Côte d’Ivoire – Avant-projet portant attribution de la carte professionnelle d’artiste: le Ministère de la Culture consulte les faitières des acteurs du secteur


Le ministère de la Culture et de la Francophonie, à travers sa Direction des Affaires juridiques et de la Coopération et la collaboration du Programme UNESCO-ASCHBERG pour les artistes et les professionnels de la culture, a élaboré un avant-projet d’arrêté fixant les conditions et modalités d’attribution de la carte professionnelle d’artiste.

En prélude à la remise dudit document à la ministre Françoise Remarck, une série de consultations des faitières du secteur des arts et de la culture, notamment les acteurs du cinéma, les musiciens, les spécialistes des arts visuels et les spécialistes des arts de la scène, a été initiée au cours d’ateliers dont la clôture s’est tenue le jeudi 12 juin 2025 à Abidjan-Plateau.

“Ces consultations sont importantes pour pouvoir déterminer ensemble les conditions de délivrance de la carte professionnelle de l’artiste artiste. Cette carte va permettre aux artistes d’avoir des avantages fiscaux et au niveau du régime de prévoyance sociale, notamment la Couverture Maladie universelle (CMU) et le Régime social des Travailleurs indépendants”, a précisé Elvis Adjaffi, directeur des Affaires juridiques et de la Coopération au ministère.

Il a annoncé qu’il est prévu bientôt une rencontre générale avec l’ensemble de la corporation des artistes pour présenter le fruit de ces réflexions, secteur par secteur.

Pour rappel, cet avant-projet portant attribution de la carte professionnelle de l’artiste s’inscrit dans le cadre du décret N°2021-624 du 20 octobre 2021 portant statut des articles et s’applique à tous les artistes et aux personnes qui contribuent à la production du travail des artistes. Le statut de l’artiste est la reconnaissance publique du rôle particulier joué par l’artiste dans la société et la culture.

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Des femmes de Wottoro bientôt fabricantes de savons


Depuis le 12 juin 2025, le village de Wottoro, situé à huit kilomètres de Berberati, accueille une formation en saponification destinée à 80 femmes issues des communautés locales. Cette initiative, soutenue par la MINUSCA, vise à favoriser l’autonomisation économique des femmes et à renforcer la cohésion sociale.

Une atmosphère de fête régnait à Wottoro, où les habitants se sont rassemblés en grand nombre pour le lancement officiel de la formation en fabrication de savons. Ce projet, porté par la Section des affaires civiles de la MINUSCA à Berberati, a pour objectif de fournir aux femmes rurales des compétences techniques précieuses, leur permettant de développer des activités génératrices de revenus et de promouvoir le vivre-ensemble.

Durant plusieurs jours, les 80 femmes sélectionnées se familiariseront avec les différentes étapes de la saponification, un savoir-faire au potentiel économique considérable. À l’ouverture de la session, Clémence Djellis, représentante du sous-préfet de Berberati, a remis aux participantes des kits de fabrication ainsi que des outils agricoles, soulignant l’importance de cette initiative pour le développement local.

Doali André, chef du village, a exprimé sa joie et son enthousiasme : « Je suis très heureux. Ce geste de la MINUSCA est une première dans notre village. Il va réellement changer la vie de nos femmes. Vraiment, cet appui est pour moi un facteur de développement et de vivre-ensemble ».

Lors de cette cérémonie, Clémence Djellis a également encouragé les participantes à surmonter les divisions pour réussir ensemble : « Ce projet est pour vous toutes. Il ne réussira que si vous travaillez main dans la main. Les femmes en milieu urbain ont commencé de la même manière. Je vous invite à faire preuve de maturité en prônant l’unité et l’acceptation de l’autre ».

Le représentant de la MINUSCA, également présent, a rappelé que cette action s’inscrit dans une stratégie plus large visant à renforcer la résilience des femmes rurales à travers des projets concrets et inclusifs, dans un climat de paix durable.

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Orange devient le partenaire stratégique du Groupe Agence Française de Développement (AFD) pour le numérique

  • Le groupe Orange, le groupe Agence Française de Développement (AFD) annoncent la signature d’une convention-cadre de partenariat faisant d’Orange l’acteur de référence en matière numérique à l’occasion de VivaTech 2025.
  • Ce nouvel accord inédit avec un opérateur télécom vise à renforcer la coopération entre les deux groupes pour favoriser l’accès aux services numériques, soutenir l’innovation et accélérer la transition environnementale sur les territoires d’intervention communs.

