.com) vient d’être consacrée par le classement inaugural de Fortune des entreprises les plus innovantes d’Europe, en se hissant à la 68e place. Cette position la situe dans le premier quart du tableau, parmi les 75 entreprises les plus avant-gardistes du continent. Une reconnaissance qui témoigne de l’engagement sans relâche d’Infobip à faire progresser l’écosystème technologique européen, à travers des innovations à forte valeur ajoutée.

Ce premier classement « Europe’s Most Innovative Companies » de Fortune, réalisé en partenariat avec Statista, s’appuie sur l’analyse de 300 entreprises issues de 21 pays et réparties sur 16 secteurs d’activité. Les critères d’évaluation portent sur la culture de l’innovation, le développement de nouveaux produits et l’optimisation des processus internes.

Acteur majeur de la transformation numérique en Europe, Infobip s’illustre notamment par sa participation au projet IPCEI-CIS, une initiative stratégique visant à créer la prochaine génération de plateformes mondiales de communication, et à consolider la compétitivité technologique du continent. Aux côtés de partenaires de renom tels que Deutsche Telekom AG, NVIDIA ou Telefónica, Infobip affirme ainsi sa volonté de placer l’innovation au cœur de sa contribution au progrès européen.

Silvio Kutić, CEO d’Infobip, déclare à ce sujet : « Être reconnu par Fortune comme l’une des entreprises les plus innovantes d’Europe est une marque forte de reconnaissance pour nos équipes et notre culture de l’innovation. Chez Infobip, nous cultivons un environnement où l’expérimentation est encouragée, où la collaboration est la norme, et où l’échec n’est pas une fin mais une étape sur le chemin de l’invention. Cette philosophie nous a permis de redéfinir les codes des communications omnicanales. Aujourd’hui, à l’heure où les entreprises cherchent à renforcer leurs stratégies d’engagement, nous jouons souvent un rôle moteur en les accompagnant dans l’adoption de solutions conversationnelles avancées, en phase avec les évolutions de l’intelligence artificielle. »

Les technologies développées par Infobip alimentent l’engagement client de nombreuses grandes marques à travers le monde. De la réservation de trajets via WhatsApp pour Uber en Inde à la mise en place d’assistants intelligents pour les leaders européens de la fintech et du retail, Infobip accompagne ses clients dans la mise en œuvre d’expériences fluides, personnalisées et hautement sécurisées. Ses récentes collaborations avec des marques telles que NEXT, Digitaleo ou AXA mettent en lumière l’expertise de l’entreprise dans l’intégration de l’IA et du RCS au service d’une nouvelle génération de parcours client. Au-delà de ses solutions, Infobip anime également les réflexions de l’écosystème tech à travers des rendez-vous comme la conférence annuelle SHIFT, qui réunit développeurs, décideurs et créateurs autour de l’avenir de l’intelligence artificielle et de la transformation numérique. L’édition 2025 se tiendra du 14 au 16 septembre à Zadar, en Croatie, et portera notamment sur l’impact de l’IA dans les domaines du développement logiciel et de la créativité.

Grethe Schepers, directrice des classements pour la zone Europe chez Fortune, souligne : « Ce classement ne se limite pas à identifier les leaders actuels : il met en lumière les esprits audacieux qui, à travers l’Europe, réinventent les industries de l’intérieur. L’innovation, ici, ne relève pas du simple discours : elle constitue une force centrale, structurante, pour l’avenir du continent. »

Consultez la liste complète des entreprises les plus innovantes d’Europe en 2025 sur le site de Fortune :
https://apo-opa.co/44c7eah

Distribué par APO Group pour Infobip.

Contacts presse :
Marcelo Nahime  
marcelo.nahime@infobip.com

Bojana Mandić 
Bojana.Mandic1@infobip.com

À propos d’Infobip :
Infobip est une plateforme mondiale de communications cloud qui permet aux entreprises de concevoir des expériences connectées à chaque étape du parcours client. Accessible depuis une seule interface, l’offre d’Infobip combine engagement omnicanal, gestion des identités, authentification des utilisateurs et solutions de centre de contact. Son ambition : aider ses clients à surmonter la complexité des communications numériques pour accélérer leur croissance et renforcer leur relation client. Grâce à une technologie développée en interne, Infobip peut atteindre plus de sept milliards d’appareils et objets connectés sur six continents, via plus de 9 700 connexions — dont plus de 800 directes avec des opérateurs télécoms. Fondée en 2006, l’entreprise est dirigée par ses cofondateurs : Silvio Kutić (PDG), Roberto Kutić et Izabel Jelenić.