Christel Heydemann, Directrice Générale d’Orange (www.Orange.com), Rémy Rioux, Directeur Général du groupe AFD et Françoise Lombard, Directrice Générale de Proparco ont signé un accord de partenariat inédit pour accélérer ensemble l’inclusion numérique et le développement durable du digital. D’une durée de 3 ans, la convention pose un cadre structurant pour des échanges d’expertise et l’émergence de projets conjoints à l’international. Elle couvre 17 pays de la zone Afrique Moyen-Orient où Orange est présent, ainsi que la Moldavie et les départements d’Outre-mer. Les thématiques prioritaires incluent :

  • L’inclusion numérique des populations par le déploiement d’infrastructures stratégiques (backbones qui sont les centres névralgiques d’un réseau très haut débit, câbles sous-marins)
  • L’inclusion financière, énergétique et l’accès aux e-services (agriculture, santé, éducation), notamment en zones rurales
  • La réduction de l’empreinte environnementale du numérique
  • La formation et l’insertion professionnelle par le numérique
  • Le soutien à l’innovation et à l’entrepreneuriat
  • Les réflexions prospectives sur l’utilisation éthique et la sécurité des données ainsi que l’intelligence artificielle pour le développement

En tant qu’opérateur multi-services et partenaire de référence de la transformation digitale de la zone Afrique Moyen-Orient, Orange a déjà ouvert 16 Orange Digital Centers et 32 Orange Digital Centers Clubs en partenariat avec les universités : autant d’écosystèmes gratuits et accessibles à tous, en faveur de l’inclusion numérique des jeunes et du développement de l’entrepreneuriat.

Le groupe AFD accompagne les autorités publiques, les entreprises, la société civile et les écosystèmes innovants dans leurs trajectoires vers un monde numérique plus libre, plus accessible et plus responsable. À leurs côtés, il déploie tout le potentiel des solutions numériques pour l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD).

Fort de cette expertise, les groupes Orange et AFD collaborent depuis plus de 20 ans sur plusieurs projets communs, comme le soutien au déploiement des réseaux télécoms fixes et mobile des filiales d’Orange en Jordanie et au Sénégal, l’apprentissage des jeunes aux outils numériques au travers des Fondations Orange Côte d’Ivoire, Guinée, Madagascar et Tunisie, encore le soutien aux programmes de formation en coding des Orange Digital Centers en Jordanie.

Ce partenariat permettra de renforcer les synergies, d’accroître la diffusion des bonnes pratiques et des innovations dans le secteur du numérique. Il s’agit là d’une ambition renouvelée : œuvrer ensemble pour l’égalité numérique et la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD) à travers des solutions innovantes et des initiatives collaboratives.

A l’occasion de la signature de cet accord, Christel Heydemann, Directrice générale d’Orange a déclaré : « Ce partenariat stratégique avec le groupe AFD marque une étape importante de notre collaboration. Je me réjouis de poursuivre cette dynamique de coopération internationale pour un numérique plus inclusif et plus durable qui vient renforcer l’engagement d’Orange pour favoriser l’accès au numérique partout où nous sommes présents »

Rémy Rioux, Directeur général du Groupe AFD a déclaré : « Le Groupe AFD est convaincu que le numérique est un levier de développement durable et de transformation de secteurs aussi variés que les services publics, l’éducation, la santé ou encore l’entrepreneuriat. Ce premier partenariat stratégique avec Orange illustre une ambition partagée : soutenir les souverainetés numériques au bénéfice des populations locales, en investissant dans des solutions innovantes, inclusives et responsables. »

Françoise Lombard, Directrice Générale de Proparco ajoute « Proparco, filiale du groupe AFD dédiée au secteur privé, est pleinement mobilisée pour poursuivre le renforcement du partenariat avec Orange, sur le plan stratégique et opérationnel. En conjuguant nos réseaux, nos expertises et nos ressources, nous agissons résolument en faveur de l’accès au numérique pour le plus grand nombre en France et dans les pays émergents et en développement. »

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Contacts presse :
Flaminia le Maignan : flaminia.lemaignan@orange.com
Service presse AFD :  _afdpresse@afd.fr

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Apaiser les tensions entre éleveurs et agriculteurs à Ngaguene


Suite à un incident sécuritaire survenu dans le village de Ngam, à 30 km de Bouar, impliquant agriculteurs et éleveurs, une mission conjointe composée des autorités locales, de la MINUSCA et du comité local de paix et de réconciliation, s’est rendue, le 9 juin, à Ngaguene. Pour la délégation, l’heure était aux efforts pour apaiser les cœurs et promouvoir la paix et le vivre ensemble, outre des actions de sécurisations de la zone.

Cet affrontement entre éleveurs nomades et agriculteurs s’est soldé par la mort d’un villageois, provoquant la fuite massive des habitants de Ngam vers le village voisin, Ngaguene. La situation a vite dégénéré, paralysant la circulation des personnes et des biens dans la localité.

Ibrahim Banazala, un habitant de Ngaguene, témoigne de l’ampleur de la crise humanitaire engendrée :« Les événements se sont produits dans la brousse, et il y a eu un décès. Cela a semé la terreur dans le village, et tous les habitants de Ngam ont fui pour venir ici, à Ngaguene. Nous les avons accueillis à l’hôpital. Il y avait des femmes enceintes et des menaces d’avortement. Des enfants ont aussi développé des maladies comme le paludisme et la diarrhée. »

Lors des échanges avec les deux communautés, le Sous-préfet de Bouar, Jean-Michel Bouaka, a souligné que le manque de couloirs de transhumance clairement délimités est à l’origine des tensions récurrentes entre agriculteurs et éleveurs. Il a appelé à une meilleure organisation de la transhumance pour prévenir de nouveaux conflits.

La MINUSCA, par la voix de Serge Bambara, son représentant sur le terrain, a réaffirmé son engagement à accompagner les autorités dans la recherche de solutions durables : « L’échange a été fructueux. Les principaux défis qui ont été présentés, tels la délimitation des zones d’élevage et d’agriculture, ont mené à des propositions et des recommandations que nous allons transmettre au gouvernement et aux autorités locales », a-t-il affirmé.

Serge Bambara de poursuivre en soulignant qu’« ensemble, nous verrons comment mettre en œuvre ces recommandations pour que les champs des agriculteurs ne soient pas détruits et que les éleveurs puissent avoir suffisamment d’espace pour leur pâturage. C’est donc un ensemble de défis qui attendent les autorités locales et la MINUSCA. Nous allons travailler ensemble, pas à pas, pour que cela se fasse dans les meilleures conditions afin de ramener la paix et la cohésion sociale à Ngam et Ngaguene. »

La rencontre s’est conclue dans un esprit de réconciliation. Les représentants des deux communautés ont d’ailleurs échangé une salutation fraternelle, symbole de pardon et d’engagement commun en faveur d’une paix durable. A en croire les participants, les populations peuvent désormais reprendre sereinement leurs activités respectives.

L’intervention de la MINUSCA à Ngaguene s’inscrit dans sa mission plus large de soutien à la paix et à la cohésion sociale dans les zones fragilisées par les conflits intercommunautaires. Ceci inclut l’intensification dans la zone de patrouilles des Casques bleus bangladais de la Mission, y compris sur ses principaux axes routiers.

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RCA : 30 agents pénitentiaires mieux outillés à gérer des crises carcérales


Dans le cadre de la réforme du système pénitentiaire en République centrafricaine, 30 agents pénitentiaires centrafricains, dont six femmes, ont bénéficié d’une formation pratique axée sur les techniques d’intervention rapide en milieu carcéral. Les participants se disent désormais capables de répondre efficacement aux situations de crise dans les établissements pénitentiaires.

Organisée par l’Unité pénitentiaire de la MINUSCA, en collaboration avec l’Administration pénitentiaire centrafricaine, depuis le 21 mai 2025, la formation s’est achevée le 12 juin 2025 à Bangui, avec la remise des parchemins aux bénéficiaires.

Les lieux de détention sont fréquemment confrontés à des troubles internes tels des mutineries, des évasions et des prises d’otages, nécessitant l’intervention d’une équipe d’intervention rapide spécialisée. « Dans un contexte marqué par des défis sécuritaires, l’anticipation et la prévention des crises sont devenues des enjeux majeurs, tant pour l’État que pour les partenaires que nous sommes. La formation qui s’achève aujourd’hui est le fruit d’une collaboration efficace entre la MINUSCA et les autorités nationales, avec l’objectif de renforcer les capacités de l’administration pénitentiaire », a confié Ye Tchinro de la MINUSCA.

Evariste Ndomete, Directeur de l’administration pénitentiaire, demande aux participants de s’approprier les acquis de cette formation. « Ce que vous avez acquis au cours de ces jours intenses va bien au-delà des techniques d’intervention. Vous avez consolidé votre sens de la discipline, de la solidarité et de la responsabilité », a-t-il dit. Indiuant que « Ces valeurs sont au cœur de la nouvelle vision qui guide notre réforme : celle d’un service pénitentiaire républicain, respectueux des droits humains et tourné vers l’excellence. Je vous exhorte à porter haut ces acquis et à en faire un levier de transformation dans vos établissements respectifs ».

La cérémonie a vu la démonstration par les bénéficiaires de quelques techniques de maintien de l’ordre en milieu carcéral, notamment la maîtrise à mains nues des détenus dans le respect des droits humains, techniques apprises au cours de la formation.