Distinctions récentes:

  • Classée Leader pour la troisième fois dans le rapport Omdia CPaaS Universe (avril 2025)
  • Nommée Leader établi dans le classement de l’IA conversationnelle par Juniper Research (février 2025)
  • Consacrée Leader CPaaS pour la troisième fois par l’IDC MarketScape (février 2025)
  • Identifiée comme l’un des principaux fournisseurs CPaaS dans le rapport MetriRank de Metrigy (décembre 2024)
  • N°1 parmi les leaders établis en messagerie RCS pour les entreprises selon Juniper Research (novembre 2024)
  • Récompensée comme principal acteur de la prévention de la fraude AIT par Juniper Research (octobre 2024)
  • Désignée Leader dans le Magic Quadrant™ 2024 de Gartner® pour les CPaaS, pour la deuxième année consécutive (juin 2024)
  • Sélectionnée dans la liste annuelle des entreprises les plus innovantes du monde par Fast Company (mars 2024)

Le président gabonais Brice Clotaire Oligui Nguema et Akinwumi Adesina inaugurent une station de pompage pour le Grand Libreville

  • « Dix ans sans eau potable : effacés ! Dix ans sans espoir : oubliés ! Dix ans de souffrance : terminés ! », lance le président Adesina aux habitants de quartiers périphériques de Libreville.
  • Le président Adesina décoré de l’Ordre national du Mérite gabonais

Le chef de l’État gabonais, Brice Oligui Nguema, et le président du Groupe de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org), Akinwumi Adesina, ont procédé lundi à l’inauguration d’une station de pompage d’eau potable marquant la fin d’une crise de l’eau qui a duré dix ans dans le quartier densément peuplé de PK5, à Libreville.

La station, dotée d’une capacité de 57 600 m3 d’eau par jour, doit alimenter en eau potable 128 000 personnes dans sept quartiers au nord de Libreville.

« Ces dernières semaines, nous aussi nous pouvons nous considérer comme des habitants d’une grande capitale. L’eau coule aussi dans nos robinets », se réjouit Sandrine Onanga, mère de famille de 33 ans qui habite le PK5, le quartier où est installée la station de pompage. « Ça faisait huit ans, qu’on n’avait plus aucune goutte d’eau. On avait même oublié l’existence du robinet ! », lance Astrid Momboukou, venue assister à l’inauguration de l’ouvrage.

Depuis de nombreuses années, les robinets de certains quartiers de la capitale gabonaise s’étaient taris. « Maintenant c’est du passé. On ne trimballe plus les bidons pour faire des kilomètres pour avoir de l’eau. On n’attend plus tard dans la nuit, les citernes de la police qui viennent nous servir l’eau chaque 2 ou 3 jours », se réjouit Sandrine, sourire aux lèvres : « C’est du passé, c’est maintenant un vieux souvenir », dit-elle sous une fine pluie qui tombe sur Libreville ce lundi.

La station de pompage d’eau, inaugurée par les deux hauts responsables en présence des membres du gouvernement, du corps diplomatique, des partenaires du développement et surtout d’une population enthousiaste, a été construite dans le cadre du Programme intégré d’alimentation en eau potable et d’assainissement de Libreville (PAIEPAL). Ce programme, d’un coût total de 117,40 millions d’euros, a été financé par un prêt de 75,4 millions d’euros de la Banque africaine de développement et un autre de 42 millions d’euros de l’Africa Growing Together Fund (AGTF), un fonds abondé par la Banque populaire de Chine et géré par le Groupe de la Banque africaine de développement.

Le programme contribuera à assurer une meilleure qualité de la desserte en eau potable à Libreville à travers l’amélioration du taux d’accès à l’eau potable et à l’assainissement de la capitale gabonaise. Il permettra également d’améliorer la gouvernance du secteur de l’eau et de l’assainissement, tout en renforçant la capacité des différents acteurs du secteur en vue de sa transformation.

Plus de 300 000 personnes, environ 31 % des 967 000 habitants de Libreville ont désormais accès de façon durable et permanente à l’eau potable grâce au programme. Les communes bénéficiaires sont Libreville, Akanda, Owendo et Ntoum.

M. Adesina a rappelé comment la station de pompage allait mettre fin aux souffrances quotidiennes des habitants des communes concernées : « Dix ans sans eau potable : effacés ! Dix ans sans espoir : oubliés ! Dix ans de souffrance : terminés », a-t-il affirmé.

La Banque, un partenaire fiable et déterminant du Gabon

M. Adesina a rappelé comment, au cours de son mandat de 10 ans, la Banque avait été un partenaire au développement fiable et déterminant pour le Gabon. « De 1974 à 2014, les approbations cumulées par le Groupe de la Banque africaine de développement en faveur du Gabon s’élevaient à un milliard de dollars. Depuis mon élection en 2015, nous avons engagé 1,5 milliard de dollars supplémentaires, soit un volume 1,5 fois supérieur à celui approuvé au cours des 40 années précédentes », a-t-il souligné.