The-Hotro Reakine Slim, l’une des récipiendaires, voit en cette formation un atout : « Je travaille à Ngaragba, c’est une administration où résident des gens qui ont perdu leur droit d’aller et de revenir. Leur objectif, souvent, c’est de sortir. Donc, cette technique apprise nous permettra de les maîtriser quand ils sont en période de mutinerie ou de crise ».

Il convient de rappeler que, depuis 2021, la MINUSCA a appuyé la formation de 180 personnels de l’administration pénitentiaire centrafricaine.

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Le Ghana intensifie les efforts pour stimuler le commerce intra-africain

Le Ghana accélère la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) afin d’ouvrir de nouvelles perspectives aux entreprises ghanéennes à travers l’Afrique, en passant d’un commerce basé sur les matières premières à une valeur ajoutée pour ses exportations traditionnelles telles que l’or, le pétrole et le cacao. 

S’exprimant lors de la tournée de présentation de la Foire commerciale intra-africaine au Ghana (IATF) 2025, le Ministre ghanéen du commerce, de l’agrobusiness et de l’industrie, Elizabeth Ofosu-Adjare, a souligné l’engagement du gouvernement à créer un environnement propice à la prospérité des entreprises dans le cadre de la ZLECAf en améliorant l’infrastructure commerciale, le financement et l’accès au marché. 

Dans le cadre de notre programme d’expansion des marchés, le Bureau national de coordination de la ZLECAf apporte un soutien concret à plus de 2 000 MPME au Ghana. Cette initiative comprend la sensibilisation, les programmes de formation à la préparation au marché, la formation sur les règles d’origine de la ZLECAf, le financement du commerce et les initiatives d’accès aux marchés. Le Ghana a également mené des expéditions commerciales ciblées en Afrique de l’Est, emmenant des entreprises ghanéennes au Kenya, en Tanzanie et au Rwanda afin d’explorer des opportunités en temps réel et de négocier des contrats d’approvisionnement », a déclaré la Ministre dans un discours lu en son nom par le Coordinateur national par intérim du Bureau national de coordination de la ZLECAf, Benjamin Kwaku Asiam. 

La tournée de présentation commerciale de l’IATF2025 a réuni des représentants du gouvernement, des acteurs du monde des affaires, notamment des entreprises et des investisseurs, ainsi que des dirigeants de la Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank). L’événement a été axé sur la promotion du commerce intra-africain sous le thème : Tirer parti des chaînes de valeur régionales et continentales : Accélérer l’industrialisation de l’Afrique et la compétitivité mondiale grâce à la ZLECAf. 

Le Business Roadshow est l’une des cinq tournées de présentation prévues à Accra, Nairobi, Johannesburg, Lagos et Alger en prélude à la quatrième édition de la Foire commerciale intra-africaine biennale 2025 (IATF2025), qui se tiendra à Alger, Algérie, du 4 au 10 septembre 2025. L’IATF est le premier événement africain en matière de commerce et d’investissement, offrant aux entreprises une plate-forme leur permettant de présenter des biens et d’échanger des informations sur le commerce et l’investissement au sein du marché unique du continent. 

Dans son discours liminaire, le Secrétaire général de la ZLECAf, S.E. Wamkele Mene a souligné que l’IATF offre une plate-forme inégalée pour l’échange d’information sur le commerce et l’investissement ; ajoutant qu’il s’agit d’un marché d’idées, de possibilités et de partenariats.  

« Au moment où nous nous efforçons à développer le commerce intra-africain, à créer des chaînes de valeur régionales et à accélérer l’industrialisation, l’IATF sert de plateforme clé pour mettre en relation les entreprises, les investisseurs, les gouvernements et les innovateurs africains. Il s’agit d’un catalyseur pour transformer la promesse de la ZLECAf en résultats concrets : accords commerciaux signés, investissements mobilisés et création d’emplois. En établissant un grand marché intégré, la ZLECAf encourage les pays à se spécialiser et à ajouter de la valeur aux produits, en attirant les investissements et en créant des emplois », a-t-il poursuivi. Mene a ajouté que cette démarche soutient la diversification économique, la réduction de la pauvreté et la vision de l’Afrique pour un développement durable et inclusif. 

Dr Yemi Kale, Économiste en chef et Directeur général de la Recherche du Groupe Afreximbank, a décrit l’IATF comme le marché commercial de la ZLECAf, qui donne vie aux efforts de l’Afrique pour commercer davantage avec elle-même non seulement dans les matières premières, mais aussi dans les biens à valeur ajoutée, les services et les innovations. 