Selon le ministre de l’Accès universel à l’eau et à l’énergie, Philippe Tonangoye, le projet a permis de renforcer significativement les infrastructures d’adduction d’eau potable. Il a notamment conduit au renouvellement de 150 kilomètres de canalisations, ainsi qu’au renforcement et à l’extension de 150 kilomètres du réseau de distribution, sans compter la construction ou la réhabilitation de plusieurs châteaux d’eau et l’installation d’une soixantaine de bornes-fontaines à Libreville, entre autres réalisations.

La station de pompage PK5, est la principale infrastructure du programme — volet eau potable —, approuvé en 2018 par le Conseil d’administration du Groupe de la Banque.

« La Banque africaine de développement n’a pas ménagé ses efforts pour donner corps à ce programme… Cela faisait 10 ans que certaines infrastructures n’avaient pas reçu de gouttes d’eau [et] ma gratitude va à l’endroit de la Banque pour son engagement en faveur du Gabon », a ajouté M. Tonangoye lors de son allocation.

M. Adesina reçoit l’une des plus hautes distinctions civiles du Gabon

Peu avant l’inauguration de la station de pompage, une autre cérémonie a mobilisé les dignitaires par sa solennité. Le président Adesina a reçu, des mains du président gabonais, les insignes de Grand officier de l’Ordre du mérite gabonais, l’une des plus hautes distinctions honorifiques du pays. 

Salué pour son leadership visionnaire, Akinwumi Adesina, surnommé « l’optimisme en chef de l’Afrique », achève le 31 août prochain son double mandat de dix ans à la tête du Groupe de la Banque africaine de développement. Depuis 2015, il a mené de grands projets transformateurs en Afrique à travers les cinq priorités opérationnelles appelées « High 5 » : éclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie ; nourrir l’Afrique ; intégrer l’Afrique ; industrialiser l’Afrique ; et améliorer la qualité des populations en Afrique. Au total, 565 millions de personnes ont vu leur vie transformée grâce à la mise en œuvre de ces cinq piliers de développement du continent. Dans le secteur de l’eau uniquement, 63 millions de personnes ont eu accès à de l’eau potable, et 34 millions à des services d’assainissement.

De grands projets soutenus par la Banque au Gabon

Depuis plusieurs décennies, le Groupe de la Banque appuie le développement socioéconomique du pays à travers la diversification de ses secteurs stratégiques. Il est le principal partenaire du Gabon en matière d’infrastructures.

La Banque a ainsi financé la construction d’un nouveau terminal de marchandises à Owendo, le « New Owendo International Port ». Grâce à son interconnexion mer-route-rail et à une logistique 24/24 h, ce port polyvalent (minerais, bois, conteneurs), d’une capacité de quatre millions de tonnes par an, a réduit les délais de transit et diminué les coûts de manutention de 30 %. Il constitue aujourd’hui un maillon essentiel de la chaîne logistique gabonaise, au service de la diversification économique voulue par les autorités. C’est dans cette dynamique que le président gabonais a fait visiter à M. Adesina la zone d’investissement spéciale de La Baie des Rois, située à 18 km du port. Cette façade maritime modernisée de la capitale vise à attirer des investisseurs immobiliers internationaux afin de relancer l’économie nationale et de créer de la richesse au profit des populations.

De même, la Banque permettra au Gabon de se doter d’une centrale hydroélectrique à Kinguélé Aval, qui est cours de construction grâce au tout premier partenariat public-privé dans le secteur de l’énergie au Gabon, qui fournira 40 mégawatts additionnels d’énergie fiable, abordable et propre.

L’institution finance la construction de la route Ndende-Doussala, un des maillons essentiels du corridor Libreville-Brazzaville qui permettra de relier directement le Gabon au Congo, contribuant ainsi à renforcer les échanges entre ces deux pays voisins ainsi que l’intégration régionale.

Avec un portefeuille actif de 612,26 millions de dollars, la stratégie d’intervention du Groupe de la Banque au Gabon s’articule autour de deux domaines prioritaires : le soutien à la mise en place des infrastructures durables en appui à l’industrialisation ; et l’appui à l’amélioration de la gouvernance économique et du climat des affaires en faveur de l’inclusion sociale.

Après l’inauguration de la station de pompage, le président gabonais et M. Adesina ont visité deux familles dans deux quartiers différents qui, jadis, étaient parmi les plus durement touchés par le manque d’eau. Ils ont également visité, l’École nationale pour les enfants déficients auditifs qui accueille des centaines d’enfants malentendants. Depuis son raccordement à l’eau potable, l’école a connu une amélioration significative des conditions d’hygiène.

Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

Contact :
Romaric Ollo Hien
Département de la communication et des relations extérieures
media@afdb.org

À propos du Groupe de la Banque africaine de développement :
Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) est la première institution multilatérale de financement dédiée au développement de l’Afrique. Elle comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). La BAD est présente sur le terrain dans 44 pays africains, avec un bureau extérieur au Japon, et contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 Etats membres régionaux.

Pour plus d’information : www.AfDB.org

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