« L’un des obstacles persistants au commerce intra-africain n’est pas seulement les droits de douane ou la logistique, c’est aussi l’accès à des informations commerciales précises, opportunes et exploitables. Le commerce ne peut prospérer en l’absence d’informations », a déclaré le Dr Kale, ajoutant que l’IATF2025 fournit une plate-forme pour y remédier. Il a invité les entreprises et les agences gouvernementales ghanéennes à participer à l’IATF2025, où plus de 2 000 exposants d’Afrique et d’ailleurs présenteront leurs produits à plus de 35 000 visiteurs et acheteurs de plus de 140 pays. Il a ajouté que l’IATF2025 devrait être sanctionnée par des accords commerciaux et d’investissement dépassant 44 milliards de dollars US. 

Au total, l’IATF a attiré plus de 4 500 exposants, plus de 70 000 visiteurs et a facilité la conclusion de contrats d’une valeur supérieure à 100 milliards de dollars US. La dernière édition, qui s’est tenue au Caire, a attiré près de 2 000 exposants de 65 pays et a généré 43,7 milliards de dollars US en transactions commerciales et d’investissement. 

La prochaine édition de l’IATF2025 sera accueillie par le Gouvernement de la République Démocratique Populaire d’Algérie. 

Prenant la parole lors du Business Roadshow, Son Excellence Mourad Louhaidia, Ambassadeur d’Algérie au Ghana, a souhaité la bienvenue aux visiteurs et exposants attendus à Alger, tout en réaffirmant l’engagement de son gouvernement à garantir le plein succès de l’IATF2025, notamment par la mobilisation des infrastructures de transport et d’hébergement, ainsi que par la facilitation de l’entrée sur le territoire pour tous les participants. 

« L’ambassade d’Algérie accélérera le traitement des visas pour tous les participants en provenance du Ghana. Nous avons mis en place une équipe dédiée au sein de l’ambassade pour gérer l’ensemble des demandes d’informations et de visas dans le cadre de l’IATF2025 », a ajouté S.E. Louhaidia. 

L’IATF2025 comprendra une exposition commerciale, le programme Creative Africa Nexus (CANEX) mettant en lumière les industries culturelles, un forum sur le commerce et l’investissement de quatre jours et le salon africain de l’automobile. Les journées spéciales mettront à l’honneur certains pays, des entités des secteurs public et privé, le tourisme, les attractions culturelles, ainsi que la Journée de l’Afrique globale, qui célèbre les liens avec la diaspora africaine. 

Parmi les autres activités figurent la mise en relation entre entreprises et entre entreprises et pouvoirs publics, le programme AU Youth Start-Up, le Centre africain de recherche et d’innovation et le Réseau africain des gouvernements sous-souverains (AfSNET) visant à promouvoir le commerce local et les échanges culturels. La plateforme virtuelle de l’IATF est également en service, connectant exposants et visiteurs tout au long de l’année. 

Gabriel Edgal, Ambassadeur ghanéen de l’IATF et Président d’Oakwood Green Africa, a déclaré : « Bien avant que les frontières ne soient tracées, l’Afrique prospérait en tant qu’économie connectée. Le commerce était un mode de vie. La valeur a été créée localement. Le progrès se fait à travers les relations et les échanges. Partout dans le monde, nous assistons à un renforcement du protectionnisme. Les partenaires d’aide traditionnels regardent de plus en plus vers l’intérieur. La tendance économique mondiale est en train de changer, et chacun se concentre désormais sur ses propres intérêts. Je pense que c’est un signal d’alarme qui nous invite à réfléchir davantage à nos échanges commerciaux, à créer une prospérité interconnectée, à commercer entre nous, à construire avec nous-mêmes et à croître pour nous-mêmes. Il est temps d’agir ». 

Le Ghana a été reconnu comme un exemple de premier plan dans la mise en œuvre de la ZLECAf facilitant activement la participation du secteur privé par le biais du Bureau national de coordination et d’initiatives telles que l’Initiative pour le commerce guidé, qui a permis aux entreprises ghanéennes de commercer avec succès avec les pays africains voisins 

Pour participer à IATF2025, veuillez visiter www.IntrAfricanTradeFair.com.  

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À propos de la Foire commerciale intra-africaine :
Organisée par la Banque africaine d’Import-Export (Afreximbank), en collaboration avec la Commission de l’Union africaine (CUA) et le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), la Foire commerciale intra-africaine vise à fournir une plate-forme unique pour faciliter l’échange d’informations sur le commerce et l’investissement afin de soutenir le développement du commerce et de l’investissement intra-africains, en particulier dans le contexte de la mise en œuvre de l’Accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). La Foire commerciale intra-africaine réunit les acteurs continentaux et internationaux afin qu’ils présentent et exposent leurs biens et services, tout en explorant les opportunités d’affaires et d’investissement sur le continent. L’IATF offre en outre une plateforme pour partager des informations sur le commerce, les investissements et le marché avec les parties prenantes et permet aux participants d’examiner et d’identifier des solutions aux difficultés auxquelles sont confrontés le commerce et l’investissement intra-africain. Outre les participants africains, la foire commerciale est ouverte aux entreprises et aux investisseurs de pays non africains qui souhaitent faire des affaires en Afrique et soutenir sa transformation grâce à l’industrialisation et au développement des exportations 

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Retour au pays du Président Ndayishimiye après un séjour diplomatique fructueux à Nice


Le Président burundais, Son excellence Évariste Ndayishimiye, est rentré au pays ce 11 juin 2025, après une participation remarquée à la 3ème Conférence des Nations Unies sur les océans à Nice, en France. Cette conférence a été l’occasion pour le Chef de l’État burundais de représenter l’Afrique en sa qualité de Premier Vice-Président de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Union Africaine.

Le Président Ndayishimiye a en outre eu un entretien bilatéral avec son homologue français, Emmanuel Macron. Les deux Chefs d’État se sont engagés à renforcer le partenariat entre leurs pays, notamment dans les domaines de l’éducation, de la jeunesse, de l’énergie et des sports. Ils ont également discuté de la situation sécuritaire à l’Est de la République démocratique du Congo, appréciant les efforts internationaux et régionaux pour appuyer la République Démocratique du Congo à recouvrer la paix et la sécurité.

Le Président Français, son excellence Emmanuel Macron a particulièrement félicité le Président Burundais son excellence Evariste Ndayishimiye pour l’engagement concret du Burundi en faveur de la République Démocratique du Congo, notamment à travers la présence de militaires burundais dans le cadre d’un accord bilatéral de coopération militaire et l’accueil chaleureux des réfugiés congolais.

En marge de la conférence, le Burundi a signé l’accord sur la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique, marine dans les zones ne relevant pas de la juridiction nationale. Le Ministre des affaires étrangères et de la coopération au développement, Albert Nshingiro a représenté le Burundi lors de la signature de cet accord.

Le Président Ndayishimiye a également pris part à un sommet intitulé “L’Afrique pour les océans”, organisé conjointement par la France et le Royaume du Maroc. Cette occasion a permis aux états africains de réaffirmer leur position en faveur de la protection des océans et de manifester leur solidarité avec les pays enclavés.

Le Président burundais a saisi cette opportunité pour souligner l’importance de l’accès à la mer pour les pays enclavés comme le Burundi et a lancé un appel pour la construction de grandes infrastructures pour faciliter les échanges commerciaux et l’intégration régionale.

La participation du Numéro Un Burundais à ces événements internationaux démontre le respect et l’influence croissante du Burundi sur la scène internationale, ce qui constitue une fierté pour le peuple burundais.

Distribué par APO Group pour Présidence de la République du Burundi.

Protection de l’enfant au Bénin : Le Gouvernement renforce la concertation multisectorielle


En prélude à la célébration de la 35ème édition de la Journée de l’Enfant Africain, le Ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance (MASM) a organisé, ce jeudi 12 juin 2025 à Cotonou, un atelier de concertation réunissant les acteurs étatiques, non étatiques, les partenaires techniques et financiers, ainsi que des représentants d’enfants. 

Cette activité dont le top a été donné par Monsieur Hervé Tété NANI, Directeur de Cabinet du MASM, en présence de plusieurs acteurs et même des représentants des organisations des enfants, traduit la volonté politique affirmée du Gouvernement du Bénin de consolider les acquis en matière de planification et de budgétisation en faveur des droits de l’enfant, en conformité avec les directives du Comité Africain des Experts sur les Droits et le Bien-être de l’Enfant (CAEDBE). 

Dans son allocution d’ouverture, Monsieur NANI a évoqué les avancées majeures enregistrées sous le leadership du Président Patrice TALON, notamment à travers les politiques publiques intégrées, les mécanismes de protection renforcés et la synergie d’action entre les différents acteurs du secteur. Il a également exhorté les participants à formuler des recommandations concrètes et actionnables pour accélérer les efforts en faveur des enfants vulnérables. 

Au nom des partenaires techniques et financiers, Madame Guirlène FRÉDÉRIC, représentante de l’UNICEF à cette assise, a salué l’organisation de cet atelier et reconnu les progrès significatifs réalisés par le Bénin ces dernières années. Elle a réaffirmé l’engagement des PTF à soutenir les initiatives nationales en faveur de l’enfance, tout en soulignant l’importance d’une coordination inclusive et efficiente. 

Au cours des travaux, les échanges seront axés sur deux objectifs majeurs à savoir : faire le point sur les progrès accomplis depuis 2010 en matière de budgétisation et de planification des actions en faveur des enfants et ouvrir une réflexion approfondie sur la problématique persistante des enfants en situation de rue, en vue de solutions structurantes. 

La présence active des enfants à cet atelier a témoigné de leur implication croissante dans les dynamiques de plaidoyer pour leurs droits. Cette rencontre technique constitue ainsi un jalon essentiel dans la dynamique d’actions collectives et multisectorielles pour une meilleure protection de l’enfant au Bénin.

Distribué par APO Group pour Gouvernement de la République du Bénin.

Prise en charge sanitaire des réfugiés Congolais au Burundi: Une réponse humanitaire cruciale mais insuffisante


Marie*, 28 ans, a été contrainte de quitter sa localité de Kamanyola en République démocratique du Congo (RDC), à cause du conflit armé. Elle a trouvé refuge au Burundi et y vit depuis mars 2025. Assise devant la tente médicale installée dans le camp de réfugiés, Marie, enceinte de son premier enfant, attend son tour pour la consultation prénatale à 7 mois de grossesse.  

« C’est ma première consultation prénatale. Je n’ai pas pu en faire dès le début de ma grossesse parce que je n’avais pas accès à une structure de santé dans ma région à cause du conflit armé.  Après les séances de sensibilisation sur l’importance des consultations prénatales, je suis venue voir l’état de santé de mon futur bébé. »

Depuis janvier 2025, la RDC fait face à une escalade de la violence dans l’est du pays, obligeant des milliers de personnes à chercher un endroit plus sécurisant. A la date du 31 mai 2025, plus de 71 000 Congolais ont trouvé refuge au Burundi. Ces personnes, principalement des femmes et des enfants, ont été accueillies sur trois principaux centres de transit : Rugombo, Cishemere dans le district sanitaire de Cibitoke, et Gihanga dans le district sanitaire de Bubanza. Le voyage ardu a eu un impact sur la santé de nombreuses personnes à cause de la marche prolongée et du manque de nourriture et d’eau.

D’après le Centre des opérations d’urgence en santé publique (COUSP), certains réfugiés sont hébergés dans les communautés et d’autres ont été accueillis dans les camps. Ces derniers ont vite été débordés, entrainant des conditions d’hygiène très précaires ayant même causés des maladies comme le choléra et la rougeole.

En réponse à cette crise humanitaire et pour prévenir les épidémies, les Nations unies et leurs partenaires ont lancé un appel pour mobiliser 9,2 millions de dollars américains. Ce fond servira à fournir une assistance sanitaire et en nutrition, en rendant disponible les médicaments, l’eau, l’assainissement et les services de santé de base notamment la vaccination. 

« Un afflux important de personnes vivant dans des conditions précaires présente un risque d’épidémies et d’autres problèmes de santé publique notamment la malnutrition et des troubles mentaux », a relevé le Dr Jim Thierry Ntwari, coordonnateur du groupe sectoriel santé au bureau de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au Burundi. « La mise en œuvre d’interventions sanitaires préventives et curatives, ainsi que l’intensification de la surveillance, est une priorité pour préserver la santé des populations réfugiées et des communautés d’accueil », ajoute le Dr Ntwari.

Pour répondre aux besoins en matière de santé, le gouvernement burundais et ses partenaires dont l’OMS, ont mis en place cinq unités de soins à proximité des 3 camps de réfugiés de Cibitoke et de Bubanza. Depuis le début de la crise humanitaire en janvier 2025 jusqu’au 31 mai de la même année, plus de 7600 personnes ont eu accès à une prise en charge sanitaire. 

« Dès l’arrivée des premiers réfugiés, il y a eu une évaluation des besoins et nous avons décidé de mettre en place des équipes mobile de santé pour la prise en charge sanitaire. L’OMS a appuyé dans la mise en place de ces équipes et avec les intrants de secours et cela a permis aux autres partenaires de mobiliser les fonds pour appuyer la prise en charge », confie la Dre Liliane Nkengurutse, directrice du COUSP.

Des ONG locales, telles que l’Association des femmes médecins et Midwife in Action, organisent des séances de sensibilisation sur les consultations prénatales, le dépistage de la malnutrition, la vaccination et la prévention de la mpox. Les femmes enceintes ont également accès à des soins prénataux et les personnes souffrant de malnutrition reçoivent un traitement adapté. 

Mère de trois enfants, Emelyne Butoyi travaille comme sage-femme dans le camp de réfugiés de Rugombo. Elle organise des consultations prénatales et des séances de sensibilisation à la santé maternelle et infantile. Emelyne reçoit en moyenne une vingtaine de femmes enceintes par jour. « Je me lève tous les matins et je viens ici car j’aimerai voir les femmes enceintes et les enfants de ce camp retrouver l’espoir et le sourire grâce à l’information ou aux soins qu’ils reçoivent », indique-t-elle. « J’ai été profondément marquée par les situations que ces femmes enceintes ont vécues dans leur pays. Malgré cela, elles trouvent le courage de continuer à vivre avec l’espoir que la situation change. » 

L’association Midwife in Action intervient sur les sites de réfugiés de Rugombo et Gihanga avec pour objectif de contribuer à la réduction de la mortalité maternelle et néonatale. « Nos interventions visent à assurer la continuité des soins et l’intégration de la lutte contre la mpox dans les services de santé sexuelle et reproductive, la planification familiale, les consultations prénatales, la nutrition, le VIH/IST et la vaccination », explique Augustin Harushimana, président de l’ONG Midwife in Action. Des séances de sensibilisation contre l’exploitation, l’abus et le harcèlement sexuels sont également organisées à l’intention des réfugiés. « Nous rencontrons de nombreux cas d’anémie sévère, d’infections urinaires, de paludisme et de malnutrition. Et grâce à la coordination des interventions, certains malades sont pris en charge par MSF et d’autres par les structures de l’Etat pour le traitement des cas de malnutrition », souligne M. Harushimana. Le paludisme (38 %) est de loin la pathologie la plus fréquente, suivi par les parasitoses intestinales (10 %), les dermatoses (10 %) et le syndrome grippal (8 %), précise le responsable de Midwife in Action. Chez les femmes enceintes, 17 % des consultations prénatales concernent des grossesses à haut risque. 

Selon les statistiques fournies par Midwife in Action dans les 2 camps, près de 90 personnes reçoit au quotidien des soins curatifs et une quarantaine de femmes viennent à la clinique pour des consultations prénatales. 

« Je suis contente de savoir que mon bébé se porte bien. Les infirmières ont été très gentilles, et m’ont conseillée de faire régulièrement des consultations avant l’accouchement », dit Marie, à la sortie de sa consultation. 

Distribué par APO Group pour World Health Organization (WHO) – Burundi.

Campagne 2025 de plantation de mangues et d’agrumes : 700 et 950 hectares de nouvelles plantations à installer


La 5ème édition de la campagne de plantation des mangues et agrumes a eu lieu ce jeudi 12 juin 2025 sur l’exploitation agricole du promoteur Zakari MAMA à Siraru dans le département du Borgou. La cérémonie a été présidée par Monsieur Innocent TOGLA, Directeur Adjoint de Cabinet du Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, représentant le Ministre. Il était accompagné, entre autres, du Secrétaire Général de la Préfecture du Borgou, du Maire de N’Dali et de la Directrice Générale de l’Agence Territoriale de Développement Agricole du pôle 5. 

C’est sur un site de trois hectares aménagés par le promoteur pour la mise en place de deux hectares de mangues et d’un hectare d’agrumes qu’a eu lieu le lancement de la campagne à Siraru. Depuis 2019, le pôle 5 œuvre pour la promotion des mangues de variétés Kent et Amélie et des agrumes à travers les campagnes successives. Pour les mangues, le cumul des nouvelles plantations de 2019 à 2024 est de 2.318 hectares et les prévisions pour 2025 sont de 700 hectares. Pour les agrumes, le cumul de superficies installées jusqu’en 2024 est de 11.967 hectares. 950 hectares de nouvelles plantations sont à installer en 2025. 

En procédant au lancement de la campagne, le Directeur Adjoint de Cabinet du MAEP a souligné que la promotion de la filière mangue trouve sa pertinence dans la logique de diversification des produits d’exportation du Bénin, en tant que filière émergente aux côtés du coton, de l’anacarde et de l’ananas pour contribuer à la croissance économique du Bénin. 

Quant aux agrumes, Monsieur Innocent TOGLA a ajouté qu’il est indispensable de transformer la production nationale en divers dérivés comme les jus d’orange, les jus de citron, les jus de pamplemousse, de mandarines, les cocktails de fruits, les concentrés et que le Bénin puisse les positionner sur les marchés internationaux, à l’instar d’autres pays comme le Brésil. 

Monsieur Daouda SAKA MERE, Maire de N’Dali, a témoigné, pour la circonstance, que sa commune est résolument engagée dans la promotion de l’arboriculture fruitière et que de 2020 à 2024, environ 100 hectares de manguiers y ont été installés. Le maire a reconnu que cela a été possible grâce au Gouvernement du Président Patrice TALON. 

Le promoteur Zakari MAMA a remercié le Gouvernement et le Chef de l’État pour le choix porté sur son exploitation pour le lancement de la campagne. Il a également exprimé sa gratitude pour les appuis et travaux préparatoires dont il a bénéficié, notamment les opérations de sarclage, de piquetage et de trouaison.

Distribué par APO Group pour Gouvernement de la République du Bénin.